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Choses

  • A mourir de rire!

    Premier-Avril 1950: "Comment ne pas être tué par une bombe atomique"

    L’hebdomadaire français Paris Match, qui a "le plus gros tirage dans les années 1950 avec près de 2 millions d’exemplaires chaque semaine", dont "l ‘impact est considérable" et qui "contribue à structurer les représentation ", propose dans son numéro du 1er avril 1950 une couverture consacrée, comme c’est fréquemment le cas, à l’aristocratie (ici la famille royale de Belgique) mais, dans un unique encadré, bien visible en haut de page, le titre, "Comment ne pas être tué par une bombe atomique", se présente comme un véritable produit d’appel d’autant plus retentissant qu’on sait officiellement, depuis septembre 1949, que l’URSS possède la bombe atomique.

    L’article, qui nous intéresse et qui se déploie sur deux pleines pages, est écrit par Richard Gerstell qu’un encadré présente comme "un officier de la marine américaine", "un savant", "docteur en philosophie", "conseiller à la défense radiologique à l’Office de la défense civile des États-Unis".

    L’auteur est chargé par le ministère de la défense d’étudier les effets de la radioactivité des essais atomiques de Bikini et d’élaborer des "plans pour la protection de la population civile contre une éventuelle attaque atomique".

    L’encadré inséré par la rédaction de Paris Match vise donc à garantir la crédibilité du rédacteur de l’article, un homme de terrain, un scientifique, dont on précise qu’il "a été exposé plusieurs fois aux radiations atomiques et n’en a d’ailleurs pas souffert physiquement (il n’a même pas perdu un cheveu)", qui rend compte de sa frayeur lorsque le compteur Geiger révéla que ses cheveux étaient "plus radioactifs que la limite". Il s’agit donc, du moins est-ce vendu ainsi, du témoignage, de l’analyse d’un témoin de choix; il s’agit d’une information de première main.

    Dans les premiers paragraphes de l’article de Match, Gerstell explique avoir eu, dans les premiers temps, "la conviction que la destruction atomique menaçait inévitablement une grande partie de l’humanité".

    C’est pourquoi il accueillit favorablement la parution de l’ouvrage de David Bradley, No Place to Hide (1948), qui alertait sur les dangers de la radioactivité. Mais il ne s’appuyait alors, confie-t-il, que sur une "impression"; il manquait de recul. En possession désormais des "rapports complets des expériences de Bikini et des rapports préliminaires des nouvelles expériences atomiques d’Eniwetok", il a désormais "franchement changé d’avis".

    L’article publié dans Match vise un objectif: convaincre que la radioactivité, sur laquelle on en sait plus que sur "la poliomyélite ou le rhume", "n’est, au fond, pas plus dangereuse que la fièvre typhoïde ou d’autres maladies qui suivent d’habitude les ravages d’un bombardement".

    Fort de son "expérience “Bikini” ", durant laquelle, dit-il, "aucun des 40 000 hommes" qui y participèrent "ne fut atteint par la radioactivité", Gerstell entend mettre un terme aux "légendes" sur les effets de cette dernière (elle entraînerait la stérilité, rendrait des régions "inhabitables à jamais").

     "Tout cela est faux", clame-t-il; la radioactivité est "une menace beaucoup moins grande que la majorité des gens le croient".

    Un certain nombre de précautions, de conseils à suivre pour se protéger de la radioactivité en cas d’explosion nucléaire sont livrés aux lecteurs de Paris Match: fermer portes et fenêtres, baisser les persiennes, tirer les rideaux; ôter ses souliers, ses vêtements avant de rentrer chez soi, les laver et frotter; prendre des douches "copieuses" pour se débarrasser des matières radioactives; éviter les flaques d’eau, marcher contre le vent; s’abriter dans une cave, "protection la plus adéquate contre les radiations"…

    ON LAISSE LE LECTEUR APPRECIER L’EFFICACITE DE CES MESURES…

    Pour se protéger de la bombe elle-même dont "la plupart des dégâts sont causés par les effets indirects de l’explosion",

    se coucher à plat ventre, yeux fermés;

    pour éviter les brûlures, trouver une barrière efficace (mur, égout, fossé);

    porter des "vêtements en coton clair", des pantalons longs, des blouses larges, "un chapeau aux bords rabattus"…

    Ainsi, ce témoin, ce "savant", qui étudia l’impact de la radioactivité, rassure-t-il le lectorat français de Match: on peut se protéger de la bombe atomique, des radiations; il suffit d’être précautionneux.

    Foin des légendes! Ce regard éclairé, scientifiquement éclairé, s’appuie sur l’expérience, sur Bikini, sur Hiroshima et Nagasaki pour minorer (et c’est peu dire) le danger des radiations, car, c’est bien connu, "les nuages radioactifs à caractère persistant sont vite dissipés dans le ciel";

    "la poussière radio-active persistante qui se dépose sur la peau ne paraît pas dangereuse";

    "au voisinage immédiat du point d’explosion, une pleine sécurité peut être assurée par 30 centimètres d’acier, 1 mètre de béton ou 1 m 60 de terre. À un kilomètre et demi, la protection nécessaire tombe à moins d’un centimètre d’acier et quelques centimètres de béton".

    En avril 1950, l’Américain Richard Gerstell, dont les propos sont relayés en France par l’hebdomadaire Paris Match, niait encore l’impact de la radioactivité.

    Auteur - Anne Wattel - Professeur agrégée, Université de Lille

  • Ils restaurent le Saint-Sépulcre, un phénomène inexplicable arrive

    En pleine restauration du tombeau du Christ, les engins ultra-modernes d'un groupe de scientifiques sont tombés en panne simultanément. Ils n'en revenaient pas tant la situation était  "inexplicable".

    Par valeursactuelles.com

    La restauration du Saint-Sépulcre doit être un moment privilégié dans la carrière d’un scientifique. Imaginez alors ce qu’ont vécu la professeure Antonia Maro et son équipe, après avoir assisté à un phénomène "que l’on ne peut expliquer".

    PANNE GENERALE

    La scène a été relatée dans l’émission 13h15 le dimanche, diffusée sur France 2, le dimanche 26 mars. L’été dernier, plusieurs scientifiques ont restauré le tombeau de Jésus-Christ, situé à l’intérieur de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem.

    Le 26 octobre 2016, l’entreprise de restauration prend une tournure encore plus historique: le tombeau est ouvert pour la première fois depuis 200 ans.

    Antonia Maro, ingénieure-chimiste, est présente. Son équipe est en plein travail. Inexplicablement.

    D’un coup, leurs engins, ultra sophistiqués, qui servent à renforcer la structure en mauvais état, tombent en panne. Subitement. Les scientifiques n’en reviennent pas.

