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Science - Page 3

  • Wanted

    Le projet "ComPaRe" a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients.

    Auteur: Assistance Publique Hôpitaux de Paris. (AP-HP)

    ComPaRe est un projet scientifique collaboratif de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, AP-HP. Il est piloté par le Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu sous la direction du Pr Philippe Ravaud. Il a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients. En effet, prendre en compte le point de vue des patients ouvrira de nouvelles opportunités pour la recherche.

    Pour cela, ComPaRe souhaite recruter -dès octobre 2016- et suivre pendant dix ans 200000 patients adultes atteints d’une ou plusieurs maladie(s) chronique(s).

    Avec ComPaRe, le patient devient acteur de la recherche sur sa maladie en répondant régulièrement à des questionnaires sur ses symptômes et sa prise en charge: Comment est-il soigné? Qu’attend-il de son traitement? Comment s’adapte-t-il au quotidien?

    Le site d’information et de pré-inscription est d’ores et déjà en ligne:

     Site web : www.cohorte-compare.fr.

     

  • De la sueur et des larmes de sang

    C’est un cas clinique doublement exceptionnel que rapportent dans un article paru en ligne le 29 juin 2016 des cliniciens marocains dans la revue française La Presse Médicale. Cette observation concerne une fillette de 11 ans qui a présenté simultanément deux phénomènes très rares : un suintement de sang par la peau et des larmes de sang. Vous avez bien lu : une sueur et des larmes sanglantes ! Ce que les médecins appellent une hématidrose et une hémolacrie. Autant dire que cette jeune fille vivait une situation alarmante, tant pour elle que pour sa famille.

     " Dans son histoire, on notait une maltraitance familiale, des conflits parentaux permanents, liés à l’alcoolisme du père souvent agressif envers sa femme et ses deux filles. Elle avait présenté deux ans auparavant des crises de perte de connaissance, survenues suite à des situations conflictuelles ", soulignent les médecins du centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès (Maroc). Il s’agissait de crises toniques, parfois accompagnée de cris, de mouvements de roulade ou d’une marche à quatre pattes. La fillette, suivie par un psychiatre, était traitée par antiépileptiques.

    Depuis trois mois, la famille constate lors des efforts d’éternuement de la fillette la survenue d’un saignement de la bouche, suivi le lendemain d’un saignement à plusieurs endroits : front, cuir chevelu, nez, oreille, ombilic. Elle présente également un saignement vulvaire qui dure neuf jours et se tarit définitivement. Enfin, des larmes sanglantes apparaissent à plusieurs reprises, de même qu’un saignement des aisselles, du dos et des membres. Le saignement est parfois précédé de maux de tête qui durent quelques minutes et cessent spontanément. La plupart du temps, le saignement survient dans la journée, parfois la nuit. Les proches remarquent une aggravation des symptômes à l’occasion de conflits. " Le saignement a un aspect de sang mélangé avec un liquide légèrement visqueux ", précisent les auteurs.

    La famille finit par amener la fillette aux urgences. Le bilan de la coagulation est normal, de même que l’examen neurologique, l’électroencéphalogramme et le scanner cérébral. Le psychiatre qui examine la fillette note qu’elle est très vulnérable à la suggestion. La mère raconte alors que sa fille se livre à une " érotisation des gestes " en présence d’adolescents de sexe masculin ou lorsqu’elle parle de mariage. Il n’existe pas d’histoire d’abus sexuel, ni de trouble dépressif.

    Devant l’aspect théâtral des pseudo-crises d’épilepsie et la négativité du bilan neurologique, le diagnostic retenu est celui d’une hématidrose et une hémolacrie associées à un " trouble de conversion ". Ce dernier terme regroupe un ensemble de symptômes d’allure neurologique, non simulés ou intentionnellement provoqués, qui ne peuvent être expliqués par une affection médicale ou les effets d’une substance. Si le trouble de conversion est historiquement lié au concept d’hystérie (Freud, 1895), il fait aujourd’hui partie de la catégorie des " troubles des symptômes somatiques " dans la classification des troubles mentaux (DSM-V).

    Une fois le diagnostic posé, le traitement antiépileptique est interrompu et un anxiolytique est prescrit avec une réduction de la dose sur trois semaines, en association avec une prise en charge psychologique. Les médecins observent alors une atténuation des saignements, dont la fréquence quotidienne diminue pour atteindre un épisode par semaine. Le saignement s’éclaircit progressivement, jusqu’à complètement disparaître au bout de neuf mois.

