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société

  • Ne fait pas rire!

    MORT EN DIRECT.

    l’ARCOM excès de pouvoir et dérive partisane!!!

    Jean Pormanove était influenceur et ancien militaire. Un homme fragile, vulnérable, qui appelait au secours. L'ARCOM avait été sollicité pour lui venir en aide.

    Ce qu’il a reçu à la place? Des insultes, des humiliations, des violences.

    En direct. Sous les yeux de milliers de spectateurs.

    Ses bourreaux, Safine Hamadi et Owen Cenazandotti l’avaient transformé en spectacle :

    – nuits blanches imposées,

    – défis humiliants, punitions physiques,

    – manipulations psychologiques sordides,

    – et une pression constante, monnayée à coups d’audiences voyeuristes.

    Dès décembre 2024, des alertes avaient été lancées.

    Des signalements déposés. Des plaintes transmises.

    La plateforme Kick a laissé faire. Et l’ARCOM, pourtant saisie, n’a rien empêché.

    Dans la nuit du 17 au 18 août 2025, Jean Pormanove s’est effondré.

    En direct. Et cette fois, il était trop tard.

    L'ARCOM complice de sa mort

    Aucune sanction. Aucun contrôle. Aucune réaction.

    Jusqu’à ce qu’il meure.

    Il est mort sous leurs yeux. Et l’ARCOM n’a rien fait

    Et pendant ce temps, où mettait-on l’énergie ?

  • ATTENTION!

    ATTENTION: pour les personnes de plus de 75 ans!

    TOUS les médecins et spécialistes ont reçu un courrier pour leur demander de ne pas trop "aider" les personnes de plus de 75 ans à se soigner et à faire, pour cela, des examens médicaux: radios, scanner, IRM..

    de leur donner des doliprane et autres rivotril pour les calmer et de résister le plus possible à leurs demandes

    J'en ai la preuve, l'hôpital a refusé de me faire un IRM

    sous un prétexte fallacieux…

    je me suis renseignée auprès de divers soignants qui n'ont pas aimé répondre à cette question!

    Résistez, ne vous laissez pas faire  et parlez-en à ceux de votre âge autour de vous!

  • A mourir de rire!

    Premier-Avril 1950: "Comment ne pas être tué par une bombe atomique"

    L’hebdomadaire français Paris Match, qui a "le plus gros tirage dans les années 1950 avec près de 2 millions d’exemplaires chaque semaine", dont "l ‘impact est considérable" et qui "contribue à structurer les représentation ", propose dans son numéro du 1er avril 1950 une couverture consacrée, comme c’est fréquemment le cas, à l’aristocratie (ici la famille royale de Belgique) mais, dans un unique encadré, bien visible en haut de page, le titre, "Comment ne pas être tué par une bombe atomique", se présente comme un véritable produit d’appel d’autant plus retentissant qu’on sait officiellement, depuis septembre 1949, que l’URSS possède la bombe atomique.

    L’article, qui nous intéresse et qui se déploie sur deux pleines pages, est écrit par Richard Gerstell qu’un encadré présente comme "un officier de la marine américaine", "un savant", "docteur en philosophie", "conseiller à la défense radiologique à l’Office de la défense civile des États-Unis".

    L’auteur est chargé par le ministère de la défense d’étudier les effets de la radioactivité des essais atomiques de Bikini et d’élaborer des "plans pour la protection de la population civile contre une éventuelle attaque atomique".

    L’encadré inséré par la rédaction de Paris Match vise donc à garantir la crédibilité du rédacteur de l’article, un homme de terrain, un scientifique, dont on précise qu’il "a été exposé plusieurs fois aux radiations atomiques et n’en a d’ailleurs pas souffert physiquement (il n’a même pas perdu un cheveu)", qui rend compte de sa frayeur lorsque le compteur Geiger révéla que ses cheveux étaient "plus radioactifs que la limite". Il s’agit donc, du moins est-ce vendu ainsi, du témoignage, de l’analyse d’un témoin de choix; il s’agit d’une information de première main.

    Dans les premiers paragraphes de l’article de Match, Gerstell explique avoir eu, dans les premiers temps, "la conviction que la destruction atomique menaçait inévitablement une grande partie de l’humanité".

    C’est pourquoi il accueillit favorablement la parution de l’ouvrage de David Bradley, No Place to Hide (1948), qui alertait sur les dangers de la radioactivité. Mais il ne s’appuyait alors, confie-t-il, que sur une "impression"; il manquait de recul. En possession désormais des "rapports complets des expériences de Bikini et des rapports préliminaires des nouvelles expériences atomiques d’Eniwetok", il a désormais "franchement changé d’avis".

    L’article publié dans Match vise un objectif: convaincre que la radioactivité, sur laquelle on en sait plus que sur "la poliomyélite ou le rhume", "n’est, au fond, pas plus dangereuse que la fièvre typhoïde ou d’autres maladies qui suivent d’habitude les ravages d’un bombardement".

    Fort de son "expérience “Bikini” ", durant laquelle, dit-il, "aucun des 40 000 hommes" qui y participèrent "ne fut atteint par la radioactivité", Gerstell entend mettre un terme aux "légendes" sur les effets de cette dernière (elle entraînerait la stérilité, rendrait des régions "inhabitables à jamais").