    "Je ne peux vous en dire plus, confie la scientifique. Il y a parfois des phénomènes qu’on ne peut expliquer. (…) C’est une tombe vivante, la tombe du Christ. Je crois que tout le monde peut comprendre qu’il y a des choses naturelles qui peuvent perturber les champs électromagnétiques. Il faut simplement admettre que la force avec laquelle l’on croit ou l’on pense, en fait partie", explique-t-elle.

    Après plusieurs mois de restauration, le site a été inauguré officiellement le mercredi 22 mars. Les travaux avaient été financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs Orthodoxes, Franciscains, Arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées.

     

  • Aimez votre pays à haute voix, racontez-le,

    célébrez-le, servez-le, car le vent se lève…

    RL: Cher Guillaume Senet, avant d’entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?

    Guillaume Senet: Je suis doctorant en droit, spécialisé dans les questions d’éthique publique. Ma thèse porte plus précisément sur les prises illégales d’intérêts, un sujet qui touche à la frontière entre le droit, la politique, et la responsabilité au service du bien commun. Depuis toujours, je suis passionné par l’histoire de France. Pas simplement pour la chronologie des faits, mais pour ce qu’elle dit de nous, pour la grandeur des figures qui l’ont forgée, et pour la beauté des œuvres qu’elle nous a laissées.

    Notre civilisation a porté en elle un souffle de génie: celui de Gutenberg et de l’imprimerie, de Léonard de Vinci et de l’harmonie des formes, de Vauban et de l’art militaire au service de la paix, de Colbert et du projet économique d’un État bâtisseur, mais aussi des bâtisseurs de cathédrales, des pionniers du chemin de fer, des ingénieurs de la Tour Eiffel, ou encore des esprits libres de l’Encyclopédie. Il y a dans notre histoire un trésor de savoir-faire, de foi, d’invention, d’équilibre, qu’il faut aujourd’hui redécouvrir.

    Mes études de droit m’ont permis d’approfondir cette passion à travers l’histoire des institutions, l’histoire du droit, des libertés publiques… autant de prismes qui donnent un éclairage singulier sur notre héritage. Le droit raconte l’évolution des mentalités, des rapports de force, des conceptions de la justice et de la société. Il révèle comment une nation se structure, se gouverne, et se pense elle-même.

    Ce parcours nourrit aujourd’hui un engagement plus large, culturel, intellectuel, collectif. J’essaie, à ma mesure, de participer à la transmission de cet héritage, non pas dans la nostalgie, mais avec le désir de bâtir du lien, de faire œuvre commune, de rendre visible ce qu’il y a encore de beau, de vrai et de grand dans notre pays.

    RL: Qu’est-ce qui vous a motivé à monter le spectacle historique Murmures de la Cité?

    Guillaume Senet: Ce qui m’a motivé à créer Murmures de la Cité, c’est d’abord une conviction simple: notre époque a besoin de récits partagés, de beauté vécue ensemble, et d’un enracinement joyeux. Nous avons besoin de renouer avec notre histoire, non pas de façon muséale ou figée, mais de manière vivante, incarnée, populaire. Murmures de la Cité est né de ce besoin de réconcilier les gens avec leur territoire, leur mémoire, leur culture, leur fierté aussi — au bon sens du terme.

    À travers le spectacle, j’ai voulu offrir un moment de cohésion, de souffle, de Transmission. Une fresque vivante, portée par des bénévoles de tous âges, qui montre que l’histoire n’est pas derrière nous, mais en nous.

    L’idée n’était pas simplement de faire revivre des épisodes du passé, mais de faire résonner des valeurs: le courage, la foi, la liberté, la paix, le sens du bien commun… Ces valeurs sont intemporelles, et elles parlent encore aux cœurs d’aujourd’hui. Enfin, il y a eu une envie très profonde de bâtir quelque chose ensemble, sur ce territoire, avec ses habitants, ses talents, ses ressources. Murmures de la Cité est un spectacle, oui, mais c’est aussi une aventure humaine, collective, enracinée et tournée vers l’avenir.

    Une manière, peut-être, de répondre au bruit ambiant par un murmure… mais un murmure qui touche, qui élève, et qui rassemble.

    RL: Malgré les attaques plus ignobles les unes que les autres, et injustifiées, de la part de ceux que nous n’hésiterons pas appeler les partisans de l’anti-France, le spectacle a été un franc succès et s’est joué à guichet fermé.

    Cela vous a-t-il encouragé à poursuivre l’aventure? Et si tel est le cas, pourriez-vous nous faire part d’éventuels projets ultérieurs?

    Guillaume Senet: Absolument. Le succès du spectacle Murmures de la Cité — malgré les attaques injustes, parfois ignobles, venues de ceux qui n’aiment ni notre histoire ni notre peuple — nous a profondément encouragés. Joué à guichets fermés, accueilli avec une ferveur incroyable par le public, ce spectacle a prouvé qu’il répondait à une soif réelle: celle de retrouver du sens, de la beauté, des racines communes. Il a réveillé des mémoires, redonné des couleurs au passé, et surtout, rassemblé dans une émotion partagée.

    C’est pourquoi nous ne comptons pas nous arrêter là. Dès les débuts de Murmures de la Cité, nous avons posé les bases de plusieurs projets complémentaires que nous souhaitons désormais développer pleinement.

    L’ACADÉMIE DE MURMURES DE LA CITE: TRANSMETTRE ET FAIRE GRANDIR

    Nous allons continuer à faire grandir l’Académie au service de la transmission. Elle propose des ateliers, des cycles de formation, des conférences, des moments de lien intergénérationnel. Elle vise à éveiller les intelligences, à nourrir les imaginaires, à transmettre l’histoire, la culture, les savoir-faire. Elle est ouverte à tous, sans distinction, avec cette ambition simple mais exigeante: former des esprits libres, enracinés, curieux, et tournés vers le bien commun.

    Et cette année, nous franchissons une étape décisive: plusieurs écoles, publiques et privées, nous ont sollicités pour intervenir dès septembre. Ce sera l’occasion de proposer des initiations pluridisciplinaires autour des arts du spectacle: équitation, escrime artistique, danse traditionnelle et contemporaine, théâtre, chant, mise en scène, gestuelle historique…

    C’est une chance unique pour de nombreux enfants qui n’ont pas accès à ces disciplines à la maison, ni même souvent dans leur environnement. Ce que nous voulons, c’est éveiller des vocations, révéler des talents, ouvrir des horizons. Dans un monde souvent sclérosé par l’uniformité, nous voulons redonner aux enfants le goût de l’enracinement joyeux, de l’effort noble, de l’expression belle.

