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politique - Page 7

  • Le zoo humain – 2 – Fillon

    Pour toutes les explications sur ce procédé de voyance, voir la note précédente 1.

    Lorsque j'ai vu Fillon en place de premier ministre, j'ai détesté ce choix et j'en ai voulu à Nicolas Sarkosy de l'avoir pris comme bras droit.

    En effet, tout de suite, Fillon m'est apparu comme un traitre, un faux-cul. La tête toujours baissée sous sa mèche qui cachait tous ses sentiments. Cela n'a pas raté tout au long de son ministère et lors de la bataille de la présidence de l'UMP.

    Déjà, deux jours après la défaite de 2012, il tapait sur le président défait, par sa méchanceté hargneuse et revancharde gratuite.

    C'est donc tout un amas de sensations psychologiques que j'ai reçu en pleine figure venant de sa tête.

    Comme tous les politiques, j'ai “vu“, en ce temps-là un aigle. Mais, une tête d'aigle baissée en avant, sur le cou, contrairement à Macron dont la tête d'aigle est de profil, comme aigle imperator, l'orgueil au haut plus niveau. Cela n'empêchait nullement les petits yeux méchants, scrutateurs et méfiants.

    Puis, j'ai “vu“ apparaître en une demi-seconde la tête d'un ours mais j'ai été étonnée que cela ne dure pas très longtemps.

    Un ours qui pourrait être bougon et grognon mais pas du tout “nounours“ pour les bébés, croyez-moi Un ours en colère, méchant et effrayant.

    Je “ressens“ également qu'il a un étage de dents-bouche-mâchoires rentrée, comme un jaloux qui se domine mal. Un vicelard qui attend avec délectation de tirer son coup tordu.

    Puis, peu à peu, dès qu'il a commencé à se présenter à la candidature, j'ai “vu“ aussi la tête d'un petit singe en sur-impression, vous savez, celui qui tend la sébile parce qu'il réclame toujours. Qui s'avance et fuit se cacher.

    Un singe, un peu voleur qui fait des entourloupes et se retire sur son Aventin pour se régaler méchamment de ses coups-fourrés en riant de toutes ses énormes canines et qui parvient cependant à nous tirer quelque impression de sympathie de connivence, comme deux qui se ressemblent. On a tort de toujours vouloir le remettre en selle, il est fatiguant à la longue car il nous ressemble trop, c'est trop Français. (Là, je parle pour trop de Français, au moins 85%, mais je n'en suis pas….)

    J'ai vu aussi des choses au niveau sexuel mais je n'en parlerai pas. N'insistez pas. Jamais je ne dirai. Mais, cela me conforte, perso.

    Puis, vinrent avec force à ma “vue“, les sentiments de forte jalousie, de calculs, de “ruminage sans fin“; c'est un homme plein de rage qui rumine et attends son heure. Il l'attend constamment; c'est quelqu'un qui, s'il parvient au pouvoir sera toujours en réserve, sans action, en retraite chaque fois que ça brule un peu… il est bloqué dans ses actions par son “ruminage“. Il n'en finit plus de se dire “qu'on lui a volé“ sa grandeur! Il serait Pape ou Grand Manitou (celui d'en-haut qui se croit éternel) que cela ne le satisferait pas.

    Et puis, s'il se sent acculé par les autres, au premier blocage, il se défile et laisse tomber.

    Il rumine tellement qu'il en a une grosse tête! Pleine d'amertumes et de rancœurs diverses mais quand même, il sait beaucoup de choses qui le mettent bien en position d'être candidat au poste de président de la République Française, ce n'est pas le crétin consanguin que nous avons à l'Elysée qui ressemble à un… chut! c'est pour un autre portrait.

    Ce n'est pas l'âne que j'ai décris précédemment, nul en tout malgré ses diplômes et ses relais bancaires. Le fric ne fait pas l'intelligence, Macron! croyez-moi et ne vous donne pas la capacité intellectuelle de gouverner un aussi grand pays que la France. Fillon, il en a les capacités intellectuelles mais son quinquennat serait mou, inutile, perdu, vain.

    Pas bon, tout ça.

     

     

  • Donons leurs des jeux (Euro 2016) puisqu'on n'est pas foutu de leur donner du pain!

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  • Toujours aussi effarant!

