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Blog - Page 63

  • Dormez tranquille: la gauchiasse veille sur la France

    Alors qu'en Afrique, les soignants paient un lourd tribut à la lutte contre l’épidémie, en France, des spécialistes de virologie s’inquiètent de la précipitation des autorités sanitaires.

    Face au risque Ebola, les autorités sanitaires françaises ont-elles voulu trop bien faire trop vite? Si neuf hôpitaux de référence ont bien été désignés, différents aspects pratiques de la prise en charge médicale des personnes infectées soulèvent des questions qui inquiètent les membres de la communauté médicale et scientifique, susceptible d’être directement concernée.

    Il ne s’agit pas de l’isolement du virus, qui serait fait par le Centre national de référence des fièvres hémorragiques virales dans des conditions d’absolue sécurité au sein du seul laboratoire français de protection maximale (dit "P4"), le laboratoire "Jean-Mérieux" situé à Lyon. Mais des nombreux examens biologiques qui devront être effectués sur le sang, les tissus et les fluides corporels des personnes infectées.

    Cette question fait l’objet d'un arrêté daté du 6 août, passé largement inaperçu en dehors de la communauté spécialisée mais qui inquiète de nombreux spécialistes français. Signé par Françoise Weber, directrice générale adjointe de la santé, et par Yves Calvez, directeur général adjoint du travail, il définit le cadre de "l’autorisation de manipulation dérogatoire de l’agent biologique de groupe 4 Ebola à des fins de réalisation d’examens biologiques pour les patients atteints d’infection avérée à cet agent".

    Il prévoit "à titre dérogatoire" que la réalisation d’examens biologiques pour les patients atteints d’infection avérée à l’agent biologique Ebola "est autorisée dans les établissements de santé qui disposent d’installations de niveau de confinement 3 et qui sont équipés d’un poste de sécurité microbiologique de niveau III (PSM III)".

    Mais il prévoit aussi qu’à défaut, ces mêmes examens peuvent être effectués dans les établissements de santé qui disposent de protections moindres:

    "Des installations de niveau de confinement 3 [...] équipées d’un poste de sécurité microbiologique de niveau II (PSM II)."

    Soit un niveau de sécurité nettement inférieur. Ces établissements devront d’autre part prendre "les mesures de sécurité et de sûreté adaptées nécessaires en termes d’équipements, de décontamination et de conditions de travail".

    "Isolements viraux à très haut risque"

    Ce sont ces nouvelles dispositions dérogatoires qui alarment les spécialistes de virologie et de biologie. Inquiets mais devant garder l’anonymat, plusieurs d’entre eux viennent de nous fait part de leurs inquiétudes. "Il ne fait aucun doute que les personnes présentant une infection au virus Ebola sont en droit de recevoir les meilleurs soins possibles de la part de notre système de santé, précisent-ils. Cela nécessite donc la réalisation d'analyses biologiques, biochimiques et hématologiques permettant d'apporter une réponse thérapeutique la plus optimale possible."

    Il faut ici rappeler qu’en l'absence de traitement spécifique efficace et disponible, la prise en charge est purement symptomatique (traitement des symptômes et non de la cause première). A ce titre, la connaissance en continu de l’évolution des paramètres biologiques et biochimiques est un critère important pour les médecins ayant la charge de ces malades.

    "De ce point de vue, on ne peut que se féliciter que cet arrêté permette la réalisation de ces analyses puisqu’en son absence, les hôpitaux auraient été dans l'incapacité de les réaliser, soulignent les spécialistes. Il aurait en revanche été nécessaire d'indiquer la nature des examens biologiques réalisables –et donc la nature des automates correspondants. Souhaitable aussi de les limiter aux seuls examens biologiques, biochimiques et hématologiques nécessaires à la prise en charge du patient. Et ce afin que certains microbiologistes ne se lancent pas dans des isolements viraux à très haut risque."

    Les spécialistes qui ont l’expérience des virus hautement pathogènes et très infectieux comme le virus Ebola (virus très difficiles à manipuler) ne peuvent pas taire la gêne qu’ils ressentent depuis la lecture de cet arrêté. Selon eux, manipuler des tubes de sang titrant jusqu'à 10^7 particules virales par ml sous un Poste de sécurité microbiologique 2 présente des risques non négligeables. Il en va de même, selon eux, sous un PSM 3, la limite concernant alors l'absence d'habitude des personnels qui seront amenés à manipuler sous ce type d'enceinte.

