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politique - Page 9

  • Y'a que la vérité qui fâche! stop aux médiatres qui nous mentent et nous manipulent!

    Le plombier n'était pas Sarkozy

    Hormis les 1 500 adhérents, sympathisants, élus de la région et moi-même, qui d'autre pouvait bien être présent, hier soir, à la plage de l'Isle-Adam, pour entendre, après le discours de Valérie Pécresse, celui de Nicolas Sarkozy ? Simple: Les journaleux; ceux de Itélé avec le minuscule Julien Arnaud, de BFM, de TF1, de RTL, des Echos, du Parisien et quelques autres. Itélé a tiré la première et tous les autres ont suivi, tels des veaux, des moutons ou des cloportes en ordre rangé. Et tous ont repris ce court extrait d'à peine 32 secondes d'un discours qui aura duré environ 40 minutes.

    Ce court extrait ci-dessus, repris par toutes les chaînes, dans lequel on peut entendre l'ancien chef de l'Etat comparer les migrants-clandestins à une fuite d'eau...

    Et aussitôt toute la gauche, Président et l'hystérique de Matignon en tête, de s'indigner de cette comparaison " déplacée " pour l'un, " stigmatisante " pour l'autre. Bouh... le vilain Sarkozy comparer de pauvres âmes en peine à une fuite d'eau ! Pourquoi pas une chasse d'eau mal réglée que l'on aurait tiré et qui aurait aspergé les murs d'à-côté tant qu'à faire ! Une chroniqueuse de BFM dont le métier est en principe d'informer et non de juger décidera même de qualifier cette tirade de " nouveau dérapage de Sarkozy " (notez l'absence de monsieur ou de Nicolas ou de l'ancien chef de l'Etat...). Reconnaissons-le entre l'exécutif et ces journaleux, nous avons tout de même affaire à une sacrée bande de désinformateurs nés et de manipulateurs d'opinion hors pair !

    Le problème, c'est que ce n'est pas vraiment ce qu'a dit Sarko, ou plus exactement, c'est ce qu'il a dit mais après avoir amené intelligemment son propos et cette comparaison avec une canalisation percée

    Nous, dans l'assistance, hier, cette tirade nous a bien fait rire. Pourquoi ? Parce que si Sarko compare bien le flux actuel des clandestins-migrants à une canalisation qui aurait explosée, il le fait en "interprétant" un rôle, celui de gens comme Juncker de Bruxelles, Cazeneuve et autres droitsdelhommistes indignés-attristés-pleurnichants devant ce déferlement de migrants et qui pensent que la bonne solution au problème de l'immigration , c'est, non les quotas - le mot écorche une bouche socialiste et/ou progressiste - encore moins de trouver des solutions pour la réduire, mais qu'il fallait la répartir. la répartir équitablement entre les différents pays de l'UE, le tout en se basant sur le PIB, le taux de chômage, la surface, etc...

    En clair, ce n'est pas Sarko qui comparait ce flux ininterrompu de migrants à répartir à une canalisation qui explose, mais bien Juncker et compagnie. Sarko jouait le rôle de Juncker.  Sarkozy ne se moquait pas des migrants, juste de ces répartiteurs bruxellois.Voilà ce qu'il fallait comprendre, voilà ce que tous les gens étant sur place ont parfaitement compris, voilà ce qu'aucun journaleux n'a voulu retransmettre.

    Notons, pour l'anecdote, que j'étais placé juste à côté des gens d'Itélé et que ceux-ci se sont bien marrés aussi, et pas qu'une fois, lorsque Sarkozy fit preuve, à plusieurs reprises d'un humour plutôt bien étudié...

    Enfin, bref, voilà comment les journaleux, ces rois de la désinformation, ont mis en avant 32 secondes alors que si ils avaient diffusé les 3 ou 4 minutes précédentes, il n'y aurait pas eu de polémique et tout le monde aurait compris que, dans cette histoire de fuite d'eau, le plombier n'était pas Sarkozy. Et voilà comment on réalise que tous ceux qui critiquent cette tirade n'ont de toute évidence pas écouté le discours mais uniquement les 32 secondes en question.

     

    Que dire du reste du discours? Qu'il a été très bon le Sarko, sans notes et sans filets, parfois même très drôle, un vrai tribun. Pour le contenu, je n'en dirais quasiment rien puisque de toute façon il n'était destiné qu'à des gens intéressés pas ce qu'il avait à dire et accessoirement à ceusses qui auraient assez d'ouverture d'esprit pour l'écouter. Quant à ceux qui régulièrement critiquent une absence de projet , d'idées et de programme de la part des Républicains, qu'ils prennent patience, ça va viendre. En temps utile.

    Que dire du reste de la soirée ? Qu'une fois la foule dispersée, rien ne vaut un repas en petit comité pour apprécier le bonhomme à sa juste valeur, un bonhomme d'une proximité étonnante.

    Sur ce, bonne soirée, même en Socialie!

    http://corto74.blogspot.fr/2015/06/le-plombier-netait-pas-sarkozy.html

    vendredi 19 juin 2015

  • Dans le mur!

    Au cas où vous ne le sauriez pas, les taux d'emprunts infligés à la France ont triplés depuis janvier! de négatif ils sont passés à 1,8%; on a encore de la marge mais, s'ils continuent de monter, nous allons nous casser la figure en 1 rien de temps!

