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Sex

  • Consentement au plumard

    Pastiche allégorique d’après une scénographie pompée sur X…

            – Tiens, ma chérie, j’ai imprimé le contrat en deux exemplaires pour notre rapport sexuel de ce soir, on va le remplir au fur et à mesure.

            – D’accord.

            – Bon, j’ai déjà rempli tes coordonnées et ton numéro de sécu. Donc première question de base: Acceptes-tu de consentir à un rapport sexuel avec moi en date du 16 mars à 22h30?

            – Oui.

            – Très bien, ensuite, lumière allumée, éteinte ou tamisée ?

            – Tamisée, c’est mieux.

            – Pour les préliminaires, seulement pour moi, seulement pour toi ou moitié-moitié ?

            – J’ai un peu mal à la tête ce soir, donc seulement pour moi.

            – Ah merde! Tant pis. Ensuite, le type de positions auxquelles tu consens. J’ai fait une petite liste mais j’ai un Kama Sutra si tu veux d’autres idées.

            – Pfff, juste missionnaire.

            – Sérieux? Ça fait déjà cinq contrats d’affilée que tu choisis le missionnaire. Un peu de folie, ça serait trop demander?

            – Abuse pas, sois déjà bien content que j’ai répondu oui à la première question.

            – Bon, ok, j’ai compris, on ne va pas perdre de temps et je vais cocher tes réponses habituelles.

            – Promis, je ferai un effort pour le prochain contrat mais je suis crevée en ce moment.

            – Je comprends, excuse-moi de m’être un peu énervé. Bon, je file scanner le contrat pour l’envoyer sur le site du ministère du consentement et j’arrive.

            Avec tout cela, si je la tiens bien, ce sera miracle !

    Au moins son mal de tête m’en sera reconnaissant !

    Victoria H et Alain L pour le meilleur et pour le pire.

    X : Avec nos remerciements au Crapaud

            https://twitter.com/Zoltan_47/status/1768681868428275713

  • C'est nouveau, cela vient de sortir

     Thionville (57) : Accusé de viol, Yusuf explique souffrir de somnambulisme sexuel

    Accusé de viol, un maçon explique souffrir de somnambulisme sexuel

    La cour criminelle de la Moselle juge à partir de ce lundi un trentenaire pour viol sur son ex-petite amie et sur une amie de cette dernière. Elles dénoncent des faits survenus durant leur sommeil. L’accusé crie au complot pour l’une, invoque un somnambulisme sexuel dont il serait atteint pour l’autre.

    www.leparisien.fr

  • Ils sont fous, ces Canadiens???!!!

    Canada: un lycéen arrêté pour avoir dénoncé la théorie du genre!!!

    "J’ai dit qu’il n’y avait que deux sexes et que vous étiez né soit un homme soit une femme, et cela m’a causé des ennuis".

    Josh Alexander est un jeune Canadien âgé de 16 ans. Il n’est pas près d’oublier sa scolarité à l’école secondaire (l’équivalent d’un lycée français) Saint-Joseph, un établissement catholique à Renfrew, en Ontario.

    Son tort? Avoir remis en cause la théorie du genre en classe. Il a défendu sa position en argumentant qu’en accord avec l’enseignement catholique et la Bible, il n’y a que deux genres, masculin et féminin — et que, par conséquent, les hommes biologiques ne devraient pas être autorisés à entrer dans les toilettes des femmes.

    Grand mal lui en a pris, ses opinions l’ont fait suspendre: fin novembre, l’école a décidé d’interdire son accès à Josh. Le 6 février, celui-ci a voulu retourner en classe et a été accueilli par le directeur adjoint de l’établissement assisté de deux policiers locaux, qui ont interpellé le jeune homme pour pénétration illégale dans l’enceinte d’un lycée dont il ne faisait plus partie.

    Il a été escorté, sans menottes, jusqu’au véhicule de police. Un avocat représentant le lycéen a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas "de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre, et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh".

    En réponse à cette polémique, Josh Alexander a déclaré au National Post que les étudiants transgenres qui rejettent ses opinions devraient peut-être réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique, ou du moins une école qui se dit catholique.

  • Des recettes?

    De la cuisine toulousaine

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2022/04/28/crepes-express-au-chocolat-6378953.html

     

  • Comment fait-on le mur à 90 ans?

