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Femmes - Page 70

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  • Bonne idée: on commence depuis janvier 2014?

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Voici un site qui a eu un bon réflexe en me choisissant!

    http://www.ilosport.fr/iloweek/iloscope/horoscope-du-20-au-26-octobre/

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu lundi le rapport du haut Conseil à l'égalité sur la lutte contre les stéréotypes.

    Le Haut Conseil à l'égalité a proposé une série de mesures pour favoriser l'égalité femmes-hommes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle.

    Pour que l'argent public ne nourrisse pas le sexisme " ni les représentations stéréotypées ", le Haut Conseil à l'égalité préconise de conditionner les subventions à des règles de bonne conduite dans un rapport remis le lundi 20 octobre à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droits des femmes, Marisol Touraine, ainsi qu'à la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard. Dans ce document, commandé en février 2013, sur les possibles outils pour lutter contre les stéréotypes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle, les auteurs entendent lier les financements publics au respect des obligations légales en matière d'égalité professionnelle, de parité et de représentation équilibrée entre les sexes dans les instances dirigeantes. Autrement dit, les organisations ou associations où les femmes sont secrétaires et les hommes patrons, devront évoluer si elles veulent obtenir des sous de la part de l'État.

    Pour l'instant, les médias ne contribuent guère à la lutte contre les stéréotypes : sur les plateaux, on compte seulement 20% de femmes expertes parmi les invités, comme si la figure de celui qui sait et décrypte restait associée aux hommes. Sans compter les nombreux programmes de fictions et les émissions qui réduisent la femme aux rôles de mère ou de putain. Au choix. Pourtant, ces instances récoltent des financements publics.

    Le Haut Conseil à l'égalité demande donc de conditionner les subventions offertes aux chaînes en fonction d'un " panier d'indicateurs " pour relever la place et l'image des femmes dans les domaines de l'information, de la fiction, du divertissement et de la téléréalité. Alors que les études sur la place des femmes dans les médias concernaient surtout les radios et chaînes de télévision jusqu'ici, le rapport préconise également d'étendre le panier d'indicateurs aux secteurs de la presse écrite et du Web.

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Les acteurs institutionnels (c'est-à-dire l'État et les collectivités territoriales) qui voudraient s'afficher sur les marchés publics pourraient aussi être soumis à la condition de l'égalité, en faisant une croix sur l'utilisation de stéréotypes de sexe pour leurs campagnes de communication.

    En ce qui concerne l'école, le Haut Conseil à l'égalité a décidé de s'attaquer à la sous-représentation des femmes dans les manuels en partenariat avec le Centre Hubertine Auclert. Ce dernier avait publié un rapport édifiant en 2013 déduisant les chiffres suivants : sur les 13192 noms de personnes réelles mentionnées dans l'ensemble des manuels de français de seconde, seuls 6,1% désignaient des femmes. Les auteurs féminines ne sont que 3,7% et les femmes philosophes: 0,7% !

    Une grille d'indicateurs a donc été élaborée pour évaluer la présence des stéréotypes sexistes dans les ouvrages scolaires, sans pour autant que celle-ci ne soit présentée comme un critère décisif dans l'attribution de financements publics. Associations d'élus, de parents d'élèves, de syndicats lycéens et syndicats d'enseignants mais également les éditeurs de manuels pourraient se voir impliqués dans la création et la ratification d'une convention d'engagement pour lutter contre les stéréotypes.

    À l'école, filles et garçons sont encore soumis à des stéréotypes persistants.

    Au programme également : des cours de sensibilisation à l'égalité dans les cursus de journalisme, communication, publicité et audiovisuel mais aussi un palmarès des manuels scolaires les plus égalitaires. Une idée qui avait déjà été proposée fin juin par la délégation aux droits des femmes du Sénat, sans suite. "Nous nous interrogeons sur la volonté de l’Éducation nationale de travailler le sujet de l’égalité, surtout après la disparition des ABCD de l’égalité", nous avait confié en août Clémence Pajot, directrice du centre Hubertine Auclert.

