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santé - Page 5

  • Savez-vous que votre chien peut vous donner la peste? C'est sérieux, pas une blague

    Danger: les chiens transportent la peste

    Les faits remontent à un peu moins d’un an, au 28 juin 2014 précisément, dans le Colorado (Etats-Unis). Ce jour-là, un homme d’âge moyen, jusqu’alors en bonne santé, commence à avoir de la fièvre et à tousser. Le lendemain, les symptômes s’aggravent: il crache du sang. Hospitalisé, les médecins diagnostiquent une pneumonie. Six jours plus tard, devant l’aggravation de son état, il est transféré en réanimation et est intubé. Les analyses sanguines détecteront au test moléculaire PCR la présence de Yersinia pestis, le bacille de la peste. Le patient recevra deux antibiotiques et sortira guéri après 23 jours d’hospitalisation.

    Cherchant à comprendre l’origine de cette peste pulmonaire, une infection très rare aux Etats-Unis où l’on ne dénombre seulement 8 cas par an en moyenne dans des régions semi-rurales, les médecins découvriront vite que leur patient est le propriétaire d’un chien, un Pit-bull âgé de deux ans, qui avait développé une fièvre, une rigidité des mâchoires et un trouble de coordination des membres antérieurs quatre jours avant le début de la maladie de son maître. Amené dans une clinique vétérinaire, l’animal sera euthanasié du fait de graves difficultés respiratoires et de vomissements de sang. Tout au long de l’agonie du chien, son propriétaire ne l’avait pas quitté, restant très proche de lui. Une fois malade, il s’est résigné à autoriser à ce que des examens biologiques soient pratiqués sur la dépouille de l’animal. Les analyses (PCR et mise en culture) sur les tissus et organes de l’animal ont alors révélé la présence du bacille de la peste.

    Dans le même temps, deux autres personnes, employées dans la clinique vétérinaire qui avait accueilli le chien pestiféré, développent des symptômes. Deux jours après les premiers signes de maladie chez le propriétaire du chien, une femme, qui avait été en contact étroit avec l’animal malade, présente une fièvre et de la toux. Une bronchite est diagnostiquée. Un traitement par antibiotique est débuté. Une semaine plus tard, le diagnostic de pneumonie est établi à l’hôpital. Cinq jours après, le bacille de la peste est isolé dans les crachats et la présence d’anticorps spécifiquement dirigés contre Y. pestis, preuve d’une infection récente, est retrouvé dans le sang.

    Puis c'est au tour d’une autre employée de la clinique vétérinaire de se sentir mal. Elle se traite tout seule en prenant un antibiotique pour sa fièvre avec frissons. Elle se plaint de douleurs musculaires et d'une grande fatigue. Mais ses symptômes s’aggravent, laissant place à une sensation d’oppression thoracique et à une toux tenace.

    Enfin, une autre femme qui avait été en contact étroit avec le premier patient tombe malade. Une pneumonie est diagnostiquée. Cette personne avait approché de près le Pit-bull quand il crachait du sang. Elle avait même porté la dépouille du chien et ses mains avaient alors été en contact avec le sang de l’animal. Comme les trois autres malades, cette patiente sera traitée avec succès.

    Au total, ce sont donc quatre personnes chez lesquels le diagnostic de peste pulmonaire fut posé. Les trois premiers patients ont développé une pneumonie après avoir été en contact étroit avec le chien malade. L’origine de l’infection du quatrième patient est moins certaine dans la mesure où elle avait été en contact à la fois avec le chien (lors  de la période d’incubation de la maladie de l'animal) et son propriétaire (au moment où celui-ci crachait du sang). Comme la période d’incubation de la maladie est habituellement courte, il est vraisemblable que cette personne ait été contaminée par le premier patient.

    Ce quatrième cas de peste pulmonaire aurait donc pour origine une transmission interhumaine. Il faut remonter à 1924 pour trouver trace d’une observation semblable, en l’occurrence lors d’une épidémie de peste à Los Angeles. Seulement 74 cas de peste pulmonaire ont été recensés entre 1900 et 2012 aux Etats-Unis.