    LE COMPTOIR COOPÉRATIF: VALORISER LES TALENTS LOCAUX

    Nous voulons aussi continuer à faire vivre le Comptoir coopératif, qui valorise les artisans, producteurs, éditeurs et créateurs locaux. Ce comptoir n’est pas un simple commerce: c’est un lieu de rencontre, un espace de lien, une vitrine des richesses de notre territoire. C’est un engagement au service du bien commun, une manière de soutenir l’économie locale, de faire circuler la confiance, les idées et les talents. Là encore, il ne s’agit pas de " se servir ", mais de servir ensemble, humblement et concrètement.

    LE SPECTACLE RECONDUIT ET ENRICHI

    Et bien sûr, nous reconduirons le grand spectacle historique, avec la volonté de l’enrichir encore. Le public a été bouleversé, émerveillé, ému — nous avons reçu des centaines de témoignages bouleversants. Nous voulons aller plus loin: creuser l’écriture, approfondir la mise en scène, élargir la participation. Ce spectacle est un creuset: il rassemble, il donne à chacun sa place, quelle que soit son origine, son histoire, sa croyance. Il n’est pas seulement un divertissement: c’est un acte de mémoire, de création et de fraternité.

    UNE DYNAMIQUE CONSTRUCTIVE, JAMAIS CONTRE, TOUJOURS POUR

    Nous ne sommes pas dans la réaction. Nous ne voulons pas être “contre”, mais pour. Pour le territoire. Pour la culture. Pour les gens. Pour l’avenir. Nos projets sont enracinés dans une démarche positive, constructive, patiente et fidèle. C’est cette dynamique du “murmure” qui nous guide: douce mais ferme, modeste mais déterminée, paisible mais tenace.

    Nous croyons à ce que nous faisons parce que nous le faisons avec les autres et pour les autres. Nous avons vu des enfants, des parents, des anciens, des bénévoles, des artistes, des ouvriers, des commerçants, des croyants et des non-croyants vibrer à l’unisson. Et cela, aucun slogan haineux n’y peut rien.

    Murmures de la Cité, ce n’est pas un spectacle. C’est un souffle. Une œuvre collective. Une promesse de lumière dans un monde souvent trop gris. Une main tendue à la France qui dort encore, mais qui ne demande qu’à se réveiller.

    RL: Lors de l’université d’été de SophiaPolis, dont vous êtes l’animateur, des activistes enragés de gauche ont déposé une pancarte menaçante à l’entrée de ladite université. Pouvez-vous nous en dire plus?

    Guillaume Senet: Une pancarte a été découverte à l’entrée du site ce lundi, premier jour de l’Université d’été, affichée ostensiblement, puis trois ce jeudi. Elles émanent de la section locale de la CGT et reprennent les méthodes désormais bien connues de certains militants d’extrême gauche: slogans diffamatoires, menaces voilées et amalgames haineux. Sur cette pancarte, nous étions accusés — je cite — d’être des " R-HAINE ", Racistes, Contre les droits des femmes, Menteurs, Voleurs, Amis du capitalisme.

    Nous répondons simplement, point par point:

        Racistes? Nous sommes héritiers d’une civilisation qui a toujours su accueillir, intégrer, transmettre. Une civilisation façonnée par le droit romain, l’Évangile et le travail.

        Contre les droits des femmes? Nous sommes respectueux, profondément, de la dignité propre des femmes, de leur rôle irremplaçable dans la famille, la société, la culture.

        Menteurs? Nous sommes chercheurs de vérité, toujours prêts à débattre, à nous corriger, à dialoguer avec sérieux.

        Voleurs? Nous ne vivons pas d’argent public (qui est l’argent du contribuable, qui travaille, construit, risque et fait vivre le territoire).

        Amis du capitalisme? Nous sommes amis des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, de tous ceux qui créent, bâtissent, risquent et font vivre les territoires.

    Mais revenons au théâtre militant du jeudi. Alors qu’un membre de notre équipe observait calmement leur petite performance, il s’est vu violemment injurier par l’un des syndicalistes, qui lui a lancé un très progressiste: "Ta gueule grosse pédale"

    Ah, la tolérance! Le respect! Les valeurs de la gauche inclusive! Homophobie? Sans aucun doute. Mais venant de ceux qui s’autoproclament champions des minorités, cela glisse sur leur conscience comme une pancarte sur une palissade.

    Ajoutons que leurs affiches ont été agrafées à coups de très grosses agrafes directement sur des arbres, des végétaux. Oui, un arbre, à côté d’une haie… Une véritable agression contre la biodiversité.

    Faut-il parler ici de violence végétale, de saccage vert, de non-respect du droit des végétaux? Et pourquoi pas de violation de domicile chlorophyllien? Qui plus est, sur une propriété privée. Non seulement c’est une dégradation, mais c’est une atteinte directe à la flore locale. Viol du droit des végétaux? Agression contre un bosquet innocent? À ce stade, même le chêne du coin demande réparation.

    Mais la question n’est pas seulement celle du grotesque. Elle est aussi politique. Ce n’est pas un geste isolé de militants perdus, c’est une stratégie assumée d’intimidation. Il faut appeler les choses par leur nom: ces pancartes ne manifestent pas un simple désaccord, elles relèvent d’une tentative d’intimidation politique. Elles signifient: "Nous savons où vous êtes. Nous pouvons venir".

    Et elle s’inscrit dans un climat où certains élus, proches de ces mouvances, se sont permis de diffuser publiquement les noms, adresses et photos de domiciles particuliers, privés, sur des sites municipaux officiels. Certains élus locaux, qui devraient incarner la République, se sont faits délateurs, préférant la stigmatisation à la contradiction, la menace à l’échange. Ces méthodes relèvent d’un autre temps, celui de la surveillance idéologique, de la mise à l’index, des listes noires.

    Et ils ont l’audace de se prétendre antifascistes… quand ils en reprennent toutes les méthodes. Mais qu’ils sachent une chose: ils ne nous intimideront pas. Nous ne nous arrêterons ni de penser, ni de transmettre, ni d’aimer la France, ni d’en parler. Car s’il y a une haine dans cette histoire, elle n’est pas de notre côté. Et pendant qu’ils scandent des slogans, nous, nous créons du beau. Pendant qu’ils insultent, nous élevons. Pendant qu’ils abîment, nous bâtissons. Et cela, ils ne le supportent pas.

    RL: Cette même gauche vous a salis vous et toute l’équipe de Murmures de la Cité sans discontinuer, allant même jusqu’à vous accuser de complaisance avec le IIIe Reich, notamment les journaux L’Humanité et La Montagne. Pour avoir assisté à Murmures de la Cité le 13 juillet, en présence de monsieur le maire de Moulins, je peux affirmer que c’est un mensonge éhonté qui relève de la diffamation pure et simple. Envisagez-vous des poursuites judiciaires à ce propos?

    Guillaume Senet: Il est des calomnies qui salissent ceux qui les profèrent bien plus que ceux qu’elles visent.