     Un expert financier de l'IMD sonne l'alarme en exposant les 8 manières dont une nouvelle crise mondiale va frapper d'ici 2015

    LAUSANNE, Suisse,

    Arturo Bris, professeur de Finance à l'IMD Business School et directeur du World Competitiveness Center, prédit qu'une crise économique mondiale est susceptible de se produire et qu'un nombre insuffisant de mesures sont prises pour l'éviter. S'appuyant sur des statistiques, il a affirmé que le monde pourrait affronter une crise financière d'avril 2015 à mars 2016. Prof. Bris a précisé que cette crise résulterait de huit scénarios possibles, à savoir:

    1. Bulle du marché boursier

    Durant l'année passée, les marchés boursiers ont enregistré des performances positives irréalistes, de sorte que la situation devrait exploser à un certain stade. Au premier trimestre 2014, les analystes ont été déçus par le décalage constaté entre les profits et les attentes du marché. En conséquence, si les marchés revenaient à un niveau raisonnable en termes de profits, ce revirement entraînerait une chute de 30 à 35 % du marché boursier.

    2. Système bancaire en Chine

    Une crise grave pourrait être induite par la progression du système bancaire parallèle chinois, un système composé de prêts principalement destinés aux institutions gouvernementales dont les performances ne sont pas étroitement surveillées, ni ouvertes à la concurrence. En cas d'effondrement de ce système, l'économie mondiale s'en trouverait affectée. 

    3. Crise de l'énergie

    Les États-Unis, le plus grand producteur mondial de gaz, pourraient déclencher une crise de l'énergie. Si les États-Unis commençaient à exporter vers le reste du monde, la Russie pourrait se sentir menacée et provoquer une tempête géopolitique. Les États-Unis auraient le contrôle sur les tarifs de l'énergie et exerceraient une influence sur des pays comme le Royaume-Uni, l'Inde et le Japon. 

    4. Nouvelle bulle immobilière

    Il existe le risque d'une bulle immobilière en cours de formation dans des pays tels que le Brésil, la Chine, le Canada ou l'Allemagne. Les prix grimpent en raison d'une grande disponibilité des crédits et les acheteurs font monter les prix sans se rendre compte que ces derniers ne correspondent pas aux valeurs fondamentales.

    5. Évaluations et faillites: “BBB“ devient le nouvel “AAA“

    Les entreprises cumulent actuellement trop de dettes et la nouvelle norme est d'avoir une cote BBB. Aux États-Unis, seules trois sociétés conservent leur évaluation AAA: ExxonMobil, Microsoft et Johnson & Johnson. Si les évaluations sont un indicateur de faillite, alors de nombreuses entreprises seront concernées. En cas d'augmentation de 2% des taux d'intérêt, une moitié du secteur des entreprises serait anéantie.

    6. Guerres et conflits

    Presque partout, hormis dans certaines régions de l'Europe et des États-Unis, les tensions géopolitiques s'accroissent. Certains événements, tels que la crise actuelle en Crimée, pourraient déclencher un effondrement du marché, même en l'absence d'une guerre.

    7. Augmentation de la pauvreté

    De manière générale, la pauvreté a augmenté à l'échelle mondiale et un conflit social peut survenir dès lors que les pauvres deviennent encore plus pauvres. La croisade contre l'inégalité des revenus pourrait également entraver l'innovation et la croissance en réduisant les bienfaits de l'innovation, ce qui menacerait l'économie.

    8. Trésorerie et hyperinflation

    L'excédent de trésorerie que les banques centrales et les entreprises détiennent pourrait finir par nuire à l'économie. La BCE prête de l'argent aux institutions financières qui le réinvestissent dans la BCE, ce qui constitue un cercle vicieux. À l'heure actuelle, Google pourrait se permettre d'acquérir une participation majoritaire en Irlande et Microsoft pourrait acheter plus de 50 % de Singapour, ce qui est immoral.

     

    " Bien que de nombreux pays semblent enfin rebondir depuis la crise de 2008, nous ne devons pas être complaisants ", a déclaré Prof. Bris. " Trop souvent, nous n'apprenons pas de l'histoire et n'agissons pas face à une crise que nous savons imminente ".

    Arturo Bris, professeur de Finance à l'IMD, dirige l'IMD World Competitiveness Center. Il s'est exprimé en tant que conférencier dans le cadre du programme Orchestrating Winning Performance (OWP) de l'IMD,à l'occasion duquel il a exposé ses prévisions pour l'avenir.

    SOURCE IMD International - http://www.imd.org/news/Arturo-Bris-addresses-OWP.cfm

    http://www.atlantico.fr/decryptage/prochaine-crise-mondiale-est-annoncee-pour-printemps-2015-atlantico-business-1666869.html

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    L'Édito de Jean-Marc Sylvestre

    Jean-Marc Sylvestre a été en charge de l'information économique sur TF1 et LCI jusqu'en 2010 puis sur i>TÉLÉ.

    La prochaine crise mondiale est annoncée pour le printemps 2015

    Les prévisions du très sérieux centre de recherche et de management suisse IMD, ont été confrontées juste avant le 14 juillet aux analyses long terme des grandes banques américaines, Goldman Sachs, Meryl Lynch, aux experts du FMI et de la réserve fédérale américaine… Tout le monde est à peu près au diapason pour prédire le risque d’un nouvel effondrement des marchés qui entrainerait un nouveau dérèglement de la situation économique. De telles prévisions qui circulent désormais dans toutes les grandes capitales ridiculisent les propos du président français quand il persiste à penser que nous sommes sur le chemin du redressement.

