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santé - Page 6

  • Remplacez Russie par France

    Les selfies, autoportraits pris par smartphone, sont l'une des causes de la propagation des poux chez les enfants et adolescents, a averti lundi l'agence russe de protection des consommateurs, qui conseille de mettre fin à cette pratique.

    "La propagation des poux chez les adolescents est causée, selon les experts, par l'engouement pour les selfies", a assuré dans un communiqué une division régionale de l'agence Rospotrebnadzor.

    Ces selfies, pris à plusieurs ou à deux, "facilitent la transmission des parasites car (leurs auteurs) font entrer leurs têtes en contact", avertit-elle.

    Il s'agit là de "la principale voie de transmission des poux" parmi les enfants et adolescents, s'inquiète l'agence, qui rappelle que les enfants ayant des poux doivent être isolés afin d'éviter qu'ils ne les transmettent à leurs camarades.

    Très prisé par les jeunes Russes, le selfie est un autoportrait pris à l'aide d'un smartphone, souvent partagé ensuite sur les réseaux sociaux.

  • L'année de mes 18 ans, on disait: interdit d'interdire!

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    Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).

    Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.

    Par H16.

     

     

     

  • FRANCE: liberté, égalité, fraternité? mais, pour qui?......

     

    Depuis 32 jours, Bruno Richard a entamé une grève de la faim devant le ministère de la Santé pour obtenir une meilleure prise en charge de son fils lourdement handicapé. Les experts estiment pourtant que ses exigences ne sont pas médicalement justifiées.

    "Je suis un père. Et un père doit tout faire pour sauver son fils, quitte à mettre sa vie en danger." Cela fait 32 jours que Bruno Richard ne s'est pas alimenté. Posté devant le ministère de la Santé, ce père est en grève de la faim pour que son fils Robin, lourdement handicapé après avoir été frappé par la foudre, bénéficie de "soins adaptés". Aujourd'hui, il est très affaibli. "Je suis fréquemment pris de vertiges et je souffre de palpitations." Seuls les cinq cafés très sucrés qu'il boit chaque jour l'aide à tenir. Mais pour Bruno Richard, c'est presque devenu une habitude. Car il en est déjà à sa septième grève de la faim.

    "Les médecins nous ont dit qu'il valait mieux le débrancher"

    Tout a commencé en 2007. Son fils Robin, alors âgé de 13 ans, était en sortie scolaire dans les Bouches-du-Rhône lorsqu'il a été frappé par la foudre. Pendant 8 mois, il reste plongé dans le coma. "Les médecins nous ont dit que son cerveau était grillé et qu'il valait mieux le débrancher." Contre toute attente, Robin se réveille mais souffre de paralysie sévère. L'adolescent est alors soumis à des examens à l'hôpital de Marseille. Les experts sont catégoriques. Son état ne pourra pas s'améliorer. Refusant ce diagnostic, le père entame alors sa première grève de la faim. Touché par leur histoire, Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, fait transférer Robin dans une structure spécialisée à Paris.

    "Il parle, se met debout"

    Aujourd'hui soigné à l'hôpital d'instruction des Armées de Percy à Clamart, Robin bénéficie d'une séance d'une heure de kinésithérapie par jour. Un programme de rééducation encore insuffisant pour ses parents. "Son état nécessiterait qu'il fasse de la balnéothérapie. On le fait pour les chevaux et mon fils n'y a pas le droit. C'est choquant." Malgré tout, Robin fait des progrès. "Il parle, se met debout." Pour tenter de faire évoluer la situation, les parents multiplient les actions et alternent grève de la faim et rassemblements.

    L'an dernier, l'Agence Régional de Santé (ARS) accepte de pratiquer une nouvelle expertise pour temporiser. Les spécialistes mandatés ont conclu que "l'évolution clinique est en faveur d'un état végétatif". "Vous trouvez qu'il a l'air d'être dans un état végétatif ?", interroge Bruno Richard montrant les vidéos des progrès de son fils. Selon lui, les expertises ont été expédiées. "C'est faux", répond à MYTF1News Nicolas Préju, porte-parole de l'ARS Île-de-France. "Les soins demandés par les parents ne sont tout simplement pas compatibles avec l'expertise. On ne peut pas répondre à des exigences qui ne sont pas justifiées médicalement. Surtout si elles sont contre-indiquées, elles peuvent être dangereuses."

    Des soutiens du monde entier

    Le combat des Richard dure maintenant depuis 7 ans. "Tout ce temps perdu alors que ça aurait pu être si simple". Durant tout ce temps, la famille a été très soutenue. Leur histoire a même traversé les frontières. "Je reçois des vidéos et des photos de soutien du Pérou, du Caire, du Québec." Une pétition qui tourne actuellement sur le web a déjà récolté près de 55.000 signatures.