    La transpiration de sang est un phénomène exceptionnellement rapporté dans la littérature médicale. Cette affection est bénigne, mais alarmante pour le patient. Il est vraisemblable que certaines observations d’hématidrose ont été considérées dans les temps anciens comme des stigmates, autrement dit comme des signes à connotation religieuse. Il est à souligner que des saignements de topographie similaire aux blessures de Jésus-Christ lors de sa crucifixion ont été observés chez des jeunes patients thaïlandais non chrétiens qui n’avaient aucune connaissance en matière de stigmates religieux.

     

    Ce phénomène se manifeste par la présence de globules rouges, de globules blancs (leucocytes) et de plaquettes dans la sueur, confirmée à l’analyse cellulaire de la sueur. Un stress émotionnel intense ou un événement traumatisant est souvent retrouvé comme élément déclenchant. Ce phénomène s’observe principalement chez des filles âgées de 10 à 15 ans. Un cas a cependant été décrit par des médecins indiens chez un homme de 72 ans. La durée des épisodes de saignement varie selon les patients de quelques minutes à un quart d’heure. Ils peuvent être précédés par de légers picotements ou des douleurs. N’importe quelle partie du corps peut être la source du saignement, notamment les paumes des mains, les plantes des pieds, le tronc, l’abdomen, l’oreille.

    La peau qui saigne est normale et ne présente pas d’inflammation ou de cicatrice. Une étude utilisant la microscopie optique et électronique sur des échantillons d’une biopsie cutanée réalisée immédiatement après un épisode de saignement a cherché à mieux comprendre l’origine de cet étrange phénomène. Elle n’a pas trouvé d’anomalies des glandes sudoripares qui sécrètent la sueur, ni mis en évidence d’inflammation des petits vaisseaux (vasculite).

    Mais alors comment expliquer la survenue d’une sueur de sang ? Selon un chercheur, il se peut que le système nerveux sympathique, activé sous l’effet d’un stress intense, entraîne une constriction des vaisseaux sanguins cutanés. Une fois que l’anxiété s’estompe, ces capillaires se dilatent jusqu’à se rompre. Le sang se diffuse alors dans les glandes sudoripares, et cheminerait ensuite avec la sueur jusqu’à la surface cutanée. Selon certains auteurs, ce suintement de sang par la peau serait dû à une faiblesse temporaire du tissu de soutien (stroma) du derme. Il y aurait, dans le derme superficiel et profond, création d’ " espaces " qui se rempliraient du sang provenant des capillaires sanguins avoisinants. Sous l’effet d’une pression croissante, le sang contenu dans ces espaces dilatés finirait par s’échapper via les canaux excréteurs des glandes sudoripares ou par gagner directement la surface de la peau. Après quoi, ces espaces s’effondreraient sans laisser la moindre cicatrice. Les auteurs assimilent ce phénomène à des ballons qui se gonfleraient en phase de stress et se videraient une fois l’anxiété dissipée, ce qui expliquerait selon eux que ces saignements surviennent par intermittence et cessent d’eux-mêmes. Une explication qui peine à convaincre dans la mesure où les auteurs n’ont pu démontrer, malgré la réalisation de nombreuses coupes sur la totalité d’une biopsie cutanée, aucune relation entre les " espaces " qu’ils décrivent et les glandes sudorales et leurs canaux excréteurs. En définitive, les auteurs reconnaissent qu’ils ignorent le mécanisme précis à l’origine du phénomène.

    La survenue concomitante d’une hématidrose et d’une hémolacrie rapportée chez cette fillette de 11 ans par les psychiatres, neurologues et chirurgiens pédiatriques marocains n’est pas unique dans la littérature médicale. En 2012, des pédiatres indiens ont décrit le cas d’une fillette de 10 ans, non réglée, qui présentait depuis trois mois des épisodes de larmes sanglantes, de sueur de sang et de saignements de nez dans un contexte de stress intense à la maison et à l’école. Du sang perlait de son front, s’écoulait du conduit auditif, de l’arête du nez, du cou, de l’ombilic, des poignets et des jambes. Elle pleurait aussi des larmes de sang ! Elle ressentait une vague sensation douloureuse aux endroits des saignements une heure et demi environ avant leur survenue. Traitée dans un premier temps par un histaminique à effet sédatif et des séances de relaxation, ses symptômes diminuèrent mais s’aggravèrent au moment de la rentrée scolaire. Elle fut alors traitée avec succès par propranolol. L’efficacité de ce bêtabloquant, régulateur du système nerveux sympathique, avait été rapportée deux ans plus tôt par des médecins chinois. Ils avaient pris en charge une fillette de 13 ans souffrant d’épisodes hémorragiques depuis plus de trois ans, les premiers saignements étant apparus avant qu’elle ne soit réglée. Cette jeune Chinoise saignait, entre une et dix fois par jour, de la langue, des ongles, des paumes, des plantes, des cuisses et du tronc, le plus souvent à l’occasion d’un stress émotionnel. Durant son hospitalisation, les infirmières et médecins avaient constaté plus de vingt épisodes de saignement, sans rapport temporel avec les menstruations.