    Les seuls laboratoires où ces manipulations peuvent être effectuées sans danger sont ceux de type P4: le manipulateur y est confiné dans son scaphandre en pression positive et le laboratoire étant en dépression, le virus ne peut en sortir. Or, même dans ces conditions de protection extrême, des protections complémentaires sont imposées: les sécurités concernant les déchets sont doublées voire, dans certains cas, triplées. L’ensemble des procédures doit en outre être validée de manière extrêmement poussée selon le guide des bonnes pratiques édité par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (Ansm).

    "Le contraste est donc particulièrement frappant. Aujourd'hui, on permet à du personnel non expérimenté de travailler sur les mêmes échantillons dans des conditions complètement dégradées de biosécurité, avec des méthodes moins élaborées et poussées", soulignent les virologues. Certains parmi eux font état d’une inquiétude grandissante chez leurs collègues hospitaliers, peu habitués à ce type d’agents pathogènes. Leurs questions portent notamment sur les méthodes de décontamination ou sur les durées nécessaires pour pouvoir réutiliser un bloc opératoire ou un service de réanimation ayant reçu un malade infecté par le virus Ebola. Et c’est un euphémisme de dire que la communauté hospitalo-universitaire appréhende le moment ou un cas confirmé sera hospitalisé en France.

    Jean-Yves Nau

    http://www.slate.fr/story/91201/ebola-arrete-qui-fait-peur-aux-virologues-francais#xtor=RSS-2

  • Suivez, pas à pas, la vraie histoire et recette du cassoulet

    Marre de manger de la bouillasse nommée cassoulet à Toulouse???!

     

    http://cuisine-toulousaine.hautetfort.com/archive/2014/08/12/mes-origines-5426767.html

  • Si vous êtes constipé-es: voici la pillule à chi...r

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    MON CONSEIL:

    Chi...z bleu, mou ou dur....

    mais... chi..z dans le trou!

     

    ça vous évitera les nausées nauséabondes de relents fâchistes...etc... etc...

    (dixit la gauchiasse médiacratique française - quels pauvres types: ils répètent toujours les mêmes mots, faute d'avoir un truc intelligent à dire!

    N'est-ce pas, mesdames et messieurs les chômeurs de France?)

     

     

     

     

  • Dans la série: je dois nourrir mon blog...

    Journée nationale des gauchers

    Qu'ont en commun Jules César, Jimi Hendrix, Bill Gates, Albert Einstein, Léonard de Vinci, Lord Robert baden-Powell et Ernö Rubik, l'inventeur du Rubik's cube ? Ils sont tous gauchers...

    Une journée nationale leur est consacrée, et c'est le 13 août  qui leur est dédié.

    Ils "ne" représentent "que" environ 12% de la population, mais les gauchers ont toujours fait l'objet de nombreuses idées reçues.

    Longtemps considérés comme des anormaux, les écoliers gauchers étaient incités à utiliser leur main droite pour écrire et dessiner.

    Aujourd'hui, les mentalités ont évolué et être gaucher est même parfois considéré comme un avantage dans certains domaines, comme le sport par exemple.

    La différence entre droitiers et gauchers se trouve au niveau du cerveau ou, en termes plus techniques, de la latéralité, c'est-à-dire le fait de préférer un membre double à l'autre, la main gauche à la main droite par exemple.

    Un site à visiter : www.lesgauchers.com

  • Pour ceux et celles qui refusent de se faire manipuler par les journaleux français...

    ce blog, que j'ose appeler "LUMIERE DE LA VRAIE FRANCE"

     

    ... un français honnête qui trouve toutes les manip' frauduleuses et plus que SCANDALEUSE de nos médiacrétins qui nous font la leçon chaque jour, et lui, nous explique tout par le menu!

     

    jugez par vous-même

     

    http://www.les-crises.fr/mh17-4-enormes-manipulations-colportees-par-nos-medias-et-jamais-corrigees/

     

     

  • Météo 2014

    Ras le bol de la pluie et du froid? ça fait la une de toutes les chaînes news... et moi, je rigole car...

    Qui l'a dit en premier? moi de moi-même, encore une fois.... :-)

    Voila la preuve:

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2013/12/26/meteo-2014-5255609.html

     

    Et oui, et l'an prochain, rebelotte!

    comme quoi, les proverbes ont souvent raison!

  • Au fait, on n'a pas répondu à ma question...

    Comme je l'ai indiqué dans cette note de fin février 2014, j'ai été la première à informer le web français que Tartarin de Tulle envisageait de se marier la semaine prochaine:  tout le monde à droit à sa minute de Monsieur Cyclopède! celle-là, il nous l'avait pas faite encore!!!