     "Tout cela est faux", clame-t-il; la radioactivité est "une menace beaucoup moins grande que la majorité des gens le croient".

    Un certain nombre de précautions, de conseils à suivre pour se protéger de la radioactivité en cas d’explosion nucléaire sont livrés aux lecteurs de Paris Match: fermer portes et fenêtres, baisser les persiennes, tirer les rideaux; ôter ses souliers, ses vêtements avant de rentrer chez soi, les laver et frotter; prendre des douches "copieuses" pour se débarrasser des matières radioactives; éviter les flaques d’eau, marcher contre le vent; s’abriter dans une cave, "protection la plus adéquate contre les radiations"…

    ON LAISSE LE LECTEUR APPRECIER L’EFFICACITE DE CES MESURES…

    Pour se protéger de la bombe elle-même dont "la plupart des dégâts sont causés par les effets indirects de l’explosion",

    se coucher à plat ventre, yeux fermés;

    pour éviter les brûlures, trouver une barrière efficace (mur, égout, fossé);

    porter des "vêtements en coton clair", des pantalons longs, des blouses larges, "un chapeau aux bords rabattus"…

    Ainsi, ce témoin, ce "savant", qui étudia l’impact de la radioactivité, rassure-t-il le lectorat français de Match: on peut se protéger de la bombe atomique, des radiations; il suffit d’être précautionneux.

    Foin des légendes! Ce regard éclairé, scientifiquement éclairé, s’appuie sur l’expérience, sur Bikini, sur Hiroshima et Nagasaki pour minorer (et c’est peu dire) le danger des radiations, car, c’est bien connu, "les nuages radioactifs à caractère persistant sont vite dissipés dans le ciel";

    "la poussière radio-active persistante qui se dépose sur la peau ne paraît pas dangereuse";

    "au voisinage immédiat du point d’explosion, une pleine sécurité peut être assurée par 30 centimètres d’acier, 1 mètre de béton ou 1 m 60 de terre. À un kilomètre et demi, la protection nécessaire tombe à moins d’un centimètre d’acier et quelques centimètres de béton".

    En avril 1950, l’Américain Richard Gerstell, dont les propos sont relayés en France par l’hebdomadaire Paris Match, niait encore l’impact de la radioactivité.

    Auteur - Anne Wattel - Professeur agrégée, Université de Lille

  • Ils restaurent le Saint-Sépulcre, un phénomène inexplicable arrive

    En pleine restauration du tombeau du Christ, les engins ultra-modernes d'un groupe de scientifiques sont tombés en panne simultanément. Ils n'en revenaient pas tant la situation était  "inexplicable".

    Par valeursactuelles.com

    La restauration du Saint-Sépulcre doit être un moment privilégié dans la carrière d’un scientifique. Imaginez alors ce qu’ont vécu la professeure Antonia Maro et son équipe, après avoir assisté à un phénomène "que l’on ne peut expliquer".

    PANNE GENERALE

    La scène a été relatée dans l’émission 13h15 le dimanche, diffusée sur France 2, le dimanche 26 mars. L’été dernier, plusieurs scientifiques ont restauré le tombeau de Jésus-Christ, situé à l’intérieur de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem.

    Le 26 octobre 2016, l’entreprise de restauration prend une tournure encore plus historique: le tombeau est ouvert pour la première fois depuis 200 ans.

    Antonia Maro, ingénieure-chimiste, est présente. Son équipe est en plein travail. Inexplicablement.

    D’un coup, leurs engins, ultra sophistiqués, qui servent à renforcer la structure en mauvais état, tombent en panne. Subitement. Les scientifiques n’en reviennent pas.

    "Je ne peux vous en dire plus, confie la scientifique. Il y a parfois des phénomènes qu’on ne peut expliquer. (…) C’est une tombe vivante, la tombe du Christ. Je crois que tout le monde peut comprendre qu’il y a des choses naturelles qui peuvent perturber les champs électromagnétiques. Il faut simplement admettre que la force avec laquelle l’on croit ou l’on pense, en fait partie", explique-t-elle.

    Après plusieurs mois de restauration, le site a été inauguré officiellement le mercredi 22 mars. Les travaux avaient été financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs Orthodoxes, Franciscains, Arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées.

     

  • J'ai une grosse colère!

    N'oubliez pas que ce député de droite était en train de finaliser un livre où était prouvé par A + B que Macron est un escroc et imposteur dans l'affaire Alstom

    Marleix ne s’est pas suicidé par pendaison, mais par noyade!!!

    Tout porte à penser que le député Olivier Marleix, retrouvé sans vie à son domicile le 7 juillet dernier, est mort par noyade et non par pendaison comme on veut le faire croire.

    On ne peut pas se pendre les pieds au sol. Dans ce cas, on n’a pas besoin de corde. Mais, peut-on se pendre sans corde?

    Le parquet de Chartres a une explication: il s’agit d’une "pendaison incomplète". Marleix n’est donc pas complètement mort. Or, il parait qu’il est bien mort. Ce qui fait qu’il est mort d’autre chose que d’une "pendaison incomplète".