    Mais pour Nicolas Péju, il est impératif que Bruno Richard cesse sa grève de la faim. "Son état de santé compromet sa capacité à s'occuper de Robin."  Le père de l'adolescent annonce qu'il tiendra. "On continuera jusqu'à ce que notre fils puisse rentrer à la maison avec nous."

    Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'association Robin Richard.

  • Ce qui nous attends si l'Ebola entre en France

    Le risque qu’Ebola atteigne la France est élevé

     

    Des chercheurs estiment à 75% le risque de voir le virus de la fièvre Ebola atteindre la France d’ici vingt jours, à 50% pour la Grande-Bretagne, mais les systèmes de santé et les conditions de vie ne devraient pas exposer ces pays à des flambées épidémiques comparables à ce qui se passe en Afrique de l’Ouest. Ces projections sont fondées sur les données connues de propagation du virus et sur l’hypothèse d’un trafic aérien inchangé. En modifiant cette variable, le risque décroît. Une réduction de 80% du trafic aérien vers les pays d’Afrique de l’Ouest frappés par la maladie réduirait ainsi le risque à 25% pour la France et 15% pour la Grande-Bretagne.

    Calculs de probabilité

    “C’est vraiment une loterie”, souligne Derek Gatherer, spécialiste en virologie à l’université britannique de Lancaster. “Si la situation continue en Afrique de l’Ouest et même s’aggrave, ainsi que certains le prédisent, ce ne sera qu’une question de temps avant qu’un malade se retrouve dans un avion à destination de l’Europe”, ajoute-t-il. Ces calculs de probabilité, publiées pour la première fois par le journal médical PLoS Current Outbreaks, sont régulièrement actualisés en ligne sur le site http://www.mobs-lab.org/ebola.html .

     

     

    Témoignage

    http://www.msf.fr/actualite/articles/ebola-pourquoi-je-risque-ma-vie-malades

    Des centaines de travailleurs humanitaires expatriés se rendent en Afrique de l’Ouest pour soigner les malades d’Ebola. Parmi eux, Cokie van der Velde vient de quitter le Royaume-Uni pour le Liberia.

    Je suis venue pour la première fois au Liberia il y a cinq semaines, et je crois que la situation va de mal en pis. À ce moment-là, nos centres de traitement étaient déjà débordés : nous commencions à installer des malades dans les couloirs.

    Au centre, les gens gémissent et hurlent. L’odeur de sang, de diarrhée et de vomi est abominable, et malheureusement, l’odeur des cadavres imprègne tout, elle aussi. Je vous laisse imaginer l’odeur qui peut se dégager d’une pile de corps au bout d’une semaine passée dans une chaleur et une humidité étouffantes. La plupart du temps, on a le cœur au bord des lèvres.

    Je suis responsable du contrôle de l’infection, ce qui signifie que ma mission première est de garantir la sécurité des personnes avec qui je travaille, et la mienne. Nous devons porter nos blouses, deux ou trois paires de gants, une combinaison et une cagoule complètement étanches, un masque, des lunettes, et un énorme tablier. Il règne une chaleur et une humidité écrasantes. Quand nous retirons notre attirail et nous retrouvons en simple blouse, c’est comme si on nous versait un seau d’eau sur la tête.

    J’essaie de faire le tour des patients, d’aider quand je le peux, et de leur donner de l’eau. Je change les patients, je leur fais leur toilette, et j’essaie tout simplement d’offrir un contact physique à chacun, parce que personne d’autre ne les touche, personne ne s’est approché d’eux depuis des jours. Ils doivent se sentir très seuls, et terrifiés. Je ne sais pas à quel point je peux leur apporter du réconfort, couverte ainsi de la tête aux pieds, avec mon masque et mes lunettes. Quand nous avons des enfants au centre de traitement, ce qui est souvent le cas, j’essaie de leur amener des jouets et de jouer un peu avec eux.

    Selon le nombre de personnes décédées, je passe alors à la tâche fort déplaisante de déplacer les corps. Nous les mettons dans des housses mortuaires, que nous étiquetons, et nous les amenons à la morgue. Si la famille veut venir voir un corps pour faire ses adieux, et que rien ne nous en empêche, nous organisons une visite, et j’essaie de faire en sorte qu’elle soit aussi douce que possible. Je dispose des fleurs autour de la housse, et s’il s’agit d’un enfant, des jouets. Je laisse également des jouets avec eux dans la housse quand nous la scellons. Nous ne pouvons pas permettre aux proches de toucher le corps. Ils peuvent uniquement le voir, et ensuite, nous scellons la housse pour toujours. C’est un moment effroyablement triste.