    Oui, nous avons été diffamés, accusés des pires ignominies par une certaine presse militante — L’Humanité, La Montagne, La semaine de l’Allier, et d’autres relais politiques ou syndicaux proches de l’extrême gauche.

    Accusés de complaisance avec le IIIᵉ Reich, sans aucun fondement, sans aucune enquête sérieuse, sans jamais nous avoir interrogés, en mentant sur la réalité des représentations. Ce sont des accusations aussi graves qu’infamantes, qui relèvent d’une pure entreprise de démolition.

    Mais au fond, que nous reproche-t-on? De faire aimer la France? De mettre en lumière son histoire, sa grandeur, son âme? D’associer les habitants d’un territoire, de tous âges, de toutes origines sociales, dans un projet populaire et culturel? Ce spectacle, rappelons-le, a rassemblé plus de 2 000 spectateurs, affichant complet chaque soir, dans une ambiance profondément fraternelle avec plusieurs centaines de bénévoles. Il a été vu, approuvé et même chaleureusement salué par monsieur le maire de Moulins, présent le 13 juillet, et par de nombreux élus.

    Nous avons évidemment saisi un avocat, et envisageons des poursuites judiciaires pour diffamation. Il est temps de mettre fin à cette logique du mensonge et de la peur. Non pas par vengeance ou par agitation médiatique, mais par devoir de vérité et de justice. Nous devons cela non seulement à l’équipe de Murmures de la Cité, composée de bénévoles admirables, courageux, dévoués… mais aussi au public, à nos partenaires, et plus largement à tous ceux qui défendent la liberté de créer, de penser, de raconter. Nous ne céderons pas. Pas un pouce. Nous continuerons à agir, à transmettre, à bâtir. C’est notre manière à nous de répondre: non pas par la haine, mais par l’espérance. Non pas en s’abaissant au niveau de l’insulte, mais en nous élevant par l’honneur du service.

    RL: Vous êtes un catholique pratiquant. Aussi, les attaques que vous subissez, ainsi que vos collaborateurs, ne relèveraient-elles pas d’une certaine christianophobie?

    Guillaume Senet: Oui, il y a dans les attaques que nous subissons une forme évidente de christianophobie.

    Il faut avoir le courage de nommer les choses. Lorsqu’un projet culturel met en scène l’histoire de France dans sa profondeur spirituelle et catholique, qu’il évoque ses saints, ses rois bâtisseurs, ses cathédrales, ses traditions populaires, et qu’il est immédiatement taxé de “fasciste”, de “réactionnaire” ou d’“ennemi de la République”, il ne s’agit plus simplement de désaccord idéologique: il s’agit d’un rejet profond de tout ce qui touche à l’héritage chrétien de notre civilisation.

    Je suis catholique pratiquant, et je n’en fais pas mystère. Il n’est pas question ici de prosélytisme, mais d’enracinement. Le christianisme a façonné notre pays: son droit, son art, sa langue, sa vision de la dignité humaine. L’ignorer ou le mépriser revient à nier la France elle-même. Il y a aujourd’hui, dans certains milieux militants, une volonté délibérée de gommer cette mémoire, d’effacer toute trace du christianisme dans l’espace public — sauf à en faire une caricature ou un repoussoir.

    C’est une forme moderne de christianophobie culturelle. Et ce rejet ne touche pas que moi. Il s’abat sur toute une équipe bénévole, composée de croyants, d’agnostiques, de pratiquants d’autres confessions, tous unis par un même amour du patrimoine et un même désir de servir. Cela en dit long sur le sectarisme de certains de nos détracteurs.

    Mais nous ne nous laisserons pas intimider. La foi n’est pas une faiblesse. Elle est une force tranquille. Et elle nous pousse à continuer, non pas contre les autres, mais pour quelque chose de plus grand: la beauté, la vérité, la transmission.

    Nous croyons que l’art, la culture, la mémoire et la foi peuvent encore réconcilier, élever, guérir. Alors oui, il y a dans ces attaques un fond de christianophobie, mais cela ne nous arrêtera pas. Cela nous rappelle simplement pourquoi nous faisons ce que nous faisons.

     RL: Murmures de la Cité est un message d’espoir pour tous les amoureux de l’Histoire de France réelle et ils se sont sentis moins seuls grâce à ce merveilleux spectacle. Quel serait votre message à tous ces amoureux d’une France, non pas morte mais endormie, pour la réveiller précisément?

    Guillaume Senet: À vous, qui êtes venus de loin, parfois de très loin, pour assister à Murmures de la Cité. À vous, qui avez pleuré, qui avez chanté, qui avez prié, qui avez compris. À vous, qui avez vu danser devant vous la France charnelle, celle des paysans et des saints, des soldats et des bâtisseurs, des enfants et des mères. À vous, qui en sortant du spectacle, n’avez pas dit: c’était beau, mais: c’était vrai. À vous, nous voulons aujourd’hui dire merci. Et plus encore: nous vous passons le flambeau.

    Car la France n’est pas morte. Elle dort, peut-être. Elle souffre, c’est certain. Mais il suffit d’un chant, d’un flambeau, d’une veillée, d’un récit partagé, pour qu’elle se redresse. La France, ce n’est pas un territoire: c’est une âme. Et les âmes, parfois, se réveillent par une simple étincelle.

    Cette étincelle, nous avons tenté de l’offrir. À vous de l’emporter maintenant dans vos villages, vos écoles, vos familles, vos combats. À vous de rallumer les clochers, les mémoires, les feux de joie, les histoires du soir. Murmures de la Cité n’était pas une parenthèse enchantée. C’était un signal. Un acte de résistance joyeuse. Un appel au réveil des âmes.

    Alors à tous les amoureux de cette France invisible mais toujours vivante, nous disons: n’ayez pas peur. N’ayez pas honte. Aimez votre pays à haute voix. Racontez-le. Célébrez-le. Servez-le. Car le vent se lève.

    La France n’est pas une faute.

    La France n’est pas un accident.

    La France est une promesse. Et elle tient parole.

     (Propos recueillis par Charles Demassieux)

  • Une femme de 71 ans décède

    d’une méningoencéphalite amibienne après avoir pratiqué des irrigations nasales avec l'eau de son camping-car

    La revue Morbidity and Mortality Weekly Report vient de rapporter un cas de méningoencéphalite amibienne à Naegleria fowleri responsable du décès d’une femme de 71 ans, auparavant en bonne santé, deux semaines après avoir utilisé l'eau du robinet de son camping-car pour des irrigations nasales.

    La femme avait développé des symptômes neurologiques sévères dans les quatre jours suivant l'utilisation d'un dispositif d'irrigation nasale rempli d'eau du robinet provenant du système d'alimentation en eau de son camping-car dans un camping au Texas. Elle est décédée 8 jours après l'apparition des premiers symptômes, et les CDC ont confirmé la présence de N. fowleri dans le liquide céphalo-rachidien de la patiente.