     

    Un autre cas d’hématidrose et d’hémolacrie a été décrit chez une Indienne de 13 ans présentant de multiples signes hémorragiques, en l’occurrence des saignements des gencives, du nez, associés à la présence de sang dans les urines. A cela, s’ajoutaient des saignements gastro-intestinaux, avec régurgitation de sang par la bouche. Elle a par la suite également développé une hémorragie conjonctivale avec larmes sanglantes ainsi qu’une transpiration de sang. Cette fillette souffrait d’un trouble de la coagulation, un déficit en facteur plaquettaire PF3. Malgré des bilans complets, il arrive cependant que certaines hémolacries demeurent inexpliquées, autrement dit authentiquement " idiopathiques " dans le jargon médical.

    Un point mérite d’être souligné. Dans les deux cas que je viens de mentionner, le diagnostic d’une hématidrose et d’une hémolacrie associées à une maladie psychiatrique ou à une pathologie psychosomatique n’est pas évoqué. Dans l’imposante bibliographie que j’ai pu consulter sur ces deux phénomènes, un seul article récent évoque un diagnostic de trouble de conversion avec anxiété généralisée chez une patiente de 18 ans. Traitée par une lourde association médicamenteuse (benzodiazépine, antidépresseur, antiépileptique et neuroleptique), son état psychique s’est amélioré, mais n’a pas eu d’effet sur les saignements. Ce qui fait dire à ces auteurs brésiliens que les problèmes cutanés de la jeune fille ont pu favoriser l’apparition ou aggraver ses troubles psychiatriques.

    Pour finir, intéressons-nous à l’hémolacrie qui, là encore, constitue pour le patient une situation potentiellement alarmante. La première mention des larmes sanglantes dans un ouvrage scientifique semble remonter aux cas évoqués au VIe siècle par le médecin grec Aétios Amida, auteur d'une vaste compilation des connaissances médicales de son époque. Au XVIe siècle, le médecin italien Antonio Musa Brasavola parle d’une nonne qui présentait chaque mois des hémorragies au niveau des yeux et des oreilles à la place des menstruations. En 1581, le médecin flamand Rembert Dodoens cite le cas d’une adolescente de 16 ans " dont le flux [sanguin] s’écoulait par les yeux, sous la forme des gouttes de larmes sanglantes, au lieu de passer par l’utérus ". On ne dénombre que très peu de cas d’hémolacrie aux XVIIe et XVIIIe siècles, et seulement une trentaine au XIXe siècle. En 2012, on comptait environ 80 cas rapportés dans la littérature médicale internationale.   

    Ce trouble est aujourd’hui connu des ophtalmologistes. De nombreuses causes de ce phénomène sont identifiées, notamment des maladies (infection, lacération, inflammation) de la conjonctive ou des paupières, un cancer des glandes lacrymales. C’est aussi le cas lorsque du fait d’une augmentation de pression dans la cavité nasale, des saignements de nez s’écoulent de façon rétrograde par le canal lacrymal du même côté. Autre cause : des saignements cycliques extra-génitaux survenant au moment des règles. La cause principale est une micro-endométriose, caractérisée par la présence, en dehors de l’utérus, de cellules de la muqueuse utérine. Parmi les autres causes de larmes sanglantes, on compte des maladies sanguines, des traumatismes, ainsi que la maladie de Rendu-Osler, aussi appelée télangiectasie hémorragique héréditaire, affection d’origine génétique. Comme la sueur de sang, l’hémolacrie doit être confirmée par l’examen cytologique des larmes qui doit montrer la présence de cellules sanguines. Ce trouble nécessite un bilan ophtalmologique complet, un examen approfondi de la face et de la bouche, ainsi qu’un bilan de la coagulation. Des antécédents de saignements de nez, la prise de médicaments anticoagulants, voire une hypertension, doivent aussi être recherchés.  