     Ce n'est pas une photo montage et cela confirme quand même qu'il ne sait quasiment jamais où aller et, qu'en tout cas, en tant que chef des armées (!) il ne connait vraiment rien aux usages et au protocole militaire.

    Mon Dieu, quelle allure ! Il doit le faire exprès, ce n'est pas possible autrement.

    Ce serait un pitre exceptionnel, mieux encore que Bourvil, s'il n'était le Zident de notre pauvre France !

    Celle-là, il ne nous l'avait encore jamais faite...!

    Une photo présidentielle d'un abruti (président) “normal'' ?

     

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  • Je l'avais dit en avril 2014

    La phrase du jour

    “Nous avons en face de nous un groupe ¬terroriste plus puissant que jamais. Bien plus puissant qu’Al-Qaïda à sa grande époque. L’EI, fort d’environ 30 000 “soldats” sur le terrain, a recruté plus de membres que l’organisation fondée par Ben Laden en quinze ans! Et ce n’est pas fini. La France est, de fait, confrontée à une double menace. Celle du déferlement de ce que j’appelle les “scuds” humains du djihad individuel, ces hommes qui passent à l’action sans grande formation ni préparation, agissant seuls, avec plus ou moins de réussite, comme on a pu le voir ces derniers temps. Et celle, sans commune mesure, que je redoute: des actions d’envergure que prépare sans aucun doute l’EI, comme celles menées par Al-Qaïda, qui se sont soldées parfois par des carnages effroyables.

    Le juge Marc Trévidic, dans une interview accordée à Paris Match.

     

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2014/04/10/soi-dit-en-passant-5343970.html

  • Toute la gauchiasse dans ce dico!

    Un dictionnaire des idées reçues adapté à notre temps.

    Par Claude Robert.

    Nous vivons une époque formidable. Ce n’est d’ailleurs pas tant l’époque actuelle qui se distingue par ce que l’on pourrait qualifier de « l’épaisseur ». Ce serait plutôt le « politiquement correct » qui l’a infiltrée. C’est même plus que de l’épaisseur. On pourrait parler d’empâtement, voire de bouffissure. Mais pour ceux qui n’auraient pas la chance de se rendre compte de l’existence de cette infâme moraline glucosée, voici heureusement un petit lexique qui devrait très vite y remédier :

    Austérité/Rigueur : ce concept est tellement fin qu’il est inconnu de la plupart des économistes. Et pourtant, on ne parle que de lui en ce moment. Pensez-vous, il fut un temps lointain pendant lequel on croyait bêtement que l’on ne pouvait dépenser que ce que l’on possédait. Et qu’en cas de ruine, il fallait faire disette. Qu’est-ce que c’était stupide. Heureusement, cette période idiote est révolue. De quel droit quelqu’un qui n’a plus d’argent devrait-il se serrer la ceinture par rapport à quelqu’un qui en est pourvu ? De quel droit un pays qui se serait ruiné devrait-il vivre moins bien qu’un pays qui se porte bien ? N’est-ce pas de la discrimination ? Voire même de la stigmatisation ? Et si jamais vous vous demandez « qui va payer ? » sachez que vous n’êtes qu’un pisse-vinaigre. Car rien ne doit s’opposer à la satisfaction immédiate et constante du désir mimétique si cher à R.Girard. Surtout, si quelqu’un vous dit qu’austérité et rigueur ne sont que de purs produits de la morale actuelle, des sortes d’hybrides issus du croisement du refus de stigmatiser et du rejet du monde de la finance, et qu’ils constituent de ce fait les virus les plus toxiques de la pensée actuelle, dites-vous bien que cette personne est forcément un économiste mal intentionné.

    Bonne gestion : voir Impensé ou Tabou.

    Chômage : mal endémique propre aux pays libéraux ou capitalistes anglo-saxons. Ne dites surtout pas qu’avec ses 10,3% la France est son royaume, car ce serait un sacrilège. Exercez plutôt votre haine sur les États-Unis (5,5%), l’Angleterre (5,4%) ou l’Allemagne (4,7%). Et si on insiste auprès de vous sur l’origine de telles différences, alors répliquez que c’est parce qu’elle mène une politique encore plus ultra-libérale que les autres que la France en est là.