    La peste a pour réservoir principal les rongeurs et est transmise entre ces animaux par piqûre de puces. Dans le Colorado, les chiens sont piqués par les puces des "chiens de prairie", des rongeurs qui creusent de vastes galeries souterraines. Ce sont les puces infectées que les chiens ramènent au domicile de leurs propriétaires.  

     

    Cette épidémie, résultat d’une transmission directe d’un chien à l’homme, constitue un événement d’autant plus rare qu'un seul cas semblable a été rapporté à ce jour. Il a été décrit en Chine en 2009. Ces observations sont également très inhabituelles dans la mesure où un chien infecté par Y. pestis ne développe généralement pas de symptômes ou seulement une fièvre qui cède d’elle-même.

    Les vétérinaires devraient avoir à l’esprit qu’un animal domestique malade, notamment un chien, peut être atteint de peste dans les zones où cette affection sévit à l’état endémique chez les rongeurs, concluent les auteurs du Tri-County Health Department du Colorado, de la division des maladies infectieuses émergentes et zoonoses des CDC et des services de diagnostic vétérinaire de l'Université du Colorado, qui publient ces cas cliniques dans le numéro du bulletin épidémiologique des CDC (MMWR) daté du 1er mai 2015.

     

  • Et, une fois de plus, j'ai raison!!!!

    Antirides: le Botox pourrait atteindre le cerveau et la moelle épinière

    Cette nouvelle pourrait en inquiéter plus d'une.

    Prisé des stars du show-biz pour contrer les rides, le botox finirait sa route dans le cerveau. C’est en effet ce qu’affirme une équipe de scientifiques australiens qui viennent de publier une étude dans The Journal of Neuroscience.

    D’après cette équipe de l'Université du Queensland (près de Brisbane), les molécules de toxine botulique, utilisées par les chirurgiens esthétiques pour atténuer les rides, se déplacent par les nerfs, jusque dans le cerveau et la moelle épinière des patients. Pour parvenir à cette conclusion, une équipe de chercheurs australiens, français et britanniques ont suivi, grâce à une technique de microscopie électronique de pointe, le trajet de la toxine dans l'organisme.

    Face à cette découverte, les auteurs ne se veulent cependant pas alarmants. Interrogé par le site Top Santé, Frédéric Meunier, co-auteur de l'étude confie: “Le botox est un traitement sans danger, qui est utilisé depuis plus de 20 ans. Il n'engendre aucun effet indésirable, en dehors de la paralysie locale, et est un fantastique médicament pour traiter les maladies entraînant une hyperactivité musculaire. Tout pourrait dépendre de la quantité de toxine présente dans le système nerveux“.

    "Cette découverte est inquiétante, compte tenu de l'extrême puissance de cette neurotoxine", a déclaré Frédéric Meunier, coauteur de l'étude.

    La mémoire potentiellement affectée

    Dans Le Plus de L’Obs, Jacques Hugon, neurologue et chef de service au Centre Mémoire Paris Nord Ile-de-France estime pour sa part que si le Botox arrive au cerveau, se posent alors d’autres questions. « Cette toxine est connue pour inhiber la libération d’acétylcholine, un neurotransmetteur jouant un rôle important dans le système nerveux central, puisqu’il est indispensable pour la mémoire et l’apprentissage. »

    Il rajoute: “Si la toxine botulinique entrait dans le cerveau, cela aurait l’effet inverse, en empêchant le "relargage" de l’acétylcholine. Cela pourrait donc freiner les capacités mnésiques et avoir un effet néfaste sur les capacités d’apprentissage. Mais tout cela reste bien évidemment à mettre en évidence et dépend de la dose qui passerait dans le cerveau “ conclut-il.

    Moins d’impulsions envoyées au cerveau

    Cette découverte n’est pas la première qui montre que le Botox a des effets sur le cerveau. En mesurant l’activité électrique du cerveau avant et après une injection de toxine botulique des chercheurs de l’université de Zurich ont démontré que la substance diminue aussi les signaux électriques produits par le cerveau.

