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Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions
Voici un site qui a eu un bon réflexe en me choisissant!
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Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu lundi le rapport du haut Conseil à l'égalité sur la lutte contre les stéréotypes.
Le Haut Conseil à l'égalité a proposé une série de mesures pour favoriser l'égalité femmes-hommes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle.
Pour que l'argent public ne nourrisse pas le sexisme " ni les représentations stéréotypées ", le Haut Conseil à l'égalité préconise de conditionner les subventions à des règles de bonne conduite dans un rapport remis le lundi 20 octobre à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droits des femmes, Marisol Touraine, ainsi qu'à la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard. Dans ce document, commandé en février 2013, sur les possibles outils pour lutter contre les stéréotypes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle, les auteurs entendent lier les financements publics au respect des obligations légales en matière d'égalité professionnelle, de parité et de représentation équilibrée entre les sexes dans les instances dirigeantes. Autrement dit, les organisations ou associations où les femmes sont secrétaires et les hommes patrons, devront évoluer si elles veulent obtenir des sous de la part de l'État.
Pour l'instant, les médias ne contribuent guère à la lutte contre les stéréotypes : sur les plateaux, on compte seulement 20% de femmes expertes parmi les invités, comme si la figure de celui qui sait et décrypte restait associée aux hommes. Sans compter les nombreux programmes de fictions et les émissions qui réduisent la femme aux rôles de mère ou de putain. Au choix. Pourtant, ces instances récoltent des financements publics.
Le Haut Conseil à l'égalité demande donc de conditionner les subventions offertes aux chaînes en fonction d'un " panier d'indicateurs " pour relever la place et l'image des femmes dans les domaines de l'information, de la fiction, du divertissement et de la téléréalité. Alors que les études sur la place des femmes dans les médias concernaient surtout les radios et chaînes de télévision jusqu'ici, le rapport préconise également d'étendre le panier d'indicateurs aux secteurs de la presse écrite et du Web.
Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions
Les acteurs institutionnels (c'est-à-dire l'État et les collectivités territoriales) qui voudraient s'afficher sur les marchés publics pourraient aussi être soumis à la condition de l'égalité, en faisant une croix sur l'utilisation de stéréotypes de sexe pour leurs campagnes de communication.
En ce qui concerne l'école, le Haut Conseil à l'égalité a décidé de s'attaquer à la sous-représentation des femmes dans les manuels en partenariat avec le Centre Hubertine Auclert. Ce dernier avait publié un rapport édifiant en 2013 déduisant les chiffres suivants : sur les 13192 noms de personnes réelles mentionnées dans l'ensemble des manuels de français de seconde, seuls 6,1% désignaient des femmes. Les auteurs féminines ne sont que 3,7% et les femmes philosophes: 0,7% !
Une grille d'indicateurs a donc été élaborée pour évaluer la présence des stéréotypes sexistes dans les ouvrages scolaires, sans pour autant que celle-ci ne soit présentée comme un critère décisif dans l'attribution de financements publics. Associations d'élus, de parents d'élèves, de syndicats lycéens et syndicats d'enseignants mais également les éditeurs de manuels pourraient se voir impliqués dans la création et la ratification d'une convention d'engagement pour lutter contre les stéréotypes.
À l'école, filles et garçons sont encore soumis à des stéréotypes persistants.
Au programme également : des cours de sensibilisation à l'égalité dans les cursus de journalisme, communication, publicité et audiovisuel mais aussi un palmarès des manuels scolaires les plus égalitaires. Une idée qui avait déjà été proposée fin juin par la délégation aux droits des femmes du Sénat, sans suite. "Nous nous interrogeons sur la volonté de l’Éducation nationale de travailler le sujet de l’égalité, surtout après la disparition des ABCD de l’égalité", nous avait confié en août Clémence Pajot, directrice du centre Hubertine Auclert.
