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Alors les Ricains, on vient plus chez nous?
Hollande Ouille, estimant sans doute que sa visite à la petite racaille ne suffisait pas, a voulu ajouter une imbécillité supplémentaire à son palmarès de Février. Pourtant, Février est le mois où Hollande Ouille fait théoriquement le moins de bêtises, puisqu'il n'y a que 28 jours...
Trump a déclaré que " Paris n'était plus Paris". Ce n'est pas à proprement parler un scoop. On en conviendra assez facilement, pour peu qu'on ait fréquenté la capitale au XXe siècle.
Et qu'est-ce qu'a trouvé à répondre notre présidenticule ? " Ici, il n'y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule! "
Alors la question se pose aujourd'hui: Notre présidenticule est-il atteint d'Alzeimer ou Saucisson-Pinard a-t-il cauchemardé l'affaire du massacre du Bataclan et les autres tueries de cette religion d'amour de tolérance et de paix qu'est l'islam ? Bien sûr, il y a aussi l'hypothèse d'avoir à l'Elysée un niveau 7 sur l'échelle de Richter de la connerie.
Hypothèse à ne pas écarter trop vite.
Car le crétin a récidivé: il se propose d'envoyer une invitation au président américain propre "à lui apprendre ce qu'est la France". Et cette invitation est, devinez quoi?...: un billet d'entrée à Disneyland-Paris!
Oui, pour faire connaître la France à un Américain, tout ce que trouve Hollande Ouille à proposer, c'est un parc d'attraction américain ! Est-ce possible de proférer une telle ineptie sans un gros problème de neurones?
Il est vrai que cette ânerie résonne comme un écho à celle lancée par le Macron récemment, qui déclarait sans rire qu'il n'y a pas une culture française et qu'il n'y a que des cultures en France...
Macron est-il un avatar de Hollande ou son fils spirituel ? Probablement avatar, tant le mot spirituel semble bien mal à propos dans le cas de ces deux tristes sires.
Si les opposants politiques de Poutine se trouvent attaqués dans la presse russe, c'est un déni de démocratie.
Si c'est un opposant aux socialauds de France qui est attaqué par une presse aux ordres, c'est un signe de vivacité de la démocratie.
Si une racaille de quartier se rebelle à un simple contrôle d'identité de police et prend une branlée méritée de cette même police, le Présigland en personne va à son chevet.
Si un médecin d'Eure-et-Loir est assassiné de 48 coups de couteau par une autre racaille, les médias ne trouvent pas d'intérêt à en parler. Et Hollande Ouille s'en contrefout avec la dernière énergie.
Si plus de cent parlementaires dont de nombreux socialauds font appel à la famille pour les seconder, c'est normal.
Si l'un d'eux est de droite et prétend s'opposer à un candidat socialaud à la Présidentielle, c'est l'hallali médiatique.
Si un smicard fait un recours aux prud'hommes pour licenciement abusif, il lui faudra attendre deux ans pour voir son jugement.
Si un candidat de droite prétendant à l'élection présidentielle est attaqué par une presse aux ordres, la justice (aux ordres) s'empare de l'affaire dès le lendemain.
Si une jeune fille blanche est violée dans un quartier de racailles, personne ne bouge. Et surtout pas les médias.
Si c'est une racaille qui, pour une fois, a une marque de tendresse un peu trop appuyée de la part d'un flic, les grosses matrones des racailles défilent pour protester et en appelle à la justice, " a'ce que, là dis donc, c'est t'op injuste ce qui a''ive à nos jeunes, là".
Si Obama s'essaie au kitesurf avec le milliardaire Richard Branson, BFM TV, admirative, se précipite pour nous annoncer la bonne nouvelle.
Si le porte-parole de Trump annonce que le président américain ne porte pas de robe de chambre, le même BFM TV jouit à exhumer des photos vieilles de trente ans montrant Trump porter une robe de chambre. On sait donc pourquoi la Presse française est subventionnée par nos impôts à hauteur de près de 2 milliards d'euros...
Si un Blanc attaque une mosquée au Canada, c'est un "terroriste" forcément admirateur de Trump et de Marine Le Pen et sa photo est exposée dans les médias.
Si c'est un Arabe qui attaque des militaires au Louvre, c'est un " déséquilibré " et sa photo est floutée.
Si le 93, symbole de la diversité et du "vivrensemble", est le département le plus criminogène de la France métropolitaine, le magazine Le Point préfère nous apprendre que Trump utiliserait des pilules pour conserver sa chevelure dorée.