    L’étude montre également que le botox influence d’autres zones plus éloignées du site d'injection, notamment une région cérébrale qui commande les mouvements de la main. « Après injection de la toxine la sensibilité de la main s’en est trouvée altérée », commentent ces chercheurs dans une intervention à la télévision suisse (rts). Des conclusions que la société fabricante de Botox (Allergan) a toujours réfutées.

    Pour rappel, le Botox est un produit courant et autorisé en France depuis 2003, les médecins et les chirurgiens en proposent sous forme d'injections renouvelables tous les 6 mois. Il atténue les rides en provoquant une paralysie ciblée des muscles. Enfin, au-delà de ses effets potentiellement toxiques, le Botox est une piste intéressante comme traitement de certaines pathologies (cancer de l'estomac, insuffisance urinaire, migraines).  

     

    Je l'ai déjà indiqué dans mon site:

    www.moins2rides.com

     

  • Pendant ce temps la, la farce gauchiasse continue….

    Du don du sang à l’hémorragie législative

    Le 3 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté l’amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang. Que faut-il en penser?

    Par Nafy-Nathalie D.

    Depuis le 20 juin 1983, date de la circulaire relative à la prévention de la transmission du sida lors des transfusions sanguines, qui interdit aux populations à risques, à savoir les homosexuels ou les bisexuels avec partenaires multiples, de donner leur sang, la situation n’a pas beaucoup évolué en France.

    Grosso modo, pour avoir le droit de donner votre sang, il vous faut au préalable remplir certains critères qui seront évalués à l’aide d’un questionnaire à remplir. Il est à noter que les réponses que vous faites ne sont ni vérifiées ni vérifiables. Elles permettent cependant d’éliminer du processus de don certaines groupes à risque, qui sont stigmatisés, plus que les donneurs avec des pratiques à risque qui eux sont le réel danger. Ainsi par exemple sont exclues les personnes, même végétariennes, qui ont vécu en Grande-Bretagne entre 1989 et 1996 (vache folle).

    François Hollande, alors candidat du Parti Socialiste, s’était engagé à autoriser les homosexuels à donner leur sang une fois devenu président. François l’a promis, les socialistes l’ont fait avec leur belle efficacité légendaire.

    Et, dans la soirée du 3 avril dernier, l’assemblée nationale a voté dans un bel élan d’unanimité (19 députés présents seulement) un amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang.

    Cela fait les gros titres des journaux depuis le 4 avril au matin. Le Monde par exemple titre: “Les députés adoptent l’amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang". Promesse de campagne réalisée, avancée pour le droit des homosexuels, me direz-vous? Non ! La proximité du 1er avril aidant, juste une énorme farce.

    Comment qualifier autrement l’adoption d’un amendement inapplicable du fait d’un problème de compétence puisque prendre cette décision résultait d’un arrêté et non d’une loi, ce que tous savaient?

    L’histoire de cette farce commence le 27 mars dernier au moment du dépôt de deux amendements sur l’ouverture du don du sang. Le Comité consultatif national d’éthique saisi par Madame Touraine a rendu son avis le 31 mars 2015 qui indique qu’il y a urgence à ne rien précipiter ou décider pour le moment. En effet, en raison d’“un manque de connaissances, lever la contre-indication pourrait entraîner une augmentation du risque de transmission du VIH pour le receveur". Il recommande de prendre des avis auprès d’experts sur le sujet.

    Les débats ont eu lieu le soir du 3 avril et par curiosité, je suis allée voir leur retranscription. Madame Touraine précise au début des débats que ces amendements proposés " n’apportent rien au droit, tel qu’il peut se décliner : aucune sécurité juridique (…) car tout relève du domaine réglementaire. "En gros notre ministre explique aux députés que l’important est de faire évoluer les questionnaires pour élargir la base des donneurs sans faire prendre de risques aux receveurs. Elle annonce qu’elle souhaite un débat national sur le sujet. Elle demande même le retrait des amendements, qui ne sont que de la poudre aux yeux, afin de ne pas devoir se trouver devant l’obligation d’y donner un avis défavorable pour des raisons juridiques. Selon elle, "l’enjeu essentiel, vous le savez, c’est que le questionnaire évolue : s’il n’évolue pas ou s’il est simplement indiqué une déclaration de principe, certains seront satisfaits mais, au fond, les choses n’auront pas changé".