    Olivier Marleix serait certainement mort par noyade. Un suicide par noyade qui ne laisse pas de traces.

    Trois choses le prouvent:

        Marleix était en caleçon. S’il rentrait d’une soirée mondaine, il ne lui aurait pas été nécessaire de se mettre en caleçon pour se suicider. Un suicide en smoking est beaucoup plus attrayant, beaucoup plus Fashion.

    Donc s’il était en caleçon, c’est qu’il était dans l’eau et se baignait. Si la chambre est d’une hauteur de 2,80 mètres et qu’il avait les pieds au sol, c’est qu’il était submergé (en France, on est submergé par n’importe qui et n’importe quoi, dans la rue comme chez soi…).

    Cela suppose que la chambre était remplie à fond. Ce qui n’est pas impossible.

        Marleix avait un téléphone glissé dans l’élastique de son caleçon. Ce téléphone devait lui permettre d’activer l’évacuation de l’eau de la chambre une fois son forfait accompli. En tout cas, ce téléphone devait servir à quelque chose. On ne se suicide par avec un téléphone dans son caleçon.

        La corde attachée à une poutre: ce n’était pas pour se pendre, mais pour qu’il ne soit pas emporté avec l’évacuation de l’eau.

    Tout ceci n’est pas sérieux, chers lecteurs. C’est juste pour dire que le suicide supposé de Marleix paraît grotesque.

    On imagine que la justice va essayer de noyer le poisson.....

    On y est. Une noyade.

    Mais, un olivier ne meurt ni de manque d’eau, ni de froid, ni de chaud. Il ne meurt ni de pendaison, ni de noyade.

    Si l’on veut se débarrasser d’un olivier, pour une raison ou une autre, il n’y a pas d’autre moyen que de l’abattre.

    Messin’Issa

     

  • La Cathédrale de Cordoue, qui vient de subir un incendie, n’est plus une mosquée

    Rendons aux Espagnols ce qui appartient aux Espagnols!!!

    Tous les journaux, successivement, comme des ânes bâtés, viennent répéter les uns après les autres, qu’un incendie s’est produit "dans la Cathédrale-mosquée" de Cordoue. On parle même le plus souvent de "mosquée-cathédrale", ce qui est une hérésie absolue. Un monument religieux ne peut pas être à la fois une mosquée et une Cathédrale, c’est totalement antinomique, quoiqu’en pensent nos instances religieuses décérébrées de l’après Vatican II.

    Au contraire, employer ce terme de "mosquée-cathédrale ", c’est faire le jeu des musulmans et des islamistes, qui revendiquent Cordoue comme leur appartenant, comme ils revendiquent l’Alhambra de Grenade. Ne rentrons pas dans leur jeu. Les mots ont un sens et les islamistes savent parfaitement en user et en abuser.

    Le nom officiel de ce bâtiment religieux et plus que symbolique est la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, or même l’Église dite catholique n’emploie plus ce terme, par syncrétisme des plus ridicules.

    Au départ, comme souvent, sur ce site fut construit un temple romain pour Janus, qui est devenu une Basilique chrétienne au IVe siècle, du temps de la monarchie wisigothe, bien avant l’arrivée des arabo-berbères en Ibérie. Il s’agissait de l’Église Sainte-Marie, devenue Basilique au IVe siècle.

    En 786, alors que les sbires de Tariq avaient envahi l’Espagne en 711, commença la construction, en lieu et place de la Basilique, de la mosquée de Cordoue, par les Omeyyades. Lorsque les chrétiens de la Reconquête sous l’égide de Ferdinand III de Castille, reprirent définitivement Cordoue en 1236, plus de deux siècles avant Grenade, ils firent construire à partir des bâtiments de la moquée, une Cathédrale, puis érigèrent au début du XVIe siècle une chapelle majeure, qui se distinguait des autres chapelles plus anciennes, établies le long des quatre murs d’enceinte de l’édifice, lui donnant un caractère exceptionnel.

    Depuis cette date, c’est la Cathédrale du diocèse de Cordoue, n’en déplaise à tous les tenants d’un prêchi-prêcha des plus abscons.

    D’ailleurs les musulmans n’hésitèrent pas à expulser et à exproprier plus de la moitié des plus grandes Églises de Cordoue à leur arrivée.

    Ensuite, toutes les Églises intra-muros seront détruites. Cette mosquée, qui fut agrandie à trois reprises était immense, près de 23 000 km2, devant la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque.

    AUJOURD’HUI ET DEPUIS PLUS DE HUIT SIÈCLES, C’EST UNE CATHÉDRALE.

    Car les mots ont un sens, ce sont des armes au service des idées et du sens de l’histoire.

     

    Michel Festivi

  • Les délires de France 24

    Donald Trump ferait fuir les juifs américains… vers l’Allemagne!