    Démocratie : système politique basé sur la possibilité laissée au peuple de valider lors des élections les promesses qui lui sont faites par la classe politique. Si quelqu’un avait tout de même la grossièreté de trouver des exemples récents de promesses mirobolantes qui auraient gravement induit le peuple en erreur, objectez qu’il est odieux de stigmatiser celui-ci. Si on vous répond que les hommes politiques sont des menteurs, et que ce n’est pas non plus le fonctionnement normal de la démocratie, rétorquez qu’il est tout aussi odieux de stigmatiser les dirigeants. Ils font ce qu’ils peuvent, avec le peuple qu’ils ont. Et si jamais votre contradicteur vous agace avec ses doutes quant à la véracité d’une démocratie basée sur la manipulation d’un peuple désinformé par une classe politique perfide et endogame, alors insultez-le en l’accusant de promouvoir le vote censitaire. Ainsi vous aurez le dernier mot.

    Finance/Monde de la Finance : lubie toxique qui ne cesse de vouloir se rendre incontournable alors qu’elle n’est que la domination des plus pauvres par les plus riches, domination purement fortuite et virtuelle dont on peut se débarrasser très facilement. Il suffit tout simplement de le vouloir. Et si jamais quelqu’un vous glisse dans l’oreille que ce n’est pas faute d’avoir voulu ni même essayé que la Grèce s’est cassée les dents sur ce monde-là, répondez que ce pays n’a pas eu de chance. Ce n’était pas le bon moment, la météo n’était pas propice. La prochaine fois sera la bonne et la Finance sera définitivement clouée au pilori.

    Front de Gauche : réservoir potentiel pour le lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Voir Parti Socialiste.

    Front National : lieu géographique où s’exercent le Mal et la Vulgarité Sociale.

    Impensé : voir Tabou.

     

    Keynésianisme : LA solution à tout. Cette théorie de J.M.Keynes initialement dédiée au traitement des problèmes d’insuffisance de la demande est mise à toutes les sauces, y compris pour résoudre les problèmes d’insuffisance de l’offre. Pourquoi donc ? Mais bien évidemment parce qu’elle a fait la preuve de son efficacité. La France ferait-elle du keynésianisme depuis les années 1980 si ça ne marchait pas ? Voyons ! Bon, certains experts susurrent que redynamiser l’offre exige tellement plus d’efforts et de courage politique que cela a méchamment desservi cette solution. Mais ils ont parfaitement raison ! Pourquoi devrions-nous expérimenter des solutions qui ne sont efficaces qu’au prix d’un terrible inconfort ? N’y a-t-il pas suffisamment le choix parmi les solutions agréables ? Sinon, ne peut-on pas attendre encore une décennie ou deux ?

    Libéralisme : la cause de tous les maux de la planète : pauvreté, pollution, violence, exclusion. Est confondu avec le capitalisme et souvent affublé du préfixe ultra pour le bien-être de tous. Surtout, n’écoutez pas les fredaines de la World Bank ou du FMI comme quoi le nombre de pauvres diminue et le nombre de riches augmente. Ces chiffres sont faux. Répondez que les humains vivaient bien évidemment beaucoup mieux au Moyen Âge ou pendant l’Antiquité. Et si par mégarde quelqu’un osait brandir l’argument du progrès technologique, faites-lui dire que vous vous en passeriez bien volontiers.

    Parti Républicain : abus de langage consistant à s’approprier les valeurs de la République dans des buts bassement politicards.

    Parti Socialiste : lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Cet exercice peut se réaliser dans les faits, ou, le cas échéant, par le Verbe. Il EST par essence, et ceci définitivement. Ontologiquement, il ne peut donc être ni remis en cause ni même dépassé par mieux que lui. Et comme il EST le Bien, c’est au réel de s’adapter à lui et non pas l’inverse.

    Politique de relance : voir Keynésianisme.

    Réformes: au commencement, ce mot véhiculait des notions principalement positives de changement, d’évolution, d’espoir de se diriger vers des jours meilleurs. Actuellement, ce signifiant se charge de plus en plus de connotations puantes qui proviennent d’un paradigme infréquentable : celui des réformes libérales et de l’austérité. Gageons que ce mot aura donc perdu tout son potentiel de rêve d’ici quelques mois ou années. Au train où vont les choses, il rejoindra très vite la clique des gros mots. Puis il s’enfoncera lentement dans la trappe obscure des impensés.