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/prochaine-crise-mondiale-est-annoncee-

    L’aveuglement français est assez incroyable. Déjà en Juillet 2008, alors que le monde de la banque était déjà paniqué par les excès monétaires américains sur les subprimes, la gouvernance française se faisait prudente et mesurée sur l’impact en Europe alors que dès le mois de septembre, le système bancaire s’est retrouvé complétement bloqué. Heureusement, dès la crise cardiaque provoquée par Lehman Brothers, les chefs d’État et de gouvernement entrainés par Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Gordon Brown ont évité la catastrophe. A l’époque ce n’était pas évident.

    Cette année, le même scenario est en train de se reproduire en plus grave.

    Obsédé par la reprise qu'il avait annoncée mais  pour laquelle il n’a rien fait, François Hollande a refusé de laisser penser que le monde était à nouveau au bord d’une crise financière et économique sans doute très grave.

    La crise internationale pour la France est un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s’arrêtait à la frontière.

    Même les Américains et  les Britanniques qui ont affiché des performances remarquables depuis 2011 commencent à reconnaître que la bonne santé de leurs économies est très artificielle. Leur industrie financière est retombée dans les mêmes dérives qu’auparavant, alimentée par les même outrances monétaires. Les leçons n’ont pas été tirées. Les chiffres sur l’emploi qui sont utilisés dans la communication officielle sont évidemment biaisés et dissimulent des nouvelles beaucoup moins bonnes mais généralement pas reprises par la presse politique. N’empêche que les experts et les analystes, eux, savent qu’aux États-Unis les mises en chantiers, les permis de construire, les commandes de biens durables, les commandes à l’industrie, et la production industrielle, tous ces indicateurs sont à la baisse depuis Avril. Même phénomène inquiétant en UK  où les ventes au détail, et  les rentrées fiscales, sont à la baisse depuis deux mois …

    Alors quand la Maison Blanche se félicite d’un taux de chômage tombé à 6,3%   de la population active  en juin, le US Bureau of Labor Statistiques précise que le taux des sans-emplois (l’indicateur U6), qui intègre ceux qui travaillent un peu (moins de 6 heures par semaine) mais qui voudraient bien travailler davantage, était de 12,4%... les démocrates et les républicains connaissent ces chiffres et savent bien que le Tea-party recrutent dans ces populations-là.

     En Grande-Bretagne, le cabinet du Premier ministre peut se glorifier d’un taux de chômage ramené à 6,6%, mais s’abstient de donner des leçons aux Européens dans la mesure où il y a plus de 8 165 000 personnes à temps partiel (moins de 16H de travail par semaine) pour 22 000 000 qui travaillent à temps complet. Le tiers de la population active ne travaillent pas à temps complet alors qu’elle le voudrait.

    Cette situation tempère singulièrement l’image de deux économies qui auraient trouvé la voie de la rédemption grâce à une politique monétaire ultra volontariste.

    En 2014, une convention de banquiers américains qui réagissaient aux prévisions pessimiste de l’institut de management suisse IMD, a convenu que la politique des QE (assouplissement quantitatif monétaire), conduite par les banques centrales, n’avaient pas généré grand-chose dans l’économie réelle, en dehors de la hausse spectaculaire du prix des actions dans les pays occidentaux et des prix de l’immobilier dans des régions comme le Brésil, le Canada , la Grande-Bretagne. Mais personne n’imagine pour autant un changement brutal qui aurait pour effet d’aggraver le risque de repliement.

    Tout se passe comme si le monde avait été drogué pour surmonter le choc des subprimes et que l’addiction est telle qu’on ne peut guère débrancher les perfusions de morphine. Le risque d’overdose est donc évident sans parler des chocs politiques et sociaux aux États-Unis à l’approche de la présidentielle.

    L’institut IMD s’attend donc à un effondrement des marchés financiers au printemps 2015. Cet effondrement entrainera un choc de confiance avec risque de blocage du marché du crédit … etc.

    Ce scenario-là, qui est un peu la reproduction de celui de 2008 répondrait à trois séries de facteurs.

    Première  série de facteurs, la surchauffe des marchés financiers. Tout le monde trouve les hausses boursières normales, or elles ne correspondent à rien de tangible. Elles sont principalement spéculatives.  Le Dow Jones touche actuellement les 17 000 points et le Nasdaq a encore progressé de 30 points en un an. Les autres marchés occidentaux ont plus ou moins suivi ce mouvement spéculatif avec beaucoup de volatilité. Or la valeur boursière est sans aucun rapport avec les performances économiques. Les résultats de l’an dernier comme ceux du 1er semestre sont  décevants. C’est bien la preuve que la création monétaire n’a pas contribué à créer de la richesse réelle, mais a principalement servi à enrichir l’industrie financière de Wall Street ou de la City en donnant l’illusion d’un enrichissement. Mais tout le monde s’attend à une correction de ce phénomène  d’ici à un an. Les investisseurs ne peuvent pas continuer à prendre autant de risque.  Comme chacun espère être le dernier à sauter du train, la correction comme souvent peut être brutale. Quelques gérants commencent cependant  à conseiller leurs clients pour qu’ils prennent  leurs bénéfices.

    Seconde série de facteurs, une correction identique des prix de l’immobilier dans les pays qui connaissent une hausse de prix inhabituelle. Au Brésil, au Canada, et surtout en Grande-Bretagne, la hausse des prix de l’immobilier ne correspond pas à une hausse de la demande (ce qui, après tout serait relativement sein) mais à une surabondance de crédit pas cher.

