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santé - Page 2

  • Handicapé, il teste la solidarité des passants. Cinglant !

    Résumé : Expérience sociale inédite ! Un étudiant handicapé néo-zélandais teste la solidarité des passants. Le constat est amer et son handicap plutôt rédhibitoire. Malgré sa paralysie cérébrale, ce jeune homme de 25 ans a décidé d'enchaîner les dé

    Par Handicap.fr /

    Que se passe-t-il lorsqu'une personne handicapée demande de l'aide à des passants ? Jordon Milroy, un jeune Néo-zélandais de 25 ans a tenté une "expérience sociale" pour une télé locale afin de témoigner, en images, de ce qu'il vit au quotidien (vidéo en lien ci-dessous, en anglais sous-titré mais les images parlent d'elles-mêmes).

    Dans la plus grande indifférence...

    Cet étudiant diplômé de l'université d'Auckland est atteint d'infirmité motrice cérébrale ; son intelligence n'est pas affectée par ce handicap lié à un problème de développement du cerveau du fœtus ou au moment de la naissance mais souffre d'atteintes musculaires qui limitent ses mouvements et affectent son élocution. Se déplaçant avec un déambulateur, il interpelle donc les badauds : "SVP, pouvez-vous m'aider ?". L'indifférence ! On passe son chemin, ne lui accorde pas un regard, l'éloigne même de la main... A l'inverse, lorsque son complice, parfaitement "valide", sollicite ces mêmes personnes, il se voit gratifié d'une réponse courtoise.

    Pour Jordon, le handicap, ce n'est pas le sien mais la réaction de ceux qui l'entourent. "C'est comme si je n'existais pas ou ne valais rien, confie le jeune homme".

    Le tableau n'est tout de même pas complètement noir puisque, heureusement, certains passants ont accepté de répondre à ses demandes.

    Il escalade les tours du monde entier

    Jordon a décidé de ne pas en rester là. Pour lutter contre les préjugés sur les personnes handicapées, le jeune homme enchaîne les défis. Il s'est, notamment, mis en tête d'escalader les plus hautes tours du monde (par les escaliers !) avec l'objectif de collecter des fonds en faveur des personnes handicapées, notamment pour acheter des fauteuils tous terrains, mais surtout de sensibiliser le grand public. Son blog permet de suivre ses exploits...

     

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  • Ils pourraient nous sauver!

    Des autistes contre les terroristes

    par Jean-Paul Curtay

    Pour pallier les ratés de la lutte antiterroriste, le Dr Curtay propose de faire appel à des "hypersensibles, hyperobservateurs": les autistes.

    Jean-Paul Curtay

    Le 13 novembre 2015, c’était la Journée de la gentillesse. J’ai publié plusieurs posts sur ce sujet sur ma page Facebook et autres réseaux sociaux, puis une vidéo sur le bonheur que j'avais tournée pour le Parcours Okinawa.

    Quelques minutes plus tard (3 heures après le début des attaques), je reçois l'information des 7 attentats et 120 tués...

    Perturbé, je me dis que je vais regarder un documentaire et je tombe sur celui ci où le prix Nobel Daniel Kahneman et ses collaborateurs expliquent les biais cognitifs qui nous mènent tous à faire des erreurs et démontre comment cela fonctionne avec des agents de services de renseignement mélangés à des novices.

    Dans le reportage, 12 analystes, certains confirmés, d’autres novices, doivent déterminer quelle organisation criminelle prépare une attaque terroriste, à partir d’un faisceau d’indices. Mais il y a des pièges, et parmi ceux-ci, le " biais de confirmation ", par lequel on a tendance à rechercher une information qui vient soutenir ce que nous croyons. Dans cet exercice, le biais de confirmation va mettre en échec 11 des analystes. Un seul évite le piège et c'est un novice !

    Cela pourrait expliquer que les services de renseignement n'arrivent pas après Charlie, le supermarché Kasher, Toulouse, à reprendre la main. J’ai une proposition à faire.

    Les Anglais ont fait une campagne pour qu'on ne laisse pas les autistes au chômage et qu'on emploie leurs capacités exceptionnelles. Celles-ci pourraient être mises au service de la lutte antiterroriste.