    Le rapport du Haut Conseil à l'égalité vient s'ajouter aux nombreuses initiatives pour l'égalité qui ont émergé au cours de cette année entre la publication du rapport du CSA sur l'image de la femme dans les médias, la création du collectif Prenons la Une, du site Macholand.fr ou encore la pétition lancée par Ariane, une lycéenne, contre l'invisibilité des femmes dans les manuels scolaires. Des batailles qui font sens face aux inégalités persistantes mais s'attaquent toutes au même démon : "les stéréotypes sexistes", dont la définition reste encore floue et donc remise en question en permanence par la plupart des Français.

     

  • L'année de mes 18 ans, on disait: interdit d'interdire!

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    Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).

    Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.

    Par H16.

     

     

     

  • La nouvelle maladie qui fait des ravages sur toute la planète

    Souffrez-vous d’apnée de l’email ?

    8 personnes sur 10 bloquent leur respiration en écrivant un email. Si vous êtes dans ce cas, voici des solutions.

    80 % des personnes cesseraient de respirer, ou respireraient de manière intermittente quand elles écrivent un email ou travaillent (ou jouent) sur un ordinateur ou un téléphone portable. Cet apnée de l'e-mail ou " apnée de l’écran "  a été décrit pour la première fois par l'Américaine Linda Stone, une ex-salariée d’Apple.

    Le fait de retenir sa respiration peut activer le système nerveux sympathique, ce qui élève le niveau de stress. Il semble que les personnes en surpoids souffrent plus d’apnée de l’email, à moins que cet apnée en apparence anodin augmente l’appétit, la consommation d’énergie et le surpoids…

    Après avoir remarqué qu’elle retenait sa respiration en écrivant, Linda Stone a mesuré la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV pour heart rate variability) chez elle et chez d’autres personnes lorsqu’elles écrivaient des emails ou du texte.

    La HRV est une mesure de la variation de temps écoulé entre les battements du cœur. Si votre cœur bat à 60 pulsations par minute cela ne signifie pas que l’intervalle entre deux pulsations est toujours d’une seconde. Cet intervalle peut varier d’une demi-seconde à deux secondes. Plus cet intervalle varie, moins vous êtes en état de stress. Schématiquement, l’activation du système nerveux sympathique (mobilisé en cas de stress) augmente le pouls et diminue la HRV, alors que l’activation du système nerveux parasympathique ralentit le pouls et augmente la HRV.

    Le fait de passer en apnée lorsqu’on travaille est assimilé à une situation de stress. Explications du Dr David O’Hare, auteur de Cohérence cardiaque 365 :

    " L'attention soutenue associée au stress ou à la surcharge émotionnelle fait intervenir la respiration pour la renforcer.

     L'inspiration stimule le système nerveux sympathique, celui responsable de l'accélération du cœur, au moyen de l'adrénaline, ceci pour accroître l'apport en oxygène et en sucre aux muscles et au cerveau.

     Le blocage de la respiration en fin d'inspiration augmente encore ce processus. L'exemple type est la surprise brutale : inspiration et blocage permettent de préparer le surpris à s'enfuir ou à se battre si la menace est avérée.

     L'expiration stimule le système nerveux parasympathique, responsable de la relaxation, de la détente musculaire, de la récupération et de la gestion calme des informations. Dans ce cas, l'exemple type est le soupir de soulagement qui force le retour au calme.

     Cette alternance de stimulation des deux systèmes s'appelle l'arythmie sinusale respiratoire elle est connue depuis très longtemps.

     Ce qui est nouveau, c'est la fréquence des stresseurs, leur enchaînement rapide dans le temps, l'impossibilité de retour serein à la normale au temps physiologique de plusieurs heures.

     Le courrier postal que les anglophones appellent snail mail (courrier escargot) était plus lent, les réponses l'étaient autant, le corps humain pouvait s'adapter, assimiler l'information et se restabiliser.

     Le courriel avec son volume croissant, l'intrusivité permanente, la mobilisation de l'attention qui la détourne dès que le signal d'arrivée retentit pour éveiller la curiosité créant un sentiment d'urgence, mettent le corps dans un état de tension accrue, une stimulation permanente du système nerveux autonome qui s'auto-entretient en bloquant la respiration sentant la menace l'envahir.

     L'état de tension extrême du système nerveux autonome s'appelle le stress.

