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Hommes - Page 97

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    Amour, Travail est en ligne

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  • Un tailleur anti-corruption supprime les poches des costumes

    Un tailleur réputé d'Asuncion a lancé une ligne de costumes sans poches - ni dans le pantalon, ni dans la veste -, un acte militant visant à dénoncer la corruption au Paraguay.

    "Mettons l'honnêteté à la mode", "design anticorruption innovant", annoncent des affiches dans les neuf boutiques du Grand tailleur Robert, une enseigne prisée de la capitale paraguayenne.

    Le "costume Ibañez" est la dernière nouveauté de la collection printemps-été australe, en référence au député José Maria Ibañez, du Parti Colorado au pouvoir, poursuivi pour corruption après avoir reconnu qu'il faisait rémunérer ses employés de maison par le parlement.

    Les commandes s'accumulent, a assuré à l'AFP le patron-tailleur Roberto Espinosa. Selon lui "des gens invités à des réceptions en présence de fonctionnaires envisagent de porter ce modèle pour affirmer qu'ils sont incorruptibles".

    "Je m'en fiche de perdre certains clients chez les fonctionnaires. Cette maison a été fondée par mon père il y a 70 ans et on n'a jamais manqué de clients", souligne ce tailleur officiel de la sélection de soccer du Paraguay.

    Avant Ibañez, une autre affaire de corruption avait scandalisé l'an dernier le Paraguay, pays pauvre d'Amérique du sud enclavé entre le Brésil et l'Argentine. Le député Victor Bogado, alors président de la chambre des députés, faisait rémunérer 3500 dollars par mois, comme assistante parlementaire, la nounou qui gardait ses enfants.

    Le tailleur s'apprête à lancer aussi une ligne féminine, "Lady Ibañez", l'épouse du parlementaire étant impliquée dans le scandale.

     

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  • Le pire de la photo panorama! raté!

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  • Pas de pays sans paysans! der

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  • Assassinons-nous les uns, les autres

    USA : la machine à 1200 dollars qui permet de faire des armes à la maison

    Le dernier projet de Cody Wilson est de construire une arme véritable à l’aide d’une fraiseuse branchée sur son ordinateur.

    Par Andy Greenberg.

    En 2013, en présentant le premier pistolet entièrement imprimé en 3D, Cody Wilson a prouvé que de nos jours, n’importe qui peut fabriquer une arme fonctionnelle et létale dans son garage en quelques clics. Maintenant, il s’est lancé sérieusement dans la fabrication d’armes " artisanales ". Et cette fois, le résultat n’est pas en plastique.

    Le dernier projet libertarien de Cody Wilson est une fraiseuse, qu’il a surnommée le Ghost Gunner et qui est connectée à son PC. Comme toute fraiseuse contrôlée par ordinateur, cette boîte noire d’une trentaine de centimètres de côté utilise un foret monté sur une tête qui se déplace dans les trois dimensions, modelant des formes à partir de blocs de polymères, de bois ou d’aluminium. Mais cette fraiseuse-ci, vendue 1200 dollars (environ 950€) par l’entreprise de Wilson, Defense Distributed, a pour but de créer un objet en particulier : la platine d’un AR-15.

    Ce simple petit morceau de métal est devenu l’épicentre du contrôle des armes à feu. La platine est la partie de l’arme qui relie les différents éléments qui la composent, ce qui en fait l’élément le plus réglementé de l’ensemble. Si vous produisez votre propre platine chez vous, cependant, vous pouvez commander sans problème les autres composantes sur Internet, créant ainsi une arme semi-automatique sans numéro de série, sans contrôles d’identité, sans période d’attente, en bref, sans législation à respecter. Certains partisans du contrôle des armes à feu l’appellent une " arme fantôme " (Ghost Gun). Il est tout à fait illégal de vendre cet élément intraçable ; par contre, rien ne vous interdit de le fabriquer vous-même.

    L’exploitation des failles dans la réglementation des platines d’armes à feu est loin d’être une idée nouvelle ; certains armuriers amateurs fabriquent les leurs depuis des années. Mais Wilson, qui signe avec le Ghost Gunner une énième provocation envers les lois fédérales, est déterminé à simplifier et à démocratiser le processus. " Cela a toujours été réservé aux armuriers, pas aux utilisateurs lambda. C’est là que le numérique et la tendance à fabriquer les choses par soi-même prend toute son importance. Nous avons développé un outil très bon marché, qui rend l’armurerie traditionnelle accessible à tous. N’importe qui peut la pratiquer à la maison. "

    La volonté de Wilson de donner à chacun la possibilité de fabriquer une arme intraçable fait partie d’une mission anarchiste de grande envergure : montrer comment la technologie peut rendre la notion même de gouvernement obsolète. Wilson a passé les deux dernières années à développer des armes à feu qui peuvent être imprimées aussi facilement que de l’encre sur une feuille, déjouant toute tentative de contrôle des armes à feu. " C’est une façon de marquer les esprits des étatistes, une façon d’humilier le pouvoir qui veut vous humilier ", explique-t-il.