Le rapport du Haut Conseil à l'égalité vient s'ajouter aux nombreuses initiatives pour l'égalité qui ont émergé au cours de cette année entre la publication du rapport du CSA sur l'image de la femme dans les médias, la création du collectif Prenons la Une, du site Macholand.fr ou encore la pétition lancée par Ariane, une lycéenne, contre l'invisibilité des femmes dans les manuels scolaires. Des batailles qui font sens face aux inégalités persistantes mais s'attaquent toutes au même démon : "les stéréotypes sexistes", dont la définition reste encore floue et donc remise en question en permanence par la plupart des Français.
VOTRE HOROSCOPE INSOLITE ET DÉJANTÉ
http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html
VOTRE HOROSCOPE DÉJANTÉ FORME ET SANTÉ
... je tiens à vous informer de la prochaine naissance, ce lundi 20 octobre
de mon nouveau horoscope déjanté....
il sera mis en ligne sur le site magazine d'un très, très grand quotidien, que la majorité des gens achète au moins une fois dans leur vie...
et qui, après VALEURS ACTUELLES est le 2e média de presse écrite à voir sa diffusion augmentée depuis quelques années.
Qui, de plus, comme Valeurs Actuelles, N'A PAS BESOIN DE NOS IMPÔTS POUR VIVRE!
Lundi, donc, je mettrai ici le lien pour que vous alliez vous dilater la rate avec mon nouvel horoscope!
Voici celui qui a inspiré au journaliste de me faire cette gentille proposition:
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Vive l'égalité française!
Allocations familiales des fonctionnaires : ce qu'on nous cache
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François Hollande a écarté pour l'instant l'hypothèse de la modulation des allocations familiales. Véronique Grousset explique pourquoi le gouvernement hésite à mettre en oeuvre cette réforme.
Véronique Grousset est rédacteur en chef du service Société du Figaro Magazine.
Si le gouvernement socialiste paraît nettement moins enthousiaste que ses parlementaires pour instaurer des allocations familiales inversement proportionnelles au revenu, ce n'est pas tant parce qu'il répugne à puiser une fois de plus dans le porte-monnaie des familles de la classe moyenne. C'est surtout parce qu'une telle mesure ferait immanquablement ressurgir le sujet des allocations familiales versées aux fonctionnaires et assimilés: un «supplément familial de traitement», octroyé dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales «classiques», qui présente la particularité d'être d'autant plus élevé que le dit-traitement est important.
Vous avez bien lu: plus un fonctionnaire gagne, plus il perçoit pour ses enfants. Une part fixe, à laquelle s'ajoutent 3% de son traitement brut s'il a deux enfants, 8% s'il en a trois, et 6% par enfant supplémentaire. Avec des montants certes plafonnés - depuis peu, et surtout dans le souci d'atténuer une anomalie outrageusement flagrante - mais tout de même: on imagine les hurlements syndicaux si un tel système jouait en faveur des cadres du secteur privé, même en tenant compte du fait que ceux-ci cotisent bien davantage que leurs homologues du secteur public!
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
De ce point de vue, le SFT fait d'ailleurs immanquablement penser à un autre scandale: la capitalisation des fonds versés par les fonctionnaires à leur caisse de retraite complémentaire, la Préfon, un mécanisme que les syndicats dénoncent comme odieusement attentatoire à notre sacro-saint système par répartition à chaque fois que les compagnies d'assurance tentent de plaider pour son introduction… mais contre lequel ils n'ont jamais rien trouvé à redire depuis plus de cinquante ans qu'il profite aux fonctionnaires.
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
Mais encore faut-il que cela ne se voit pas trop ; ce qui ne serait certainement pas le cas pour le SFT s'il devait y avoir débat autour d'une éventuelle dégressivité des allocations familiales.
Exorcisme ou psy ?
En tant qu’ancien juriste je suis un mec carré. Suffisamment allumé pour parler de possession avec un patient mais suffisamment logique pour rester les pieds sur terre.
Par Philippe P.