    Bien sûr, j’ai peur. Je ne peux pas le nier. La dernière fois que je suis venue au Liberia, je me disais parfois " je crois que j’ai un peu de fièvre ", ou je me réveillais la nuit et je prenais ma température. Si je commençais à avoir légèrement mal à la gorge – l’un des premiers symptômes d’Ebola –, je me mettais à redouter d’avoir contracté le virus. Il y a toujours des risques quand je travaille pour MSF : je peux me retrouver prise sous des tirs croisés, je peux contracter une maladie grave, il y a même des possibilités d'enlèvement. Et en général, j’estime ces risques à environ un pour mille. Pas énorme, donc. Mais je dois admettre que cette fois, quand je me suis posée pour y réfléchir, je me suis dit que le risque était plutôt d’un sur dix.

    J’ai fait en sorte que mon testament, les papiers de ma maison, tout soit en ordre. Comme ça, si je devais ne pas revenir, ce sera plus facile à gérer pour mes proches. J’ai des enfants, des petits-enfants, et bien sûr, j’ai envie de faire partie de leur vie, mais ce n’est pas comme si je laissais de jeunes enfants. Je pense que c’est bon, je peux y aller et risquer ma vie. Ma famille comprend. Cela fait 12 ans que j’exerce ce type de travail, et ils ont l’habitude de me voir partir, mais cette fois, c’est beaucoup plus angoissant pour eux. S’ils n’ont pas de mes nouvelles pendant un moment, ils commencent à s’inquiéter, mais ils acceptent que je fasse cela, et d’une certaine manière, ils sont plutôt fiers que j’accepte de risquer ma vie pour aider les autres. L’une des choses que j’apprécie dans mon travail pour MSF, c’est le défi que cela représente. Avant de travailler avec eux, j’étais passionnée d’escalade. C’est certainement un trait de ma personnalité qui me pousse à défier la vie.

    Je pars avec MSF en partie parce que je crois profondément qu’il devrait exister une justice sociale dans le monde, une sorte d’égalité. Les personnes que j’aide appartiennent à la race humaine, à l’Humanité. À cet égard, j’estime que nous sommes tous les mêmes. Je me sens autant obligée d’aider un étranger qu’une personne que je connais.

    La dernière fois que je suis venue au Liberia, j’ai dû déplacer des centaines de cadavres. Trois personnes seulement ont survécu au cours du mois que j’y ai passé. Je ne crois pas qu’on puisse voir autant de corps sans considérer la mort d’un autre œil. J’essaie de toujours faire en sorte que l’équipe avec laquelle je travaille puisse dire au revoir au patient avant que nous ne le mettions dans la housse mortuaire. Nous essayons de conserver une certaine révérence envers les morts. Même si je ne suis pas croyante, j’espère réussir à amener une forme de spiritualité dans ce moment, et du respect pour le deuil des proches.

    À force d’envelopper tous ces corps dans des housses mortuaires, parfois, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’un jour, ce sera mon tour. J’y pense surtout au milieu de la nuit. Ça m’a fait réfléchir à ma propre mort, et à ce qui arrivera quand je mourrai. Mais quand la mort occupe une telle place dans votre quotidien, vous acceptez qu’au fond, ce n’est qu’une partie de la vie. Que nous vivons et nous mourrons. Je ne veux pas dévaloriser la vie des gens, mais je crois que ça me ramène à la réalité de la mort, alors que dans notre société, ou du moins dans ma vie, on a tendance à l’ignorer. On sait que ça arrive, mais on relègue ça dans un coin de notre tête. Aujourd’hui, ça occupe le devant de la scène dans la mienne, et j’accepte que mon tour viendra, tôt ou tard.

    J’aime mon travail. Je ne crois pas qu’on puisse faire ce que je fais si on n’aime pas son travail. Je ne peux pas dire que j’aime particulièrement travailler avec des corps, mais il règne une franche camaraderie. Il y a de la satisfaction quand on y arrive, et à un moment, nous arriverons à contrôler l’épidémie. Et quand ça arrivera, je m’en réjouirai très sincèrement, et j’éprouverai de la satisfaction à l’idée d’avoir accompli un travail que tout le monde n’aurait peut-être pas pu faire, et d’avoir apporté ma modeste pierre à l’édifice. "

  • Même chose près des cimetières... même chose dans les fleuves... même chose dans l'eau de votre robinet

    Les couches pour adulte étaient... radioactives 

    L’alarme indiquant la présence d’éléments radioactifs dans la benne a retenti lorsque ce camion est passé sous le portique, jeudi soir à Saint-Ours-les-Roches.