    Les créations controversées de Defense Distributed incluent des chargeurs en plastique et des platines d’AR-15 imprimables en 3D, ainsi qu’un pistolet entièrement imprimable qu’il a appelé le Liberator. Mais Wilson affirme que sa transition de l’impression 3D à la fraiseuse contrôlée par ordinateur, qui forge le métal, participe à la démocratisation des armes létales. " L’impression 3D [d'armes à feu] en plastique, c’était juste un aperçu du futur. Aujourd’hui, on peut utiliser ces machines pour créer une arme qui respecte les standards de qualité auxquels on s’est habitué. Le standard de la communauté des possesseurs d’armes, c’est le métal. "

    Le processus de fabrication de cette platine en métal est plus simple, physiquement et légalement, qu’on pourrait le croire. Utiliser le Ghost Gunner pour tailler une platine à partir d’un bloc d’aluminium serait une entreprise longue et complexe, mais la communauté des porteurs d’armes échange des " platines 80% ", c’est-à-dire des pièces de métal en forme de platines qui se vendent pour à peine 80 dollars et sont taillées à environ 80%. Il leur faut seulement quelques cavités supplémentaires pour être finalisées. Le bureau de régulation de l’alcool, du tabac et des armes à feu a déterminé que cette limite de 80% d’avancement de la production était le maximum légal pour qu’un élément ne soit pas considéré comme fonctionnel, et ne nécessite donc pas un traçage via un numéro de série gouvernemental. Les 20% restants, c’est-à-dire la finition des platines, ont jusqu’à maintenant été effectués en utilisant des fraiseuses qui coûtent des dizaines de milliers de dollars.

    Cependant, les fraiseuses assistées par ordinateur sont en pleine transition : de la fabrication industrielle, elles s’adaptent à une utilisation personnelle et accessible. Le Shapeoko ou le Nomad, par exemple, coûtent quelques milliers, voire même quelques centaines d’euros seulement. Le Ghost Gunner a été bâti à partir de micro-contrôleurs Arduino à 20 dollars, une tête sur mesure et un foret en acier. La machine de Defense Distributed ne peut pas modeler des pièces aussi grandes que celles de ses concurrents, mais sa petite taille la rend plus solide et précise, lui permettant de façonner une platine complète à partir d’un bloc taillé à 80% en une heure environ. Wilson dit que cette tâche serait impossible avec des fraiseuses bas de gamme pour amateurs, mais qu’elle ne requiert pourtant pas non plus un matériel à plusieurs milliers de dollars. " Nous rendons la fabrication infiniment plus facile ", dit-il.

    Ambitions subversives mises à part, Wilson ne cache pas le fait que le Ghost Gunner est un projet à but lucratif. Contrairement aux projets d’impression 3D passés de Defense Distributed, cette fraiseuse permet à l’entreprise de Wilson de financer ses activités annexes. Il souhaitait proposer des pré-commandes de la machine via une campagne Indiegogo ou Kickstarter, mais ces sites interdisent la vente d’armes ou d’outils pour les fabriquer.

    Depuis le lancement de Defense Distributed, en 2012, Wilson a prouvé son talent pour jeter de l’huile technologique sur le feu politique, des armes imprimables en 3D sans le moindre contrôle à un logiciel de blanchissement d’argent grâce aux Bitcoins. Sa dernière innovation promet d’être tout aussi controversée : il lancera le Ghost Gunner juste après un débat en Californie touchant à un projet de loi interdisant la fabrication de toutes les armes sans numéro de série. Cette loi, appelée le " Ghost Gun Ban " et proposée par le sénateur Kevin de Leόn plus tôt dans l’année, a pour objectif de criminaliser à la fois l’impression 3D et la finition de platines à 80% sans un numéro de série déterminé par le gouvernement, et ce dans l’État entier. La loi a été approuvée par le Sénat et l’Assemblée de l’État, mais soumise à un veto en janvier par le gouverneur Jerry Brown, qui a affirmé qu’il " ne [voyait] pas en quoi l’ajout d’un numéro de série à une arme à feu artisanale [améliorerait] la sécurité publique ".