    Un temps de suspension de séance de 5 minutes est accordé au bout duquel Madame la ministre reprend la parole. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je le devine assez bien. En effet, rien n’est plus pareil. Elle ne s’oppose plus à rien dans un revirement assez surprenant allant jusqu’à indiquer que " la position du Gouvernement qui est bien évidemment favorable à ce que soient levées toutes les discriminations relatives à l’orientation sexuelle. C’est dans cet esprit qu’ont été engagées des concertations avec les différentes agences. Il s’agit de poser un critère de comportement sexuel qui ne concerne pas uniquement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes mais qui s’applique par définition à l’ensemble des donneurs potentiels. Ma demande de retrait était de nature juridique. Dès lors que ces amendements ne sont pas retirés et qu’ils définissent une position de principe sans entrer dans le détail réglementaire du questionnaire, lequel relève du débat avec les agences sanitaires, je rends un avis favorable".

    Il semblerait que pour masquer l’incompétence des députés de l’UDI qui l’ont présenté, ne pas froisser les susceptibilités de groupes de pression, il ait été choisi en toute connaissance de cause de maintenir au vote un amendement stérile, de l’adopter et de se vanter de l’avoir fait avec une belle unanimité. Le citoyen est encore pris pour un idiot.

    Cette frénésie de légiférer sur tout, de travailler dans l’urgence, sous l’œil des caméras, est une vraie maladie du gouvernement et de l’assemblée actuels. On ne prend plus le temps de proposer une loi qui tienne la route, qui ait fait l’objet de consultation préalable auprès d’experts et d’une bonne réflexion. L’essentiel est de faire vite et tant pis si l’on propose n’importe quoi au vote. Les textes sont inapplicables, de plus en plus longs et de plus en plus nombreux. Les lois deviennent non seulement complexes mais obscures. Et sans complexe des lois défont ce que d’autres viennent de faire. La loi Duflot remaniée en Pinel en est une belle illustration. L’essentiel est de travailler pour sa postérité, de laisser son nom sur un texte. Aucun domaine n’est épargné. Ce que nous mangeons, buvons, fumons ou pas… même notre mort et le devenir de nos organes. Tout est contrôlé par la loi et notre démocratie vire au totalitarisme à peine voilé.

    Il n’y a qu’à voir l’évolution de l’épaisseur du journal officiel. De 15 000 pages par an dans les années 1980, il est passé à plus de 23 000 pages annuelles ces dernières années. Le Recueil des lois de l’Assemblée nationale passait de 433 pages en 1973 à 2 400 pages en 2003 et 3 721 pages en 2004. Je n’ose même pas regarder ce qu’il est devenu aujourd’hui.

    Selon la formule du constitutionnaliste Guy Carcassonne, " tout sujet d’un " vingt heures " est virtuellement une loi ". Il ajoute qu’" il faut mais il suffit, qu’il soit suffisamment excitant, qu’il s’agisse d’exciter la compassion, la passion, ou l’indignation, pour qu’instantanément se mette à l’œuvre un processus, tantôt dans les rangs gouvernementaux, tantôt dans les rangs parlementaires, qui va immanquablement aboutir au dépôt d’un projet ou d’une proposition".

    contrepoint.org

  • Sclérose en plaques PP: ça y est les filles! on est -presque- sauvées

    MedDay va présenter des données relatives à un essai clinique pivot de phase III sur la sclérose en plaques progressive lors de la rencontre annuelle de l'AAN 

    AAN 2015

    March 04, 2015 02:00 AM Eastern Standard Time 

    PARIS--(BUSINESS WIRE)--MedDay, une société biotechnologique axée sur le traitement des troubles du système nerveux, annonce aujourd'hui que les données de sa première étude pivot de phase III portant sur le MD1003 (une biotine de qualité pharmaceutique hautement concentrée) pour le traitement de la sclérose en plaques progressive primaire et secondaire, seront présentées pendant la session plénière des essais cliniques lors de la rencontre annuelle de l'American Academy of Neurology (AAN) qui se tiendra à Washington DC, vendredi 24 avril à 12:00 Heure de l'Est des Etats-Unis.