    Relance de la demande : voir Keynésianisme.

    Relance de l’offre : inconnu. Voir Keynésianisme.

    Responsable/Responsabilité : enfant pervers de la stigmatisation. Qui nomme un responsable le stigmatise ! Qu’on se le dise, il n’y a de responsabilités que collectives. Ainsi, c’est moins pénible à supporter puisque l’inconfort de la stigmatisation se dilue dans le nombre. Tout de même, si on vous chagrine en combinant ces notions avec le mot peuple, objectez qu’en linguistique politique, il existe des syntagmes impossibles. On ne peut pas stigmatiser un peuple. Le peuple a toujours raison. Il est souverain, même et surtout lorsqu’il n’a rien compris à ce qui lui arrive. Voir Démocratie.

    Riches/Puissants: cas particulier, exception notable dans le lexique du Politiquement Correct. Et pour cause, les Riches et les Puissants sont les seuls que l’on puisse actuellement stigmatiser. Et si vous n’en êtes pas encore sûr, sachez que cette stigmatisation est même fortement recommandée. Au pinacle du hit parade des têtes de turcs et autres boucs émissaires du moment se trouvent le FMI, l’Euro-groupe et les Banques. Détestons-les ! Montrons-les du doigt !

    Stigmatiser : le mal absolu. À éviter à tout prix sous peine de passer pour un facho sans cœur, un monstre de méchanceté, un beauf inculte. Bien évidemment, les psychologues diront que ne jamais stigmatiser peut finir par ouvrir la porte à tous les abus ; les juristes que cela préfigure la fin du droit ; les philosophes que c’est l’avènement du relativisme le plus tordu. Mais ils se trompent. Pourquoi leur point de vue serait-il meilleur ? Qu’est-ce qu’ils en savent ?

     

    Tabou : voir Impensé

    Claude Robert est consultant international en organisation, et auteur du site satirique “Eradiquons le politiquement correct français“

  • Michel Onfray: retournement de veste…

    (l'ancienne était trop sale… donc, ça prouve que la gauche ne lave plus blanc! comme on disait il y a 20 ans!). Une amie m'a dit d'aller voir ce blog: j'ai voté Hollande qu'il dit…

    Pauvre garçon, il s'en mort les doigts; qu'il dit: mais, dans la campagne électorale de  Moi-je, le Gros Bouffi à 2 neurones, avait annoncé tous ces faits sociétaux! ce n'est pas une nouvelle de dernière minute! Le mec du blog en question, lui aussi n'a que 2 neurones qui se battent en duel dans sa cervelle que seul le vent d'autan traverse!

    Ben mon pauvre, moi, suis depuis toujours de droite: quand il s'est agit de voter, en 1973, alors que la majorité, et donc le droit de vote étaient, à 21 ans, je travaillais dans les imprimeries de Toulouse, j'étais donc une ouvrière…(j'ai bossé de 1964 à 1970 dans des usines à confection… et j'ai bac moins ta bêtise, mec: c'est-à-dire le certificat d'études primaires. … ce qui ne m'a pas empêché de réfléchir pour bien voter.

    Je ne connaissais alors, rien à la politique… j'avais entendu la veille quelqu'un dire à la télé (il devait être de droite): à l'assemblée nationale, pratiquement tous les députés de gauche sont fonctionnaires, ils n'ont jamais eu à craindre de perdre leur emploi! je me suis dit tout bêtement: c'est quoi la France… c'est un pays qu'il faut gérer… des entrées par l'impôt… des sorties, pour construire lycée, écoles, routes… etc…

    Qui sont les meilleurs pour gérer? les patrons, car ils savent mener leur entreprise, prendre des décisions, aller vite, ils sont donc des économistes, ils font attention à ne pas mettre des familles entières au chômage.  Bon, c'est la droite alors.

    Qui sont les plus mauvais? les fonctionnaires car ils utilisent l'argent des impôts, c'est-à-dire l'argent des autres, celui qu'ils n'ont pas gagné…. ils sont des dépensiers incultes en économie (et en économies) puisqu'ils n'utilisent que l'argent des autres! donc, c'est la gauche alors.