    Il y a un chevauchement très probable entre l'intelligence précoce et la forme d'autisme "hyper-intelligent", dit d'Asperger, qui est loin d'être forcément invalidant.

    Léonard de Vinci, Michel Ange, Mozart, Goya, Beethoven, Newton, Darwin, Nietzsche, Dostoievsky, Evariste Galois, Einstein, Paul Dirac, Van Gogh, Alan Turing, Ettore Majorana... étaient très probablement Asperger. Plus près de nous, Jacha Heifetz et Nathan Milstein considérés comme faisant partie des plus grands violonistes de tous les temps, Vladimir Horowitz et Glenn Gould, leurs équivalents pour le piano, Mark Rothko, Keith Haring et Jean Michel Basquiat, ces deux derniers, peintres exceptionnels à la création fulgurante (malheureusement tous deux morts très jeunes), Isidore Isou, le fondateur du Lettrisme et l'auteur de La Créatique, Yayoi Kusama, Alexandre Grothendieck, un mathématicien d'une envergure inouïe, Aaron Swartz, un informaticien qui a co-inventé le RSS à l'âge de 14 ans et lisait en moyenne 70 livres par an (et qui s'est tristement suicidé à l'âge de 26 ans)... l'étaient de toute évidence aussi.

    Le problème est que cette hypersensibilité est une hypersensibilité aux "bonnes" et aux "mauvaises" choses. Aux bonnes choses, cela donne une curiosité insatiable dans de nombreux domaines et une capacité d'observation hors du commun (suivi d'une intégration et de percées fulgurantes dans la compréhension, la découverte, l'invention).

    Aux mauvaises choses, cela donne, une répulsion pour beaucoup de comportements indésirables, de l'insécurité, de l'anxiété, un grand manque de confiance et une forte tendance à la dépression, parfois, une grande difficulté d'adaptation à la réalité d'une société encore très primairement "reptilienne", préoccupée d'abord de sa survie et de son confort par la dominance, même quand c'est aux dépends des autres. Et c'est souvent particulièrement aux dépends des créateurs qui sont rejetés, ignorés, laissés sans moyens à la hauteur de leurs besoins de créer, de leur vivant, puis mythifiés et hyper-exploités après leur mort.

    Les TOC semblent être une défense par rapport à ces aspects négatifs, ayant pour fonction de contrôler, de sécuriser, de même que l'hyper-investissement intellectuel et la distance affective. Le manque de confiance et le perfectionnisme, entraînent lenteur et procrastination. Vinci a laissé inachevées la plupart de ses œuvres et a accumulé, comme beaucoup des géants culturels cités, des masses d'idées et de dessins dans ses carnets, non publiées. Darwin a mis des dizaines d'années avant de publier son Origine des Espèces, et ne l'a fait que contraint, après avoir reçu une lettre formulant ses mêmes idées sur l'évolution par Wallace.

    Les troubles du spectre autistiques sont associés à une hyperactivité avec déficit d’attention dans 43 à 55% des cas selon les études. L’épilepsie (dont la pathophysiologie est une hyperactivation des réseaux glutamaergiques et aspartaergiques à récepteurs NMDA) est plus fréquente que chez les non-autistes.

    On trouve chez les autistes plus de neurones et parfois une vitesse de conduction nerveuse supérieure. La fréquence de la surdouance et des capacités intellectuelles et créatives exceptionnelles est élevée dans la forme syndrome d’Asperger.

    Ce surdéveloppement cérébral serait dû à un excès de chlore intraneuronal qui inverse le rôle du GABA. Le GABA est stimulant de la multiplication neuronale in utero, mais cet effet s’inverse normalement à la naissance. La présence de plus de chlore intra-neuronal après la naissance continue à rendre le GABA facteur de croissance cérébral (voir les travaux de l'Inserm).

    La plupart des autistes repèrent plus vite un motif atypique dans une série ou un environnement, peuvent simultanément traiter de grandes quantités d'informations perceptives, dans des ensembles volumineux de données, et avoir une vision heuristique de type down-up, c'est-à-dire basée sur les données (très utile pour analyser des systèmes à grand nombre de données), mieux que les non-autistes.

    Certains autistes peuvent exceller dans certaines tâches, même non répétitives, grâce à une forte capacité de concentration qui en font parfois de réels " experts autodidactes ".

