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  • Coucou, le Covid revient!

    Le covid-19 revient en force avec un nouveau sous-variant XEC de la famille Omicron. Et avec lui, un nouveau vaccin ARNm dit répliquant ou auto-amplifiant. Les Japonais, qui servent de cobayes, parlent de "troisième bombe atomique". Après Hiroshima et Nagasaki…

    Alors que la variole du Singe a subitement disparu des radars (et des écrans télé), le Covid-19 fait un retour remarqué. Identifié en juin 2024 à Berlin, le sous-variant XEC du SARS-CoV-2, de la famille Omicron, se propage à grande vitesse dans toute l’Europe et notamment en France. Une campagne de vaccination automnale est annoncée par la Direction Générale de la Santé: elle se déroulera du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

    Les vaccins ARNm utilisés contre le Covid-19 durant la pandémie n’ont pas été très efficaces. Bien souvent, ils ont eu des effets secondaires graves que les autorités sanitaires refusent de reconnaître. Aujourd’hui, de nouveaux vaccins arrivent sur le marché. Ce sont des vaccins dits auto-amplifiants ou réplicatifs, déjà acceptés au Japon depuis 2023.

    De quoi s’agit-il? Réponse de Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie: " Dans ces ARNm de nouvelle génération, une portion d’ARN a été insérée, codant pour un complexe réplicase. Le complexe réplicase a une activité ARN polymérase ARN dépendante. Cela veut dire qu’il est capable de créer le brin d’ARN complémentaire au brin d’ARN initial, avec les nucléotides appariés. Il va donc produire un ARN double brin. Ce second brin complémentaire ne peut pas être traduit en protéine par le ribosome de la cellule, mais il va servir de matrice pour fabriquer un autre brin d’ARN identique à l’ARN messager auto-amplifiant. D’où le terme “auto-amplifiant”.

     

  • Extraits du grand bêtisier des écolo-réchauffistes

    "Les gens meurent de faim en Afrique parce que nous ne mangeons pas assez de produits naturels". Mathilde Panot, qui a la chance d’avoir un bon boucher halal car, visiblement, elle n’est pas trop dénutrie.

    "À pied, on rejette plus de CO2 qu’avec une voiture électrique. Ce n’est pas bon pour les ours polaires. Eva Joly, jugesse, écolotte, qui fut eurodéputée en 2009, sur la liste menée par le pédagogue Cohn Bendit.

    "On éteint la lumière pour faire des économies d’énergie et puis on envoie un mail un peu rigolo aux amis avec une pièce jointe et on consomme beaucoup plus d’énergie". Agnès Pannier-Runacher, énarque, ministre de la Transition écologique (2018-2024)

    "Le réchauffement climatique provoque une augmentation de la température cérébrale, ce qui explique la baisse du quotient intellectuel" a dit Sardine Rousseau qui n’a pas la clim chez elle.

    VOICI REVENU LE TEMPS DES ASTROLOGUES ROYAUX

    Al Gore, ex-vice président de Clinton, en 2009: "Dans cinq ans (en 2014), nous aurons un océan Arctique totalement libre de glaces".

    En 2021 Thomas Pesquet, astronaute: "Depuis la station spatiale internationale, j’ai vu le réchauffement climatique". Ça vaut Greta qui voyait et sentait le CO2.

    En 2021 toujours, la blonde ministresse Barbara Pompili se prend les pieds dans le tapis: "Je suis fière de mon vélo électrique qui ne pollue pas. Mais quand il n’y a pas assez de vent pour faire tourner les éoliennes, on doit bien allumer les centrales à charbon et au gaz".

    Le 26 septembre 2021, le LFI David Guiraud: "Si on ne fait rien d’ici 2030, on va avoir des villes sous l’eau et des pics de chaleur à 55°C". Ce grand scientifique qui prépare toujours sa licence de lettres n’a pas compris que Waterworld sauverait le monde. Tous dans le bain pour se rafraîchir! Sinon, à 55 °C, le cytoplasme humain ne survivrait pas.

    SALAUDS DE PAUVRES !

    Le bobo Yann Arthus-Bertrand, estampillé gauche caviar, assène sur Cnews le 31 octobre 2021: "Il n’y a pas de lobby qui nous oblige à manger de la viande industrielle qui détruit la planète, et qui détruit la vie sur terre. C’est nous-mêmes qui avons le pouvoir dans nos mains".