    Photo d'illustration

    >     Une histoire au temps du Covid-19, ou comment fait-on le mur à 90 ans

    Elle fêtera ses 89 ans en mai. Il fête ses 90 ans ce 10 avril. Ils sont épouse et époux depuis bientôt 66 ans. L’Ehpad de leur village les a accueillis, lui en septembre dernier, elle en décembre.

    Les voilà tous les deux en rez-de-jardin, à quelques chambres d’écart. Et paf, un premier confinement : plus de visites extérieures. Et pif, un deuxième confinement : on ne bouge plus de sa chambre.

    Ah oui, mais c’est que lui, il ne veut pas perdre son entraînement à mettre un pied devant l’autre. C’est qu’il était arrivé à enchaîner " huit tours de couloirs sans (s)’arrêter!".

     Il commençait même à lâcher les mains du déambulateur ! Tous ces efforts depuis la mi-novembre, cette incroyable rééducation, le travail exemplaire de la kiné, ces muscles repris. Tout ça pour rester maintenant dans un fauteuil toute la journée ?!

    Pas bouger, alité, ça a duré des mois depuis qu’il s’était fracturé une vertèbre thoracique il y a à peine plus d’un an. Maintenant qu’il a repris goût à la vie, il ne va pas se laisser enfermer. Et puis il veut aller la voir. Donc…

    Donc il fait le mur.

    Les deux-roues avant du déambulateur s’avancent et jettent un coup d’oeil à droite. Puis, celles de derrière jettent un coup d’œil à gauche. C’est bon. Au premier jour du confinement, l’oreille aussi tendue que possible (c’est pas simple, il est un peu (…) sourd), il a écouté s’il y avait du bruit dans le couloir, ouvert la porte. Personne à l’horizon. Alors zou, derrière le guidon, il enclenche la première. Le déambulateur file presqu’aussi vite que sa Clio Williams préférée." Pop pop pop. " Pas assez vite cependant pour échapper à une aide-soignante qui passait par-là. Damned, retour à la case départ. Pas question de se laisser abattre pour autant. Rebelle un jour, rebelle toujours. Il est content de continuer d’écrire sa légende… et laisse s’écouler quelques minutes avant de retenter sa chance. Bingo.

    >     Une histoire au temps du Covid-19, ou comment fait-on le mur à 90 ans

    " Tu sais qui est là ? " me dit-elle au téléphone, un sourire dans la voix. Je ne vois qu’une solution. "Eh oui ! Il est là, avec moi". Je crois qu’elle est contente, voire flattée, qu’il ait bravé les interdits pour venir la voir.

    Lui, cache comme il peut sa fierté, en racontant son escapade de la veille. Il vient donc de la réitérer. Mais en plein récit… Toc toc toc.

    Pétard, c’est l’heure du goûter. Il n’avait pas anticipé. De nouveau pris par la patrouille, qui cette fois-ci est compréhensive, lui propose comme si de rien n’était verre de jus de fruit et petit gâteau, et lui conseille simplement de ne pas rester trop longtemps.

    Dès lors, en vrai sioux adoptif des confins de la Touraine, du Berry et du Poitou, chaque jour il quitte sa chambre avec ses chaussures en daim (dont les semelles couinent quand même un peu), entre la tournée du goûter et celle du dîner, persuadé d’être invisible.

    Une fois, alors que la baie vitrée avait été laissée entrouverte lors du ménage matinal, il a même tenté le coup en passant dehors. Seulement, vues de l’extérieur, toutes les piaules sont identiques. Laquelle est la bonne. Avec les rideaux, pas moyen de voir qui se trouve à l’intérieur.

    Et bien sûr, personne n’a jamais pensé à mettre les numéros de chambre de ce côté-là de la vie. Pas de bol. Il est rentré bredouille.

    Et puis en ce début de semaine, la psychologue a appelé pour nous prévenir très officiellement qu’ils savaient, qu’ils l’avaient observer, qu’il faisait attention, ne mettait pas ses mains partout dans les couloirs, et que il et elle respectaient les consignes en ne se tenant pas trop près l’un de l’autre. Alors, à la suite de la discussion en équipe, ils avaient décidé de l’autoriser à la rejoindre et qu’ils prennent même en toute légalité le goûter ensemble.

    Fini le cache-cache. Le connaissant, ce petit piment va lui manquer.

    Il et elle sont mes parents. Elle c’est Huguette. Il c’est Yves. (Merci à toutes celles et ceux de l’Ehpad qui font au mieux avec les conditions du moment.)

    >     -CM