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Femmes - Page 67

  • Les détenus handicapés: Quand le traitement devient-il "inhumain ou dégradant"?

    Dans son arrêt Hehlal c. France du 19 février 2015, la Cour européenne des droits de l’homme considère que les conditions d’incarcération d’un détenu lourdement handicapé sont, dans les circonstances de l’espèce, constitutives d’un traitement inhumain ou dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

    Le requérant purge une peine de trente années d’emprisonnement, prononcée en 2007 par la Cour d’assises de Meurthe-et-Moselle pour assassinat, tentative d’assassinat, violence avec arme. Écroué depuis 2002, il est libérable en 2027. Durant son incarcération à Nancy, en 2006, une tentative d’évasion s’est terminée par une chute qui l’a laissé lourdement handicapé. Il est désormais paraplégique, ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant, et dépend de l’assistance d’un tiers pour les soins les plus élémentaires.

    Se fondant sur l’article 720-1-1 du code de procédure pénale (cpp), le détenu a demandé une suspension de peine. Une telle suspension peut être accordée par le juge d’application des peines dans deux hypothèses, soit lorsque le détenu est atteint d’une pathologie engageant le pronostic vital, soit lorsque son état physique ou mental est incompatible avec son maintien en détention. C’est évidemment sur ce second motif que se place le requérant. Il invoque le fait que les locaux, en particulier sanitaires, ne sont pas adaptés au déplacement en fauteuil roulant, que ses soins et sa toilette doivent être assurés avec l’aide d’un autre détenu, situation qu’il juge particulièrement humiliante. Il mentionne que la rééducation par kinésithérapie ne lui est proposée que depuis 2012, et seulement une fois par semaine, fréquence qu’il estime insuffisante, compte tenu de son état. Après avis concordants de deux médecins experts, ses demandes ont été rejetées. Il a seulement obtenu son transfert à la prison de Poitiers, considérée comme plus accessible aux personnes handicapées.

    La capacité de la personne à supporter la détention

    À partir de ces expertises médicales, la Cour se penche longuement sur la situation personnelle du requérant. Sa jurisprudence repose en effet sur l’appréciation individuelle de la capacité de la personne à supporter la détention, principe rappelé dans l’arrêt Xiros c. Grèce du 9 septembre 2010. Pour la Cour, la détention d’une personne handicapée ne constitue pas, en soi, un traitement inhumain ou dégradant. Dans sa décision Price c. Royaume-Uni du 10 juillet 2001, elle observe qu’une femme lourdement handicapée et condamnée à une peine de huit jours d’emprisonnement a été placée en détention à l’infirmerie de la prison. Il apparaît donc que les autorités pénitentiaires britanniques ont adapté les conditions de détention à la santé de la personne, ce qui suffit à écarter la qualification de traitement inhumain et dégradant. Dans son arrêt Vincent c. France du 24 octobre 2006, la Cour rappelle clairement que le fait d’être obligé de se déplacer en fauteuil n’est pas constitutif d’un traitement inhumain et dégradant.

    En revanche, constitue un tel traitement le fait de ne pas tenir compte des besoins spécifiques liés à l’infirmité du détenu. Tel est le cas précisément dans l’arrêt Vincent, car le détenu ne pouvait quitter sa cellule, la porte étant trop étroite pour laisser passer le fauteuil. Tel est aussi le cas dans l’affaire Hahlal, car l’état de santé du détenu n’a été pris en compte que partiellement et tardivement. La Cour note ainsi que les rapports des médecins indiquaient que le détenu devait bénéficier de soins de rééducation quotidiens, soins qui ne lui ont été proposés qu’en 2012, soit six ans après qu’il soit devenu paraplégique.

    Les conditions objectives de détention

    Le point essentiel du dossier réside cependant dans l’humiliation infligée à une personne incarcérée qui dépend entièrement de l’assistance d’un autre détenu pour prendre une douche ou se rendre aux sanitaires de la prison. Pour apprécier ce caractère inhumain et dégradant, la Cour commence par rechercher l’existence, au sein de l’établissement pénitentiaire, d’une volonté d’humilier le détenu handicapé. Elle n’est pas avérée en l’espèce, mais cette absence ne suffit pas à écarter la qualification de traitement inhumain et dégradant. Conformément à l’arrêt Peers c. Grèce du 19 avril 2001, la Cour estime que les conditions objectives de détention du requérant suffisent à caractériser le traitement inhumain et dégradant.

    Les carences du service public

    L’arrêt peut sembler sévère, mais cette sévérité s’explique par le fait que les condamnations de la France pour le traitement des personnes détenues se multiplient et que la Cour s’impatiente peut-être de voir que le système pénitentiaire français demeure très en-deçà du standard minimum qu’elle impose. Dans une décision du 20 janvier 2012 Stasi c. France, le traitement inhumain et dégradant trouve son origine dans la négligence du service pénitentiaire qui n’a pas su assurer la protection d’un détenu homosexuel confronté à la violence de ses codétenus. Dans un arrêt M. G. c. France du 23 février 2012, c’est le traitement d’un détenu atteints de troubles psychiatriques qui provoque la condamnation.