    Au terme de ce long billet de blog, assez saignant j’en conviens, une chose est sûre : l’hématidrose qui était habituellement rattachée à des croyances religieuses et relevait de la stigmatisation, n’est qu’une pathologie médicale rarissime, une de celles qui ne trouve pas encore d’explications physiopathologiques totalement satisfaisantes. Quant à l’hémolacrie, nul besoin d’évoquer une possession par les démons. Ce trouble est en effet le plus souvent imputable à des causes parfaitement identifiables. Ainsi, la transpiration de sang et les larmes sanglantes ne doivent plus être interprétées de nos jours comme des stigmates mais nécessitent de conduire, avec sang froid, des examens médicaux complémentaires dans des services spécialisés loin de toutes croyances médiévales et autres interprétations mystico-religieuses.

    Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

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  • ATTENTION: à lire absolument!

    les scientifiques du Technion d'Israël et en Allemagne ont découvert des preuves que certains aliments transformés endommagent l'intestin et affaiblissent sa résistance à des bactéries, aux toxines et à d'autres éléments hostiles.

    Les chercheurs ont découvert un lien entre les aliments transformés et les maladies auto-immunes. 

    Dans l'agitation du monde d'aujourd'hui, sur les aliments transformés, ce facteur de commodité peut entraîner un prix plus grand que précédemment connu, dit une équipe internationale de chercheurs.

    Dans les résultats publiés récemment, des chercheurs israéliens et allemands ont présenté des preuves que les aliments transformés affaiblissent la résistance de l'intestin aux bactéries, toxines et à d'autres éléments nutritionnels, qui à son tour augmente la probabilité de développer des maladies auto-immunes.

    Les maladies auto-immunes sont dues à une hyperactivité du système immunitaire à l'encontre de substances ou de tissus qui sont normalement présents dans l'organisme. Parmi ces maladies peuvent être cités la sclérose en plaques, le diabète de type 1 , jadis appelé " diabète juvénile " ou " diabète insulino-dépendant ", le lupus, les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn, etc..

    Professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion

    L'étude a été dirigée par le professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion et Carmel Medical Center à Haïfa et le Dr Torsten Matthias de l'Institut Aesku-Kipp (Allemagne).

    L'équipe de recherche a examiné les effets des aliments transformés sur les intestins, et sur le développement de maladies auto-immunes; conditions dans lesquelles il y a des dommages de ses propres tissus. Plus de 100 de ces maladies ont été identifiés, y compris le diabète de type 1, la maladie cœliaque, le lupus, la sclérose en plaques, l'hépatite auto-immune et la maladie de Crohn.

    Au cours des dernières décennies, il y a eu une diminution de l'incidence des maladies infectieuses, mais en même temps il y a eu une augmentation de l'incidence des maladies allergiques, le cancer et les maladies auto-immunes“ a déclaré le professeur Lerner.

    Dans leur étude, les chercheurs se sont concentrés sur l'augmentation vertigineuse de l'utilisation des additifs alimentaires industriels visant à améliorer des qualités telles que le goût, l'odeur, la texture et la durée de conservation, et il a été découvert une connexion circonstancielle significative entre l'utilisation accrue d'aliments transformés et l'augmentation de l'incidence des maladies auto-immunes.

    De nombreuses maladies auto-immunes résultent de dommages sur la muqueuse intestinale. Lorsqu'elle fonctionne normalement, elle serre de barrière contre les bactéries, des toxines, des allergènes et des agents cancérigènes, et protège le système immunitaire. Ces dommages, aussi connu comme le leaky gutraquo, entraîne le développement de maladies auto-immunes.

    Les chercheurs ont découvert qu'au moins sept additifs alimentaires communs affaiblissent les intestins:  glucose (sucres), sodium (sel), solvants graisseuses (émulsifiants), des acides organiques, gluten, la transglutaminase microbienne (une enzyme spéciale qui sert de protéine alimentaire-colle et des particules nanométriques.

    "Le contrôle et l'exécution des organismes tels que la FDA supervisent rigoureusement l'industrie pharmaceutique, mais le marché de l'additif alimentaire reste sans surveillance“ a déclaré le professeur Lerner; “Nous espérons que cette étude et des études similaires vont accroître la sensibilisation sur les dangers inhérents à des additifs alimentaires industriels, et sensibiliser à la nécessité d'un contrôle sur eux.

    Les chercheurs conseillent aussi aux patients atteints de maladies auto-immunes, et ceux qui ont des antécédents familiaux de ces maladies, d’éviter les aliments transformés lorsque cela est possible.