    L’article est d’une certaine Stéphanie Trouillard, qui porte admirablement son nom – encore qu’il aurait fallu accorder au féminin, mais passons. Mme Trouillard donne le ton dès le départ:

    "Depuis que l’Allemagne a facilité l’obtention de la nationalité allemande pour les descendants de victimes du nazisme ayant fui le pays en raison des persécutions du régime d’Adolf Hitler, de plus en plus de juifs américains font la démarche pour l’acquérir. Si certains souhaitent avant tout réparer une injustice, d’autres y voient une opportunité de se protéger face au climat politique aux États-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump".

    Trump mènerait donc une politique antisémite?

    Evidemment. Il faut être aveugle pour ne pas le voir: "Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, le comportement de son ancien conseiller Elon Musk, accusé d’avoir fait un salut nazi, la stigmatisation des étrangers ou encore l’humiliation du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche poussent certains à faire des comparaisons avec l’Allemagne des années 1930-1940".

    "Cette montée de l’autoritarisme est comparable à celle d’Hitler", estime ainsi Eric Podietz, consultant informatique à la retraite à Philadelphie."Le silence sur la liberté d’expression et la mise en péril des institutions universitaires. Les signes sont là.

    C’est en train de se produire", confie aussi à NPR cet homme dont la mère a fui l’Allemagne quand elle était enfant à la fin des années 1930 et qui a fait une demande pour obtenir la nationalité allemande. Eric Podietz n’envisage pas de déménager immédiatement, mais il constate que la rhétorique politique actuelle aux États-Unis rappelle de manière effrayante le pays que leur famille a quitté pour survivre".

    On rappellera à Mme Trouillard que l’antisémitisme sur les campus universitaires américains a été un sujet de préoccupation croissante du président Trump. Des incidents antisémites ont été signalés, notamment lors de manifestations pro-palestiniennes, ce qui a conduit à des enquêtes et à des mesures de la part de l’administration Trump.

    Pour lutter contre l’antisémitisme dans les universités, l’administration Trump a mis en place une "task force contre l’antisémitisme".

    Ce groupe a été chargé de traquer les actes antisémites dans les écoles et universités. Parmi les mesures prises, l’administration a gelé des subventions fédérales à plusieurs universités accusées de ne pas avoir suffisamment lutté contre l’antisémitisme sur leurs campus. Par exemple, Harvard a vu ses subventions fédérales suspendues à hauteur de 2,2 milliards de dollars après avoir refusé de se conformer aux exigences du gouvernement américain.

    En outre, des enquêtes ont été lancées contre 60 universités suspectées de discrimination et de harcèlement envers les étudiants juifs. Ces établissements risquent des mesures coercitives, y compris la perte de soutien financier fédéral, s’ils ne respectent pas leurs obligations légales de protection des étudiants juifs.

    Alors, antisémite, le président Trump? Le républicain cache décidément bien son jeu.

    POUR MIEUX ENFONCER LE CLOU, MME TROUILLARD CONVOQUE UN GRAND MEDIA ALLEMAND:

    "Le journal télévisé allemand Tagesschau, diffusé sur la première chaîne d’Allemagne, s’est aussi intéressé au sujet. En juillet 2024, il a réalisé un reportage sur une cérémonie organisée au consulat général de New York au cours de laquelle 82 survivants de la Shoah, leurs enfants et leurs petits-enfants sont devenus citoyens allemands".

    Nous avons constaté une tendance à la hausse, la première fois en 2017, lorsque Donald Trump est devenu président, et certains ont dit: ‘Ce n’est pas vraiment mon genre de président, cherchons des alternatives", avait expliqué le consul d’alors, David Gill.

    Alors que le consulat de New York avait reçu 350 demandes en 2016, il en a reçu 1 500 en 2024, qui ont entraîné 700 naturalisations, d’après son compte Instagram.

    1 500 demandes en 2024, dont une grande majorité pour pouvoir circuler plus facilement dans l’Union européenne, et sur les 8 millions de juifs américains, on ne peut pas dire que ce soit un raz-de-marée…

    De nombreux témoignages rapportés par la journaliste font état de menace de persécutions à l’encontre des juifs aux Etats-Unis:

    "J’ai dit que cela pourrait ouvrir des perspectives d’éducation à ma fille et lui permettre de vivre et de travailler plus facilement n’importe où dans l’UE à l’avenir. Et enfin, j’ai ajouté que si, pour une raison ou une autre, elle devait un jour fuir les États-Unis pour cause de persécution, cela lui ouvrirait bien d’autres portes".

    "Habitante d’Arlington, en Virginie, Ann Barnett s’est aussi heurtée à l’incompréhension de sa mère, très contrariée à l’idée qu’elle veuille obtenir la citoyenneté d’un pays qui a exterminé tant de membres de sa famille." Elle a finalement changé d’avis et a accepté ma décision à cause, malheureusement, de l’antisémitisme croissant aux États-Unis", a-t-elle souligné auprès de CNN.

    Rappelons que l’"antisémitisme croissant". aux Etats-Unis est plutôt le fait des électeurs et sympathisants démocrates, sans doute chers au cœur de Mme Trouillard, que républicains:

    En conclusion, l’article place Donald Trump à l’"extrême droite" et fait l’amalgame entre "extrême droite" et extrême gauche pour ce qui est de l’antisémitisme:

    "L’impensable s’est produit dans un pays prétendument civilisé à l’époque moderne, et il serait insensé d’ignorer la possibilité que l’Histoire se répète ici, compte tenu de la haine des juifs que l’on voit constamment s’exprimer à l’extrême droite comme à l’extrême gauche de l’échiquier politique américain".