    Salauds de pauvres qui achètent de la viande à prix abordable à Carouf ou à L’hideul, ils participent à la destruction de la vie sur terre! Un bon boucher halal, y’a rien de tel pour manger sain et écolo!

    Avec la salade naturelle de Marine Tondelière, l’herbivore cheffesse d’Europe Écologie Les Verdâtres. La verdure cultivée selon ses critères "écolo citoyens" mettrait les concombres à 50 € le kilo, les tomates à 100 €, la botte de radis à 50 € et le kilo d’aubergine à 140 €.

    Selon "le Monde" du 9 novembre 2021, la neuvième journée de la COP 26 a été consacrée à l’étude de la situation plus vulnérable des femmes face au changement climatique. Ils doivent confondre "réchauffement climatique" et "bouffées de chaleur " à la ménopause.

    TOUS VEULENT ETRE PROPHETES DANS LEUR PAYS

    Le 12 octobre 2022, la première ministresse de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, annonce vouloir taxer les pets des vaches. Elle a convoqué un colloque de scientifiques pour leur demander de trouver une méthode anti-méthane. Et si elle montrait l’exemple en taxant ses propres pets! Ou à défaut en se mettant un bouchon…

    L’inénarrable Tondelière, encore elle, délire sur le plateau de C dans l’air le 9 juin 2023: "Les enfants qui naissent cette année, on ne peut pas leur garantir que la terre sera encore habitable dans trente ans". En effet, si on emmerde trop les Ruskofs, ça peut faire boum badaboum!

    Année 2023 fertile, puisque Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, prédit en juillet 2023: "L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ébullition mondiale". On sait au moins que, chez lui, ça chauffe tout le temps sous le casque.

    Ça vaut la déclaration de l’éminent covidologue, Olivier Véran, ministre à ses moments perdus, qui a annoncé le 4 octobre 2023: "Le réchauffement climatique, on en a la preuve, entraîne une recrudescence des punaises de lit". On se demande quelle mouche l’a piqué après le vaccin qui rend fou.

    14 décembre 2023: François Gemenne, politologue qui émarge au GIEC, conseiller politique de Nicolas Hulot et de Yannick Jadot, prétend que "les chats et les chiens sont des catastrophes pour la biodiversité et le réchauffement climatique". Il n’ose pas dire qu’il faudrait tous les exterminer, mais il est probable qu’il y pense.

    Comme Ceausescu et Kim Jong Un. Ils avaient condamné à mort les animaux de compagnie qui apportent souvent un soutien affectif aux enfants et moral aux malades.

    La docteur ès sciences pataphysiques Greta Thunberg a déclaré le 11 juin 2018: "Le changement climatique anéantira toute l’humanité d’ici cinq ans (2013) si nous continuons à utiliser des combustibles fossiles". Je roule toujours au diesel et le ciel ne m’est pas tombé sur la tête.

    Greta est un vrai génie. Passer directement du niveau cancre qui triple le CM1 à celui de chercheur post doctoral, par une translation quantique instantanée qui défie les lois de la physique, cela mérite le respect.

    Elle a publié il y a deux ans "Le grand livre du climat" dans l’indifférence générale. Parmi les "scientifiques" qui ont préfacé l’ouvrage, Naomi Klein, journaliste fémino-gauchiste canadienne, Margaret Atwood, romancière nonagénaire, l’économiste français Thomas Pinketty, célèbre pour avoir tabassé son ex, et la sous-ministresse socialotte, Aurélie Filippetti.

    ÉCOLOS POLLUEURS ET COMPLÈTEMENT GIVRES

    En Suède, le pays merveilleux mais glacial de la mongolienne inspirée où triomphe l’écologie militante, on dégivre les pales des éoliennes avec un mélange d’eau et de glycol chauffé grâce à un brûleur au fioul de 260 kW. Des hélicoptères volent ensuite vers les éolienne dont les pales sont givrées (y’a pas que les pales!).

    À chaque rotation, il faut 850 litres de ce mélange antigel pulvérisé, non récupéré, qui part ensuite dans la nature.

    Il n’y a pas que Choupinet qui ruine la France en engraissant des consultants américains, inutiles et hors de prix: le ministère de la Transition écologique a dépensé 44 millions d’euros pour des cabinets de conseil extérieurs, au 1er semestre 2022, en raison notamment de "prestations d’appui pour le déploiement de l’éolien en mer". Depuis, les chiffres ne sont plus publiés.