    ENQUETE SUR LA SOURCE

    L’enquête épidémiologique a révélé que la femme n'avait pas été exposée à l'eau douce à des fins récréatives, comme la natation, mais qu'elle avait apparemment procédé plusieurs fois à une irrigation nasale en utilisant de l'eau non traitée provenant du robinet d'eau de son camping-car au cours des quatre jours précédant sa maladie.

        Le réservoir d'eau potable du camping-car, qui alimentait directement les robinets et la douche. Ce réservoir avait été rempli avec de l'eau collectée à une date inconnue avant que le patient n'achète le camping-car trois mois plus tôt.

    Les auteurs concluent  "Ce cas renforce le potentiel de risques sanitaires graves associés à une utilisation inappropriée des dispositifs d'irrigation nasale, ainsi que l'importance de maintenir la qualité de l'eau des véhicules de plaisance et de s'assurer que les systèmes d'eau municipaux respectent les normes réglementaires".

    PRECAUTIONS CONCERNANT LE RINÇAGE NASAL

    Les gens utilisent l'irrigation nasale, souvent à l'aide d'un pot de neti à long bec ou d'un flacon pulvérisateur, pour soulager les symptômes d'un rhume, d'une infection des sinus ou d'une allergie. Le rinçage rituel du nez peut également faire partie de pratiques religieuses, notamment dans l'islam, ainsi que dans le yoga et l'ayurvéda.

    La Food and Drug Administration conseille de "ne se rincer qu'avec de l'eau distillée, stérile ou préalablement bouillie", de suivre les instructions relatives aux dispositifs d'irrigation et d'éviter cette pratique chez les jeunes enfants.

    Le CDC précise: "Consultez immédiatement un médecin si vous ou un de vos proches souffrez de maux de tête, de fièvre, de confusion ou de vomissements après avoir rincé vos sinus ou vos voies nasales". Dans une fiche d'information, l'agence ajoute: "Vous ne pouvez pas être infecté en buvant de l'eau contaminée. On ne peut contracter le PAM que lorsque de l'eau contaminée pénètre dans le nez".

    Source: Morbidity and Mortality Weekly Report

  • Histoire de dingue à l’Assemblée…

    Joachim “Eva” Son-Forget, ex-député ayant fait une transition de genre, s’introduit dans des bureaux, vide un minibar et vole des robes à l’élue RN Manon Bouquin

    Une histoire de dingue à l’Assemblée. Eva Son-Forget s’est introduite ce dimanche 25 mai dans la chambre de Manon Bouquin, députée Rassemblement national (RN) de l’Hérault, au 101 rue de l’Université, dans le VIIe arrondissement de Paris.

    L’immeuble, qui appartient à l’Assemblée nationale, abrite les bureaux de nombreux parlementaires et fait aussi office de résidence avec chambres à coucher. Comme ancienne députée, Eva Son-Forget (sous la bannière de La République en marche, entre 2017 et 2022, élue sous le nom de Joachim Son-Forget, avant d’annoncer sa transition de genre en 2024) y a toujours accès avec son badge, dont elle s’est servie pour accéder à l’accueil, désert le week-end, où Manon Bouquin avait laissé les clés de sa chambre. Elle y aurait passé plusieurs heures et en serait sortie après avoir vidé le minibar qui contenait des jus de fruits, de l’eau et de l’alcool, et emportant avec elle deux robes et une vestes laissées par l’élue d’extrême droite, pour que les services de l’Assemblée les portent au pressing.

    Contactée, l’élue RN confirme les informations de Libé, qu’elle a elle-même apprises ce mercredi 28 mai, par les services de la résidence, qui l’ont également informée du dépôt d’une plainte. Un collaborateur d’élu aurait vu, le lundi matin, Son-Forget se faire courser par la sécurité du bâtiment. Contactés, les services de l’Assemblée n’avaient, mercredi après-midi, pas répondu à nos relances. Egalement joint, l’avocat de l’ex-LREM, Sipan Ohanians.

    Libération

  • Bleuet de France, portons-le fièremet

    défend Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants

    ENTRETIEN. Le Bleuet fête son centenaire et continue d'incarner la solidarité envers les soldats blessés, mais aussi les victimes du terrorisme. Pour Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, plus qu'un symbole, il doit être “un levier de mobilisation”.

    Par Marie de Greef-Madelin, Maxime Coupeau – Valeurs Actuelles

    En 1925, deux infirmières, Charlotte Malleterre, fille et femme de général, et Suzanne Leenhardt, veuve d’un capitaine d’infanterie, créent le Bleuet de France pour venir en aide aux blessés de guerre et aux gueules cassées dont elles s’occupent à l’hôpital militaire des Invalides. Elles organisent des ateliers de confection de Bleuets en tissu et papier journal dont les recettes vont au profit des mutilés de la Grande Guerre. Depuis le 14 juillet 2023, les Français sont invités à arborer un Bleuet du 1er au 8 mai, le 14 juillet, du 1er au 11 novembre, ainsi que le 11 mars en mémoire des victimes du terrorisme.

    Valeurs actuelles. Que représente pour vous ce Bleuet de France?

    Patricia Mirallès. Ce n’est pas juste une fleur accrochée à un revers de veste. C’est un engagement, une promesse: celle de ne jamais oublier ceux qui ont souffert pour la France. Le bleuet est né dans les tranchées, mais il a su évoluer avec l’histoire. Il incarne la solidarité envers nos soldats blessés, les familles endeuillées et toutes les victimes de la violence barbare. À l’approche du 11 mars, Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, mon message est clair: souvenons- nous, mais surtout, ne restons pas spectateurs. Chaque attentat brise des vies, laisse des blessures invisibles. Derrière chaque nom, il y a une histoire, un combat pour se reconstruire. Des centaines de victimes du terrorisme bénéficient d’un accompagnement psychologique, financier et humain complémentaire. Le Bleuet finance des soins, soutient les familles, aide à retrouver un équilibre après l’horreur.

    ​Cette année, le Bleuet de France fête ses 100 ans. Que lui souhaitez-vous?

    Ce centenaire, c’est un siècle d’entraide et de mémoire. Mais nous ne voulons pas qu’il fane. Car tant qu’il y aura des guerres, tant qu’il y aura des attentats, il faudra être là pour ceux qui restent debout. Dans cent ans, nous voulons que le Bleuet soit toujours là, d’un éclat toujours aussi vif. Alors, portons-le fièrement et faisons-le grandir. Parce qu’aider, c’est agir. Parce que se souvenir, c’est aussi construire l’avenir. Ce centenaire est aussi l’opportunité de redonner un nouveau souffle au Bleuet de France. Car, même après un siècle d’existence, le Bleuet de France n’a rien perdu de son importance. Aujourd’hui, il doit devenir davantage qu’un simple symbole: il doit se transformer en un véritable levier de mobilisation sociale et politique.