    Rappelons à Mme Trouillard qu’en mars 2023, France 24 a mis fin à sa collaboration avec une journaliste arabophone, Joëlle Maroun, après qu’une enquête interne a révélé qu’elle avait publié des messages antisémites sur ses réseaux sociaux. Trois autres journalistes ont également été visés par un rappel à l’ordre pour des messages incompatibles avec le devoir d’impartialité de la chaîne.

    Les publications en question ont été jugées intolérables et pénalement répréhensibles par France 24, qui a des antennes en plusieurs langues, dont l’arabe.

    Cette affaire a été révélée suite à une enquête de l’organisme de veille médiatique CAMERA, qui a mis en lumière des tweets antisémites de plusieurs journalistes de France 24 en arabe, dont certains exprimaient une admiration pour Hitler.

    Des détails que Mme Trouillard ignore apparemment. On ne saurait trop lui conseiller de demander sans tarder l’asile politique en Allemagne.

    Henri Dubost

  • Aimez votre pays à haute voix, racontez-le,

    célébrez-le, servez-le, car le vent se lève…

    RL: Cher Guillaume Senet, avant d’entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?

    Guillaume Senet: Je suis doctorant en droit, spécialisé dans les questions d’éthique publique. Ma thèse porte plus précisément sur les prises illégales d’intérêts, un sujet qui touche à la frontière entre le droit, la politique, et la responsabilité au service du bien commun. Depuis toujours, je suis passionné par l’histoire de France. Pas simplement pour la chronologie des faits, mais pour ce qu’elle dit de nous, pour la grandeur des figures qui l’ont forgée, et pour la beauté des œuvres qu’elle nous a laissées.

    Notre civilisation a porté en elle un souffle de génie: celui de Gutenberg et de l’imprimerie, de Léonard de Vinci et de l’harmonie des formes, de Vauban et de l’art militaire au service de la paix, de Colbert et du projet économique d’un État bâtisseur, mais aussi des bâtisseurs de cathédrales, des pionniers du chemin de fer, des ingénieurs de la Tour Eiffel, ou encore des esprits libres de l’Encyclopédie. Il y a dans notre histoire un trésor de savoir-faire, de foi, d’invention, d’équilibre, qu’il faut aujourd’hui redécouvrir.

    Mes études de droit m’ont permis d’approfondir cette passion à travers l’histoire des institutions, l’histoire du droit, des libertés publiques… autant de prismes qui donnent un éclairage singulier sur notre héritage. Le droit raconte l’évolution des mentalités, des rapports de force, des conceptions de la justice et de la société. Il révèle comment une nation se structure, se gouverne, et se pense elle-même.

    Ce parcours nourrit aujourd’hui un engagement plus large, culturel, intellectuel, collectif. J’essaie, à ma mesure, de participer à la transmission de cet héritage, non pas dans la nostalgie, mais avec le désir de bâtir du lien, de faire œuvre commune, de rendre visible ce qu’il y a encore de beau, de vrai et de grand dans notre pays.

    RL: Qu’est-ce qui vous a motivé à monter le spectacle historique Murmures de la Cité?

    Guillaume Senet: Ce qui m’a motivé à créer Murmures de la Cité, c’est d’abord une conviction simple: notre époque a besoin de récits partagés, de beauté vécue ensemble, et d’un enracinement joyeux. Nous avons besoin de renouer avec notre histoire, non pas de façon muséale ou figée, mais de manière vivante, incarnée, populaire. Murmures de la Cité est né de ce besoin de réconcilier les gens avec leur territoire, leur mémoire, leur culture, leur fierté aussi — au bon sens du terme.

    À travers le spectacle, j’ai voulu offrir un moment de cohésion, de souffle, de Transmission. Une fresque vivante, portée par des bénévoles de tous âges, qui montre que l’histoire n’est pas derrière nous, mais en nous.

    L’idée n’était pas simplement de faire revivre des épisodes du passé, mais de faire résonner des valeurs: le courage, la foi, la liberté, la paix, le sens du bien commun… Ces valeurs sont intemporelles, et elles parlent encore aux cœurs d’aujourd’hui. Enfin, il y a eu une envie très profonde de bâtir quelque chose ensemble, sur ce territoire, avec ses habitants, ses talents, ses ressources. Murmures de la Cité est un spectacle, oui, mais c’est aussi une aventure humaine, collective, enracinée et tournée vers l’avenir.

    Une manière, peut-être, de répondre au bruit ambiant par un murmure… mais un murmure qui touche, qui élève, et qui rassemble.

    RL: Malgré les attaques plus ignobles les unes que les autres, et injustifiées, de la part de ceux que nous n’hésiterons pas appeler les partisans de l’anti-France, le spectacle a été un franc succès et s’est joué à guichet fermé.