     La respiration peut, à la fois, l'entretenir ou le soulager. "

    Si vous retenez votre respiration quand vous écrivez, habituez-vous à quitter régulièrement votre écran des yeux pour fixer d’autres points dans la pièce. Cela s’accompagne normalement d’une expiration avec reprise de la respiration normale. Vous pouvez aussi adopter la cohérence cardiaque, qui est une respiration rythmée.  " La pratique de séances de respirations volontaires, lentes et amples a un effet de stabilisation de la réponse corporelle aux stresseurs ", dit le Dr David O’Hare. " La cohérence cardiaque représente l'exercice le plus simple et le plus accessible. Entraînez vous à respirer 6 fois en une minute (5 secondes d'inspiration, 5 secondes d'expiration) avant ou après la lecture d'un courriel. Effet bénéfique garanti. "

  • Parait que c'est la mode!

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    C'est se qui s'appelle "marcher dans les clous?

  • Députée PS? elle a raté sa vocation!

    Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie

    Ils ont fait science po, passé ou non un concours de l’administration, regardé autour d’eux… Et finalement trouvé un poste d’attaché parlementaire ou un job dans une collectivité et, pour les plus chanceux ou les plus habiles, dans un " Cabinet ".

    Dans ces milieux un tantinet confinés, ils ont pris le virus. Rien à reprocher: la densité d’intelligence y est grande, les sujets d’intérêt nombreux et variés, l’endogamie forte et l’impression d’appartenir à une sorte d’élite pensante, bougeante et agissante, porteuse. L’envie vient d’aller plus loin, de fabriquer soi-même de l’immédiat au lieu de travailler à façon celui des autres, de projeter, d’échafauder, de bâtir ou du moins de l’essayer.

    Cinq ou dix ans ont passé, ils entrent à leur tour dans la piscine. Grand bain pour les museaux les plus fins (tenter une élection uninominale, cantonale le plus souvent), moyen bassin pour la plupart (figurer sur une liste municipale ou régionale), pataugeoire pour les encore timides (tenir un rôle dans une équipe de campagne). Ils gagnent ou ils perdent, mais ils demeurent dans cet entre-soi réconfortant où l’on partage les mêmes idées avec pour conséquence de croire toujours avoir raison.

    Ceux qui gagnent du premier coup sont les plus à risque: ils n’ont plus seulement le virus, mais la maladie. Grand air, bobine sur le journal après l’avoir eue sur de grandes affiches, ils sont quelqu’un, c’est à dire déjà plus tout-à-fait eux-mêmes. Les autres retenteront. Ce sera plus ou moins long, plus ou moins brillant, quelquefois péniblement stationnaire, mais ils arriveront quelque part, même si pas toujours où ils voulaient.

    Le danger maximum vient avec le succès dans une élection où l’on a été parachutée, voire même que l’on a sélectionnée sur la carte si on a eu la chance d’être dans les instances du Parti, d’avoir un mentor de grand renom ou de grand pouvoir, d’être choisi par un qui ne voulait/pouvait pas se représenter.

    S’il est élu, le parachuté devient un conquérant. Nul, sur le terrain, ne le connaissait avant, ne sait vraiment quelles études il a faites ou s’il a eu jamais la moindre responsabilité. Son document électoral est son seul passeport. " Engagé dès mon plus jeune âge, j’ai fait mes études de droit, tout en travaillant pour financer mes études " (nombreuses variantes: sociologie, écoles de commerces…). Rien que les citoyens aient partagé ou vécu avec lui,  pas de précision sur le " travail " pour financer les-dites études. Il n’est pas rare, mais pas obligatoire, qu’il s’agisse d’un stage dans le cabinet d’avocat paternel.

    J’exagère, évidemment, du moins dans l’apparence de généralisation. Un nombre non négligeable de ces " porteurs de virus " viennent d’un " milieu modeste " (expression détestable mais que ceux qui sont devenus immodestes utilisent souvent). Ils ont réellement fait effort, passé des concours: ils resteront plus longtemps porteurs sains et pour quelques rares n’auront pas, ou très peu, de signes de la maladie. Le manichéisme n’est pas mon fort: même de milieu immodeste, quelques uns passent à travers les gouttes. J’en connais et je les en remercie.