    ​Comment transmettre les valeurs que ce Bleuet incarne?

    Nous nous devons d’investir pleinement dans cette ambition, de faire de cette petite fleur bleue un point d’ancrage dans notre société, un point de convergence autour des valeurs de la République. Mais aussi le signe vivant de nos capacités de résilience. Il est, et restera, une fleur essentielle à notre pacte républicain. Nous semons aujourd’hui les graines qui fleuriront le siècle à venir.

    LE BLEUET DE FRANCE: RÉPARER LES VIVANTS

    Autrefois dédié aux seuls poilus mutilés, le Bleuet de France vient en aide depuis un siècle aux blessés de guerre, aux veuves des soldats et aux pupilles de la nation. Depuis les années 1990, les victimes des attentats terroristes entrent dans son champ d'action.

    ​Cette institution, aujourd’hui fonds de dotation privé, est née au lendemain de la Grande Guerre  Elle a, depuis un siècle, la vocation de venir en aide aux blessés de guerre, aux veuves des soldats morts au combat et aux pupilles de la nation, ces enfants à qui la furie de la guerre a enlevé ou mutilé un parent. Agrafé à la boutonnière, le bleuet rappelle à la nation le sacrifice de ses soldats pour sa liberté et son devoir de solidarité envers ceux qui restent. Mais alors que le poppy (coquelicot) fleurit outre-Manche tout le mois de novembre au revers de la veste des sujets britanniques, le bleuet flétrit sur celle de nos anciens combattants.

    ​"LE BLEUET DOIT DEVENIR NOTRE EMBLÈME NATIONAL!"

    "La disparition des derniers poilus et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale bouleverse la transmission de la mémoire. C’est aussi le rôle du Bleuet de perpétuer, auprès de la jeunesse, le souvenir du sacrifice de ces Français tombés pour notre liberté", souligne Pierre-Emmanuel de Laforcade, directeur exécutif du fonds de dotation.

    Reste que le Royaume-Uni récolte quelque 35 millions d’euros chaque année, quand nos quatre collectes annuelles sur les places publiques (11 mars, 8 mai, 14 juillet et 11 novembre) ont rapporté, l’an passé, à peine un million d’euros…

    "Le Bleuet doit devenir notre emblème national!", ambitionne la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire. Pour lui donner un nouveau souffle, Patricia Mirallès a publié une circulaire, cet été, invitant les représentants de l’État et les autorités militaires à porter la fleur nationale à la boutonnière les premières semaines de mai et de novembre.

    Depuis les années 1990 et la montée du terrorisme sur notre territoire, les victimes des attentats sont, elles aussi, entrées dans le champ d’action du Bleuet. Sur les 25 000 personnes bénéficiant de l’aide du fonds de dotation, 5000 SONT DES VICTIMES DU TERRORISME.

    Et les enfants de ces nouvelles “gueules cassées de notre époque, des pupilles de la nation.

    ​Sur ce terreau, comme autrefois celui des tranchées, pousse depuis un siècle le Bleuet. Pour réparer ceux qui restent.

    https://boutique.bleuetdefrance.fr

  • CETTE ETUDIANTE A CREE UN ANTIVOL

    qui fait fuir les voleurs de vélos avec une odeur de cadavre

    Aïko Leroux, étudiante en dernière année d’une école d’ingénieurs de Lyon (Rhône), a imaginé un dispositif étonnant pour éviter les vols de vélos. Son antivol CactUs Lock, dont les premiers exemplaires seront disponibles cet été, rejette un nuage de gaz sentant le cadavre si on essaie de le découper. Des spécialistes en neurosciences et des médecins légistes ont notamment été sollicités par la créatrice.

    Une première série de 150 CatctUs Locks, un antivol libérant une odeur pestilentielle imaginé par Aïko Leroux, sera disponible cet été.

    Elle pensait au départ y passer deux mois, mais il a finalement fallu deux ans à Aïko Leroux pour concrétiser une idée qui lui est venue lors de sa première année d’école d’ingénieur à Lyon (Rhône). Ce concept, c’est CactUs Lock, un antivol pour vélos baptisé ainsi car "qui s’y frotte s’y pique".

    Le dispositif fonctionne comme aucun autre. S’il est forcé, il libère un gaz fétide à la puanteur insupportable. Et pour cause, celui-ci contient, entre autres, de la putrescine, une molécule qu’on retrouve dans les cadavres en décomposition et qui est à l’origine de l’odeur que les corps dégagent.

    Si la jeune femme de 22 ans a imaginé un tel moyen de dissuasion, c’est parce qu’elle a très mal vécu un vol survenu en janvier 2023. "En pleine journée, dans un lieu passant, j’ai attaché le beau vélo électrique que je venais de recevoir et je suis allée acheter un sandwich, nous raconte-t-elle. J’avais fait tout ce qui est recommandé: j’utilisais deux antivols en U robustes et certifiés et j’étais assurée. "À son retour, l’engin avait pourtant disparu ".

    L’assurance a très peu remboursé car, pour dix minutes, je n’avais pas pris de photo du vélo sécurisé", précise Aïko Leroux.

    UN EVENEMENT DÉCLENCHEUR

    Cette mésaventure s’est produite au moment où la future ingénieure et ses camarades de classe devaient plancher sur un projet de création d’entreprise et recherchaient désespérément une idée. Après le vol, celle-ci a été rapidement trouvée. La future ingénieure a ensuite peaufiné CactUs Lock elle-même, avec l’aide de son père, qui détient 5% de la startup du même nom. Avec un objectif très clair: celui de dissuader et de faire fuir mais pas de surprendre ou punir, ni de se venger.

    "Tout ce qui compte, c’est d’éviter le vol, résume la jeune femme. Il y a des stickers avec des couleurs très reconnaissables, quatre dessins de têtes de mort, un texte… L’éventuel voleur est visuellement averti. Si malgré tout il décide de couper le métal, un nuage de gaz sous pression se libère".

    Aïko Leroux nous confie que parmi les très nombreuses sollicitations qu’elle a reçues figurent des propositions d’utiliser son dispositif à des fins défensives, par exemple dans des bombes compactes à porter sur soi dans son sac.

    150 exemplaires pour commencer

    La réponse de l’étudiante est un non ferme. " Ça doit rester dissuasif, insiste-t-elle. Hors de question que quelqu’un le déclenche sur quelqu’un d’autre. Avec l’antivol, le voleur qui l’active sur lui-même le fait en toute connaissance de cause. " La jeune femme est en revanche beaucoup plus intéressée par la perspective d’autres débouchés pour son CactUs Lock. Actuellement pré-commandable en ligne, l’antivol fabriqué en Auvergne-Rhône-Alpes sera livré à ses 150 premiers clients testeurs cet été. Mais l’étudiante voit déjà plus loin.