    Cela vous a-t-il encouragé à poursuivre l’aventure? Et si tel est le cas, pourriez-vous nous faire part d’éventuels projets ultérieurs?

    Guillaume Senet: Absolument. Le succès du spectacle Murmures de la Cité — malgré les attaques injustes, parfois ignobles, venues de ceux qui n’aiment ni notre histoire ni notre peuple — nous a profondément encouragés. Joué à guichets fermés, accueilli avec une ferveur incroyable par le public, ce spectacle a prouvé qu’il répondait à une soif réelle: celle de retrouver du sens, de la beauté, des racines communes. Il a réveillé des mémoires, redonné des couleurs au passé, et surtout, rassemblé dans une émotion partagée.

    C’est pourquoi nous ne comptons pas nous arrêter là. Dès les débuts de Murmures de la Cité, nous avons posé les bases de plusieurs projets complémentaires que nous souhaitons désormais développer pleinement.

    L’ACADÉMIE DE MURMURES DE LA CITE: TRANSMETTRE ET FAIRE GRANDIR

    Nous allons continuer à faire grandir l’Académie au service de la transmission. Elle propose des ateliers, des cycles de formation, des conférences, des moments de lien intergénérationnel. Elle vise à éveiller les intelligences, à nourrir les imaginaires, à transmettre l’histoire, la culture, les savoir-faire. Elle est ouverte à tous, sans distinction, avec cette ambition simple mais exigeante: former des esprits libres, enracinés, curieux, et tournés vers le bien commun.

    Et cette année, nous franchissons une étape décisive: plusieurs écoles, publiques et privées, nous ont sollicités pour intervenir dès septembre. Ce sera l’occasion de proposer des initiations pluridisciplinaires autour des arts du spectacle: équitation, escrime artistique, danse traditionnelle et contemporaine, théâtre, chant, mise en scène, gestuelle historique…

    C’est une chance unique pour de nombreux enfants qui n’ont pas accès à ces disciplines à la maison, ni même souvent dans leur environnement. Ce que nous voulons, c’est éveiller des vocations, révéler des talents, ouvrir des horizons. Dans un monde souvent sclérosé par l’uniformité, nous voulons redonner aux enfants le goût de l’enracinement joyeux, de l’effort noble, de l’expression belle.

    LE COMPTOIR COOPÉRATIF: VALORISER LES TALENTS LOCAUX

    Nous voulons aussi continuer à faire vivre le Comptoir coopératif, qui valorise les artisans, producteurs, éditeurs et créateurs locaux. Ce comptoir n’est pas un simple commerce: c’est un lieu de rencontre, un espace de lien, une vitrine des richesses de notre territoire. C’est un engagement au service du bien commun, une manière de soutenir l’économie locale, de faire circuler la confiance, les idées et les talents. Là encore, il ne s’agit pas de " se servir ", mais de servir ensemble, humblement et concrètement.

    LE SPECTACLE RECONDUIT ET ENRICHI

    Et bien sûr, nous reconduirons le grand spectacle historique, avec la volonté de l’enrichir encore. Le public a été bouleversé, émerveillé, ému — nous avons reçu des centaines de témoignages bouleversants. Nous voulons aller plus loin: creuser l’écriture, approfondir la mise en scène, élargir la participation. Ce spectacle est un creuset: il rassemble, il donne à chacun sa place, quelle que soit son origine, son histoire, sa croyance. Il n’est pas seulement un divertissement: c’est un acte de mémoire, de création et de fraternité.

    UNE DYNAMIQUE CONSTRUCTIVE, JAMAIS CONTRE, TOUJOURS POUR

    Nous ne sommes pas dans la réaction. Nous ne voulons pas être “contre”, mais pour. Pour le territoire. Pour la culture. Pour les gens. Pour l’avenir. Nos projets sont enracinés dans une démarche positive, constructive, patiente et fidèle. C’est cette dynamique du “murmure” qui nous guide: douce mais ferme, modeste mais déterminée, paisible mais tenace.

    Nous croyons à ce que nous faisons parce que nous le faisons avec les autres et pour les autres. Nous avons vu des enfants, des parents, des anciens, des bénévoles, des artistes, des ouvriers, des commerçants, des croyants et des non-croyants vibrer à l’unisson. Et cela, aucun slogan haineux n’y peut rien.

    Murmures de la Cité, ce n’est pas un spectacle. C’est un souffle. Une œuvre collective. Une promesse de lumière dans un monde souvent trop gris. Une main tendue à la France qui dort encore, mais qui ne demande qu’à se réveiller.

    RL: Lors de l’université d’été de SophiaPolis, dont vous êtes l’animateur, des activistes enragés de gauche ont déposé une pancarte menaçante à l’entrée de ladite université. Pouvez-vous nous en dire plus?

    Guillaume Senet: Une pancarte a été découverte à l’entrée du site ce lundi, premier jour de l’Université d’été, affichée ostensiblement, puis trois ce jeudi. Elles émanent de la section locale de la CGT et reprennent les méthodes désormais bien connues de certains militants d’extrême gauche: slogans diffamatoires, menaces voilées et amalgames haineux. Sur cette pancarte, nous étions accusés — je cite — d’être des " R-HAINE ", Racistes, Contre les droits des femmes, Menteurs, Voleurs, Amis du capitalisme.