    MedDay a réalisé deux essais multicentriques en double aveugle, contrôlés par placébo, sur la sclérose en plaques progressive à l'aide de son produit candidat, MD1003, en France et au Royaume-Uni. La première étude pivot de phase III réalisée sur 150 patients a été achevée au premier semestre de 2015. La seconde étude est sur la bonne voie et devrait être achevée d'ici la fin de 2015.

    Pour les détails complets concernant cette rencontre, ainsi que la liste des présentations de données, réalisées lors de la rencontre annuelle 2015 de l'AAN, veuillez consulter le site de l'AAN sur:  www.aan.com/conferences/2015-annual-meeting.

    A propos de MedDay

    MedDay est une société biotechnologique privée qui développe de nouveaux médicaments pour traiter les troubles du système nerveux. La société a été fondée en 2011 par Frédéric Sedel, MD, PhD (directeur général), un neurologue et neuroscientifique de premier plan; Guillaume Brion, MD (directeur des opérations) qui possède 25 années d'expérience dans le domaine du développement des médicaments et de la recherche clinique au sein de l'industrie pharmaceutique. En avril 2013, InnoBio, un fonds de biotechnologie géré par BPIFrance, et Sofinnova Partners ont investi ensemble dans MedDay. Le produit candidat le plus avancé du pipeline de la société est MD1003 pour le traitement de la sclérose en plaques progressive primaire et secondaire. Pour de plus amples informations, veuillez consulter : www.medday-pharma.com.

    A propos de MD1003

    MD1003 est une biotine de qualité pharmaceutique hautement concentrée. Le dosage est de 300 mg/jour, ce qui correspond à 10.000 fois la dose journalière de biotine recommandée. En tant que tel, MD1003 est un ingrédient pharmaceutique actif et possède une protection via un brevet dans l'UE et aux Etats-Unis pour son dosage et son utilisation dans le traitement de la sclérose en plaques. La biotine est un co-facteur clé pour les enzymes impliquées dans la production d'énergie et la synthèse de la myéline. La biotine possède deux cibles potentielles liées à la sclérose en plaques progressive: (1) elle active les acétyl-CoA carboxylases (ACC1 et ACC2), des enzymes cinétiquement limitantes dans la synthèse des acides gras à longue chaîne requis pour la synthèse de la myéline, et (2) elle active le cycle de Krebs dans les axones démyélinisés afin d'augmenter la production d'énergie.

    La preuve de concept du MD1003 a été obtenue lors d'une étude pilote ouverte sur 23 subjets atteints de sclérose en plaque progressive primaire et secondaire. Les résultats ont été positifs, avec jusqu'à 90% des sujets présentant une amélioration clinique sur la durée. L'efficacité du traitement a également été évaluée à l'aide d'études d'électrophysiologie et de spectroscopie à résonance magnétique.

    Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

     

  • Au pageot, le ski?

    Grippe : pourquoi l'épidémie est-elle si forte cette année?

    Cette année, l'épidémie de grippe saisonnière est particulièrement forte et touche toutes les régions de l'Hexagone. Le vaccin ne serait efficace qu'à 30%, à cause d'une mutation inopinée d'une des souches. Mais est-ce la seule raison qui explique l'importance de cette épidémie ? Deux spécialistes nous ont éclairés sur la question.

    D'après les chiffres du Bulletin épidémiologique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) de cette 6ème semaine de 2015, 1 500 000 personnes ont contracté la grippe saisonnière depuis le début de l'hiver.

    On recense 590 000 nouveaux cas cette semaine, soit 914 cas sur 100 000 habitants au niveau national. La grippe a engendré 5 460 passages aux urgences pour cette seule semaine, dont 533 hospitalisations. Au total, depuis le début de la surveillance de l'épidémie, dont le pic est attendu cette semaine, 483 cas graves ont été observés, dont 42 décès.