    Ce veto représente encore une déception pour les partisans de la prohibition comme le sénateur De Leon, qui ont déjà averti des dangers des platines faites maison. " Les nouvelles technologies qui permettent à n’importe qui de fabriquer une arme posent cette question : ces armes sont-elles faites par des individus dangereux [par exemple...] des criminels et des personnes mentalement instables ? ", a demandé De Leon lors d’une conférence de presse en janvier. " La menace est réelle. Nous commençons à observer une industrie émergente et un marché des armes fantômes [...] personne ne sait qu’elles existent, jusqu’à ce qu’un crime soit commis avec. "

    Il s’avère que la police pense qu’un AR-15 construit de cette façon a été utilisé par John Zawahri, 23 ans, pour tuer cinq personnes à Santa Monica l’an dernier avant d’être lui-même abattu par la police. Zawahri avait des antécédents psychiatriques et sa demande de permis de porter des armes avait été refusée auparavant. L’arme semi-automatique qu’il a assemblée est de plus illégale en Californie.

    Après le veto du gouverneur concernant le Ghost Gun Ban, la fraiseuse de Wilson pourrait rendre ces armes intraçables bien plus accessibles au grand public, et Wilson ne s’en dédouane pas, confrontant même directement les prohibitionnistes. Il est même allé jusqu’à déposer une demande de copyright pour l’expression " Ghost Gun " (arme fantôme), un geste qui pourrait limiter son utilisation légale par les prohibitionnistes.

     

    " Si Kevin de Leόn ne devait pas en entendre parler, ces efforts seraient inutiles. Ce que je veux, c’est offrir ce monde aux politiques. Notre stratégie est d’incarner et de réaliser leur cauchemar, leur donner le monde dont ils parlent ", explique Wilson.

    Et si sa fraiseuse est utilisée pour créer des armes incontrôlables qui mènent à la violence, comme pour John Zawahri ? Wilson répond qu’il a déjà répondu à cette question quand on la lui a posée à l’époque des armes imprimables : la violence potentielle est le prix à payer pour la liberté. " J’ai la conviction que ça fait partie de ce que le peuple mérite, un idéal républicain cohérent et respectueux des libertés civiles. "

     " On peut avoir une brosse à dents sans numéro de série, et on peut avoir un fusil d’assaut sans numéro de série. C’est important pour moi. L’arme à feu intraçable est ce pour quoi je me bats ", termine Wilson.

    Traduction Contrepoints de " The $1,200 Machine That Lets Anyone Make a Metal Gun at Home"

     

  • Les cons de la gauchiasse volent toujours en escadrille!

    "Madame le président": l'appel de Julien Aubert aux citoyens français

    Par Julien Aubert

    FIGAROVOX/EXCLUSIF - Sanctionné par Sandrine Mazetier après l'avoir appelée "Madame le président", le député Julien Aubert revient sur la polémique. Il en profite pour s'interroger plus largement sur les maux de la démocratie moderne.

    Julien Aubert est un homme politique français. Il est élu député pour la première fois lors des législatives de 2012 dans la cinquième circonscription de Vaucluse.

    "Citoyen,

    Je t'écris parce que je suis inquiet, comme toi, pour mon pays et la démocratie.

    Tu me reconnais peut-être parce que je suis un député sanctionné pour une voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres.

    Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984 : Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Je ne suis guère fier de ce que ma notoriété procède d'une polémique futile. Mais d'un mal peut surgir un bien. En effet, l'affaire qui m'a fait connaitre du grand public est un exemple assez caractéristique des maux dont souffre notre démocratie aujourd'hui. Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Lorsqu'a éclaté l'affaire "de la présidente", plusieurs médias se sont empressés de jouer le morceau habituel: "Mais vous n'avez rien d'autre à faire que vous battre sur la grammaire?" Quoi de plus facile que de flatter la foule en lui donnant un objet de lynchage?

    Toi, Citoyen qui a peut-être été assommé sous le bombardement médiatique sur cette polémique, tu t'es peut-être aussi posé la question? Moi aussi, car autrefois, j'étais à ta place, dans mon canapé, face au flot incessant de scandales et d'épiphénomènes.

    Lorsque je me suis lancé dans la vie politique, il y a trois ans, c'était parce que je n'étais pas d'accord avec le fonctionnement de la vie politico-médiatique: absence de débat de fond, clivage factice partisan, polémiques du jour amplifiées par les chaînes de télévision en continu…

    Je voulais changer les choses, et travailler différemment.

    Depuis le début de l'année 2014, j'ai eu la responsabilité de définir la position de l'UMP sur la transition énergétique, présentée par l'actuel hôte de l'Elysée comme l'un des sujets majeurs de son quinquennat. Ce travail, je l'ai réalisé sérieusement avec plusieurs de mes collègues. Chaque semaine du premier semestre de l'année 2014, nous avons réuni des experts et acteurs du secteur de l'énergie afin de débattre sur quelle stratégie énergétique faut-il à notre pays. 45 heures de débat et de travail, des dizaines de rendez-vous et d'auditions, pour arriver à 11 propositions consensuelles, adoptées par mes collègues de l'UMP, et qui auraient certainement pu être une plus-value pour l'avenir de notre pays.