    Certains autistes possèdent une bonne capacité de discrimination, par exemple en détectant plus facilement une forme dans un contexte distrayant, un motif musical au sein d'un morceau de musique ou de bruit par exemple). Ils possèdent parfois des capacités particulières d'apprentissage ou des formes différentes d'analyse des problèmes (parfois plus efficace et jusqu'à 40 % plus rapidement dans le test des matrices progressives de Raven (test d'intelligence non-verbale), avec dans ce cas la mobilisation d'aires différentes du cerveau chez les autistes).

    Enfin, ils ont peut-être toujours l'impression qu'il y a un problème à résoudre.

    Les différences d'activation de certaines régions du cerveau montrées par l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pourraient ne pas être seulement une preuve d'un trouble du fonctionnement du cerveau, mais aussi la preuve d'une organisation alternative du cerveau (observée comme efficace, par exemple lors de tests d'intelligence non-verbale).

    Ainsi, les variations de volume du cortex cérébral sont considérées comme des facteurs de déficit quand elles sont associées à l'autisme, peut-être à tort quand il s'agit d'un épaississement. Cette organisation différente permettrait parfois d'effectuer certaines tâches complexes avec plus de succès.

    Mon conseil: les services antiterroristes devraient faire appel à des autistes d'Asperger qui sont hypersensibles et hyper-observateurs et ne tiennent aucun compte des a priori circulants.

     

  • Mon ophaltmo prends sa retraite en juin 2016, hélas!

    ... je le consulte depuis début 81....

    en hommage à Monsieur JL Delfour, Clinique St Jean à Toulouse

    ...le meilleur des meilleurs!!!

     

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  • Comment le Conseil Général vous ruine!

    En 2005, par malchance d'hérédité familiale, je suis atteinte par une maladie auto-immune qui tente de m'arrêter dans mon élan de vivre.

    Comme j'y ai droit, je demande une allocation d'invalidité partielle qui s'avère totalement peanuts parce que j'avais interrompu 8 ans auparavant mon travail pour m'occuper de ma fille, elle aussi atteinte d'une autre grave maladie auto-immune et qui avait besoin de moi 24h/24.

    Pour toucher l'invalidité, il faut avoir cotisé 10 ans sans interruption; que j'ai déjà cotisé une bonne trentaine d'années avant d'arrêter, ils s'en tapent comme votre première chemise.

    En 2010, j'ai l'horreur de fêter mes 60 ans et donc, comme la loi Fillon les y autorise, ils me foutent à la porte de mon travail d'indépendant et me refile une retraite de 715 euros par mois, royale retraite pour avoir déjà travaillé 46 ans.

    (J'ai travaillé 19 ans chez les patrons et 27 ans à mon compte –et, vous allez rire, je touche plus de retraite pour avoir travaillé chez les patrons en 19 ans que 27 ans à mon compte- chaque caisse s'autorise le droit de n'en faire qu'à sa tête et me sucre tout ce qu'elles veulent et, notamment les deux ans  liés au fait d'avoir élevé un enfant et même le petit pourcentage accordé pour avoir eu un enfant handicapé; on nous appelle les “polypensionnés“ pas parce qu'on touche double mais on touche rien!).

    N'ayant eu qu'une enfant, je n'ai jamais eu d'allocs de quoi que ce soit… ça ne se faisait pas dans les seventies. Le seul “avantage“ de mon statut actuel, c'est que j'ai droit à une aide de l'APA, c'est-à-dire que l'on me fait quelques heures de ménages par semaine et que je ne règle pas trop.

    Jusqu'à maintenant, le montant de l'allocation APA était versé tous les mois sur mon compte bancaire. J'attendais de recevoir la facture de l'association et je réglais par virement bancaire: clair, net, précis et sans bavure. Le Dr de l'assoc m'a dit que j'étais la seule à régler ainsi, les autres familles demandaient que l'argent soit versé directement à l'assoc. Perso, j'ai l'habitude d'avoir une tête qui fonctionne.