    Et 60% des virus qui circulent sont des virus de la souche A (H3N2). Comment en est-on arrivé là?

    Quels sont les facteurs qui peuvent expliquer cette flambée de l'épidémie par rapport aux années précédentes ? Doit-on incriminer uniquement la faible efficacité du vaccin ?

    Sylvie Van Der Werf et Bruno Lina, responsables respectifs du Centre national de référence (CNR) Nord des virus de la grippe de l'Institut Pasteur et du CNR Sud des virus de la grippe aux Hospices civils de Lyon, ont accepté de nous informer sur ce sujet.

    Un virus mutant particulièrement virulent qui échappe au vaccin

    La première raison qui explique l'importance de l'épidémie de grippe cette année tient en quatre caractères : H3N2, le nom du virus majoritaire.

    (On a à faire à des virus H3N2 en majorité, et à des virus variants par rapport à ceux qui ont circulé précédemment, ce qui implique qu'il y a une partie de la population qui a une immunité réduite vis-à-vis de ces virus. C'est une des raisons pour lesquelles on a cette année une épidémie relativement importante“, explique Sylvie Van Der Werf.

    “Ce virus variant est apparu durant le printemps et l'été derniers aux États-Unis, où il a été responsable d'une épidémie de grande ampleur“, ajoute le Professeur Lina.

    “Une partie des souches de virus H3N2 qui circulent à l'heure actuelle est variante par rapport à la souche qui est dans la composition vaccinale de cet hiver“, précise la chercheuse.

    Cette saison, la composition du vaccin choisie par l'OMS en fonction des données scientifiques récoltées contient en effet une souche B, une souche A de type H1N1 et une souche A H3N2. Mais chaque année, les délais obligent l'OMS à donner ses recommandations pour le vaccin dès la mi-février, pour la composition vaccinale de l'hiver qui suit.

    "Actuellement, il y a une part de virus H1N1 qui circule (25-30%), 10 à 15% de virus de type B, mais de façon très majoritaire, ce sont les virus H3N2 qui circulent (60% environ) ", détaille S. Van Der Werf. "Et la tendance naturelle observée est l'augmentation progressive de la circulation de la souche H3N2 qui a muté au détriment de celle du vaccin", ajoute Bruno Lina.

    Les deux responsables des CNR des virus de la grippe s'accordent pour dire que de manière générale, " les virus H3N2 donnent classiquement des épidémies de plus grande ampleur, et des infections plus sévères chez les personnes âgées. " D'autant que le virus H3N2 mutant est plus facilement transmissible, précise Bruno Lina.

    Une mutation imprévisible à laquelle il faut faire face

    Si la première raison à incriminer demeure la souche mutante H3N2, il est normal de se demander si une telle mutation aurait pu être pressentie et anticipée lors de la mise en place du vaccin.

    " Malheureusement, les méthodologies dont on dispose aujourd'hui n'ont pas permis de prévoir l'émergence de ce variant, ni son caractère dominant ", avoue Sylvie Van Der Werf. " L'année dernière, peu de virus H3N2 circulaient au moment où la décision a été prise sur la composition vaccinale du vaccin actuel. "

    " L'évolution des virus est quelque chose de totalement imprévisible.

    On ne sait pas aujourd'hui prévoir l'évolution des virus, même si on sait qu'ils vont évoluer et que des mutations vont survenir ", explique quant à lui Bruno Lina, professeur de virologie à l'Université Lyon-1. " On est en fait très démuni face à ces mutations et les modèles de calculs prédictifs complexes se sont toujours trompés. "

    Une responsabilité individuelle et des mesures d'hygiène à renforcer

    " Au-delà de la vaccination, la prévention passe par les règles d'hygiène simples (lavage des mains, mouchoirs jetables, masques, éternuements contrôlés etc.).

    Le vaccin contre la grippe est un vaccin extrêmement bien toléré avec très peu d'effets secondaires et peu de contre-indications (la seule contre-indication étant l'allergie avérée aux protéines des œufs). Dans ce sens, c'est un vaccin sûr et aux bénéfices reconnus qu'on ne peut que recommander sans aucune hésitation ", conclut Sylvie Van Der Werf.