    En as-tu entendu parler? Non. Pourquoi? Parce que la conférence de presse que nous avons donnée pour présenter notre position a généreusement attiré 4 journalistes, dont 3 de la presse spécialisée…

    Et puis les débats sur le texte ont débuté. 37 heures d'audition jour et nuit qui ont débouché sur 30 heures de travail en commission spéciale. Aucun journal, ou presque n'a voulu en parler. Une tribune que j'avais rédigée pour expliquer le coût faramineux de ce texte de loi inapplicable (290 milliards d'euros selon nous), n'a même pas trouvé preneur. Il faut dire que parler des frondeurs ou du duel Juppé/Sarkozy en 2017 était une question bien plus urgente que les finances et l'avenir énergétique de la France.

    Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. " Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le !

    Le résultat de ces centaines d'heures de travail a été un mépris total de la majorité pour nos idées. Rien n'a été retenu, le texte a été examiné à la va-vite. Ce n'était pourtant pas faute de proposer des solutions alternatives: j'avais préparé quelques 200 amendements au projet de loi.

    Heureusement il s'est trouvé un grand journal du Soir pour répéter les éléments de langage du gouvernement en disant que l'opposition avait soit disant "tué" le débat par une obstruction idiote. Aucun espace ne m'a été proposé pour répondre. Les autres journaux m'ont expliqué que ça n'était pas vendeur ou que la place manquait.

    Et puis il y a eu cette phrase, anodine, prononcée en Français, qui a provoqué un tintamarre médiatique incroyable. Enfin un article disputé sur les médias!

    Malheureusement, Citoyen, il ne s'agissait pas d'un article de la loi, mais d'un article féminin ou masculin devant le mot président(e). La presse écrite, y compris étrangère, en fit ses gros titres. Japon, Royaume-Uni, Belgique. On ne savait pas au juste dans quel contexte ladite phrase avait été prononcée, mais qu'importe le flacon. Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. "Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le! Coupable, forcément coupable pour les bien-pensants! Personne ne prit le temps de s'interroger sur l'objectivité de la sanction.

    Les médias radiophoniques ou télévisés se firent alors un plaisir de m'inviter en me gourmandant: "n'avais-je pas mieux à faire?" Je leur répondis que oui, j'avais mieux à faire et que jusqu'ici la stratégie énergétique de la France d'ici à 2050 n'intéressait pas grand monde. Je tentais une accroche - un coût, un risque sur l'emploi dans le nucléaire - mais rien n'y fit. Il était bien plus intéressant de s'interroger sur le fait de savoir si je n'avais pas fait exprès de provoquer Sandrine Mazetier pour me faire de la pub (vilain garçon!).

    Alors, je m'y suis plié, pour défendre mon honneur.

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, (...) un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est. ça, c'est malin! on se renseigne avant de dire ou faire des conneries (N.D.L.Rédactrice)

    Car, ce qui est inquiétant, Citoyen, c'est que même dans ce maëlstrom médiatique, la propagande du parti au pouvoir a joué à plein. Les trissotins ont bêlé la leçon qu'on leur avait bien apprise: j'avais "violé le règlement de l'Assemblée". Aucun journaliste (sauf un ou deux) n'est allé vérifier si c'était vrai. Mais le voisin l'ayant affirmé avec gravité, il ne pouvait en être autrement. Et c'est évidemment faux: l'article 71 du règlement de l'Assemblée nationale qui sert de base à la sanction est lui-même ainsi rédigé "Le Président rappelle à l'ordre...".

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique, sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, on les a dépeints comme ridicules. On a même osé écrire que leur solidarité était "indécente", comme si réparer une injustice pouvait être indécente. Et pour les punir, un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est.

    Cerise sur le gâteau: lorsque l'Académie française, sortant de sa réserve, a finalement rappelé pourquoi on pouvait féminiser les métiers, mais pas les titres, car la fonction survit à son porteur temporel, certains médias de gauche ont réussi à affirmer sans rire qu'elle donnait raison... à Sandrine Mazetier. Arriver à prétendre l'inverse de ce qui est réel, c'est la plongée dans un monde néo-orwellien.

    Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?

    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?

    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?

    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: "N'avez-vous rien d'autre à faire?" Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?

    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire "le mot de Cambronne".

    L'auteur: Julien Aubert

     

    Mon cher député: ne savait-tu pas que les cons volent en escadrille? désormais, la preuve est faite et même bien faite!

    et donc, je leur dis: triple MERDE!