    Ici, l'url de ma note... allez lire, SVP

     http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2014/02/24/attention-attention-attention-5306912.html

     

    et j'expliquais dans la note que l'on voyait souvent un hélicoptère tourner près de la maison des ci-devant parents de la donzelle....

    J'ai demandé: je veux voir les factures des transports et être dûment avertie officiellement que ce ne sont pas nos sous des impôts qui permettaient au ci-devant Tartarin de Tulle de se la faire belle au pays des Mousquetaires!

     

    je sais, je sais, toute la médiacratie gauchiasse va me tomber sur le dos...

    Sachez qu'à mon âge, je m'en tape totalement!

     

    Exigeons de voir ces factures!!! c'est notre droit de contribuables!!!

    Je rappelle que je travaille depuis le 11 août 1964 et que je fête dans quelques jours mon 50e anniversaire de cotisations diverses à la sécu et autres taxes et impôts... dont une bonne partie (du fait que je continue à bosser en cumul emploi-retraite) sont des cotisations à fonds perdus -mais par pour tout le monde, vous vous en doutez!

    JE DIS QUE C'EST MON DROIT ABSOLU DE SAVOIR QUI PAYE LES VOYAGES DU TARTARIN DE TULLE!

    Merci de faire passer sur les réseaux sociaux ma demande ci-dessus.... Je n'ai pas l'habitude de ces machins... faut pas m'en vouloir, je suis un peu courbée sous le poids des années de cotisations!!!!  :-)

    et donc, je vous remercie d'avance, chers ami-es, de faire promener sur la toile française ma demande.... qui vous intéresse, finalement, autant que moi!

    Ce que je demande est autant intéressant que la salade de patates que des tas de gens ont financés, il y a quelques semaines!..... aux USA pour tout dire.

    et comme j'ai vendu la mèche à un magazine "pipole" qui l'a eu pour que dalle, je demande pas des sous mais uniquement la reconnaissance que c'est moi qui ai donné l'info qui intéresse tout le monde... le journaliste qui m'a appelée aurait pu le dire, quand même!

    Au fait, pour aller dans le Gers, il faut prendre l'avion jusqu'à l'aéroport d'Auch ou, plutôt, je vous conseille de descendre à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, vous traverserez ainsi ma belle ville de Toulouse... la ville de Nougaro, bien sûr... que ma famille a bien connu quand il était célibataire! mais, ça, c'est une autre histoire....

    ouais, j'étais pas née, faut pas pousser quand même!

     

  • Pour ceux qui ont plus de 2 neurones, là-haut!

    et qui, en arrivant à la fin de la note, auront compris ce qu'elle raconte :-)

    Bien évidemment, j'ai mis en exergue ce qui m'a plut dans l'article!

     

    Médias, propagande et aliénation de l’esprit critique

    Nos médias sont à la masse et ce phénomène s’amplifie à mesure que, la crise aidant, le modèle qu’ils tentent de nous imposer depuis les années Mitterrand prend l’eau de toute part.

    Par Marc Suivre

    Le mercredi 10 septembre prochain, Sophie de Menthon et le mouvement Ethic organisent un colloque sur le thème : « Les médias sont-ils devenus fous ? » À cette occasion, l’Institut Turgot a demandé à Marc Suivre si ce sujet, particulièrement adapté à son humour caustique et à son franc parler, lui inspirait quelque réflexion. Voici sa réponse.

     « Les médias sont-ils devenus fous ? » En creusant le sujet, et notre cervelle par la même occasion, on commence par se demander, avec insistance : pourquoi « devenus » ? Les journalistes, à bien y regarder, ne comptent pas au nombre des personnes les plus saines d’esprit de ce pays. Leurs réflexes sont pavloviens. Ils sont toujours prompts à dénoncer chez les autres ce qui est la règle chez eux : recrutement opaque, copinage, promotion canapé, promiscuité incestueuse avec les politiques, passion pour la stigmatisation… J’en passe et des meilleures.

    Alors oui, nos médias sont à la masse et ce phénomène s’amplifie à mesure que, la crise aidant, le modèle qu’elles tentent de nous imposer depuis les années Mitterrand prend l’eau de toute part.

     De l’ombre à la lumière

    Pour mieux comprendre la folie des journalistes, il faut comprendre deux choses. La première c’est qu’ils sont beaucoup plus à gauche que la population qu’ils sont supposés informer. La seconde qui découle – oh surprise ! –  de la première, c’est l’obsession du politiquement correct qui sert de boussole à tout ce petit monde endogame.