    "La commercialisation générale commencera en 2026 en ligne et dans des boutiques spécialisées, détaille-t-elle. Des fabricants de vélos et de motos devraient aussi le fournir avec leurs modèles. L’objectif est de réadapter le concept à d’autres types de sécurisations, comme celles des camions ou des conteneurs.

    "Si le système mis en avant par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes séduit autant, c’est qu’il est "bien plus élaboré qu’on ne le pense" . Le développement de CactUs Lock s’est fait en collaboration avec des laboratoires, des médecins légistes, des toxicologues, des psychologues, des centres antipoison et des spécialistes en neurosciences.

    "Le cerveau en état d’alerte"

    Car le mélange que rejette l’antivol, s’il est forcé, est le fruit d’un long travail. "Il est très difficile de se débarrasser de cette odeur. On ne s’y fait pas, elle se fixe dans les cils, les sourcils, les cheveux, les poils de nez…, énumère la future ingénieure en Chimie et génie des procédés.

    Le porteur la sent très fortement mais pas les gens autour. C’est une odeur de mort qui crée un stimulus inconscient chez les êtres vivants et met le cerveau en état d’alerte. "Avec à la clé un effet durable sur le malfaiteur, dont "le cerveau associera cette galère à l’expérience du vol", apprend-on sur le site de la startup.

    Face à un tel effet, qui ne présente cependant "aucun risque de blessures ou dommages corporels", toutes les précautions ont été prises pour rendre impossible un déclenchement accidentel.

    "Il faut 150 tonnes pour modifier la structure de l’antivol. Même le poids d’un camion ou une chute du quatrième étage ne suffirait pas", rassure Aïko Leroux. Et contre les fuites, quatre protections sont présentes, dont une réalisée avec une résine utilisée dans le secteur du nucléaire".

    https://www.cactuslock.com

  • Un phénomène surnaturel à Notre-Dame de Salette?

    RAPPEL DES FAITS

    En ce dimanche 8 décembre 2024 qui est le jour de la fête de l’Immaculée Conception, un groupe de femmes chrétiennes traditionalistes prient le chapelet devant la statue de la Vierge Marie. Cette statue est sur la place pavée en forme de rotonde devant l’entrée de la cathédrale de Notre-Dame de la Salette.

    Ce sanctuaire de la chrétienté au-dessus de la commune de Corps en Isère est à une altitude de 1769 mètres. La température était de -2° Celsius et il neigeait abondamment quand un phénomène étrange se produisit à 10h39. Une larme coula au coin de l’œil droit et gagna la joue de la statue. Dès l’apparition de ce phénomène étrange, une personne présente filma la scène entre 10h39 et 11h06. Confer vidéo sur YouTube.

    RAPPORT CLINIQUE DE LA VIDÉO

    A 10h44, la larme de couleur sombre descend à la commissure de la lèvre. A 10h49, quand elle atteint le menton, elle prend une coloration blanche sous l’effet du gel. Il n’y a rien d’anormal car la température est de -2° Celsius, dois-je le rappeler aux sceptiques.

    Autre phénomène étrange, deux coulées blanches sous les narines de la statue semblent indiquer un écoulement nasal comme si la statue était victime d’une rhinorrhée.

    La rhinorrhée est un écoulement nasal de secrétions claires sans signes inflammatoires. C’est une réaction physiologique par temps froid. En temps normal, le nez fabrique un fluide épais et gluant, le mucus, chargé de filtrer et d’humidifier l’air extérieur. Quand la température baisse au dessous de zéro, les cellules du système immunitaire, les mastocytes, envoient un message au cerveau pour lui signaler de fabriquer davantage de mucus, afin de protéger la muqueuse nasale d’un assèchement et d’éviter que l’air sec n’irrite les poumons.

    A 10h50, deux larmes formant un y au coin de l’œil droit se joignent au niveau de l’orbite. A 10h56, la larme se divise en deux filets distincts et se recompose en un seul sous la commissure de la lèvre.

    A 10h58, un zoom montre la formation d’une larme sur le bord extérieur de l’œil droit. Elle coule sur le maxillaire supérieur. Une petite larme se forme aussi dans le coin de l’œil gauche de la statue. La sécrétion de muqueuse se poursuit sous les deux narines de la statue.

    Un arrêt de la vidéo à 4 minutes et 12 secondes offre une image saisissante du visage de la statue. Confer photo en tête de l’article. Sur le front au dessus de l’oeil droit, deux marques noires forment les lettres J et M. Si la neige abondante couvre la couronne de la statue, aucune coulée d’eau depuis celle-ci ne peut expliquer la présence de ces deux tâches sombres formant ces lettres.

    L’INTERPRÉTATION DE CE PHENOMENE par le journal Actu Grenoble

    Un lien avec la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris ? Un signe pour Marie et la Fête des lumières à Lyon ?

    Nous sommes le dimanche 8 décembre sur la commune de La Salette-Fallavaux, petit village des Alpes qui abrite le célèbre sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Salette. Niché à 1800 mètres d’altitude, le site est un lieu de pèlerinage pour les catholiques du monde entier.

    En ce dimanche de décembre, un visiteur va filmer la statue de Notre-Dame avec des "larmes" coulant le long de ses joues. Une vidéo qui va être publiée sur les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas plus pour que la toile s’enflamme.

    UNE GOUTTE DUE A LA NEIGE

    Une larme a-t-elle vraiment coulé sur le visage de la statue de Notre-Dame ? Pour en avoir le cœur net, la rédaction d’actu Grenoble a joint l’accueil du sanctuaire.

    Un appel qui n’a pas surpris le personnel de Notre-Dame-de-la-Salette. "Depuis la publication sur les réseaux sociaux le lundi 9 décembre, nous recevons des appels d’Allemagne, du Brésil, du monde entier. Heureusement, je parle allemand", sourit la personne en charge de l’accueil.

    Les gouttes sont dues à un aléa naturel. Maintenant, chaque personne est libre d’interpréter comme elle le souhaite. "On ne valide pas ces informations. L’eau qui coule sur la statue est due à de la neige qui fond," répond le sanctuaire. Effectivement, il neigeait à La Salette-Fallavaux ce dimanche. Une réponse qui décevra peut-être les fidèles, mais qui ne gâche en rien la beauté de la vidéo.