    OBJECTIF: terroriser les gens, et d’abord les jeunes, pour les inciter à voter pour l’extrême gauche qui va sauver le monde

    14 sept 2021: L’enquête climat réalisée par des chercheurs de l’université britannique de Bath auprès de 10 000 jeunes dans 10 pays révèle que 75% jugent le futur effrayant et 39% refusent de faire des enfants. Pas grave, l’invasion islamique pourvoira au déficit démographique.

    Pour égarer un peu plus les populations, les idiots utiles du catastrophisme prônent une décroissance idéologique. Le rapport Meadows "The limits to growth" (les limites de la croissance) prédisait en 1972 notre avenir avec ses modèles informatiques. Or les modèles ne recrachent que les données qu’on y entre et ne les traitent que selon les algorithmes qu’on y implémente. Ainsi on peut décider des résultats avant de commencer l’analyse.

    Tout était faux!

    Les réserves de 90 milliards de tonnes de pétrole seraient épuisées avant l’an 2000. Or elles représentaient 245 milliards de tonnes en 2021, soit 54 ans de consommation au rythme actuel, et la prospection continue. Mais Delphine Batho, partie à la dérive sans compas ni gouvernail, ex-ministresse de l’Écologie, soutenait 50 ans plus tard, en août 2021: "La voie de la décroissance est la seule possible".

    Pour feu Rajendra Pachauri, président du GIEC de 2002 à 2015: "S’il n’y a aucune action avant 2012, il sera trop tard". En effet, selon les prédictions de ce bouffon, les atolls du Pacifique ont été engloutis en 2020, et les glaciers de l’Himalaya ont tous fondu avant 2025.

    Que feront les dictateurs réchauffards lorsque les faits confirmeront que le climat global va vers un refroidissement général?

    Enfermeront-ils les vrais scientifiques dans des camps de rééducation pour les obliger à nier la réalité?

    Il neige dans le Sahara et des pluies diluviennes pourraient restaurer le Sahel vert d’il y a 10.000 ans, dont subsistent les gueltas et des peintures rupestres.

    C’est trop injuste pour les défenseurs de la Nature. Elle ne coopère pas!

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com

  • Quelle catastrophe, ces juges rouges

    Toulouse (31): un squatteur de piscine se blesse gravement et devient tétraplégique. Il attaque en justice la copropriété pour négligence, qui devra prouver que l’entretien de la piscine était aux normes…

    Les propriétaires de piscines ont de quoi avoir des sueurs froides.(…) Même si votre logement est squatté, vous devez le rénover, s’il est mal entretenu, selon une décision du Conseil constitutionnel qui avait fait grand bruit jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il y a un peu plus d’un an. (…)

    Chaque été, des individus n’hésitent pas à squatter [des piscines] (…). Ils en profitent «de manière bruyante», se plaignent les voisins scandalisés. Le squat peut durer le temps d’une simple baignade mais il peut virer au cauchemar pour la copropriété. C’est arrivé à Toulouse (31) où un individu s’est blessé gravement après avoir squatté une piscine. Aujourd’hui, il est tétraplégique et a attaqué en justice la copropriété…pour négligence.

    Le Figaro Immobilier

    … ou comment se faire du fric grâce à des avocats pourris…

  • Etre homme, c’est précisément être responsable

    Le 31 juillet 1944, il y a quatre-vingts ans, le commandant Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en Méditerranée à bord de son P-38 Lightning au cours d’une mission de reconnaissance aérienne. En ces temps troublés et avec une société en perte de repères et plus fragmentée que jamais, c’est peut-être l’occasion de méditer l’exemple de cet écrivain-aviateur, héros mort pour la France. C’est le moment de méditer le message humaniste et universel que révèle son œuvre.

    La particularité de l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, c’est qu’elle est tout entière tirée d’une expérience vécue. Loin cependant de rester simplement documentaire, cette œuvre s’enrichit d’une méditation constante qui en fait l’unité et le prix. Ses romans se distinguent en effet du roman traditionnel. Ils cherchent non pas la création de personnages à travers lesquels se découvrent les mobiles psychologiques de l’âme humaine, mais la création et l’édification d’un monde personnel destiné à poser un problème et à essayer d’y répondre en livrant un message.