    Tout commence en 1981 avec l’arrivée de « Tonton ». Avant, nous vivions dans l’ombre de la dictature Giscardo-Gaullienne (c’est bien connu) et l’odieuse censure empêchait nos braves Rouletabille de laisser libre cours à leurs penchants progressistes. Tous ceux qui ont vécu cette période savent ce que ce « storytelling » a d’inepte. Une légende (traduction française de l’insert anglo-saxon précédent) a beau être idiote, plus elle est répétée, plus elle prend corps. Surtout, à mesure que disparaissent les témoins susceptibles de l’infirmer, elle tend à devenir une vérité. Le baratin autour de la libération qu’a représenté le 10 mai 1981 n’existe, en réalité, que pour masquer la chasse aux sorcières éhontée entreprise, dans la profession, par les socialistes et leurs affidés dans les années qui ont suivi « le passage de l’ombre à la lumière ». Mais chut ! C’est le secret le mieux gardé de la France soviétique.

    Les journalistes de droite, traités comme de vulgaires collabos, ont été pourchassés jusqu’au fond des toilettes de leurs rédactions respectives (pour reprendre une image russe qui a fait florès). Une dictature de la bien-pensance s’est alors installée, parallèlement à la montée du Front national. Tout ce qui ne pensait pas comme il fallait était accusé de complaisance avec les zheures-les-plus-sombres-de-notre-histoire et, partant, décrété infréquentable, raciste. Aux Zélotes la fortune et la gloire télévisuelle (Canal + est le temple des fidèles), aux mécréants la déchéance, l’opprobre et la ruine (Cinq you la Cinq).

    Car il n’y a pas qu’en matière politique que le conformisme journalistique agit. La relation qu’entretiennent nos médias à l’économie de marché est aussi réaliste que celle qui unit Chavez au progrès social et elle explique très bien pourquoi la droite n’a jamais dépassé son horizon étatiste, malgré l’échec patent de notre « modèle social ».

    Le marché est, en France pour les journalistes, un instrument démoniaque d’aliénation là où, partout ailleurs sur la planète, il est un simple lieu de rencontre entre l’offre et la demande. Chez nous, le présenter ainsi est un péché contre l’esprit des lumières, une preuve de votre affiliation aux puissances de l’argent bref, une pensée déviante. Vous aurez certainement remarqué que, dans nos journaux, les libéraux et le libéralisme n’apparaissent que nantis du préfixe « ultra ». Bien peu nombreux sont, du reste, les lecteurs qui saisissent l’allusion à la Restauration (la période de l’histoire de France, pas le complément à l’hôtellerie) et à la Chambre introuvable (là encore rien à voir avec le guide Michelin). Peu importe la culture, seul compte le résultat et les « ultras » sont plus communément assimilés à l’outrance. Si les trains déraillent ou se rentrent dedans en Grande Bretagne c’est la faute à l’ultralibéralisme alors que chez nous… C’est la faute à pas assez de service public ! Attentifs comme vous l’êtes, vous aurez sûrement remarqué que ce terme d’ultra ne s’applique jamais à l’islamisme qui n’est qu’une version un tout petit peu excessive d’une Religion fondée, par ailleurs, sur la paix et la tolérance… Comme le constatent quotidiennement les Chrétiens d’Orient.

    Si les journalistes ultracisent à qui mieux mieux tout ce qu’ils se sont donnés pour mission de détester et de faire détester, c’est qu’en France, depuis les Jacobins : il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Appliqué à l’économie politique ça donne le discours du Bourget délivré par Pépère, lors de sa campagne présidentielle. Ce tissu d’âneries n’a pas eu d’autre raison d’être que celle de brosser dans le sens du poil tous les résistants en peau de lapin que compte notre classe jactante. La presse française se voit, en effet, pêle-mêle comme héritière et garante :

    ◾de la Révolution

    ◾des Droits de l’Homme

    ◾des acquis sociaux

    ◾du Service Public

    Le tout se résumant dans l’indépassable droit d’en foutre un minimum pour un profit maximum et son corollaire : le droit légitime de l’État à pomper toutes les ressources disponibles afin de garantir que ce bordel ne cesse jamais. Dans ces conditions, il n’y a rien d’étonnant à ce que tout ce que ce milieu compte de buses se soit mis à idolâtrer l’andouille de Tulle quand ce dernier déclara que son ennemi c’était la finance et à ce qu’ils aient applaudi, comme le premier crétin des Alpes venu, devant le projet – forcément génial – de taxer à 75% tous ceux qui touchent plus d’un million par an.