    Tout ce qui précède ci-dessus pour vous dire combien coûte ce service: une employé pour mettre sur le logiciel qu'il faut m'envoyer telle somme tous les mois, (petit ajustement en janvier pour l'augmentation) et, peut-être, une autre qui vérifiait auprès de l'assoc qu'en fin d'année, j'avais bien dépensé l'argent comme prévu. Deux fois, seulement, j'ai dû rembourser des sommes non-utilisées… ce qui est normal. Pour faire bonne mesure, rajouter un chef qui vient vérifier si tout va bien dans les bureaux. 3 personnes à tout casser, trois salaires donc.

    Hier, tout à tract je reçois une enveloppe demi-format (timbrée à 2,94 €) avec deux carnets de chèques et une lettre qui me dit ceci: vous devez payer vos aides avec ces chèques, vous ne recevrez sur compte bancaire que les cotisations; il faut vous inscrire à l'URSSAF.

    Les chèques sont d'un montant de 8,64 €… sauf que mon intervenante, avec son ancienneté et compétences touche 10,14 euros de l'heure. Je vais m'amuser pour les comptes et elle va rigoler en allant les encaisser à sa banque!

    Cependant, j'ai travaillé de 1970 à 1983 inclus, dans des imprimeries toulousaines différentes. Ce qui fait que je connaissais bien le travail des ouvriers de l'imprimerie, à l'époque, même s'il y a eu, bien sûr des progrès technologiques. J'ai comme on dit, “appris sur le tas“ et, durant quelques mois, j'ai travaillé aux Parchemins du Midi en tant que photograveur offset. Les Parchemins (aujourd'hui disparus) faisaient en 1973 les chèques pour les banques du coin.

    Il y avait un atelier des chèques: portes cadenassées, seules 3 personnes, bien surveillées, qui y travaillaient avait le droit d'y pénétrer. Quand elles sortaient le soir, elles étaient fouillées. Chaque bout de papier de l'atelier était mis sous célés, emportés, je ne sais par qui mais sans doute des employés assermentés. Je n'y ai jamais mits les pieds, mais comme je suis curieuse, un des ouvriers spécialisé en question m'a bien expliqué ce que j'écris ici.

    Il y avait une machine “électronique“ (mot de l'époque) qui gravait sur chaque chèque le numéro de compte… bref, tous les chiffres que vous voyez en bas de vos chèques. Et ce poste était encore plus surveillé que les autres.

    Voici comment on faisait l'impression offset dans les années 70: il y avait un monteur-copiste et un photograveur offset (j'ai tenu ces deux postes).

    Quand la copie était terminée, on "insolait, révélait et gommait" la plaque offset que nous ou l'offsettiste venait chercher pour passage en machine. Faisons par ex, des carnets.

    Après le passage en machine, il faut massicoter pour avoir l'imprimé au format puisqu'on tirait plusieurs formats sur le même feuillet offset. On passait ensuite à la machine typo pour tracer un trait à découper si nécessaire. Vous savez, les trou-trous et le dessin du ciseau.

    Le papier une fois coupé, passait au travail de table. Là une ou deux femme mettait les carnets en forme, (feuilles et couvertures, par ex) les passait à la taqueuse (une machine qui vibre et met les feuilles “au taquet“ donc, bien rangées).

    Puis, prenant le paquet de feuillet, elle le passe sous la machine à mettre des agrafes et collait un dos pour faire joli et masquer les agrafes. En l'occurrence, pour des chèques, on colle tout et même, certains carnets on des agraphes.

    Pour les chèques, avant de les mettre en forme, il fallait les passer un à un dans la fameuse machine électronique pour insérer les numéros de comptes, etc.

    Puis, ou le client venait chercher sa commande, ou bien c'était livré.

    D'accord, avec les changements technos, cela a du être bien simplifié de nos jours, il doit y avoir une machine qui fait tout le tintouin du premier coup, depuis l'ordinateur jusqu'au carnet terminé avec les chiffres "électronique" déjà vus plus haut; de même je me dis que les banques doivent avoir leur imprimerie intégrée.

    D’où sortent les chèques que j'ai reçu? Sans doute d'une imprimerie de fonctionnaires… on connait le courage des fonctionnaires. Et puisqu'ils ne font plus les billets de banque, faut leur trouver un boulot ou un autre. Cela se voit trop que les employés de la Banque de France sont grassement payés à ne rien foutre.