    Ses romans – qui sont, en fait, un essai sur lui-même – constituent une façon d’interroger et de répondre. N’étant plus un créateur enfermé dans sa tour d’ivoire, Saint-Exupéry se trouve dans la situation de l’homme d’action à qui se posent tout naturellement les problèmes du courage et de l’héroïsme. Cette morale moderne, que les réalités du siècle au cours duquel il a vécu l’ont obligé à chercher, Saint-Exupéry l’a continuellement poursuivie tout au long de sa trop courte vie. Ayant voué cette dernière à un métier courageux et dangereux, il a su à merveille en décrire les drames et les joies. Et la lutte contre l’angoisse à laquelle l’homme est sans cesse confronté prend chez lui la forme de la vocation.

    "La grandeur d’un métier, c’est avant tout d’unir les hommes". Ainsi, l’auteur découvre le véritable sens de la fraternité. C’est la mise en lumière d’un authentique humanisme par le métier. Son métier d’homme, il le fait avec joie et avec amour. Loin d’une ascèse égocentrique et orgueilleuse, son goût de l’héroïsme s’avère une communion fervente avec les autres hommes.

    Courrier du Sud (1930) évoque une liaison de l’époque héroïque entre Toulouse et Dakar. Vol de nuit (1931) raconte l’héroïsme obscur des pionniers qui ont su établir la première ligne régulière entre la France et l’Amérique du sud. Terre des hommes (1939) est la tragique histoire du raid Paris-Saïgon. Et Pilote de guerre (1942) la méditation d’un combattant au cours d’une mission au-dessus des lignes allemandes pendant la guerre où il continue à évoquer les gestes d’un simple travail. L’écrivain transforme des scènes   réelles en tableaux tantôt dramatiques, tantôt épiques. Il les accompagne ainsi d’un noble et ardent commentaire qui, puisant dans son âme et sa vision particulière du monde, leur confère souvent un caractère lyrique.

    Ses dons de poète éclatent dans son œuvre posthume, Le Petit Prince (1945) et Citadelle (1948). De son métier et de son outil, il retient en fin de compte non pas l’aspect technique ou exaltant, mais simplement l’occasion qu’ils donnent aux hommes, comme tous les métiers avec leurs outils, de reconnaître leurs limites, la puissance de leur volonté, leur responsabilité à l’égard de tous et la primauté d’un but qui vaut plus que la vie. Sachant donc au nom de quoi ils accomplissent très simplement leur tâche, les héros de Saint-Exupéry tendent, sans emphase, à illustrer un humanisme par le métier.

    Toute son œuvre démontre, par ailleurs, une honnêteté et une sincérité qui méritent d’être évoquées. Brève et rayonnante, elle se mesure surtout à la qualité du cœur et des sentiments qui l’animent. Cet homme, courageux et sensible, est aussi lucide. La méditation, constante chez lui, fait la valeur de toute son œuvre. Le Petit Prince et Citadelle nous révèlent une ferveur et une noblesse dans le lyrisme qui prouvent incontestablement la pureté de son âme. Dans Citadelle d’ailleurs, son dernier ouvrage, il tente d’énoncer les principes d’une philosophie pratique qu’il a su mettre en application dans ses romans d’action tirés de sa propre expérience. Il met en particulier en exergue les thèmes du lien et de l’échange nécessaires entre les hommes, de la grandeur et de la soumission à une éternité qui se confond avec le destin de l’espèce. Pour Saint-Exupéry, le salut se trouve donc dans ce qui nous permet de collaborer à une œuvre utile. Il a su en faire sa règle de vie à laquelle il est resté fidèle jusque dans la mort. " Ce pourquoi tu acceptes de mourir, c’est cela seul dont tu peux vivre " (Citadelle).

    C’est pourquoi la notion de responsabilité occupe dans son œuvre une place importante dans sa quête vers sa morale de la grandeur humaine. " Etre homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre que l’on contribue à bâtir le monde " (Terre des hommes). Mais cette responsabilité s’inscrit dans ce lien et cet échange entre  les hommes, indispensables pour réussir cette œuvre collective. C’est le rejet de l’orgueil personnel, de la jalousie mesquine, de l’envie. C’est au contraire le plein épanouissement de l’esprit d’équipe. C’est savoir "être fier d’une victoire que les camarades ont remportée". Cette fierté comprend, par exemple, la joie du mécanicien qui, par son travail obscur, a permis au pilote de battre un record ou simplement d’avoir rempli sa mission.