    Le véhicule a été mis de côté en attendant que les pompiers RAD, spécialisés dans le risque radiologique, interviennent.

    Dûment équipés, aujourd'hui vendredi à 8h30, ils ont vidé la benne à la recherche du déchet.

    Ils sont parvenus à isoler un sac-poubelle de 30 L. La radioactivité qui en émanait provenait... de couches pour adultes.

    L’élément radioactif a été déterminé: il s’agit de Thorium 232, probablement utilisé dans un but médical chez cet adulte. Le sac a été neutralisé et ces couches seront traitées en déchets radioactifs.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer la provenance de cette poubelle.

  • A propos du cas de dengue autochtone...

    en France qui a été révélé la semaine passée (fin d'août). Sachez cela:

    L’Organisation mondiale de la santé estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500.000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 20% des cas. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant, il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle.

    La dengue, parfois appelée "grippe tropicale", est une infection virale transmise par les moustiques mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne.

    La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue.

     

    Donc: tous à vos moustiquaires et aux pommades anti-moustiques.

    Je vous fait un topo de tout ce que je sais…

    Voici une bonne recette:

    Achetez de la crème Nivéa Soft (c'est celle que j'utilise car elle agglomère bien les huiles essentielles… et puis, pas chère du tout).

    Prenez un pot de verre qui se visse… les HE attaque le plastique

    Videz la presque totalité du tube, environ 50 à 75 Ml

    Rajoutez 40 à 50 gouttes d'HE de géranium ou de citronnelle

    Remuez très, très longtemps: sur la peau, les HE sont très corrosives et vous risquez des brûlures: attention, ce point est très important.

    N'utilisez pas sur les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans sans avoir demandé à votre médecin. Attention, ce point est très important.

    Passez sur votre corps matin, midi et soir, surtout si vous êtes dans une zone marécageuse ou dans la nature. De toutes façon: partout en France et ailleurs.

    Respectez toutes les précautions d'usage en faisant un essai sur votre peau.

    Faites dormir les bébés dans des lits à moustiquaire… Attention durant les promenades, surtout dans les parcs.

    Allez sur le site du gouvernement et de l'ANSES pour lire ces dernières précautions: vider l'eau des soucoupes, etc… Pour savoir sûrement quoi faire, seuls les sites .gouv sont à visiter… laissez tomber les charlatans: il n'existe aucun autre moyens de se protéger autres que ceux qu'ils indiquent…

    Evitez la diffusion des produits chimiques et autres prises électroniques: visitez ce site

    www.on2nocives.com

    C'est le mien: vous en apprendrez de belles sur l'électromagnétisme…

    Au fait, le moustique qui pique, il ne fait pas de bruit…. c'est la femelle… celui que vous entendez, c'est le mâle… il ne pique pas.

    Mieux encore: sachez qu'une “moustique“ pique à travers les vêtements et vous pique sans problèmes pour elle dans la journée: et oui, ils ne sont pas que nocturnes contrairement à ce que l'on vous a dit.

  • Ceci est très sérieux... j'ai pensé aux malades car c'est une maladie éprouvante

    La cannelle pourrait enrayer la progression de la maladie de Parkinson

    Une nouvelle étude montre que chez les souris l’ingestion de cannelle moulue permet de ralentir la progression de la maladie de Parkinson, notamment grâce à un de ses métabolites, le benzoate de sodium

    Dans une nouvelle étude parue dans le Journal of Neuroimmune Pharmacology (1), des chercheurs du Rush University Medical Center rapportent que la cannelle serait capable d’inverser les modifications biomécaniques, anatomiques et cellulaires qui se produisent dans le cerveau de souris atteintes de la maladie de Parkinson, grâce à un de ses métabolites, le benzoate de sodium.

    La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du système nerveux central. Ce sont les neurones producteurs de dopamine qui sont spécifiquement atteints. La dopamine est un neurotransmetteur c’est-à-dire qu’elle transmet l’information entre les neurones. La diminution de production de dopamine entraîne l’apparition de divers symptômes liés à la maladie de Parkinson : tremblement, lenteur généralisée des mouvements, rigidité des membres…

    La cannelle est une épice largement utilisée en cuisine mais également depuis longtemps en médecine pour traiter divers troubles (glycémie élevée, arthrose, toux, maux de gorge…).