    Troisième  série de facteurs, un accroissement des risques de défaillance bancaire un peu partout dans le monde y compris en Chine (à cause de l’immobilier) et  qui recycle une partie de ses excédents en Occident. Le risque bancaire aggravera le risque de la dette publique dans les pays qui n’ont pas restructuré assez rigoureusement leur gestion budgétaire. Ce qui est le cas de la France.

    Ajoutons à ce scenario le fait que les crises liées à un déséquilibre de la création monétaire par rapport à la création de richesse surviennent environ tous les sept ans. L’amplitude du cycle est de 7 ans. En 1994, la bulle obligataire… En 2001, la bulle internet … en 2008 la crise des subprimes...En 2015, on pourrait donc connaitre l’éclatement d’une nouvelle bulle financière mais dont les répercussions économiques seraient d’autant plus graves que les structures n’ont pas été réformées.

    Les premiers signes avant-coureurs de cette nouvelle crise montrent bien que le système bancaire américain n’a toujours pas amélioré ses conditions de sécurité et que la banque centrale ne peut pas exonérer l’appareil de production d’organiser une meilleure compétitivité de ses produits.

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/prochaine-crise-mondiale-est-annoncee-pour-printemps-2015-atlantico-business-1666869.html#dIMeMSQob52ZLFrR.99

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    La prochaine crise: en 2015?

    par Jacques Attali

    L’avenir pourrait nous rappeler très bientôt que, depuis plus de vingt-cinq ans, une grande crise économique et financière s’est déclenchée tous les sept ans:

    En octobre 1987, leDow Jones perd 22,6 % en une journée; c’est le premier krach de l’ère informatique. La crise s’étend vite ; le 2 novembre 1987, Time Magazine fait sa couverture sur: "La panique s’empare du monde". La Fed réussit à calmer le jeu.

    En décembre 1994, alors qu’une euphorie des entreprises fondées sur Internet enfle dans la Silicon Valley, l’Orange County, tout à côté, spécule sur les marchés financiers, et se déclare en faillite ; un peu plus tard, une brutale et brève crise monétaire et financière asiatique se propage en Russie et au Brésil puis aux Etats-Unis. La Fed réussit là encore à maîtriser la situation.

    Dès avril 2001, la bulle Internet, qui s’est formée depuis cinq ans, explose ; l’indice Dow Jones perd 7,3 % en une journée. Encore une fois, la Fed calme le jeu en inondant le pays de liquidités, qui se transformeront en crédits immobiliers.

    A l’été 2008, l’explosion d’une bulle sur la titrisation des crédits hypothécaires déclenche une nouvelle crise, cette fois véritablement planétaire. Les banques centrales et autres prêteurs permettent une nouvelle fois, aux Etats et aux entreprises, de s’endetter à bas taux, sans pour autant obtenir qu’ils investissent et se réforment.

    Nous approchons de la fin d’une nouvelle période de sept ans. Des bulles se sont partout reformées. Et si la croissance n’est pas au rendez-vous, ou si une crise géopolitique vient l’interrompre (en Ukraine, en Chine, au Brésil, ou ailleurs) ces bulles exploseront ; les taux d’intérêt monteront ; le financement des emprunts deviendra très difficile ; la mondialisation fera le reste et les marchés, qui ne disent plus la valeur du risque, seront une nouvelle fois pris de panique.

    En toute logique, cette crise devrait se déclencher en 2015. Si on ne s’y prépare pas, elle sera pire que les précédentes, en particulier en Europe. Pour deux raisons : d’une part, parce que presque tous les jokers ont été utilisés -nul ne pourra s’endetter d’avantage- et la BCE, même en utilisant tous les moyens à sa disposition, y compris les plus hétérodoxes, ne pourra pratiquement rien. D’autre part parce que, à la différence des crises précédentes, le monde est loin d’être en paix ; les guerres et les menaces de guerres, civiles ou entre nations, se multiplient rendant les investisseurs plus frileux encore.

    Il n’y aura alors plus d’autres solutions que de payer la note ; en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler. Et cela ne pourra être fait, en particulier en Europe, qu’en mettant à contribution les détenteurs finaux des créances, c’est-à-dire les épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l’inflation, mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur l’Union Bancaire, dits de " bail in ", même si c’est encore peu connu).

    Il est encore temps de s’en rendre compte. Et d’agir. En particulier en Europe, en recréant les moyens d’une croissance saine et durable ; cela ne passe que par quatre moyens, qu’il faut d’urgence utiliser simultanément :

    Une action pour faire baisser significativement l’euro relativement au dollar, qui suppose que les ministres des finances de la zone euro la demande enfin explicitement à la Banque Centrale.

    Une relance de l’investissement, qui ne peut venir que par de grands projets publics, en particulier en matière de réseaux d’énergie et de télécommunication, financés par des eurobonds, ou par la BEI, ou par les diverses Caisses des Dépôts nationales. Encore faudrait-il que ces institutions cessent de s’accrocher à leur sacrosaint triple A, qui les paralyse.

    Une accélération des réformes de structure dans l’Europe du Sud, en particulier en France, libérant les forces créatrices, comme l’ont fait, chacun à leur façon, avec le succès que l’on sait, les Allemands, les Anglais, les Suédois, et les Canadiens.

    La recherche attentive de la paix, en particulier entre les Européens et leurs voisins de l’Est et du Sud.

    Si tout cela n’est pas très vite entrepris, avec courage et ténacité, en particulier par les pays européens enfin rassemblés, bien des orages éclateront. Dans les 18 prochains mois.