    Cette responsabilité s’applique également à la prise de conscience des souffrances de nos semblables. Et même de l’humanité tout entière dont chacun de nous est partie intégrante et où il a sa place et un rôle à tenir. Pour Saint-Exupéry, il ne suffit pas d’être ému devant la misère des autres. Il faut communier avec ceux qui souffrent, voire connaître la honte lorsqu’on vit paisiblement et que d’autres pleurent ou agonisent. Son message est donc universel, car chacun participe au progrès de l’humanité. Il y a contribution de chacun à l’œuvre collective. Il n’entend pas parler seulement de ceux qui remportent des victoires notoires. Il englobe aussi l’obscur et humble artisan qui met toute son ardeur à son travail et qui contribue à cet édifice collectif, même si la pierre apportée n’a que la dimension d’un caillou.

    Saint-Exupéry nous présente là une conception du bonheur qui rejette l’individualisme. Il s’agit d’un bonheur plus vaste, où l’homme doit lutter contre l’isolement au sein d’une société qui semble parfois, par sa mécanisation, l’écraser. L’homme n’a plus seulement des devoirs envers lui-même, il en a avant tout envers les autres. C’est peut-être ce sens d’une vaste et profonde fraternité qui constitue la seule arme contre le déracinement, la solitude. Ce que souhaite Saint-Exupéry c’est une solidarité, une union profonde qui permet à chacun de se sentir inclus dans un vaste ensemble où il n’est plus seul. Finalement, c’est une parenté humaine à l’échelle du monde. C’est l’éblouissante condamnation du mot de Sartre, " L’enfer, c’est les autres ".

    A  une époque où toutes les valeurs traditionnelles sont remises en question, où les jeunes en particulier se sentent pris par l’angoisse devant un monde menaçant, où ils cherchent à satisfaire un enthousiasme parfois démesuré, ce lien qui unit selon Saint-Exupéry tous les hommes dignes de ce nom, cette conception de la responsabilité de chacun de nous devant tous (" chacun est responsable de tous ") apportent un réconfort, une certitude, un espoir fervent pour l’avenir. Antoine de Saint-Exupéry, homme d’action qui a écrit ce qu’il a vécu, témoigne d’une époque où l’homme sent lui échapper les dernières consolations religieuses et morales. Sa solitude et son destin lui apparaissent dans leur cruelle réalité. Probablement mieux que d’autres, il a su mesurer le grand vide spirituel qui caractérise le monde moderne. Il trouve cependant des raisons de vivre dans un humanisme qui a su traduire la modestie et la ferveur de son âme généreuse et échappe à l’horrible obsession de son temps qui consiste à vouloir changer l’homme.

    Ce poète est, en fait, un mystique en quête de l’essentiel et qui, comme le renard du Petit Prince, nous livre son secret : "on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible aux yeux ". Son message est donc un message d’humanisme, de solidarité entre les hommes, de retour à une spiritualité, de retour, en fait, à l’essentiel qu’il convient de méditer. "C’est l’esprit qui mène le monde et non l’intelligence".

    Quatre-vingts ans après sa disparition, son message reste d’actualité et devrait être médité, en particulier, par nos dirigeants politiques qui ont précisément perdu le sens de la responsabilité célébrée par Antoine de Saint-Exupéry pour réussir ensemble l’œuvre collective. On ne leur demande pas de donner leur vie pour la France comme il l’a fait – en seraient ils capables alors qu’ils ne songent qu’à leurs ambitions personnelles – mais d’œuvrer pour l’intérêt du pays et de son peuple au lieu de fracturer dangereusement la société et diviser les Français. La trêve politique "imposée" par le déroulement des Jeux olympiques sera de courte durée. Très rapidement la réalité reprendra le dessus et le sens du devoir et des responsabilités se rappellera à nos dirigeants. Devant le constat accablant de l’état de déliquescence de notre société auront-ils su prendre le recul nécessaire pour acquérir la capacité d’exercer cette responsabilité qui les oblige pour entreprendre et réussir l’œuvre collective? Le message transmis par Antoine de Saint-Exupéry reste une source d’espérance pour les temps actuels.

    Sera-t-il entendu?

    Général (2s) Antoine MARTINEZ

  • Lettre ouverte a thomas jolly,

    organisateur de la cérémonie d’ouverture des JO

    EXTRAITS

    Des propos narcissiques et de mauvaise foi?