    Nous répondons simplement, point par point:

        Racistes? Nous sommes héritiers d’une civilisation qui a toujours su accueillir, intégrer, transmettre. Une civilisation façonnée par le droit romain, l’Évangile et le travail.

        Contre les droits des femmes? Nous sommes respectueux, profondément, de la dignité propre des femmes, de leur rôle irremplaçable dans la famille, la société, la culture.

        Menteurs? Nous sommes chercheurs de vérité, toujours prêts à débattre, à nous corriger, à dialoguer avec sérieux.

        Voleurs? Nous ne vivons pas d’argent public (qui est l’argent du contribuable, qui travaille, construit, risque et fait vivre le territoire).

        Amis du capitalisme? Nous sommes amis des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, de tous ceux qui créent, bâtissent, risquent et font vivre les territoires.

    Mais revenons au théâtre militant du jeudi. Alors qu’un membre de notre équipe observait calmement leur petite performance, il s’est vu violemment injurier par l’un des syndicalistes, qui lui a lancé un très progressiste: "Ta gueule grosse pédale"

    Ah, la tolérance! Le respect! Les valeurs de la gauche inclusive! Homophobie? Sans aucun doute. Mais venant de ceux qui s’autoproclament champions des minorités, cela glisse sur leur conscience comme une pancarte sur une palissade.

    Ajoutons que leurs affiches ont été agrafées à coups de très grosses agrafes directement sur des arbres, des végétaux. Oui, un arbre, à côté d’une haie… Une véritable agression contre la biodiversité.

    Faut-il parler ici de violence végétale, de saccage vert, de non-respect du droit des végétaux? Et pourquoi pas de violation de domicile chlorophyllien? Qui plus est, sur une propriété privée. Non seulement c’est une dégradation, mais c’est une atteinte directe à la flore locale. Viol du droit des végétaux? Agression contre un bosquet innocent? À ce stade, même le chêne du coin demande réparation.

    Mais la question n’est pas seulement celle du grotesque. Elle est aussi politique. Ce n’est pas un geste isolé de militants perdus, c’est une stratégie assumée d’intimidation. Il faut appeler les choses par leur nom: ces pancartes ne manifestent pas un simple désaccord, elles relèvent d’une tentative d’intimidation politique. Elles signifient: "Nous savons où vous êtes. Nous pouvons venir".

    Et elle s’inscrit dans un climat où certains élus, proches de ces mouvances, se sont permis de diffuser publiquement les noms, adresses et photos de domiciles particuliers, privés, sur des sites municipaux officiels. Certains élus locaux, qui devraient incarner la République, se sont faits délateurs, préférant la stigmatisation à la contradiction, la menace à l’échange. Ces méthodes relèvent d’un autre temps, celui de la surveillance idéologique, de la mise à l’index, des listes noires.

    Et ils ont l’audace de se prétendre antifascistes… quand ils en reprennent toutes les méthodes. Mais qu’ils sachent une chose: ils ne nous intimideront pas. Nous ne nous arrêterons ni de penser, ni de transmettre, ni d’aimer la France, ni d’en parler. Car s’il y a une haine dans cette histoire, elle n’est pas de notre côté. Et pendant qu’ils scandent des slogans, nous, nous créons du beau. Pendant qu’ils insultent, nous élevons. Pendant qu’ils abîment, nous bâtissons. Et cela, ils ne le supportent pas.

    RL: Cette même gauche vous a salis vous et toute l’équipe de Murmures de la Cité sans discontinuer, allant même jusqu’à vous accuser de complaisance avec le IIIe Reich, notamment les journaux L’Humanité et La Montagne. Pour avoir assisté à Murmures de la Cité le 13 juillet, en présence de monsieur le maire de Moulins, je peux affirmer que c’est un mensonge éhonté qui relève de la diffamation pure et simple. Envisagez-vous des poursuites judiciaires à ce propos?

    Guillaume Senet: Il est des calomnies qui salissent ceux qui les profèrent bien plus que ceux qu’elles visent.

    Oui, nous avons été diffamés, accusés des pires ignominies par une certaine presse militante — L’Humanité, La Montagne, La semaine de l’Allier, et d’autres relais politiques ou syndicaux proches de l’extrême gauche.

    Accusés de complaisance avec le IIIᵉ Reich, sans aucun fondement, sans aucune enquête sérieuse, sans jamais nous avoir interrogés, en mentant sur la réalité des représentations. Ce sont des accusations aussi graves qu’infamantes, qui relèvent d’une pure entreprise de démolition.

    Mais au fond, que nous reproche-t-on? De faire aimer la France? De mettre en lumière son histoire, sa grandeur, son âme? D’associer les habitants d’un territoire, de tous âges, de toutes origines sociales, dans un projet populaire et culturel? Ce spectacle, rappelons-le, a rassemblé plus de 2 000 spectateurs, affichant complet chaque soir, dans une ambiance profondément fraternelle avec plusieurs centaines de bénévoles. Il a été vu, approuvé et même chaleureusement salué par monsieur le maire de Moulins, présent le 13 juillet, et par de nombreux élus.