    " Malheureusement, on est désormais au milieu de l'épidémie de grippe, qui va durer encore environ 4 semaines. La vaccination à cette période est trop tardive sachant que le vaccin met deux à trois semaines à installer une immunité. Elle ne pourrait éviter qu'un nombre très limité de cas ", regrette par ailleurs Bruno Lina.

    "La vaccination réalisée durant l'automne est aujourd'hui nécessaire pour protéger les personnes fragiles (personnes âgées, immunodéprimés, asthmatiques etc.).

    Mais ce que l'on propose aussi au-delà de leur propre vaccination, c'est la vaccination altruiste des personnes de leur entourage, pour éviter que l'entourage ne soit le vecteur de la maladie ", insiste-il.

    Pour le responsable du CNR de Lyon, " la grippe n'est pas une fatalité ". Chacune des personnes concernées peut agir en prévention par la vaccination de façon précoce, même si ça n'empêchera pas l'apparition d'une épidémie“.

    Et une fois que celle-ci est installée, on peut réduire la diffusion de la grippe par des mesures d'hygiène, et diminuer son impact sur les malades via la prescription d'antiviraux", ajoute le Docteur en médecine.

    " Même si individuellement ils ne sentent pas à risque, les non vaccinés participent à l'extension de l'épidémie, qui n'existe que par la transmission à partir d'individus infectés. Aujourd'hui il y a une déresponsabilisation individuelle face à la grippe alors que la vaccination est un acte de prévention individuel ainsi qu'un acte civique", conclut-il.

    Rappelons que d'après l'InVS, la grippe tue au moins 6 000 personnes chaque année, principalement parmi les personnes âgées et fragiles de plus 65 ans.

     

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  • BRAVO!!! et je dirais même plus: 3 fois bravo!

    Handicapé Méchant, c'est le pseudo d'un étudiant atteint de myopathie qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense sans mâcher ses mots

    De nouvelles mesures pour les étudiants avec un handicap ont été prises en Belgique. Et en France ? Aussi, mais Handicapé Méchant n'y croit pas, comme il le précise sur sa page Facebook. Cet étudiant, qui se revendique comme étant un anarchiste adepte d'humour noir, dénonce ce qu'il considère comme étant une hypocrisie des pouvoirs publics. En effet, explique-t-il sur son blog, les normes d'accessibilité censées entrer en vigueur en cette rentrée 2015 sont, au mieux, mal appliquées par des architectes qui construisent en dépit du bon sens. Les promesses faites aux personnes handicapées ne sont, selon lui, que des promesses.

    Plusieurs dessinateurs se sont montrés enthousiastes devant son projet de blog où il explique que les bien-pensants, les misérabilistes et autres "ça va je me gare sur une place réservée aux handicapés mais j'en ai pour cinq minutes" lui donnent envie de faire comme beaucoup des protagonistes des pires photos de soirées étudiantes : vomir. On vous a mis ci-dessus les images qui illustrent le propos, dessinés spécialement par Laurel, Thiriet, Edika, Berth, Fabian Lemaire et Siné, célèbres auteurs de BD, pour Handicapé Méchant. Comme il le dit lui-même : "Courber l’échine et me satisfaire du peu qui est fait pour les handicapés de tous genre n’est pas dans mon habitude". On ne peut qu'admirer !

    Source : handi-capable.eu.org

     

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  • Terrifiant: même après désinfections régulières et puissantes, il y en a encore!

     

    Le marketing de la propreté peut nous proposer des produits surpuissants qui éliminent 99,9% des bactéries, qui "nettoient et désinfectent parfaitement vos surfaces, et les laissent propres et brillantes comme au premier jour" (belle formule !), mais selon des scientifiques, même le nettoyage de toilettes quotidiennement n’a pas beaucoup d’influence sur la composition de la communauté de microbes qui y vit“. Source npr.

    Le but de l’étude, publiée dans le numéro de décembre de la revue de l’ASM, Applied and Environmental Microbiology, était de mieux comprendre comment les communautés de bactéries et de virus peuvent se déplacer dans ces lieux très publics pendant deux mois.