    Vous avez dit lors de votre conférence de presse pour répondre à la critique:

    "En France, on a le droit de s’aimer, comme on veut, avec qui on veut, en France on a le droit de croire et de ne pas croire. En France, on a beaucoup de droits".

    Vous avez ajouté ne pas vouloir:  "être subversif, me moquer ou choquer".

    Vous avez osé dire: "C’étaient des idées républicaines, d’inclusion, de bienveillance, de générosité et de solidarité".

    Comment expliquez-vous alors que des chaînes de télévision – et non des moindres, que des pays aient décidé de ne pas diffuser certains passages?

    Comment expliquez-vous la réprobation de très nombreux évêques partout dans le monde, et même la timide conférence des évêques de France qui vous a reproché cette scène de la Cène?

    Comment expliquez-vous cette critique forte exprimée par tant d’intellectuels tout aussi respectables que d’autres, en France et à l’étranger?

    Les idées républicaines sont, me semble-t-il: liberté, égalité, fraternité. Au nom de la liberté, je me réfrène pour ne pas atteindre celle des autres nous dit Rousseau. Il me semble aussi que les valeurs de l’Olympisme invitent à la laïcité sage et prudente, au respect des croyances de chacun, sans exhiber un esprit partisan.

    Or, cette Marie-Antoinette décapitée est-elle pour vous le symbole de votre République, celle qui a commis des crimes que la raison réprouve depuis, celle de ces excès de la Terreur que l’histoire enregistre mais que l’homme raisonnable ne peut cautionner, sauf à faire l’apologie du ferment des totalitarismes?

    Avez-vous oublié que de nombreux pays de l’Union européenne sont dirigés par des rois et des reines: Angleterre, Espagne, Belgique, Danemark, Suède, Hollande, Luxembourg, etc.? Avez-vous oublié que de nombreux autres pays ont des monarchies parlementaires où l’on respecte ces personnes? Ne les avez-vous pas méchamment insultés, provoqués, choqués?

    Est-ce bien fraternel d’exhiber une femme innocente décapitée, en des temps ou tant de femmes sont battues, humiliées, maltraitées dans le plus grand silence?

    Est-ce bien fraternel de laisser planer l’équivocité douteuse et sournoise qu’il y a un droit à la décapitation révolutionnaire alors que des fonctionnaires enseignants ont été récemment décapités sur notre sol, dans des gestes barbares d’un autre temps?

    Avez-vous bien réfléchi au sens de ce symbole, aujourd’hui, ici et ailleurs quand certains se battent pour éviter les décapitations et les pendaisons des hommes de Daech? D’ailleurs, comment poursuivre madame Le Pen pour apologie du terrorisme lorsqu’elle diffuse les images des décapitations de Daech et ne pas vous poursuivre, vous, pour apologie du terrorisme et de la violence séculaire subie par les femmes?

    Que vouliez-vous vraiment dire à l’assemblée universelle des spectateurs?

    Votre message est troublant, équivoque, insultant pour les femmes et les innocentes victimes des mouvements révolutionnaires, islamistes ou réactionnaires qui détruisent des vies sans vergogne.

    Vous en avez fait, au fond, l’apologie. C’est simplement, au 3e millénaire, une faute morale, un geste artistique réactionnaire, violent, patriarcal même, car cette femme fut la victime et le bouc-émissaire d’hommes sanguinaires et vous l’approuvez.

    L’exclusion permanente de tout ce que vous haïssez

    Vous parlez d’inclusion. Savez-vous ce qu’est l’inclusion? C’est une fonction de la théorie des ensembles qui s’appuie sur une propriété commune pour décider que des éléments appartiennent ou non à un ensemble. Les objets verts, les fleurs, etc. Or, pour inclure il faut exclure, et toute inclusion exclut.

    L’auriez-vous oublié? En incluant vos drag-queens, dont personne n’ignore qu’elles sont la figure de subversion théorisée par Judith Butler, votre papesse, sans doute, de la théorie du genre qui est visiblement votre idéologie affichée avec agressivité à la face du monde, en dépit de l’esprit olympique, vous insultez les hommes et les femmes du monde.

    Là encore, avez-vous pensé au milliard de musulmans, aux milliards d’Africains et aux autres pour qui votre inclusion les exclut, eux, de votre monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas? Cette figure serait-elle un symbole d’unité ou de division?