    Source : https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/la-salette

    L’interprétation de la nouvelle Jérusalem, un forum catholique sous la protection de l’archange Saint Michel

    Pourquoi un tel signe en ce jour si particulier? [la fête de l’Immaculée Conception]. Ce n’est pas la première fois que la vierge cherche à nous alerter: à la Salette en 1846, à Fatima en 1917 ou encore à Akita en 1973. Son message est clair, revenir à Dieu, prier, se convertir. A travers ces apparitions multiples, elle n’a cessé de nous alerter des conséquences tragiques du péché et de l’oubli des valeurs spirituelles. Ces larmes résonnent comme un écho puissant des prophéties qu’elle a confié à Fatima, un avertissement urgent face à un monde en perdition.

    Commentaire: seuls les francs-maçons se réjouissent de ce monde en perdition. Ils recherchent le chaos pour instaurer la dictature à travers leur ordre mondial messianique. Nous en avons eu un aperçu avec leur exploitation de l’épidémie du coronavirus en 2020. Si je crains la grande réinitialisation du forum de Davos, je crois que Dieu déjouera in fine leur entreprise satanique. Dieu est plus fort que ces créatures perverses qui se prennent pour les maîtres des horloges.

    Source : https://nouvellejerusalem.forumactif.com

    Mon interprétation des faits

    Malgré une neige qui tombe dru au moment de l’apparition des larmes, aucun flocon de neige ne fond sur le visage de la statue. Avec une température négative de -2°C, la neige glisse et ce d’autant plus facilement que la statue est en bronze. En revanche, la neige s’accumule sur les parties plates : les épaules et la base du cou de la statue. La neige couvre aussi la couronne de la statue.

    Si la température avait été positive, le visage de la statue aurait été criblé de petites gouttelettes formées par les flocons fondant au contact de la statue. "Élémentaire, mon cher Watson! ". Conan Doyle.

    Je connais cette statue que j’ai photographiée, le samedi 22 juin 2019, lors d’un pèlerinage organisé par le diocèse de Digne. Confer photo

    Comment expliquer l’apparition de ces larmes et de ces secrétions muqueuses sous les narines de la statue qui miment à la perfection la réaction de notre système immunitaire? Il n’y a pas d’explication pour le commun des mortels.

    Concernant les traces noires formant les lettres J et M sur le front de la statue à l’arrêt de la vidéo à 4 mn 12s, je les interprète comme les initiales de Jésus et de Marie.

    Concernant la date de ce phénomène surnaturel, il intervient le lendemain de la messe carnavalesque dite à Notre-Dame de Paris. Les clercs ont porté des chasubles multicolores qui bafouent le violet, la couleur du temps de l’Avent, préparatoire à la grande fête liturgique de la naissance du Christ.

    Outre cette mascarade, le son des orgues a sonné terriblement faux. Toute l’assemblée était mal à l’aise. Cela a irrité Donald Trump qui a observé Macron pour connaître sa réaction. Contrairement à tout le monde, ce dernier " était aux anges, " une expression quelque peu déplacée depuis sa déclaration du 14 avril 2020 où il s’est mis carrément dans la peau de l’antéchrist.

    Le psychiatre italien Adriano Segatori nous avait avertis de la dangerosité de ce psychopathe dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017. Comme peu de Français s’informent en dehors des canaux officiels déversant la propagande mondialiste, ils en sont les premières victimes.

    Les veaux français sont encore léthargiques malgré l’amoncellement de nuages noirs dans le ciel. Ils ne réagiront que lorsque la douleur deviendra insupportable. Ludovic Malot a comparé cette épreuve à la passion du Christ: "La France sera la première à tomber, mais aussi la première à se relever".

    https://www.kernews.com

    Le vendredi 29 novembre, Emmanuel Macron a déclaré aux ouvriers ayant participé à la reconstruction de la cathédrale: "Le choc de la réouverture sera aussi fort que celui de l’incendie, bien que cela soit un choc d’espérance".  Cet aveu du pompier pyromane est passé inaperçu. Y-a-t-il encore des journalistes en France? J’en doute de plus en plus.

    N’existe-t-il-pas un lien entre la transformation de Notre-Dame de Paris en temple maçonnique par la volonté de Macron et les larmes versées par la statue de Notre-Dame de Salette le lendemain?

    Dans une France athée, la plupart des gens se satisferont de l’explication simpliste du journaliste Ugo Maillard d’Actu Grenoble.

    En revanche, les réactions à l’étranger ne se sont pas fait attendre. Le standard du sanctuaire a été saturé d’appels. Nul doute que les réservations d’étrangers vont affluer pour l’année 2025 dans ce sanctuaire de la chrétienté que les Français boudent.

    "On ne valide pas ces informations. L’eau qui coule sur la statue est due à de la neige qui fond" répond le sanctuaire.

    Pourtant, le journaliste d’actu Grenoble se garde de donner le nom de la source du sanctuaire qui valide son explication oiseuse. Il n’a pas pris non plus la peine de mener une enquête sur place alors que Grenoble est à une heure et demie de route de Notre-Dame de la Salette. S’il avait fait le déplacement, il aurait interrogé le groupe de prière et visionné plusieurs fois avec ces femmes la vidéo en question pour s’assurer de son authenticité.

    Hormis ce journal local, aucun média français ne s’est intéressé à ce phénomène surnaturel qui a été finement analysé par une fidèle ayant fait le pèlerinage à ce sanctuaire. Confer la vidéo ci-dessous:

    En revanche, ce phénomène surnaturel a été relayé aux États-Unis, au Canada et en Italie. Nul doute que d’autres pays chrétiens vont s’y intéresser à leur tour.

    https://www.lalucedimaria.it/la-salette-statua-madonna

    La France occupe une place essentielle dans la chrétienté avec les apparitions mariales à Lourdes, la Salette et le Laus. C’est la raison pour laquelle la franc-maçonnerie s’acharne à la détruire méthodiquement. Le christianisme est le dernier obstacle à l’avènement du gouvernement transatlantique après la disparition des États européens par le traité de Maastricht en 1992.

    Il n’y aura jamais de gouvernement mondial comme le répètent les détracteurs mais un gouvernement transatlantique à cheval sur la moitié de l’Europe. Les Russes n’accepteront jamais d’être les vassaux des Américains. En transposant la fable du loup et du chien de La Fontaine à l’actualité, les loups sont les Russes et les chiens sont les Européens.

    L’abbé Matthieu Salenave était présent lors de ce phénomène surnaturel. Voici son témoignage: "J’ai volontairement choisi de ne pas faire de commentaires. Chacun pourra voir et en tirer des conclusions. Ce qui importe le plus dans cet événement, c’est de voir la tristesse de Notre-Dame devant un monde qui crucifie son Fils et court à la damnation éternelle.

    Que ce message soit naturel ou surnaturel, la conclusion est la même : les hommes doivent cesser d’offenser Dieu et se convertir au plus vite.

    Dont acte!

    Bernard Martoia