    Personne ne pourra prétendre qu’il n’était pas prévenu.

    j@attali.com - http://www.attali.com/actualite/blog/macro-economie/la-prochaine-crise-en-2015

     

  • Au 14 juillet: cette année: fête du coq gaulois!

    Petite prédiction de voyance

     

    Attention, les poules sont lâchées en vue du 14 Juillet!


    C'est du Feydeau, mais sans être drôle...


    http://www.thierry-desjardins.fr/2015/06/la-poule-du-president-au-mont-valerien/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+thierry-desjardins+%28Le+Blog+de+Thierry+Desjardins%29

     

     

  • Encore des idiotes au gouvernement! je me tue à vous le dire!

    Les Italiens en ont avalé leur tartine de travers. En déclarant, lundi soir sur le plateau du Petit Journal, "[qu’] il faut arrêter de manger du Nutella "parce qu’il contient de l’huile de palme" qui a remplacé les arbres, et donc c’est des dégâts considérables", Ségolène Royal devait se douter que ses propos ne manqueraient pas de traverser les Alpes…

    Parce qu’en Italie, où se trouve le siège de Ferrero, l’entreprise qui a créé la célèbre pâte à tartiner, on ne plaisante pas avec le Nutella, véritable fierté nationale.

    "Ferrero utilise de l’huile de palme respectant le développement durable pour ses produits confectionnés à Villers-Ecalles [Haute-Normandie]", a réagi Ferrero, cité par La Stampa. La référence au site de production français est aussi un moyen de rappeler que l’entreprise joue un rôle dans l’économie de l’Hexagone.

    Pour le ministre italien de l’Environnement, ce sera "pain et Nutella" au dîner

    Sur Twitter, Michele Anzaldi, député Parti démocrate et membre de la commission Agriculture, a quant à lui exigé des excuses de la ministre française de l’Ecologie pour le "grave et vilain dérapage de la France sur l’excellence italienne".

    Il y a quelques pays qui n'ont que pour économie l'huile de palme. Si on ne leur achète plus de leur huile, ils mourront de faim et vont débarquer en France; mais, ce n'est pas grave… la gauchiasse à tout nos impôts qu'il lui faut!

    Voici l'article que j'avais lu quand tout le monde criait haro sur l'huile de palme et Nutella, il y a quelques mois. Je possède seulement le certificat d'études primaires et suis loin d'avoir fait l'ENA comme cette crétine décervelée par le dogme gauchiasse... moi, avant d'écrire n'importe quoi sur mes sites ou blogs, je fais des recherches!

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    Culture de l’huile de palme et économies locales: les enjeux

    Différents systèmes de culture existent pour l’huile de palme, de la grande exploitation de milliers d’hectares aux petits planteurs. Avec la généralisation de l’huile de palme durable, l’objectif de l’Alliance Française pour une Huile de Palme Durable est de favoriser le développement et la stabilité économique des petits producteurs.

    Des millions de personnes concernées

    Parce qu’elle n’est pas mécanisée au stade de la cueillette des fruits, la culture du palmier à huile fait vivre directement ou indirectement des millions de personnes dans les pays où elle est implantée : 590 000 personnes en Malaisie, 3 à 7 millions de personnes en Indonésie.

    Une source de revenus réguliers et stables

    Pour les petits planteurs, le bond de revenus engendré par le passage de cultures traditionnelles et celle du palmier à huile est spectaculaire. A Sumatra (Indonésie) par exemple, le revenu moyen annuel à l’hectare sur le cycle complet d’une plantation s’élève à 2 100 € pour le palmier à huile, soit dix fois plus que pour une rizière (200 € par hectare). Un homme gagne ainsi 36 € par jour pour le palmier à huile et seulement 1,7 € par jour pour le riz irrigué.

    L’émergence d’une classe moyenne rurale

    Parce qu’elle est une source de revenus très importante, la culture du palmier à huile a permis aux populations locales de sortir de la pauvreté  en l’espace d’une génération, leur donnant accès à des infrastructures modernes : réseaux routiers, réseaux sanitaires, écoles ou encore hôpitaux. En outre, la part des petits planteurs indépendants est très forte et en constante augmentation : 40% en Malaisie et en Indonésie, près de 80% en Thaïlande… On comprend mieux comment cette culture  a permis, partout où elle est présente, l’émergence d’une classe moyenne rurale qui transforme elle-même, progressivement, l’économie des pays concernés.

    http://www.huiledepalmedurable.org/limpact-de-lhuile-de-palme

  • Adieu mon cassoulet Toulousain!

    Déjà que les cuisiniers toulousains sont totalement nazes pour faire le bon vrai cassoulet de Toulouse, voilà t-y pas que nous allons, bientôt, pour faire plaisir aux Chinois, le transformer pour faire un goulbi-boulga chine-toque!

    Comme vous le savez, mes chers amis toulousains, le gouvernement d'incompétents fantoches qui se prélassent comme des bestiasses ignorantes et indécentes dans les ors de Notre Palais de l'Elysée, ont vendu notre aéroport Toulouse-Blagnac aux Chinois il y a peu.

    Selon l'ex-ministre de la droite aussi molle et tremblante que de la gelée à la menthe des toqués rosbif d'outre-Mer du Nord, A.-Marie Idrac, cette politique obscure qui n'a pas laissé un grand souvenir dans les mémoires des gens de droite, a été nommée, entre-autres mandats dont on finit par perdre le compte, dans lesquels vous vous en doutez, elle se sucre abondamment, a donc, été nommée à la présidence de notre aéroport toulousain; elle va bêlant et jacassant et se vante de cela dans des “rencontres“ au Palais-Garnier parisien, que les Chinois vont faire une entrée phénoménale sur notre magnifique ville Rose. Le Rose et le Jaune, ça fait quelle couleur… caca de canard?