    Vous les avez choqués, et leur regard vaut plus que votre propos encore plus obscène et pervers, digne du tortionnaire feignant de nous dire qu’il ne voulait ni choquer, ni moquer. Leur perception et souffrance n’aurait donc pas de réalité?

    La lâcheté du blasphème sélectif

    Vous parlez de bienveillance quand vous singez la Cène, le moment le plus important de la religion chrétienne. Êtes-vous bienveillant?

    Serait-il bienveillant de faire un spectacle caricaturant les homosexuels? Serait-il bienveillant de singer et caricaturer des dignitaires religieux et politiques? Serait-il bienveillant de moquer d’autres religions?

    Que votre propos consiste à dire: je n’ai pas voulu, est une défense de petite frappe et de lâche ; car la vérité n’est pas ce que vous dites de votre œuvre, mais ce qu’en perçoivent des milliards de personne dont l’avis compte au moins autant que le vôtre jusqu’à pouvoir vous imposer de les respecter, au nom même de la République dont vous vous dites le propagandiste ; car votre liberté n’est pas indéfinie.

    Et vos commanditaires partagent avec vous ce goût malsain de l’insulte au nom du règne autoritaire de votre bien-pensance: artiste digne du petit clergé diffusant la propagande du temps avec servilité; là est votre nature sans aucun doute: ni courage, ni grandeur, mais artiste pompier, artiste convenu dont aucune des mises en scène n’a été spectaculaire, inventive, inédite et même artistique.

    Vous parlez enfin de générosité et de solidarité. En quoi avez-vous été généreux? Avez-vous fait la place à des jeunes artistes plein de promesse comme Zaho de Sagazan par exemple? Non, vous avez été dans la convenance de personnalités installées à la renommée mondialement établie. Auriez-vous été généreux que vous auriez fait place à d’autres artistes représentatifs des mondes que vous ignorez, en provenance d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie. Personne!

    Votre monde nous est apparu étriqué, petit, convenu, réduit à l’espace des poncifs idéologiques qui vous animent; au service du Régime, comme les artistes de cours de cet Ancien Régime que vous prétendez dépasser.

    Et la solidarité semble très loin de votre spectacle. Vous avez mis le public dans une position de grande passivité, spectateur de votre ego, mais en rien participant et actif comme il le fut à Londres où il fut festif, heureux, solidaire, joyeux, bruyant, chantant, acteur de sa fête. Non, votre spectacle petit-bourgeois sent le spectacle narcissique et rance qui impose sa vue, excluant le premier des humains: le spectateur rabaissé au rang de faire-valoir inactif.

    La discorde plutôt que la concorde pour une fête de la paix: étrange perversité de l’esprit

    Pour conclure, vous avez été un homme de l’exclusion totale ; celle des spectateurs, celles de milliards de personnes humiliées, choquées, dérangées dans leurs valeurs, leurs fois et leurs convictions; dont vous ne seriez être le juge sans devenir un Robespierre refusant d’entendre la plainte, la souffrance et le désaccord profond qu’a suscité votre prétendu spectacle.

    Vous avez oublié une valeur chère à la République: la concorde civile. Celle-là, vous l’avez piétinée, balayée, écrasée sous le poids de votre dogmatisme et de votre intolérance. Personne ne vous souhaite de vivre ce que nous avons vécu en subissant votre méchanceté, votre agressivité et votre haine de ce qui n’est pas vous et votre petit monde.

    En refusant de considérer l’altérité sacrée d’autrui, vous nous avez montré le vrai visage d’une certaine France progressiste: haineuse, destructrice, vulgaire, pleine de morgue et excluante de tout ce qu’elle n’est pas. Être femme, être homme pour commencer, sans vouloir devenir drag-queen.

    N’oubliez pas cette terrible vérité romaine: la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Votre succès éphémère n’augure peut-être de rien de bon; si les milliards que vous avez insultés décident de ne plus vous honorer, voire de sanctionner ceux qui vous solliciteraient de nouveau. Les peuples du monde auront peut-être raison de votre médiocrité.

    La France universelle que vous prétendiez incarner a disparu derrière une insulte au monde et une profanation des civilisations, comme Macron a insulté tant de chefs d’État.

    Il faut vite vous oublier, vous et lui.

    Pierre-Antoine Pontoizeau