    La cannelle est métabolisée dans le foie en benzoate de sodium utilisé dans la conservation des aliments et en tant que médicament dans les troubles du cycle de l’urée. Des études précédentes ont montré que le benzoate de sodium est capable d’augmenter les niveaux de facteurs neurotrophiques qui sont des molécules qui stimulent et contrôlent la neurogenèse. Ils assurent le maintien des neurones existants. Dans les maladies neurodégénératives, caractérisées par la perte de neurones, les facteurs neurotrophiques ont été proposés comme « sauveteurs » de ces cellules vulnérables. Ils représentent un axe thérapeutique intéressant dans le traitement des maladies neurodégénératives. Les propriétés de la cannelle et de son métabolite pourraient représenter une alternative dans le traitement des troubles neurodégénératifs (2).

    Certaines protéines importantes Parkin et DJ-1 diminuent dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson. Par exemple, la protéine Parkin est impliquée dans l’identification et l’élimination des mitochondries endommagées de la cellule. Ce processus est essentiel car les mitochondries endommagées engendrent stress cellulaire et jouent un rôle dans la mort de neurones lors des maladies neurodégénératives.

    Dans cette étude, les chercheurs ont étudié l’effet de la cannelle sur la régulation positive de ces deux protéines ainsi que sur la protection des neurones dopaminergiques sur des modèles de souris atteintes de la maladie de Parkinson.

    Les résultats de l’étude montrent qu’après prise orale, la cannelle moulue est métabolisée en benzoate de sodium qui entre dans le cerveau, arrête la perte des protéines Parkin et DJ-1, protège les neurones dopaminergiques, normalise les niveaux de neurotransmetteurs et améliore les fonctions motrices chez des souris atteintes de Parkinson.

    Pour le Dr Pahan, « cela pourrait être l'une des approches les plus sûres pour arrêter la progression de la maladie chez les patients atteints de Parkinson. Il faut maintenant vérifier que ces résultats sont transposables à l’homme » conclut-il.

    Attention toutefois, toutes les cannelles ne sont pas qualitativement équivalentes.

    Sources

    Cinnamon May Be Used to Halt the Progression of Parkinson’s disease. Rush University Medical Center. www.rush.edu 2014

     (1) Khasnavis S, Pahan K. Cinnamon Treatment Upregulates Neuroprotective Proteins Parkin and DJ-1 and Protects Dopaminergic Neurons in a Mouse Model of Parkinson's Disease. J Neuroimmune Pharmacol. 2014 Jun 20.

     (2) Jana A, Modi KK, Roy A, Anderson JA, van Breemen RB, Pahan K. Up-regulation of neurotrophic factors by cinnamon and its metabolite sodium benzoate: therapeutic implications for neurodegenerative disorders. J Neuroimmune Pharmacol. 2013 Jun;8(3):739-55. doi: 10.1007/s11481-013-9447-7. Epub 2013 Mar 9.

  • A force de faire n'importe quoi pour se faire remarquer en cuisine, on s'empoisonne!

    Le BfR déconseille la recette de poulet sur la canette de bière

     " Le BfR déconseille la recette de poulet sur la canette de bière ". Communication du BfR n°024/2014, 1er juillet 2014.

    Je ne sais pas si cela est autorisé dans le " fait maison " par nos autorités, mais le BfR d’Allemagne vient de prendre position concernant une recette.

    Différentes recettes de cuisine sont actuellement diffusés, sur Internet, à propos d’un poulet grillé sur une canette de bière. Pour l’avis de l’Institut fédéral pour l’évaluation des risques (BfR), ce type de préparation n’est pas conseillé, car il est supposé que la chaleur pendant la cuisson et le rôtissage libère des substances dangereuses de l’extérieur imprimé ainsi que de l’enduit intérieur de la canette de bière. Ces substances sont ensuite transférées à la viande de poulet.

    Une simple recherche sur Internet montre différentes recettes, le plus souvent en provenance du Canada.

    Sur un forum sur France 2 d’avril 2013, une internaute a demandé " Je ne sais pas si faire cuire un poulet sur une canette de bière en fer n’est pas nocif pour la santé. Il y a quand même des produits chimiques sur cette boite… Qu’en pensez-vous ? ".

    Parmi les réponses, " Qu’il y en a bien plus maintenant dans le poulet que sur la boite en fer " et " Oui c’est ce que je pensais avec la haute température !! Que peut donner la boîte avec la peinture qu’il y a dessus ….. ".

    Bien entendu, il existe même des supports en inox … pour préparer un poulet sur canette de bière. On attend la réponse de l’Anses qui va très certainement s’autosaisir .

     

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    Franchement, si vous ne voulez pas empoisonner doucement votre corps, allez-vite lire mes dossiers et mon blog sur mon site:

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