On leur donne des noms ronflants pour les valoriser...prof des écoles, tu parles...
la France est foutue si on n'a plus de bons enseignants.....
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Grande-Bretagne : une dame de 86 ans fait fuir son agresseur à coups de bacon
Une cliente d’un supermarché britannique a été agressée sur le parking de l’établissement. À 86 ans, cette dame est parvenue à faire fuir la "personne malveillante" à coups de bacon.
Le bacon n’est peut-être pas excellent pour les artères mais il peut sauver une vie. C’est en tout cas grâce à quelques tranches de lard qu’une dame de 86 ans s’est sortie d’un mauvais pas le 19 juillet à Altrincham, dans la grande banlieue de Manchester, au Royaume-Uni.
Alors que cette pensionnaire d’une maison de retraite avait retiré une grosse somme d’argent sur le parking d’un supermarché "Iceland", une jeune fille au comportement douteux l’aborde à l’intérieur du magasin, rapporte le Huffington Post. Très vite cette octogénaire comprend qu’on en veut à son argent. Décidée à ne pas lâcher un seul billet, la supermamie attrape la première chose qui lui tombe sous la main pour se défendre et pioche… du bacon dans son caddie. Ni une ni deux, l’agresseuse plie sous les coups de bidoche et finit par décamper.
Quand la police de Trafford South a publié le compte-rendu de l’incident sur Facebook, le post n’a pas manqué de susciter de nombreuses réactions, dont plus de 4 000 likes et 2 000 partages. [...]
Personne n’a eu le toupet de lui reprocher de ne pas être vegan.
madame.lefigaro
Vous êtes-vous jamais demandé combien de fois le héros dessiné par Hergé a été blessé ou malade tout au long de sa vie hasardeuse et trépidante qui l’a conduit dans 23 pays réels ou imaginaires, mais aussi sur la Lune ou au contact d'un fragment de météorite ("L'étoile mystérieuse")? Ne cherchez plus ! Toutes les réponses, parfaitement documentées, se trouvent dans un article publié en ligne le 11 mai 2015 dans la revue La Presse Médicale. Il est signé de cinq auteurs (quatre français, un américain et un britannique), infectiologues et généticien moléculaire, tous fans inconditionnels de Tintin.
Les auteurs se sont amusés à recenser tous les problèmes médicaux que le célèbre globe-trotter a éprouvé de 1930 à 1976, depuis " Tintin au pays des Soviets " jusqu’à " Tintin et les Picaros ". Ils ont évalué les causes et conséquences de tous ses soucis de santé, qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence du héros.
Au total, 244 accidents médicaux liés à 236 situations plus ou moins périlleuses ont été comptabilisés. Le valeureux personnage de fiction a eu 33 accidents de voiture ou d’avion, dont six résultants de tentatives d’homicides sur sa personne. Il sera en outre enlevé seize fois. Des kidnappings dont il subira des conséquences pour dix d’entre eux, en l’occurrence six traumatismes et quatre intoxications au gaz ou chloroforme.
Malgré tout, Tintin ne fut hospitalisé que six fois et ne subit que deux actes chirurgicaux, dans " L'Île noire " et " Objectif Lune ". Mais Tintin n’est resté à l’hôpital qu’un seul jour dans trois aventures, et quelques jours ou semaines dans trois autres. Dans Le Sceptre d'Ottokar (1938-39), il se retrouve certes aux urgences après un accident de voiture mais en sort avant même d’avoir été examiné par un médecin.
Le personnage de fiction a connu en moyenne huit soucis de santé par aventure. Leur nombre a cependant diminué après 1945, passant après cette date de 14 problèmes de santé en moyenne à 6 par album. Sans doute faut-il y voir le fait que Tintin a été rejoint dans ses aventures tumultueuses au fil du temps par d’autres personnages, en l’occurrence par les détectives Dupont et Dupond en 1934, Tchang le jeune orphelin chinois en 1936, le vieux loup de mer capitaine Haddock et le professeur Tournesol, doux rêveur et inventeur hétéroclite. L’apparition de ces nouveaux personnages a probablement incité Hergé à un peu plus préserver Tintin de problèmes de santé, mais sans doute au détriment de ses compagnons d’aventures, selon les cas, alcoolique, sourd ou légèrement idiot.