    Dans tous les cas, c’est la gestion du service public pénitentiaire qui est en cause. La Cour souligne clairement dans la décision Hahlal, "qu’elle ne pouvait approuver une situation dans laquelle le personnel d’une prison se dérobe à son obligation de sécurité et de soins vis-à-vis des détenus les plus vulnérables en faisant peser sur leurs compagnons de cellule la responsabilité de leur fournir une assistance quotidienne ou, le cas échéant, des soins d’urgence". L’origine du traitement inhumain et dégradant réside donc finalement dans les carences du service public.

    Par Roseline Letteron.

    https://www.contrepoints.org/2015/02/24/199023-les-detenus-handicapes-quand-le-traitement-devient-il-inhumain-ou-degradant

  • 8 mars: journée de la femme: faites-la vibrer

    Offrez-lui un diamant.... vibrant

     

     

     

     

     

     

     

  • Sex and seins

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  • Dans la série: les femmes libres!

    Le jour où Elisabeth II a terrorisé le roi Abdallah

    Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite est décédé vendredi dernier. L'occasion pour un diplomate anglais de raconter une anecdote savoureuse, survenue en 1998...

    Sir Sherard Cowper-Coles, ambassadeur du Royaume-Uni en Arabie Saoudite en 2003, fait le récit du drôle de tour que la reine d'Angleterre a joué au roi Abdallah d'Arabie Saoudite. Il tient l'histoire d'Elisabeth II elle-même...

    La reine Elisabeth est assise sur le trône d'Angle­terre depuis 61 ans. Un règne émaillé par quelques anec­dotes crous­tillantes.

    Le roi Abdal­lah d'Arabie Saou­dite était jusqu'ici le doyen des monarques de la planète. Il est décédé la semaine dernière, à 90 ans. Le titre revient donc automatiquement à la reine Elisa­beth II. A 88 ans, la mère du prince Charles a passé les 61 dernières années sur le trône d'Angle­terre. Une longévité qui force le respect. Au cours de son règne, Sa Majesté a donc eu l'occa­sion de croiser de nombreux chefs d'Etats, rois et de leaders en tout genre….

    En 1998, le roi Abdallah est reçu par la reine dans son domaine de Balmoral en Ecosse. Après le repas, Elisabeth II propose à son invité de faire le tour de la propriété. Hésitant dans un premier temps, Abdallah accepte l'invitation, sous la pression de ses diplomates.

    Féministe... Nous sommes en 1998 et le futur monarque n'est encore 'que' prince héritier d'Arabie Saou­dite. "

    Le Land Rover royal est stationné devant l'entrée du château, et s'installe sur le fauteuil passa­ger, comme il lui a été indiqué. Il ne se doute pas encore de la surprise que lui réserve la monarque britannique.

    Des Land Rovers sont garés devant le palais, et conformément aux instructions, Abdallah le prince saou­dien, s'installe dans le véhicule de tête, sur le fauteuil passager. Son interprète prend place sur la banquette arrière. C'est là que le cours normal des choses fléchit: à la surprise générale des Saoudiens, la reine d'Angleterre s'installe au volant, et met le contact..., Elisa­beth II se hisse sur le confortable fauteuil de cuir et glisse les clés dans le contact… plutôt que de voir l'un des gardes du corps de la reine prendre le volant du véhicule, Abdal­lah observe, sidéré.

    Il faut rappeler qu'en Arabie Saoudite, les femmes n'ont pas le droit de conduire. Abdallah n'est pas habitué à être conduit par une femme. La féministe Elisabeth II a trouvé ainsi une manière très subtile de faire passer un message! Qui d'autre que la Reine d'Angleterre pouvait se permettre cela ? Et ce n'est pas tout... Cherry on the cake, il s'avère qu'Elisabeth II se débrouille derrière un volant. Pour mémoire, à la fin de la Seconde guerre mondiale, elle a reçu un entraînement militaire à la conduite de camions et autres ambulance alors qu'elle était encore une princesse, Elle avait alors été formée à la mécanique ainsi qu'au pilotage de camions militaires. Autant dire qu'un simple Land Rover n'avait pas franchement de quoi l'impressionner.

    Abdallah n'avait pas l'habitude d'être conduit par une femme, encore moins par une reine. Selon le diplomate, Elisabeth II avait souhaité remettre les idées du prince saoudien en place quant à la capacité de conduite des femmes. Abdallah ne se doutait sûrement pas que la reine se trouvait dans son élément au volant d'un véhicule.

    "Elisabeth II n'attend pas que quiconque lui fasse de réflexion, elle passe la première et démarre en trombe. Elle conserve son pied fermement appuyé sur l'accélérateur et prend les virages à toute allure tout en discutant de façon très décontractée avec son invité". C'est donc avec une conduite sportive qu'Elisabeth II a emmené son invité sur les petites routes écossaises de Balmoral, tout en n'arrêtant pas de parler. Le prince Abdallah était bien trop terrorisé pour entendre ce que lui disait Elisabeth II.

    Abdallah pétrifié, a demandé à son interprète d'inviter la Reine à ralentir et se concentrer sur sa conduite...

     

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  • Au cul! madame...

    > >Une dame va voir un bijoutier.

    > > « Bonjour Monsieur, je voudrais faire graver mes initiales entrelacées sur ma chevalière.

    > > - Bien Madame, comment vous appelez-vous ?

    > > - Odile Quinquin.

    > > - Comment les voulez-vous ? En lavement ou en bain de siège ?

    > > - Je ne comprends pas.

    > > - Je vous explique : voulez-vous l'O dans le Q ou le Q dans l'O ? ».