    Donc: deux ou trois fonctionnaires d'imprimerie: un offsettiste et un graphiste au minimum

    Et aussi quelqu'un pour réceptionner les carnets au bout de la machine et qui les envoie à une autre qui avait commandé. Peut-être est-ce la même fonctionnaire qui envoie les chèques et dépense des sous pour les timbres? et aussi pour l'enveloppe. Et le temps passé?

    Une autre qui rentre dans le logiciel les cotisations que je reçois sur mon compte et que je vais devoir payer à l'Urssaf où je dois m'inscrire et donc une fonctionnaire de l'Urssaf en ligne pour m'enregistrer, répondre à mes questions….. et surveiller, parce que figurez-vous, tous ceux qui paie avec des CESU, croyez-moi, le compte individuel est scruté sous tous les angles... des fois que vous tenteriez de blanchir de l'argent sale....

    Un chef par ci-par là qui fait semblant de justifier sa paye, dont un ou deux au conseil général de Haute-Garonne et un autre à l'Urssaf en ligne.

    Peut-être un ou deux pour vérifier le vérificateur!

    Un fonctionnaire de la Trésorerie Générale qui va m'envoyer l'acter à payer les cotisations.

    J'espère que c'est la même qui vérifiera que j'ai payé en son temps pour sortir mon dossier des réclamations prévues par le logiciel et des menaces qui vont avec.

    Et une qui va vérifier en fin d'année si j'ai bien dépensé tous les sous. Qui va m'adresser un courriel pour me dire que je n'ai pas tout utilisé que je dois tant et que je vais recevoir un courrier de la Trésorerie du coin pour rembourser.

    C'est un peu long à lire mais, vous savez maintenant pourquoi vos impôts locaux augmentent exponentiellement d'années en années.

    J'aurai dû partir en Syrie et revenir aujourd'hui tendre la sébile.

     

  • SCANDALE: une assoc pour les animaux trouve certains animaux plus intelligent que des personnes handicapées!

    J'ai lu ceci sur le blog d'une personne autiste….

    "N'est-il pas vrai que les animaux ne soient pas aussi intelligents ou évolués que les humains?"

    Si le fait d'avoir une intelligence supérieure ne donne droit à aucun être humain de malmener un autre être humain pour servir ses propres intérêts, alors pourquoi les humains se donneraient-ils le droit de malmener des êtres non-humains? Certains animaux peuvent se montrer plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs, plus aptes à communiquer et à utiliser un langage que certains êtres humains, par exemple, si l'on compare un chimpanzé avec un nourrisson ou avec une personne souffrant d'une grave déficience intellectuelle. Faudrait-il pour autant priver ces derniers de droits et en attribuer aux animaux plus intelligents? Bien sûr que non. Comme le dirait le philosophe britannique du 19e siècle Jeremy Bentham, " La question n'est pas: peuvent-ils raisonner? ni: peuvent-ils parler? mais : peuvent-ils souffrir? ". La façon de déterminer qui mérite de la protection n'est pas par l'intelligence mais plutôt par la capacité de ressentir la douleur.

    http://www.petafrance.com/faq-general.asp

    La PETA tend la main à Jean-Marie Le Pen

     

    << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

    Si je comprends bien, selon la PETA PETA France, certains êtres humains serraient moins intelligents que des animaux.

    Quel est l'objectif? Tendre la main à Jean-Marie Le Pen?

    Relisez bien la "tirade" de la PETA : << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

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    En tant que personne Autiste, je suis atterré par les propos tenus sur le site de la PETA.

    L'Autisme est un handicap.

    Aucun être humain ne devrait être jugé inférieur à des animaux.

    Se taire, c'est acquiescer

    En tant que citoyen, que militant associatif (Autistes & CO et SATEDI), que blogueur, je ne peux et ne doit pas accepter que des êtres humains soient considérés comme inférieurs à des animaux.

    Je ne me tais pas. C'est une question de dignité.

    Marian Giacomoni

    Autiste fier de l'être

    http://en-quete-de-declics.fr/index.php?declic=quete&autisme=la-peta-tend-la-main-a-jean-marie-le-pen

     

    Moi, j'ai envie de dégueuler quand je lis cela!!!