    Après trente ans d’entre-soi, les voilà à leur tour à la tête d’une écurie: député entouré de ses trois assistants parlementaires et de quelques dizaines de congénères faits au moule; maire à la tête de son Conseil et de son Cabinet. .. Beaucoup demeurent au cœur du mouvement qui les a formés. Au PS, cela s’appelle des courants, après avoir été des motions. A l’UMP, cela n’a d’autre nom que celui du mentor, généralement candidat potentiel à la prochaine présidentielle.

    Dans cette période, ils apprennent à tuer le père, si ce n’est déjà fait, un exemple récent qui a défrayé la chronique en témoigne. Ils s’agitent aussi pour peu que leur Parti soit celui du Président pour devenir ministre ou secrétaire d’Etat. Peu y arrivent, mais les remaniements sont aussi faits pour ça: élargir le champ des possibles.

    Dans cet exercice, deux choix: s’opposer à peine un peu plus qu’il ne faut pour qu’il soit bénéfique de vous enrôler. Être au contraire toujours présent dans la sphère du pouvoir, se rendre souvent au ministère auquel on croit pouvoir prétendre, envoyer des notes, rencontrer les conseillers. Bref, être là, se faire connaître, tout cela n’ayant en soi rien de très grave.

     

    Ce texte n’a d’autre objet que de répondre à un questionnement que j’entends plusieurs fois par jour depuis quelques semaines: comment cela est-il possible ?

    " Cela " ? Perdre tout pied dans la réalité, n’avoir plus le sens commun. Agir comme si l’on était au-dessus de la règle la plus élémentaire, ne plus savoir entendre raison ou n’en plus avoir. Je n’ai besoin ni de noms, ni d’exemples: ils ne sont que trop nombreux.

    L’explication la plus plausible est la plus simple: ces élus n’ont jamais connu la vie réelle. Entrés tôt dans le tunnel, ils n’en sont jamais ressortis. Compter pour savoir si l’on pourra payer ses deux employés à la fin du mois, si l’on aura soi-même assez pour assumer la scolarité du petit, le loyer… . Suivre de près météo, récoltes et prix des matières premières pour maintenir son exploitation agricole, répondre aux appels les nuits de garde en faisant sur le chemin vers le suivant la revue des traitements qu’on aurait pu oublier, toutes ces heures et ces jours où le réel est dur comme ciment et ou il faut le coltiner sans échappatoire possible, tout cela, ils n’en savent rien.

    J’ai pour voisin à l’Assemblée un des deux seuls exploitants agricoles qui y siègent. Il s’y sent sur une autre planète et raisonne d’une manière différente. Pour sûr, il sait ce que payer une facture veut dire ou répondre à une échéance.

    On dit bien souvent qu’il faut des jeunes en politique pour régénérer les pratiques et on juge trop souvent les Assemblées ou les Gouvernements à leur moyenne d’âge. Il faut des jeunes, c’est une évidence, pour leur engagement, leur regard, il en faut comme il faut des femmes et plus encore, des élus issus de milieux différents, ayant des expériences différentes. Les jeunes pourtant, entrés tôt dans le tunnel et le gravissant sans interruption, sont plus à risque de comportements " hors sol ". Ils sont dépendants de la politique à tous les sens du terme, y compris financier. A tous, je conseille d’aller voir aussi ailleurs, d’apprendre autre chose, ils n’en apporteront que davantage à la politique et aux causes qu’ils défendent.

    La loi sur la parité a eu plus d’un mérite, mais un surtout: faire entrer dans le sérail des femmes qui, par définition, n’en venaient pas. C’est à vrai dire la seule explication pour celles qui " pratiquent la politique (un peu) autrement ". Les pas-jeunes, de même, n’ont pas a priori tous les mérites. L’histoire que j’ai racontée est éminemment valable pour les élus, quel que soit leur âge, à mandat répétitif et le non-cumul dans le temps (pas plus de 3 mandats identiques successifs) devra bien finir par s’imposer.

    Il n’empêche que… Dans le choix que vous aurez à faire de l’un ou l’autre candidat à l’une ou l’autre élection, il peut n’être pas inutile de regarder s’il est passé par la case Réalité

    http://www.michele-delaunay.net/delaunay/blog/le-tunnel-ou-comment-faire-carriere-sans-mettre-un-pied-dans-la-vraie-vie