Sur les 244 problèmes de santé de Tintin, 191 étaient des accidents traumatiques, dont 62 % de traumatismes crâniens. La plupart d’entre eux étaient des commotions cérébrales légères ou moyennes, survenues tout de même à 84 reprises. Le héros sera victime de six polytraumatismes. Les autres accidents traumatiques correspondent à 53 traumatismes fermés (sans autre conséquence qu’une douleur), mais également à des brûlures (6 fois), des plaies par arme à feu (3 fois), des morsures (7 fois). Ces dernières ont été provoquées par un homme, un lion, un perroquet, un piranha, un rat, un requin, et même par Milou. Le moins que l’on puisse dire est que Tintin possède une incroyable résistance aux traumatismes de toute nature.
Les autres soucis de santé de Tintin ont été des problèmes de sommeil liés un stress intense (15 %), des manifestations liées à une anxiété ou une dépression (13 %), des problèmes liés à la consommation d’alcool (9 %).
Le reporter à la houpette a eu 46 pertes de connaissance lors de 16 aventures. Pour 23 d’entre elles, elles étaient d’origine traumatique. Tintin est notamment resté inconscient à deux reprises après qu’on lui a tiré dessus, mais les balles ne feront qu’érafler les côtes ou le crâne. Il ressort que 29 % des événements ayant conduit à un problème de santé étaient intentionnels, autrement dit causés par des tiers contre Tintin, dont 55 tentatives de meurtre.
Curieusement, les auteurs n’ont pas trouvé trace de la moindre pathologie liée aux voyages chez le globe-trotter intrépide que les aventures ont pourtant amené à connaître des catastrophes naturelles (avalanches, tremblements de terre, tempêtes sur terre et sur mer) ainsi que de nombreux environnements hostiles dans 18 contrées bien réelles, qu’il s’agisse notamment de l’océan Arctique, du Sahara, des déserts d’Arabie, de l’Amazonie, des forêts d’Indonésie, des montagnes des Andes ou de l’Himalaya. A noter qu’il est plus qu’étonnant que ce personnage n’ait jamais eu la diarrhée du voyageur ("tourista"), de fièvre, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de piqûre d’insecte, ni même le mal de mer ou encore le mal aigu des montagnes, pathologie liée à l’altitude.
Bref, un vrai dur à cuire ce Tintin. Une résilience hors du commun. Normal non? N’est pas Tintin qui veut. Tous les journalistes le savent!
Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir
Pour en savoir plus:
Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin's travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. (2015), 11 May 2015.
Medrano J, Malo P, Uriarte JJ, López AP. Stigma and prejudice in Tintin. BMJ. 2009 Dec 16;339:b5308.
Cyr A, Cyr LO, Cyr C. Acquired growth hormone deficiency and hypogonadotropic hypogonadism in a subject with repeated head trauma, or Tintin goes to the neurologist. CMAJ. 2004 Dec 7;171(12):1433-4.
Tonnerre de Brest, ces cinq auteurs-là ne sont pas une bande d’ectoplasmes, mais de sacrés fans de Tintin ! Les médecins et chercheurs Eric Caumes, Loïc Epelboin, Géraldine Guermonprez, France Leturcq et Peter Clarke ont publié le 21 juillet 2016 dans la revue La Presse Médicale un article détaillant tous les pépins de santé que le capitaine Haddock a enduré au cours de ses aventures avec son ami Tintin. Ces auteurs s’étaient déjà amusés à recenser les problèmes médicaux éprouvés par le célèbre globe-trotter de 1930 à 1976 et avaient publié leurs résultats dans la même revue en mars 2015.
Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.
Le personnage d’Haddock, impulsif, colérique et alcoolique, apparaît dans la 9e des 23 aventures imaginées par Hergé, ce qui explique qu’il en ait vécu quinze. Le commandant de la marine marchande a accompagné Tintin dans ses péripéties à partir de l'épisode du Crabe aux pinces d'or (1941) et a partagé durant plus de vingt ans la vie mouvementée de son meilleur ami. Le valeureux loup de mer s’est rendu sur cinq continents, a visité 14 pays (10 existants et 4 imaginaires) en plus de la Belgique, et a même marché sur la Lune.
