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Science - Page 7

  • heu.... bon à savoir ???

    Ces étranges bactéries qui colonisent les nombrils

    Des chercheurs américains se sont lancés dans le projet d'étudier les bactéries qui colonisent les nombrils humains.

    Le nombril n'est plus une terre inconnue pour la science. Des chercheurs de l'université de Caroline du Nord ont décidé de répertorier toutes les espèces bactériennes qu'il peut héberger. La pêche s'annonce plutôt bonne: 2368 espèces différentes ont été repérées dans les échantillons prélevés avec des cotons tiges sur seulement soixante personnes. "C'est déjà deux fois plus que le nombre d'espèces d'oiseaux ou de fourmis en Amérique du Nord", notent les auteurs de l'étude publiée en ligne dans la revue Plos One.

    Parmi toutes ces espèces, beaucoup ne peuvent être cultivées en laboratoire. Elles sont identifiées en tant qu'espèces à partir de leurs séquences génétiques. Ils se sont lancés dans le séquençage du génome du nombril, avec beaucoup moins de moyens (et d'ambition) que ce que d'autres équipes dans le monde ont fait pour l'intestin ou la peau.

    Les chercheurs sont déjà en mesure d'affirmer que la grande majorité des bactéries ombilicales sont rares et se rencontrent chez un petit nombre d'individus. Sur les 2368 identifiées, plus de 2100 sont présentes dans moins de 10 % des échantillons et souvent sur un seul d'entre eux.

    Culture de Bacillus subtilis trouvé dans un nombril, un type de bactérie qui protège la peau contre d'autres microbes.

    Une grande diversité écologique

    Seules huit espèces sont présentes chez 70 % des individus. Ce sont des bactéries de la peau bien connues comme les staphylocoques, les actinomycètes et les clostridiales. Elles sont très abondantes puisqu'elles représentent près de 40 % de la totalité des micro-organismes. Elles constituent les "oligarques" de l'écosystème ombilical selon l'expression utilisée par les spécialistes des forêts tropicales.

    La diversité écologique des nombrils est très inégale. Cela va de la plaine de la Beauce avec 29 espèces pour un seul nombril, à la forêt amazonienne avec une centaine. La majorité tourne autour de 67.

    L‘équipe de Robert Dunn a eu la surprise de trouver trois archéobactéries (on dit maintenant des archées) dans l'échantillon prélevés sur un homme qui ne s'était pas lavé le nombril depuis plusieurs années. "Ce type de personnes sont sans doute plus représentatives de l'état où se trouvait le corps humain avant que le bain devienne une habitude", souligne Robert Dunn sur le blog de la revue. De même ils ont trouvé chez un des chercheurs une bactérie du sol assez rare, présente seulement au Japon.

    Le projet de séquençage du génome du nombril lancé par le laboratoire de Caroline du Nord est né au cours d'une réunion destinée à intéresser le public à la science. De fil en aiguille, il a pris de l'ampleur. Plus de 2000 échantillons ont été analysés à ce jour. Un site internet a été créé. Les chercheurs espèrent comprendre un jour pourquoi il existe une telle diversité bactérienne dans les nombrils mais il est trop tôt pour savoir s'il y aura des retombées ou pas. On sait que les bactéries de la peau jouent un rôle important dans la défense contre les pathogènes mais on ne sait rien sur le nombril. "Ce type de travail fait plus pour faire connaître la science que la vulgarisation classique. C'est fascinant", estime Michael DuBow

  • Camouflage

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  • Y'a quicon qué trouco en cap*

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    Occitan,

    version française: il y a quelque chose d'étrange dans la tête

  • C'est clair!

    Des chercheurs écossais de l’Université de Saint Andrews, ont récemment annoncé la création d’un matériau flexible qui est capable d’agir sur la lumière visible par l’œil humain.
    Pour qu’un objet puisse être invisible, il ne doit pas « absorber » la lumière. Cette dernière doit en effet « couler » et se diffuser autour de l’objet. Pourtant, la lumière a une trajectoire droite. Pour que les ondes lumineuses soient repoussées, il faut utiliser ces fameux matériaux qui restent à concevoir. Ils sont nommés « métamatériaux ».
    Ces derniers existent déjà mais ne marchent qu’à des longueurs d’ondes plus grandes que la lumière visible. Pour le spectre aperçu par l’œil, le défi est beaucoup plus compliqué. En effet, comme sa longueur d’onde est plus courte, il ne peut devenir invisible qu’avec des métamatériaux à structure plus petite.
    Les physiciens qui travaillent sur le projet ont développé leur nouveau matériau avec un polymère banal et un support de silicium. Ils ont obtenu un « Metaflex » suffisamment souple pour être mis sur une lentille de contact ordinaire. Cette membrane peut interagir avec une lumière d’une longueur d’ondes de 620 nanomètres. Il faut savoir que la lumière visible par l’œil humain a une longueur d’ondes comprise entre 400 et 700 nanomètres.
    620 nanomètres correspond à une perception des couleurs orange et rouge. Cela signifie qu’un objet ayant ces teintes peut totalement échapper au regard.
    Les chercheurs estiment que s’ils arrivent à créer de nouveaux métamatériaux capables d’agir sur la lumière pour d’autres couleurs, ils pourraient parvenir à inventer la « cape d’invisibilité » d’Harry Potter en superposant les différentes membranes.