    Cela va commencer le 1er et 2 juillet avec une réunion à Toulouse de 200 personnalités d'influence qui accompagneront Li Keqjang, premier ministre chinois. Nous entrons dans l'ère des chinoiseries et notre gastronomie locale va le payer cher!

    Dans le même numéro de Challenge où j'ai lu cette information, n° 2015 du 11 juin 2015, on y lit également que plus de 8500 étudiants chinois ont été éjectés des universités américaines pour tricheries diverses. On sait déjà que certains avaient acheté des diplômes à Montpellier:

    Merci à la gauchiasse française qui, s'en nullement se reposer, nous pond chaque jour des décisions qui coulent, jour après jour, et même minute après minute, tous les fondements sociétaux de notre belle France.

    Au fait, avez-vous remarqué que la chanson de Trenet, “Douce France“ n'est jamais plus citée ou passée dans les médias audio-visuels ou écrits? ha ben, non, mon pauvre, faut pas discriminer! On ne peut plus rien dire en France (cf. Valeurs Actuelles de la semaine passée).

    Repose en paix, ma Douce France!

     

    Requiem  pour le passé: voici un avenir de ténèbres qui s'allonge devant nous, de plus en plus!

  • Bi-centenaire Waterloo

    Victor HUGO   (1802-1885)

    L'expiation

    Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.

    Pour la première fois l'aigle baissait la tête.

    Sombres jours! l'empereur revenait lentement,

    Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.

    Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.

    Après la plaine blanche une autre plaine blanche.

    On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.

    Hier la grande armée, et maintenant troupeau.

    On ne distinguait plus les ailes ni le centre.

    Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre

    Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés

    On voyait des clairons à leur poste gelés,

    Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,

    Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.

    Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,

    Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants,

    Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.

    Il neigeait, il neigeait toujours! La froide bise

    Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,

    On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.

    Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :

    C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,

    Une procession d'ombres sous le ciel noir.

    La solitude vaste, épouvantable à voir,

    Partout apparaissait, muette vengeresse.

    Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse

    Pour cette immense armée un immense linceul.

    Et chacun se sentant mourir, on était seul.

    - Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?

    Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.

    On jetait les canons pour brûler les affûts.

    Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,

    Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.

    On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,

    Voir que des régiments s'étaient endormis là.

    Ô chutes d'Annibal! lendemains d'Attila!

    Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,

    On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières,

    On s'endormait dix mille, on se réveillait cent.

    Ney, que suivait naguère une armée, à présent

    S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques.

    Toutes les nuits, qui vive! alerte, assauts! attaques!

    Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux

    Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,

    Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,

    D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves.

    Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.

    L'empereur était là, debout, qui regardait.

     

    Coupure de la rédactrice

    Du début à ce point, la récitation que nous avons préparé-es en 1964 au certificat d'études primaires. Je l'ai eu bien sûr... mon orgueil de fille ouvrière qui, dès le mois suivant, entrait ouvrière dans une usine à confection, pour 54 centimes de Franc de l'heure et 44 heures par semaine!

    3 semaines de vacances seulement, tous les ponts récupérés, pas de chèques vacances, ciné, pose pipi, et frais de transport; tu arrive 5 mn en retard, on retiens 1/2 heure sur la paye, car, bien sûr, nous n'étions payée qu'à l'heure et n'avions pas de 13e mois ni autres avantages que VOUS avez aujourd'hui;

    Burn out, comme vous glaviotez? non, tu travailles, t'est payé, (vive la pointeuse) tu marche ou tu crève! Et vous vous plaignez?

    mais, au moins, quand on en avait marre d'une entreprise, on se barrait vite et on trouvait TOUT AUSSITÔT DU TRAVAIL....

    en fait, il valait mieux parce que les indemnités chômage vous permettait juste de danser devant le buffet vide, le ventre vide.

    y' avait -il des chômeurs en France: oui, moins de 400 000... qui sont les 1,6 millions d'aujourd'hui?

    Les avantages sociaux et les statuts indéboulonnables vous ont mis au chômage et il n'est pas près de cesser..... depuis toujours, le trop et le peu gâtent le jeu!

     

    Suite du poème

    Il était comme un arbre en proie à la cognée.

    Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée,

    Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;

    Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,

    Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,

    Il regardait tomber autour de lui ses branches.

    Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.

    Tandis qu'environnant sa tente avec amour,

    Voyant son ombre aller et venir sur la toile,

    Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,

    Accusaient le destin de lèse-majesté,

    Lui se sentit soudain dans l'âme épouvanté.

    Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,

    L'empereur se tourna vers Dieu ; l'homme de gloire

    Trembla ; Napoléon comprit qu'il expiait

    Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,

    Devant ses légions sur la neige semées:

    "Est-ce le châtiment, dit-il. Dieu des armées "

    Alors il s'entendit appeler par son nom

    Et quelqu'un qui parlait dans l'ombre lui dit : Non.

    Waterloo! Waterloo! Waterloo! morne plaine!

    Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,

    Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,

    La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

    D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.

    Choc sanglant! des héros Dieu trompait l'espérance ;

    Tu désertais, victoire, et le sort était las.

    O Waterloo! je pleure et je m'arrête, hélas!

    Car ces derniers soldats de la dernière guerre

    Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,

    Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,

    Et leur âme chantait dans les clairons d'airain!

    Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.

    Il avait l'offensive et presque la victoire ;

    Il tenait Wellington acculé sur un bois.