    Pour ce faire, les chercheurs ont sélectionné quatre toilettes à la San Diego State University.

    Ils ont étudié deux toilettes femmes et deux toilettes hommes (une toilette avec un trafic élevé et une toilette avec un faible trafic pour chaque sexe). Les toilettes ont été très soigneusement nettoyées au début de l’étude avec une solution d’eau de Javel, qui a tué les communautés microbiennes existantes.

    Puis, au cours des heures, des jours, des semaines et des mois d’une utilisation humaine, les chercheurs ont écouvillonnés périodiquement les distributeurs de savon, les sols et les sièges des toilettes dans les quatre toilettes afin de recueillir des prélèvements de microbes. Parce que certains micro-organismes microscopiques ne se cultivent pas dans des boîtes de Petri (en particulier ceux qui sont présents dans l’intestin humain), les chercheurs ont utilisé la méthode du séquençage génétique pour obtenir une identification plus complète.

    Dans l’heure qui a suivi la stérilisation, les toilettes ont été complètement colonisées par des microbes. Les bactéries fécales étaient dominantes, y compris sur les sièges des toilettes et les distributeurs de savon, environ 45% des bactéries avaient une origine fécale.

    En tout, les scientifiques ont trouvé des traces génétiques de plus de 77 000 types distincts de bactéries et de virus. (Certaines de ces espèces étaient susceptibles d’être mortes ou dormantes, ajoutent les scientifiques ; les tests génétiques les détectent toutes, quel que soit leur statut.)

    Les profils de recroissance et de succession, car certaines espèces, déclinaient, et d’autres les ont remplacées, étaient étonnamment semblables d’une toilette à l’autre ; en seulement cinq heures, la composition de la population dans chaque toilette s’est stabilisée.

    Lorsque l’équipe a essayé de cultiver les microbes de surfaces différentes dans chaque pièce, ils ont trouvé un ensemble de bactéries vivantes avec une abondance écrasante : Staphylococcus.

    " Ce sont de vrais survivants ", a dit Jack Gilbert, écologiste microbien au Argonne National Laboratory, et co-auteur de la nouvelle étude. Même après que quelques toilettes aient été fermées, ces communautés de microbes générées par l’homme ont continué à prospérer.

    Dans le résumé, les auteurs indiquent que " Des gènes de virulence associés au SARM ont été retrouvés sur les sols, mais n’étaient pas présents dans le pangénome des Staphylococcus. L’abondance des virus, principalement des entérophages, des virus du papillome humain et des virus de l’herpes humain, était significativement corrélée avec une abondance de bactéries, et ont montré un ratio faible inattendu des virus aux bactéries dans les prélèvements de surface, ce qui suggère que les hôtes bactériens sont pour la plupart en sommeil sur les surfaces des environnements de ces lieux. "

    Référence.  Sean M. Gibbons, Tara Schwartz, Jennifer Fouquier, Michelle Mitchell, Naseer Sangwan, Jack A. Gilbert, and Scott T. Kelley. Ecological succession and viability of human-associated microbiota on restroom surfaces. Applied and Environmental Microbiology Published ahead of print 14 November 2014, doi: 10.1128/AEM.03117-14.

    NB : Cela étant dit, continuez à nettoyer très régulièrement vos toilettes …

  • Valence : arnaquée par son dealer, elle alerte la police !

     

    Le dealer de la trentenaire était son voisin

    Ce jeudi, vers 13 heures, le commissariat valentinois reçoit un appel des plus insolites. Une trentenaire explique en effet avoir été arnaquée par son dealer, qui s’avère être l’un de ses voisins. La Valentinoise précise qu’il y a quelques jours, elle a versé de l’argent mais que lui n’a, en retour, jamais donné la drogue : ici de la résine de cannabis. La trentenaire précise encore qu’elle s’est présentée une seconde fois chez son voisin-dealer pour tenter de faire aboutir la transaction. En vain. L’homme aurait par ailleurs été menaçant. Alors que les policiers procèdent à des vérifications, la Valentinoise, quant à elle, envisagerait de déposer plainte…