Si Plenel, le trotskyste à la tête de Médiapart, participe au lynchage d'un candidat de droite à la présidentielle, c'est de "l'interpellation médiatique".
Mais si la fille de Plenel, Eve Plenel, touche 3000 euros pour un mi-temps supposé à la mairie de Paris alors qu'elle habite Berlin, c'est quoi, au fait ? Pas une info de " l'interpellateur médiatique", en tous cas...
Publié par Saucisson-Pinard
Haute-Garonne: Il s'amusait à tirer avec une arme dérobée à la police municipale
Les gendarmes de la Haute-Garonne ont interpellé samedi un jeune de 18 ans qui tirait des coups de feu. Son arme provenait d’un cambriolage des locaux de la police municipale de Saint-Lys…
Il aurait voulu mettre les enquêteurs sur la piste, il ne s’y serait pas mieux pris. Un jeune a été interpellé samedi alors qu’il s’amusait à tirer des coups de feu avec un pistolet près de chez lui, à Saint-Lys, au sud-ouest de Toulouse.
Effrayé, c’est un voisin qui a donné l’alerte après avoir entendu des coups de feu. Arrivés sur place, les gendarmes se sont rendu compte que le jeune homme de 18 ans n’était pas en possession d’une arme de poing, mais de trois, sans compter une cinquantaine de munitions.
Il n’a pas fallu longtemps aux militaires pour faire le rapprochement avec le cambriolage des locaux de la police municipale de Saint-Lys quelques jours plus tôt, le 14 février. Les voleurs avaient embarqué avec eux des revolvers et des munitions.
Et après recoupement des enquêteurs de la brigade des recherches de la compagnie de Toulouse-Mirail, il s’est avéré que les armes correspondaient bien. Le jeune voleur a été placé en garde à vue durant le week-end, puis déféré devant le procureur de la République. Il doit être jugé ce mardi 28 février en comparution immédiate.
Mirail à Toulouse: comme dit la gauchiasse, c'est un quartier “sensible“… le pire coin de Toulouse, quoi!
Ce serait assurément un cas clinique rarissime. Une fillette Bangladaise de dix ans présente des verrues à l’allure d’écorces d’arbre sur le visage. Elle pourrait être la première personne de sexe féminin touchée par une maladie dermatologique appelée épidermodysplasie verruciforme.
Sahana Khatun présente des verrues géantes bourgeonnantes sur le menton, les joues et le nez. Elle a déjà été surnommée par la presse "la femme-arbre", du fait de l’aspect de ces excroissances. Avant elle, cette affection n’avait été décrite que chez des hommes. Les médecins du collège médical de Dacca poursuivent leurs examens afin d’obtenir une certitude diagnostique.
Le père de la fillette, un fermier du nord rural du Bangladesh, n’était pas très inquiet lorsque les premières verrues étaient apparues il y a quatre mois sur le visage de sa petite fille. Mais celles-ci se sont se rapidement développées, incitant le père à amener sa petite fille consulter dans l’hôpital de la capitale.
Cette jeune patiente présente une forme de la maladie nettement moins étendue que celle récemment rapportée chez un autre patient Bangladais, de 27 ans. Le cas Abul Bajandar avait ému le pays l’an dernier, jusqu’à la Première ministre Sheikh Hasina qui avait promis que les traitements ne lui seraient pas facturés. L’équipe soignante avait rapporté fin 2016 qu’il avait subi seize interventions chirurgicales. Il avait pu pour la première fois depuis des années prendre sa femme et son enfant dans ses bras. Ce patient présentait des verrues géantes bourgeonnantes au niveau des mains et des pieds et avait également eu droit d’être qualifié d’ "homme-arbre" par la presse.
On a du mal à imaginer ce qu’a dû être le calvaire d’un homme de 25 ans originaire du district de Khulna, dans le sud du Bangladesh, surnommé "homme-arbre" parce qu’il présentait des verrues géantes bourgeonnantes au niveau des mains et des pieds. Des excroissances qui ont fini par ressembler à des écorces d’arbres.
Abul Bajandar avait été admis à l’hôpital universitaire de Dacca pour y être opéré dans le service des brûlés et chirurgie plastique après que plusieurs spécialistes aient longuement discuté de son cas. Ce patient avait subi une série d’examens complémentaires pour s’assurer que les volumineuses lésions pouvaient être retirées sans endommager des structures nerveuses et vasculaires, sans donc entraîner de séquelles majeures. Les chirurgiens du plus grand hôpital public du Bangladesh lui ont retiré environ cinq kilogrammes d’excroissances cutanées.