Au total, 249 accidents médicaux ont été comptabilisés, contre 244 problèmes pour Tintin. Il a subi 193 traumatismes et 56 événements non traumatiques. Le solide capitaine Haddock a connu 109 commotions cérébrales légères ou moyennes, dont 15 survenant dans un contexte de polytraumatisme.
Outre son penchant pour l’alcool, Haddock est un fumeur. Il a été victime de brûlures à 15 reprises, occasionnées par une mauvaise utilisation d’allumettes, de cigares ou de sa pipe. Dix fois, il se brûle la barbe ou les doigts.
Quand il ne s’agit de traumatismes, les ennuis de santé de Haddock sont en rapport avec son alcoolisme. Les auteurs ont dénombré 21 états d’ivresse. Ceux-ci ont été plus nombreux au cours des premières aventures que par la suite. L’unique épisode de delirium tremens est survenu lors de sa toute première aventure alors qu’il était un grand buveur. Au total 17 épisodes d’imprégnation alcoolique ont été responsables d’euphorie, de logorrhée, d’hallucinations, de troubles du comportement, de tristesse, d’anxiété et troubles du sommeil et d’agressivité. Le diagnostic d’ « insuffisance fonctionnelle du foie » a également été posé lors de la quatrième aventure. Par ailleurs, il a été victime des effets désagréables de la prise concomitante d'alcool et d’une pilule anti-alcool expérimentale inventée par le Professeur Tournesol (Tintin et les Picaros) !
ibald Haddock a fait 13 pertes de connaissance, dont quatre liées à des commotions cérébrales sévères. Quatre autres sont survenues lors de décollages de fusée et d’atterrissages. Trois évanouissements se sont respectivement produits lors d’un manque d’oxygène à bord d’un vaisseau spatial au cours des dernières minutes de vol, à l’occasion d’un coup de chaleur et en état d’hypnose.
Malgré tout, le courageux capitaine n'a été hospitalisé que deux fois, suite à une explosion (L'Affaire Tournesol) et pendant plusieurs jours après avoir été hypnotisé par un extra-terrestre (Vol 714 pour Sydney). Il ne fut jamais opéré.
Par ailleurs, il a souffert d’un trouble du rythme cardiaque après le retour sur Terre de la fusée (On a marché sur la Lune). En outre, une entorse sévère de la cheville d’origine traumatique a nécessité le port un plâtre pendant deux semaines (Les Bijoux de la Castafiore).
Il a ressenti des douleurs en rapport avec un barotraumatisme de l’oreille moyenne lors d’un voyage en avion (Vol 714 pour Sydney). Il a été piqué par des insectes à quatre reprises et développa une énorme réaction sur le nez après une piqûre de guêpe (Les Bijoux de la Castafiore). Le personnage de fiction a également souffert de sept traumatismes résultant de coups portés par un crocodile, un anaconda, un yéti, un tapir, des singes et une anguille électrique. Enfin, il s'est fait mordre par un perroquet, par la petite tzigane Miarka et par Milou. Au total, il a été mordu quatre fois par des animaux.
Suivant pas à pas Tintin et Haddock, les auteurs soulignent que le nombre de soucis de santé par aventure diminue pour Tintin alors qu’il augmente pour Haddock. Si globalement le nombre de traumatismes et de commotions cérébrales est comparable pour nos deux héros, ils sont cependant moins graves pour Haddock que pour Tintin. En effet, sur les 109 commotions qui ont touché Haddock, 5 ont été sévères (grade III et IV), contre 28 sur 118 chez Tintin. Lors de ces traumatismes crâniens, Haddock a perdu connaissance 14 fois, contre 46 fois pour Tintin. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le capitaine Haddock a connu plus de problèmes de santé liés à l’alcool (38) que Tintin (5).
Selon Hergé, Tintin eut une influence positive sur Haddock, l’image de celui-ci évoluant de celle d’un ivrogne lors de sa première apparition à celle d’un gentleman lors de sa quatrième aventure, au cours de laquelle il ne boit que de façon sporadique. Une tendance que confirment les auteurs, soulignant que les soucis de santé liés à l’alcool se sont produits dans un tiers des cas lors de la première aventure du personnage. Aucun problème de santé lié à un état d’ébriété n’est en effet survenu au cours des trois dernières aventures.