    Nous avons évidemment saisi un avocat, et envisageons des poursuites judiciaires pour diffamation. Il est temps de mettre fin à cette logique du mensonge et de la peur. Non pas par vengeance ou par agitation médiatique, mais par devoir de vérité et de justice. Nous devons cela non seulement à l’équipe de Murmures de la Cité, composée de bénévoles admirables, courageux, dévoués… mais aussi au public, à nos partenaires, et plus largement à tous ceux qui défendent la liberté de créer, de penser, de raconter. Nous ne céderons pas. Pas un pouce. Nous continuerons à agir, à transmettre, à bâtir. C’est notre manière à nous de répondre: non pas par la haine, mais par l’espérance. Non pas en s’abaissant au niveau de l’insulte, mais en nous élevant par l’honneur du service.

    RL: Vous êtes un catholique pratiquant. Aussi, les attaques que vous subissez, ainsi que vos collaborateurs, ne relèveraient-elles pas d’une certaine christianophobie?

    Guillaume Senet: Oui, il y a dans les attaques que nous subissons une forme évidente de christianophobie.

    Il faut avoir le courage de nommer les choses. Lorsqu’un projet culturel met en scène l’histoire de France dans sa profondeur spirituelle et catholique, qu’il évoque ses saints, ses rois bâtisseurs, ses cathédrales, ses traditions populaires, et qu’il est immédiatement taxé de “fasciste”, de “réactionnaire” ou d’“ennemi de la République”, il ne s’agit plus simplement de désaccord idéologique: il s’agit d’un rejet profond de tout ce qui touche à l’héritage chrétien de notre civilisation.

    Je suis catholique pratiquant, et je n’en fais pas mystère. Il n’est pas question ici de prosélytisme, mais d’enracinement. Le christianisme a façonné notre pays: son droit, son art, sa langue, sa vision de la dignité humaine. L’ignorer ou le mépriser revient à nier la France elle-même. Il y a aujourd’hui, dans certains milieux militants, une volonté délibérée de gommer cette mémoire, d’effacer toute trace du christianisme dans l’espace public — sauf à en faire une caricature ou un repoussoir.

    C’est une forme moderne de christianophobie culturelle. Et ce rejet ne touche pas que moi. Il s’abat sur toute une équipe bénévole, composée de croyants, d’agnostiques, de pratiquants d’autres confessions, tous unis par un même amour du patrimoine et un même désir de servir. Cela en dit long sur le sectarisme de certains de nos détracteurs.

    Mais nous ne nous laisserons pas intimider. La foi n’est pas une faiblesse. Elle est une force tranquille. Et elle nous pousse à continuer, non pas contre les autres, mais pour quelque chose de plus grand: la beauté, la vérité, la transmission.

    Nous croyons que l’art, la culture, la mémoire et la foi peuvent encore réconcilier, élever, guérir. Alors oui, il y a dans ces attaques un fond de christianophobie, mais cela ne nous arrêtera pas. Cela nous rappelle simplement pourquoi nous faisons ce que nous faisons.

     RL: Murmures de la Cité est un message d’espoir pour tous les amoureux de l’Histoire de France réelle et ils se sont sentis moins seuls grâce à ce merveilleux spectacle. Quel serait votre message à tous ces amoureux d’une France, non pas morte mais endormie, pour la réveiller précisément?

    Guillaume Senet: À vous, qui êtes venus de loin, parfois de très loin, pour assister à Murmures de la Cité. À vous, qui avez pleuré, qui avez chanté, qui avez prié, qui avez compris. À vous, qui avez vu danser devant vous la France charnelle, celle des paysans et des saints, des soldats et des bâtisseurs, des enfants et des mères. À vous, qui en sortant du spectacle, n’avez pas dit: c’était beau, mais: c’était vrai. À vous, nous voulons aujourd’hui dire merci. Et plus encore: nous vous passons le flambeau.

    Car la France n’est pas morte. Elle dort, peut-être. Elle souffre, c’est certain. Mais il suffit d’un chant, d’un flambeau, d’une veillée, d’un récit partagé, pour qu’elle se redresse. La France, ce n’est pas un territoire: c’est une âme. Et les âmes, parfois, se réveillent par une simple étincelle.

    Cette étincelle, nous avons tenté de l’offrir. À vous de l’emporter maintenant dans vos villages, vos écoles, vos familles, vos combats. À vous de rallumer les clochers, les mémoires, les feux de joie, les histoires du soir. Murmures de la Cité n’était pas une parenthèse enchantée. C’était un signal. Un acte de résistance joyeuse. Un appel au réveil des âmes.

    Alors à tous les amoureux de cette France invisible mais toujours vivante, nous disons: n’ayez pas peur. N’ayez pas honte. Aimez votre pays à haute voix. Racontez-le. Célébrez-le. Servez-le. Car le vent se lève.

    La France n’est pas une faute.

    La France n’est pas un accident.

    La France est une promesse. Et elle tient parole.

     (Propos recueillis par Charles Demassieux)

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