    Sa lunette à la main, il observait parfois

    Le centre du combat, point obscur où tressaille

    La mêlée, effroyable et vivante broussaille,

    Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.

    Soudain, joyeux, il dit: Grouchy! - C'était Blücher.

    L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme,

    La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.

    La batterie anglaise écrasa nos carrés.

    La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,

    Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,

    Qu'un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ;

    Gouffre où les régiments comme des pans de murs

    Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs

    Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,

    Où l'on entrevoyait des blessures difformes!

    Carnage affreux! moment fatal! L'homme inquiet

    Sentit que la bataille entre ses mains pliait.

    Derrière un mamelon la garde était massée.

    La garde, espoir suprême et suprême pensée!

    "Allons! faites donner la garde!" cria-t-il.

    Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,

    Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,

    Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,

    Portant le noir colback ou le casque poli,

    Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,

    Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,

    Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.

    Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'empereur!

    Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,

    Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,

    La garde impériale entra dans la fournaise.

    Hélas! Napoléon, sur sa garde penché,

    Regardait, et, sitôt qu'ils avaient débouché

    Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,

    Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre,

    Fondre ces régiments de granit et d'acier

    Comme fond une cire au souffle d'un brasier.

    Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques.

    Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques!

    Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps

    Et regardait mourir la garde. - C'est alors

    Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée,

    La Déroute, géante à la face effarée

    Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,

    Changeant subitement les drapeaux en haillons,

    A de certains moments, spectre fait de fumées,

    Se lève grandissante au milieu des armées,

    La Déroute apparut au soldat qui s'émeut,

    Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut!

    Sauve qui peut! - affront! horreur! - toutes les bouches

    Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches,

    Comme si quelque souffle avait passé sur eux.

    Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,

    Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,

    Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,

    Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil!

    Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient! - En un clin d'œil,

    Comme s'envole au vent une paille enflammée,

    S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée,

    Et cette plaine, hélas, où l'on rêve aujourd'hui,

    Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui!

    Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,

    Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,

    Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,

    Tremble encor d'avoir vu la fuite des géants!

    Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;

    Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; - et dans l'épreuve

    Sentant confusément revenir son remords,

    Levant les mains au ciel, il dit: "Mes soldats morts,

    Moi vaincu! mon empire est brisé comme verre.

    Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère?"

    Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,

    Il entendit la voix qui lui répondait: Non!

  • HALTE, HALTE aux foux!!!!

    Zemmour est accusé d’avoir dit un mot qu’il n’a pas prononcé et ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n’a pas été prononcé. (facilement vérifiable )

    Sommes nous encore au pays de Descartes, celui de la logique pure et dure  ou chez les fous ?
    vive la presse française, libre, fière, indépendante, intelligente, factuelle et impartialeau pays des droits de l'homme et de la liberté d'expression..
    vive la liberté de la presse donc...


    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/


    Cette fois, c’est Eric Zemmour qui est la cible de Cazeneuve. Dans un communiqué diffusé hier, le ministre "affirme son soutien aux musulmans de France odieusement attaqués (ndla : par Zemmour) et appelle tous les républicains à réagir et à manifester leur solidarité". Dans la foulée, le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, déclare : "Il est temps que les plateaux télé et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos". Les Jeunes socialistes demandent pour leur part que l’auteur du best-seller, Le Suicide français, "cesse d’être présenté dans les médias comme un chroniqueur neutre quand il passe son temps à défendre les thèses de l’extrême droite en toute partialité".
    SOS Racisme promet une plainte pour incitation à la haine raciale. Aux yeux de la gauche, qui cumule ses ronds de serviette dans les médias audiovisuels, rien ne doit troubler trop longtemps son confort intellectuel. Les quelques porte-voix des Oubliés ne sont pas les bienvenus chez les épurateurs "éthiques".

    ???? puisque les propos supposés n'ont pas été prononcés, comment justifier ces phrases et attaques ?
    Voici ce qu'en pense un honnête homme, très mesuré en général.
    (voir aussi l'article de Jean francois Kahn en lien en bas )


    http://maximetandonnet.wordpress.com/2014/12/20/la-deferlante-de-cretinerie/


    Chaque jour nous apporte son nouveau lot d’immondice. Nous apprenons ce matin le renvoi d’Eric Zemmour de son émission de télévision sur itv. Cette décision a été prise à la suite d’une polémique sans fondement, d’une manipulation dans la mesure où il est absolument prouvé qu’il n’a jamais utilisé le mot de « déportation » à l’origine du drame.
    La France médiatique s’est volontairement construite, de toute pièce, de A à Z, un bouc émissaire, un parfait coupable idéologique, en lui assurant une gigantesque exposition, une présence hallucinante sur tous les plateaux de télévisions et de radio pendant plusieurs mois. Elle est désormais entrée dans la phase deux: celle du lynchage, de la mise à mort de la « bête infâme » qu’elle s’est donnée. Une nouvelle crise d’hystérie secoue la France. Associations anti-racistes, réseaux droits-de-l’hommistes, inquisiteurs socialistes, gourous, grands prêtres et bourreaux de la pensée unique, en appellent aujourd’hui à cette mise à mort.
    Et le phénomène monopolise l’actualité française depuis trois jours. Faut-il que notre pays soit malade dans sa tête…

    Pour des mots qu’il n’a jamais dits. Une vague de haine vengeresse, de crétinerie absolue, de médiocrité affligeante, d’intolérance aux idées d’autrui et goût de la censure déferle sur la France. La classe dirigeante, médusée, terrorisée s’enferme dans le silence de la lâcheté, en dehors de ses proches du Figaro, de quelques réactions bienvenues, d’horizons les plus inattendus (JF. Kahn, N. Domenach) et hélas des charognards extrémistes qui tentent de le récupérer mais dont il se passerait bien volontiers. Parodiant un livre célèbre, je dirais volontiers aux dirigeants des partis républicains: « Merci pour votre lâcheté ».