     

    Moi qui ait toujours vécu petitement et fait très attention avec mon petit smic pour ne pas avoir des dettes, des huissiers aux fesses, des tas et des tas d'ennuis que cela me causerait et en tout premier et le plus impensable, on m'aurait retiré ma fille pour la mettre dans des familles d'accueil.... non, non, pas de ça, Lisa! J'ai ainsi décidé de voter pour les gens sérieux dans leur budget, en espérant qu'ils feraient le moins de bêtises possible pour notre pays, la FRANCE.

    Imaginez mon entourage? croyez-moi, dans le midi rouge, peu de gens votaient comme moi! valait mieux pas trop le dire.... enfin, j'étais réac et vichiste... pauvre de moi... m'a dit un jour des copains... mais, c'est normal, elle a pas fait d'études! faut lui expliquer pour qu'elle comprenne...

    oui, da!

    Heureusement, avec toute leurs conneries, il fallait bien que le balancier revienne dans l'autre sens! Je disais toujours cela, pour me remonter le moral quand je voyais l'état de la France.... Ouf, la roue a bien tourné!... la gauche va crever et ce n'est pas moi qui pleurera de chagrin mais plutôt de grande joie... par les temps qui courent, être heureux quelques minutes, c'est toujours bon à prendre.... parfois, je revois la scène dans laquelle Jospin a pleuré d'avoir perdu devant Jacques Chirac..., moi, c'est mon happy day perso!

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     Voila ce que dit Onfray....

    "Le nihilisme, c’est l’instant pur. C’est l’incapacité à lier le présent avec le passé et avec le futur. Dès qu’aujourd’hui, on veut lier le présent avec le passé, on est réactionnaire. Donc on est réac, donc on est facho, donc on est vichiste, donc on est pétainiste, et donc c’est Adolf Hitler, donc la Shoah, donc on est à l’origine des 6 millions de morts! Donc, évidemment, on a peur de dire qu’on aimerait revenir à l’école, à une époque où on apprenait à lire à l’école".

    "Oui, je suis hitlérien, je suis stalinien, je suis léniniste, je suis bolchévique, je suis sartrien … Je laisse les gens dire qu’Onfray est réactionnaire,"coming out réactionnaire". Ça me gênerait que Libération dise du bien de moi".

    "On arrive à la question de la civilisation, question interdite quand on est un homme de gauche. On n’a pas le droit! Si on commence à poser la question de la civilisation, ministère de l’identité, UMP, Vichy, Pétain, fascisme, nazi, Auschwitz, etc …; Et ça continue! [...] Si vous dîtes que nos civilisations sont mortelles, alors vous vous demandez si la nôtre ne l’est pas, mortelle. Est-ce qu’elle ne serait pas un peu mourante, moribonde, voire morte! AH! Décliniste! Vichy, Pétain, etc …"

    "Je veux penser à des choses qui me sidèrent comme par exemple que la gauche puisse nous dire aujourd’hui que les femmes pauvres n’ont qu’à porter les enfants des riches et qu’on doit pouvoir louer les utérus. Ça s’appelle de l’esclavage, ça! De dire aux femmes, d’aller louer leur ventre … Y’a plus de boulot, vous n’avez qu’à louer votre utérus! Les riches remercient Pierre Bergé à qui récemment François Hollande a remis je ne sais pas quel grade dans la légion d’honneur. On se dit: si je suis de gauche, je dois donc soutenir cela! Parce que si je ne soutiens pas ça … Vichy, Pétain, etc …"

    "Et bien non, je ne défends pas ça!

    Désolé, mais moi qui suis de gauche, je pense qu’il y a un autre destin pour le ventre des femmes, que de porter les enfants des riches qui ne veulent pas de vergetures!

    "Je découvre qu’un garçon homosexuel veut faire des enfants, évidemment pas avec une femme, et sa mère propose de lui faire des enfants! On est dans une logique où la haute technicité que sont les procréations médicalement assistées va permettre de légitimer l’inceste! Quand on est de gauche, doit-on approuver ces choses ou plutôt dire: Arrêtez! Une civilisation ne s’honore pas quand elle n’a plus que ça à proposer!"