Bon, on l’a tous vu ce film L’exorciste. Même que moi je l’ai visionné alors que je n’avais pas encore l’âge de le voir. Je sais je suis un outlaw. (…)
Mais revenons à L’exorciste, le film. Je l’ai vu et bien sûr malgré tout ce qu’on en a dit, c’était une arnaque romancée même si c’était bien fait. Je veux bien croire au diable mais je pense que ses actions sont plus fines que celles consistant à faire vomir en vert une gamine ou à lui faire tourner la tête à 360 degrés. Comme signes eschatologiques, il y a mieux non? Pour moi le diable serait plutôt un gros malin, un rigolo qui ferait des tours en s’emparant des gens pour en faire des guignols de foire.
Disons que si je vois des manifestations étranges, je pense plus à la neurologie qu’au diable. Et pourtant, j’ai déjà échangé avec un vieux psychiatre qui m’a assuré avoir été confronté au mal et avoir envoyé des gens chez un prêtre exorciste. Je ne remets pas sa parole en doute et je serais capable de faire la même chose. Mais disons que ce serait une décision prise après que mon patient ait passé un bon IRM.
C’est ainsi que je recevais récemment un jeune type se disant possédé. Je le connais un peu et on s’entend bien. Moi, son truc je n’y crois pas. Je pense que les manifestations qu’il endure sont juste les conséquences biologiques d’un stress intense dû à une culpabilité profonde. Et je sais de quoi il se sent coupable. Mais bon, il est perché et pour lui, y’a pas c’est le diab’ qu’a pris l’contrôle !
Comme Chaton a tout un tas de connaissances parmi les curetons et qu’il saurait m’en trouver un sympa, je lui ai demandé le nom d’un mec assez ouvert d’esprit pour recevoir mon patient. Ce dernier y est allé pour se confesser. Alors comme je le lui ai dit, si tu as réussi à entrer dans une Église, à te confesser à un prêtre sans te mettre à parler araméen ou à être éjecté contre les murs, c’est que tu n’es pas possédé.
Moi je m’en fous de la grille de lecture. On peut me parler astrologie, tarologie ou même démonologie, pourquoi pas, je m’adapte. Mais bon, partout y’a des règles et faut pas déconner avec sinon c’est la foire d’empoigne. En tant qu’ancien juriste je suis un mec carré. Suffisamment allumé pour parler de possession avec un patient mais suffisamment logique pour rester les pieds sur terre. Et là, c’est vrai que mon patient était bien emmerdé!
Ce d’autant plus que j’avais rapporté de l’eau bénite, venue en direct de Lourdes et qu’on m’avait donné voici quelques années. Le flacon était tout neuf c’est vous dire si c’était propre à nettoyer pour une âme noircie. Et j’en ai versé quelques gouttes sur son poignet et croyez moi ou pas, ça n’a pas fait de trou et ça n’a pas fumé ! Preuve que le pépère il déraille mais qu’il n’est pas possédé. Et comme il n’est pas perché à ce point, il a admis ce que je lui disais.
Comme toute explication psychologisante le ferait chier, je lui ai dit qu’à défaut d’être possédé, il pourrait être obsédé. C’est le cran au-dessous, le truc des petits joueurs car l’Église distingue parmi les phénomènes sataniques, la tentation, comme moi et la clope, l’obsession et la possession.
Un site spécialisé dans ce domaine explique que l’obsession représente une forme plus grande de tentation. Deux types de personnes en sont victimes : elle peut atteindre les hommes de Dieu, dont la sainteté particulière a su résister aux attaques de la tentation. Elle peut atteindre aussi les imprudents qui ont flirté avec le spiritisme ou avec la sorcellerie. L’obsession est parfois externe, lorsqu’elle agit sur les sens extérieurs par des apparitions, des voix, des coups frappés ou encore des objets déplacés.
Par ces moyens, le démon tente d’effrayer ses victimes pour les détourner de la pratique de la Charité ou, au contraire, il essaie de les séduire, pour les attirer au mal. On raconte que Saint-Antoine du désert fut obsédé par le démon, qui lui apparaissait sous la forme de courtisanes. Il sut résister là où tout homme serait tombé.