     Comment une telle perfidie dans le jeu de la mise à mort, cette grande corrida médiatique, et un tel niveau de stupidité, sont ils concevables dans la France du XXIème siècle? Il faut voir, je pense, dans ce torrent de crétinerie, une fois de plus, le résultat de plusieurs décennies d’effondrement du système scolaire, de la lecture, et de recul de l’intelligence se traduisant par l’effacement de tous les repères, de l’esprit critique, du bon sens commun et aussi, du courage intellectuel. A lire:

    http://www.lefigaro.fr/vox/medias/2014/12/20/31008-20141220ARTFIG00144-jean-francois-kahn-eric-zemmour-est-victime-d-une-fatwa-mediatique.php

    Maxime TANDONNET

     

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     ça suffit: on en peux plus de vos conneries, la gauchiasse,

    cassez-vous avant que le peuple souverain vous étête vite fait!

     

     

  • Electeur de gauche: Souviens-toi du vase de Soissons

    Le dictionnaire de la novlangue a une nouvelle entrée. Après les "sans domicile fixe", les "sans-papiers", les "sans-emploi", les édentés ne s'appellent plus que les "sans-dents". À en croire Valérie Trierweiler, nous devons cette formule à son compagnon d'alors. C'est un trait, précise-t-elle. Nous ne saurons jamais si ce mot est réel (et si oui, dans quel contexte il a été prononcé) ou s'il est né de l'imagination vengeresse d'une femme blessée. Cela n'importe plus. La passion des petites blagues de François Hollande lui a été fatale et l'expression s'est imposée comme une évidence en quelques minutes.

    Les réseaux sociaux, sorte de café du commerce sans comptoir et sans café, ont consacré la formule. Ségolène Royal peut s'époumoner, les communicants de l'Élysée promettre que c'est une calomnie: le mal est fait. Des comités de "sans-dents" existent, une manif est prévue, les bons mots - "sans dents, on peut manger un Flanby" - fleurissent comme les mazarinades sous la fronde.

    À croire qu'Internet, Twitter et l'information continue ne changent rien à la psychologie des peuples. Ils renforcent même cette passion pour la réduction des hommes publics à un trait de caractère, une phrase, un mot.

    Marie-Antoinette fut une des plus célèbres victimes de cette injustice. "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche", lui fait-on dire au moment des journées de septembre. L'épouse de Louis XVI n'a sûrement pas prononcé ces mots en 1789. Ils sont un résumé d'une formule de Jean- Jacques Rousseau, mort onze ans plus tôt: "Je me rappelai le pis-aller d'une grande princesse à qui l'on disait que les paysans n'avaient pas de pain et qui répondit: “qu'ils mangent de la brioche”" (Confessions, livre VI). Deux cent vingt-cinq ans plus tard, Marie-Antoinette reste pourtant, dans l'imaginaire collectif, l'auteur de cette provocation. Formule qui résume à elle seule la morgue et l'aveuglement de la monarchie des derniers jours.

    " Sans-dents " : il aura suffi d'une expression pour que l'image de François Hollande change. L'opinion publique le croyait simplement bonasse, elle le voit désormais affreusement cynique.

    De "bruits et odeurs" en "pain au chocolat" et de "je vous demande de vous arrêter" en "vieilli, usé, fatigué", l'histoire politique récente appose aussi ses mots sur ceux qui les prononcent. Ceux-ci, bien réels, passent au magma médiatique pour cristalliser un sentiment diffus et créer une vérité qu'il faut des années pour faire disparaître. Nicolas Sarkozy en sait quelque chose. Le 23 février 2008, au Salon de l'agriculture, une personne refuse la poignée de main du président de la République en lâchant: "Ah non, touche-moi pas! Tu me salis." "Casse-toi, pauvre con!" lui répond Nicolas Sarkozy. La France entière découvre la vidéo de cet épisode. Cette réplique d'automobiliste devint le concentré du Fouquet's, du yacht, de l'arrivée en jogging à l'Élysée, de Pétra et d'Eurodisney. De cérémonie militaire en discours solennel, Nicolas Sarkozy mettra des années à faire disparaître ces gros mots.

    Le paradoxe, dans le cas des "sans-dents", est que ce mot n'a pas été filmé lors d'une conversation privée ou prononcé par erreur dans ce que la langue médiatique appelle un dérapage. Non, c'est une formule rapportée dans un livre de règlement de comptes.

    Il pourrait faire naître l'incrédulité, mais il arrive après les simagrées de Leonarda, les visites secrètes en scooter rue du Cirque, les communiqués de rupture envoyés à l'AFP. Les propos contradictoires sur la finance, les impôts, les "la reprise, elle est là". Après les mots qu'un livre récent prête à Arnaud Montebourg: "Hollande ment tout le temps, c'est pour cela qu'il est à 20 %." Un Hollande dissimulateur, en perpétuel double jeu, trompant son monde et s'emmêlant dans ses mensonges, s'est esquissé dans les esprits. "Sans-dents": il aura suffi d'une expression pour que l'image de François Hollande change. L'opinion publique le croyait simplement bonasse, elle le voit désormais affreusement cynique.

    Vincent Trémolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et de Figarovox.

     

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