    "Il faudrait aujourd’hui, nous disait Najat Vallaud-Belkacem, et c’est être réactionnaire que de le dire, que nous donnions des cours d’improvisation comme Jamel Debbouze à l’école! Et qu’en même temps, nous supprimions le latin! Est-ce que c’est vraiment quelque chose d’insupportable que de dire qu’on aimerait bien que l’école permette la méritocratie, c’est à dire que les enfants des classes modestes puissent s’en sortir parce qu’ils ne s’en sortent pas, aujourd’hui, avec ce qu’on leur propose!"

    "Il y a un nihilisme généralisé qui fait qu’un premier ministre s’en vient dire que je contribue à la perte des valeurs quand ce premier ministre – de gauche – nous dit que les Roms doivent s’en aller d’ici! Qu’ils ont vocation à rentrer chez eux, on a juste envie de dire: c’est Marine Le Pen qui le dit ou c’est Manuel Valls qui est un homme de gauche?

    Quand on continue à avoir des valeurs de gauche dans un monde qui n’a plus aucune valeur, on passe pour un réactionnaire!"

    "12e siècle. Prenez une carte de l’Europe et regardez le nombre des abbayes cisterciennes qui se créent, c’est extraordinaire! C’est une espèce de floraison sur la totalité de l’Europe et vous vous dîtes: et bien oui: civilisation chrétienne! C’est moi l’athée qui vous le dit! Notre civilisation est chrétienne et c’est même sidérant qu’on soit obligé de le dire! Dire, aujourd’hui, notre civilisation est chrétienne, c’est toute de suite passer pour un fasciste, mais non, c’est un fait, un fait d’évidence!"

    "Quand Huntington nous dit qu’il y a un choc des civilisations, toute la gauche bien-pensante nous dit: "pas du tout! C’est d’abord un type de droite qui le pense donc c’est faux!" Ben oui, un type de droite peut dire des choses justes. Quand il dit qu’il y a un choc de civilisations, la question n’est pas de savoir si c’est une idée de droite ou de gauche, mais si c’est une idée juste! Certains commencent à dire: peut-être qu’il n’a pas complètement tort …"

    "Je prends souvent l’image du Titanic qui coule, alors grand sourire! Soyons élégants et buvons des bons vins avec des gens qu’on aime. Le bateau coule et ça ne sert à rien de vouloir coller des rustines …"

    C’est affolant! Je me sens de gauche quand j’entends parler Michel Onfray! C’est grave, docteur? Pas du tout, c’est juste que la gauche d’aujourd’hui, a totalement perdu son âme. En privilégiant la recherche éperdue de la liberté individuelle au détriment de la préservation des valeurs du groupe, elle a totalement perdu de vue l’humanisme qui inspirait les premiers hommes de gauche. PMA, GPA, glorification des minorités, promotion du communautarisme, les priorités de la gauche d’aujourd’hui sont définitivement décalées par rapport aux intérêts des Français et aux intérêts de la civilisation occidentale.

    Finalement, après avoir entendu Michel Onfray, on se sent fier d’être de droite!

    http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/la-gauche-a-perdu-son-ame-dixit-michel-onfray

  • Se souvenir du passé.... pour comprendre ce qui nous arrive! C.Q.F.D.

    1850 - 2000 ...

    "On ne peut qu'être frappé par l'acuité avec laquelle ce brillant économiste a dépeint notre sécurité sociale actuelle, il y a un siècle et demi" -- le GIE SML.

    Frédéric Bastiat

     "Les Harmonies Économiques" - 1850

     [...] J'ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuel, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes [...] Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense [...]

    Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes. Le jour où tous les citoyens diraient: "Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d'ouvrages", il serait à craindre [...] que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque [...] fait la vraie moralité de l'institution. C'est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité [...]

    Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. [...]

    Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu'il s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser ; et pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable [...] Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise à un règlement uniforme.

    Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt; quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?

    Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l'action privée, il faudra bien qu'il y substitue l'action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours [...]

     [...] Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n'admettront pas pour elle l'impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors, on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.

    Frédéric Bastiat (1801-1850), 1850

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    Originellement mis sur le ouèbe par le GIE SML. Extrait de "Des salaires", chapitre XIV des "Harmonies Économiques", tel que sélectionné par Jacques de Guenin dans "Le Rotarien" d'octobre 1992.

    Édité par Faré Rideau pour Bastiat.org.