L’obsession est le plus souvent interne. On peut même dire qu’il n’existe pratiquement pas d’obsession externe qui ne soit accompagnée de ce genre de tentations puissantes. Dans ce cas, le démon agit sur les sens intérieurs, l’imagination et la mémoire, et sur les passions, pour les exciter.
Comme malgré soi, on est envahi par des images importunes, obsédantes, qui persistent malgré des efforts énergiques. On se sent en proie aux bouillonnements de la colère, aux angoisses du désespoir, à des mouvements instinctifs d’antipathie ou au contraire, à des tendresses dangereuses, et que rien ne semble justifier. Sans doute, il est difficile d’être sûr de la présence d’une véritable obsession, mais quand les tentations sont à la fois soudaines, violentes, persistantes, et difficiles à expliquer par une cause naturelle, on peut y voir une action spéciale du démon. En cas de doute, il est bon de consulter un psychologue chrétien, qui puisse examiner si ces phénomènes ne sont pas dus à un état morbide relevant de la médecine.
Effectivement comme ils le disent, il est difficile de savoir s’il s’agit d’une obsession véritable ou d’un vrai problème psychologique. Et comme je suis un petit gars sérieux et bien que je sois ouvert d’esprit, moi je penche pour ma chapelle et imagine que c’est psy et que c’est dû à une sacré culpabilité qui le ronge. Mais comme il y a du vrai dans l’autre explication, je lui ai dit que pour lutter contre une obsession, il fallait ne pas s’isoler et faire preuve de force d’âme. Et cela cadre de toute manière avec ce que je lui aurais recommandé, à savoir faire face à ce qui le taraude.
J’aurais pu imaginer qu’il fut schizophrène mais il ne l’est pas. À part cette curieuse idée, il est normal, il sait qui il est et on s’entend très bien. Il n’est pas bizarre au sens où j’aurais pu voir de la discordance. D’ailleurs, il avait fait un petit séjour en HP durant une quinzaine et on n’a rien trouvé. Il faut dire que mon confrère, plutôt que m’appeler, a préféré chercher tout seul et s’est trouvé face à un mur. Un scorpion quand ça veut pas parler, ça veut pas !
Cet âne de psychiatre l’a juste remis dehors avec un neuroleptique atypique qu’il a cessé de prendre un mois après. De toute manière, neuroleptiques ou pas, il avait les mêmes bizarres idées. Alors il est revenu me voir et j’ai repris le dossier. Moi, si cela ne m’ennuie pas de parler d’anges et de démons, je reste prosaïque et ne suis pas du genre à chercher des explications surnaturelles à un phénomène naturel. Je veux bien croire à tout pourvu que toutes les pistes aient été explorées.
Alors j’ai songé à la paraphrénie, un diagnostic sur lequel personne n’est vraiment d’accord. En bref, la paraphrénie, c’est quand un mec déraille sur un sujet précis alors que le reste de sa personnalité est intacte. On en voit souvent sur les forums, vous savez, de ces doux dingues qui viennent avec une drôle d’idée en tête et ne détellent pas de leur truc. Il y a bien une forme de délire mais sans que les fonctions cognitives ne soient atteintes. Parfois on parle de troubles schizo-affectifs, ce qui ne veut rien dire, mais crée une boite pratique pour coller tous les cas bizarres auxquels on n’entend rien.
Comme lui et moi, on s’entend bien et qu’il me fait confiance, je vais l’adresser à un neurologue. Parce qu’à mon avis, être dans cet état n’est pas un truc normal. Oui je veux bien croire en Dieu et au diable mais aussi aux tumeurs, aux AVC qu’on n’a pas détectés, aux traumas crâniens passés inaperçus et à tout un tas de trucs que je ne connais pas mais qu’un neurologue saura diagnostiquer avec de grosses machines d’imagerie médicale. Je ne comprends pas comment le psychiatre qui l’a reçu n’a pas ordonné cette exploration!