    Internet voilà l’ennemi

    Pareil aveuglement partisan conduit généralement à un réveil brutal car on ne peut pas impunément diverger sans arrêt du quotidien de ses contemporains. Pourtant, comme il est plus doux de rêver, nos médias refusent obstinément de se réveiller et avalent force Temesta pour y parvenir. Sous nos latitudes, ce médicament est prescrit par l’État sous le nom générique d’aides à la presse.

    Les lecteurs d’une presse à sens quasi unique désertent les journaux à mesure que grandit le fossé entre ce qu’ils voient et ce qu’ils lisent. Nous réussissons ce tour de force inouïe d’avoir une presse d’autant plus subventionnée par l’État qu’elle perd des lecteurs par wagons entiers. Au nom de la « liberté d’informer de désinformer », l’État paye grassement des journalistes, avec nos sous, pour nous écrire la légende d’un pays qui n’existe plus.

    Il en va de même sur les radios et à la télévision. À défaut de pluralisme, vous ingurgitez la même soupe faite de bons sentiments, très dans l’air du temps. L’audiovisuel ne vous informe plus qu’à la marge, mais en revanche vous rééduque vigoureusement. Aux spots de pubs de tous les ministères inutiles qui vous somment de manger 5 fruits et légumes par jour, s’ajoutent les campagnes destinées à vous faire accepter votre condition de délinquant de la route en puissance ou votre statut d’exploiteur des rares ressources de la planète. Toutes ces campagnes onéreuses sont autant de subventions publiques glissées dans les poches profondes des « entrepreneurs » du spectacle de l’information et destinées à compenser les pertes dues à l’érosion continue de l’audience, consécutive à la montée en puissance d’Internet.

    Car nos propagandistes ne s’y sont pas trompés. La vraie menace sur leur rente de situation ne vient pas du grand soir hypothétique d’une droite dotée des attributs de virilité nécessaires au nettoyage des écuries d’Augias. Non, de ce côté-là, il n’y a rien à craindre des eunuques du sérail ! Le grand danger vient de cette nébuleuse incontrôlable qu’est l’internet. Pensez, tout un chacun peut prendre la plume et rapporter les faits sans les précautions d’usages œillères réglementaires dont sont dotés les journalistes « professionnels ». Les Français se passionnent pour ces nouveaux médias, moins prompts à leur cacher ces vérités qui ne sont jamais bonnes à dire. Il convient donc, dans la logique liberticide qui préside à la préservation de tout monopole national, de « réguler » Internet. Les plus allants de nos « combattants de la liberté » par le stylo bille vont même jusqu’à louer le gouvernement chinois pour ses aptitudes libérales en matière de contrôle du web.

    C’est ainsi que nous en arrivons à des aberrations qui font qu’une candidate éphémère du Front national, primo délinquante, se voit condamnée à 9 mois de prison fermes pour injure raciale sur internet, pendant que l’on relaxe quantité de dealers, voleurs et violeurs en tous genres. Le tout sous les applaudissements, presque unanimes, des plumitifs qui tiennent enfin leur « bête immonde ».

    Dans la même semaine, les jeunes victimes du racisme intrinsèque de la société française attaquent des synagogues et mettent nos quartiers à feu et à sang aux cris de « mort aux Juifs » (slogan ô combien humaniste et original, on en convient), au nom d’une guerre qui se déroule à plus de 4 000 kilomètres. Pour nos journalistes, la cause est entendue : c’est la faute à Internet.

    Pas un d’entre eux pour s’interroger sur le fait qu’il y a à peine un an, on emprisonnait préventivement des pères de famille qui avaient le mauvais goût d’arborer un pull siglé d’une famille stylisée se tenant par la main. Pas un pour se demander pourquoi le ministre de l’Intérieur de l’époque mobilisait des effectifs démesurés pour encadrer des manifestations pacifistes et pourquoi, le même, devenu Premier ministre s’est montré incapable d’empêcher le déroulement de manifestations propalestiniennes qu’il avait pourtant interdites ?

    Nos journalistes sombrent dans la schizophrénie la plus avancée, à force de ne voir le monde qu’avec le côté gauche de leur cerveau. On ne compte plus les jours sans que nos médias ne nous enfument avec des histoires à dormir debout afin d’être sûr de ne pas parler des sujets qui préoccupent les Français. Il est d’ailleurs cocasse que journaliste soit la profession la plus mal considérée par nos compatriotes, juste après celle de politicien. Dans ces conditions, il n’est plus besoin de s’interroger bien longtemps. Oui nos médias sont fous et ça ne va pas en s’arrangeant.