Pour conclure, les auteurs notent des points communs entre Haddock et Tintin. Ainsi, aucun des deux héros n’a souffert de diarrhée liée aux voyages, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de mal de mer (ce qui aurait été le comble pour un marin), de pathologie liée à l’altitude, de fièvre.
Il apparaît finalement que le capitaine Haddock a connu un plus grand nombre d'ennuis de santé que son meilleur ami. Pour les auteurs, c'est « un personnage extraordinaire qui souvent surpasse Tintin ». Mille millions de mille milliards de mille sabords !
Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir
http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr
Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin's travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):e203-10.
Chanson P. Les aventures de Tintin chez le médecin. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):584-5.
Castillo M. Tintin and colleagues go to the doctor. Am J Neuroradiol. 2011;32:1975–6.
Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. La médecine et son univers. Louvain Med. 2010;129:195–200.
Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Le boire et le manger. Louvain Med. 2010;129:228–33.
Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Quelle place pour la gastro-entérologie. Louvain Med. 2010;129:263–6.
Huaux JP, Huaux P, Lietaert N. Les aventures médicales de Tintin et Milou. Place de la rhumatologie. Louvain Med.1986;105:589–603.
Les pépins de santé de Tintin, globe-trotter intrépide (sur ce blog)
Capitaine Haddock (Wikipedia)
Bientôt les jeux zolympiques!
Cent vingt-six athlètes français participeront aux Jeux paralympiques de Rio, du 7 au 18 septembre 2016, a annoncé le Comité paralympique français (CPSF), qui a également dévoilé le nom de son porte-drapeau, le joueur de tennis en fauteuil, Michaël Jérémiasz. Médaillé aux Jeux à quatre reprises, dont une médaille d'or à Pékin en 2008, ce tennisman de 34 ans, paraplégique, a été choisi pour emmener la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture qui aura lieu le 7 septembre dans le mythique stade du Maracana.
Engagés dans 17 disciplines
Athlétisme, voile, escrime, haltérophilie, tennis, rugby : au total 126 Français -42 femmes et 84 hommes âgés de 16 à 55 ans- seront engagés dans 17 des 23 disciplines que compte cette XVe édition, qui débutera deux semaines après les jeux Olympiques (5-21 août). Petite nouveauté pour cette édition, deux nouveaux sports feront leur entrée dans la compétition : le canoë-kayak et le triathlon.
Revenir dans le top 15
Déçue il y a quatre ans à Londres, où elle était arrivée 16e au classement des nations avec huit médailles d'or, la délégation française espère remonter le tableau. "Notre objectif est de revenir dans le top 15, avec la 10e place en ligne de mire", a déclaré Emmanuelle Assmann, présidente du CPSF, lors d'une conférence de presse de présentation de la délégation. Espérant faire "résonner les valeurs du handisport" et "toucher celles et ceux qui se sentent à la marge de la société", cette ancienne athlète de haut niveau en escrime a encouragé les sportifs à "saisir l'opportunité des Jeux pour marquer les esprits". Quelque 4 350 athlètes représentant 176 nations sont attendus à Rio pour se disputer les 528 médailles d'or en jeu.
La parole à notre porte-drapeau
Qui est Michaël Jérémiasz ? Un tout jeune papa, sportif passionné, ambassadeur de valeurs fortes. Selon lui, " c'est un honneur et une immense joie pour mes quatrièmes et derniers Jeux paralympiques d'emmener cette magnifique équipe de France paralympique à Rio. C'est un rôle de porte-parole également, auprès des médias bien sûr mais aussi auprès de nos instances nationales et internationales. Je ressens ça aussi comme une responsabilité. J'ai envie d'être au plus proche de tous les athlètes qui composent la délégation française. D'autres sportifs auraient pu tenir ce rôle, je considère avoir une chance énorme. C'est une grande fierté. C'est donc une formidable occasion pour continuer à porter mes combats : pour plus de sport paralympique dans les médias, et pas uniquement tous les 4 ans, mais surtout continuer à sensibiliser le grand public sur la réalité du quotidien des personnes handicapées et contribuer à faire que la minorité à laquelle nous appartenons ne soit plus discriminée."
... et le petit rappel habituel!