J’aurais bien aimé avoir à faire à un nouveau Saint-Antoine harcelé par le démon mais on va d’abord procéder rationnellement! Un IRM ou un scanner et on verra si ce truc est pour moi ou pour un neurologue!
https://www.contrepoints.org/2014/10/11/184242-exorcisme-ou-psy
Que l'auteur de l'article veuillent bien m'excuser mes j'ai changé les trop gros mots* et supprimé une première partie indiqué par ceci (…), qui n'avait rien à voir avec le texte qui m'intéresse…. d'ailleurs, la partie ôtée était par trop grossière. J'ai conservé uniquement le mieux à lire.
*Je ne suis pas pourtant bégueule (mes notes le prouve) mais, ouf!!!!
Les banques facturent de plus en plus de commissions de virgule
Lorsqu’il s’agit de facturer leurs clients, les groupes bancaires semblent faire preuve d’une imagination sans limite. C’est ce qu’ont découvert à leur insu de nombreux Français, professionnels comme particuliers, qui ont épluché leurs derniers relevés de compte et qui y ont observé un prélèvement tout à fait inédit. Sobrement dénommés " contribution de virgule ", ces frais ont fait leur apparition depuis quelques mois dans plusieurs banques françaises. De quoi s’agit-il exactement ? D’un nouveau type de commission, d’un montant faible et généralement inférieur à un euro, mais qui peut figurer plusieurs fois par mois lorsque le solde du compte ne tombe pas rond. Au total, certains clients subiraient jusqu’à 10 euros de frais mensuels supplémentaires qu’ils ne réglaient pas auparavant. Une pratique qui tendrait à se généraliser, selon Valérie Lourmel de l’UFC-Que Choisir : " nous avons reçu des signalements en provenance de clients des quatre premières enseignes françaises, qui représentent 75 % du marché de la banque de détail. De là à penser que tous les établissements s’y sont mis, ou vont s’y mettre prochainement… "
C’est en tout cas une nouvelle manne financière… qui tombe au bon moment. Depuis le début de l’année, sous l’effet de la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, les montants unitaires et mensuels des commissions d’intervention sont désormais plafonnés. En clair, lors d’irrégularités de fonctionnement d’un compte, les banques ne peuvent pas prélever plus de 8 euros par dysfonctionnement ni plus de 80 euros par mois. Dans certains réseaux, c’était auparavant beaucoup plus, et en raison du manque à gagner, le produit net bancaire du secteur (équivalent du chiffre d’affaires dans le monde de la finance) est orienté à la baisse. " Nous avons des témoignages particulièrement choquants à ce sujet ", souligne Valérie Lourmel. " Plusieurs banques étaient devenues championnes de la commission d’intervention. Cela faisait partie intégrante de leur modèle financier. " Quand on se rappelle que 99% des Français détiennent au moins un compte bancaire, et que le solde y est rarement entier par définition, on comprend que la nouvelle contribution de virgule est un bon moyen de retrouver facilement de la rentabilité, voire de l’augmenter à court terme.
Interrogée, la Fédération Bancaire Française ne voit pas les choses de cette manière. Charles-Henri de Lanhélin, vice-président en charge des justifications feutrées et par ailleurs président de la banque privée Goldman & Rotschild, explique que " les soldes bancaires comportant des décimales génèrent des coûts supplémentaires pour les banques. Il faut des relevés de compte plus larges, on utilise davantage d’encre et de papier, et il y a malheureusement beaucoup plus de risques d’erreurs de calcul pour nos agents. Nous devons donc être plus vigilants. Et quand un client un peu modeste vient chercher son solde en espèces dans l’une de nos agences, nous devons lui fournir des centimes, des pièces sales, qui pèsent lourd, et dont l’approvisionnement nous coûte de plus en plus cher ". Des explications qui ne convainquent pas vraiment les associations de consommateurs, déjà particulièrement inquiètes de l’apparition de " commissions de pauvreté " (un prélèvement instauré par certaines banques lorsque le solde du compte est inférieur à un million d’euros) ou de " contributions pour frais de bouche du directoire " récemment mises en place par plusieurs caisses d’une célèbre enseigne nationale pourtant connue pour son positionnement grand public.