    Que sont les aliments transformés? 

    Les aliments transformés sont des aliments qui ont été compromis par l’ajout d’hormones, additifs, conservateurs, de matériel génétique artificiel ou d’autres traitements chimiques ou thermiques qui altèrent ou détruisent les enzymes naturels sains, acides gras, vitamines et minéraux.

    Ce sont des aliments qui ont été transformés:

    -chauffés (traitement des aliments en conserve et séchés

    -usinés (la farine blanche)

    -traités sous pression (le lait)

    -irradiés (herbes, épices, tisanes)

    -contenant des additifs alimentaires (les nouilles, les produits laitiers, les sauces de cuisson).

    Les aliments transformés sont faciles à reconnaître, ils sont presque toujours dans un emballage. L’objectif principal des aliments transformés est de prolonger la durée de vie des aliments ainsi que de pouvoir vendre de plus grandes quantités.

     

  • La haut, dans les étoiles, la paix et la tranquilité! (hubble)

    S'envoyer en l'air.... pour oublier la merditude des choses

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  • 10 Décembre

    10 décembre 1901. Attribution des premiers prix Nobel. L’inventeur de la dynamite, Alfred Nobel, avait stipulé dans son testament que des prix soient attribués annuellement, avec son héritage, à des personnes ayant contribué de façon significative au bien de l’humanité. Les prix sont distribués le jour anniversaire de la mort d’Alfred Nobel, le 10 décembre.

    10 décembre 1964. Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix (à 35 ans) à Oslo, en Norvège, pour son combat non violent contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Le pasteur baptiste est le plus jeune lauréat du prestigieux prix. Un an auparavant, il avait prononcé son célèbre discours « I have a dream », devant 25 000 personnes.

    10 décembre 1903. Les Curie partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique, après avoir découvert le polonium et le radium. Marie Curie est la première femme à décrocher la distinction suédoise.

     

    AUJOURD'HUI 10 décembre:

    Cérémonie de remise des différents prix Nobel, à Stockholm et Oslo.

  • Ha, l'électromagnétisme!

    29 août 1831.

    Le physicien et chimiste britannique Michael Faraday invente la dynamo. Au cours d'une expérience, il découvre l’induction électromagnétique qui l'amènera à établir la théorie de l'électrolyse et à créer la dynamo, génératrice de courant continu.

    Savoir plus sur les dangers de l'électromagnétisme?

    www.on2nenocives.com

  • L’expérience insolite d’un cachet effervescent dans de l’eau en apesanteur

    Que se passe-t-il lorsque l’on jette un cachet effervescent dans de l’eau en apesanteur ? C’est l’expérience insolite à laquelle se sont livrés les astronautes de l’ISS.

    La Station Spatial Internationale est un véritable laboratoire volant. Et qui dit laboratoire, dit expériences. Grâce à leur caméra 6K (résolution de 6144 x 3160 pixels), nos astronautes ont pu observer la réaction d’un cachet effervescent dans une bulle en apesanteur. Rassurez-vous, ce n’est pas pour cette seule expérience que les astronautes ont été équipés d’un appareil aussi haut de gamme.

    Premièrement, l’usage est scientifique. En effet, cette caméra très haute résolution permettra aux astronautes d’observer des détails jusqu’alors imperceptibles et donc, de mieux analyser les résultats des expériences conduites sur place. À bord de l’ISS, les chercheurs conduisent en effet quotidiennement de nombreuses expériences, comme l’analyse des effets de l’apesanteur sur les mécanismes biologiques, ou sur les effets de l’exposition de matériaux ou d’organismes vivants au rayonnement spatial.

    L’usage est également " pratique ". Évidemment, avec de telles images, il est plus facile pour l’équipage de surveiller ce qui se passe et d’intervenir si besoin lors de manœuvres techniques. Mais lorsque l’on a un tel outil entre les mains, pourquoi ne pas s’en servir également pour nous émerveiller ?

    En témoigne cette vidéo mise en ligne le 27 juillet 2015, qui met en scène Terry Virts (qui a quitté depuis l’ISS) insérer un cachet effervescent dans une bulle d’eau qui flotte en apesanteur. Comme on peut le constater, la pastille réagit comme sur terre en dégageant une grande quantité de bulles de CO2. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais de belles images en perspectives :

    Allez voir la vidéo

    http://sciencepost.fr/2015/07/lexperience-insolite-dun-cachet-effervescent-de-leau-apesanteur/