Ce patient était atteint depuis sept ans d’épidermodysplasie verruciforme (EV), qui s’était aggravée au cours des quatre dernières années. Cette affection est caractérisée par une susceptibilité génétique à l’infection par un groupe spécifique de papillomavirus humains (HPV). Cette famille de virus, qui présente une très grande diversité génétique, infecte préférentiellement les kératinocytes (cellules de l’épiderme, la couche la plus superficielle de la peau) ainsi que les cellules épithéliales tapissant certaines muqueuses. Une infection persistante cutanée peut conduire au développement de tumeurs bénignes (verrues, condylomes), mais aussi de lésions précancéreuses, voire de cancers (au niveau du col de l’utérus et de la sphère ORL).
Cette affection dermatologique génétique est caractérisée par la présence de mutations au niveau de deux gènes responsables d’un défaut de réponse du système immunitaire. Celui-ci ne parvient à éradiquer le HPV infectant les kératinocytes.
Les lésions cutanées débutent le plus souvent dans l’enfance, vers l’âge de 4 ou 8 ans. On observe alors des verrues planes disséminées et de petites taches dépigmentées ou, au contraire, pigmentées au niveau du tronc, du cou, du visage, des avant-bras et des pieds (zones exposées au soleil). Dans un tiers des cas, l’affection touche des membres d’une même famille. Des cas familiaux ont été décrits en Chine, en Turquie, en Inde et en Iran. Une consanguinité est retrouvée dans 10% des cas.
Le diagnostic de cette affection repose sur les symptômes cliniques et l’analyse histologique, autrement dit sur la présence de cellules anormales à l’examen microscopique de la biopsie cutanée. L’infection par le HPV peut également être détectée par la recherche du matériel génétique du virus dans les lésions. Le pronostic est dominé par le risque de développement de tumeurs cutanées cancéreuses liées à la présence de certains types de papillomavirus humains, en particulier les HPV5 et HPV8 qui affectent 90% des patients.
Des formes extensives d’épidermodysplasie verruciforme, particulièrement invalidantes du fait des dimensions impressionnantes et de la localisation diffuse des excroissances cutanées, ont été rapportées ces dernières années dans les médias, notamment chez un roumain et un indonésien. Chez ce dernier, les chirurgiens avaient réalisé l’ablation de quelque six kilogrammes d’excroissances cutanées.
L’épidermodysplasie verruciforme est aujourd’hui un modèle d’oncogénèse virale, c’est-à-dire de maladie provoquée par un virus et pouvant par la suite se transformer en tumeur maligne. Outre le caractère spectaculaire de certaines formes d’excroissances particulièrement prolifiques, cette affection représente donc avant tout pour les cancérologues, dermatologues, virologues et généticiens une opportunité pour mieux comprendre comment certains virus peuvent engendrer un cancer chez l’homme.
Le bolchévisme sentimental.
On me fait savoir que la catastrophe a été évitée in extremis. Un stagiaire de la Mairie avait proposé une idylle atypique: Moshé et Samira. On lui a fait comprendre que ce n’était pas une bonne idée vu le prix qu’ont coûté ces panneaux d’affichage digital. Les musulmans étant plutôt chatouilleux sur le sujet de l’honneur, autant ne pas s’y aventurer…
Vous remarquerez, au passage, que les trois premières photo (Yassine-Maria, Mamadou-Loupita, Anastasia-Elodie) ont été prises sur le même panneau. Tiens, c’est celui de l’Hôtel de Ville. Quelle coïncidence inouïe !
Avec Macron, le changement, c’est mollement ♪♥
Un texte de Nathalie MP et h16
Personne ne pourra accuser Emmanuel Macron de ne pas soigner tous les détails de sa candidature présidentielle.
Ainsi, fini les petits couinements et le passage aux ultrasons éraillés comme à la fin de son grand meeting de la porte de Versailles en décembre dernier : il suit maintenant les cours d’un chanteur d’opéra! ♫♪♬!
Personne ne pourra l’accuser non plus de négligence avec les médias. Depuis janvier 2015, il a été le sujet de plus de 8 000 articles dans Libération, l’Obs, le Monde et l’Express. C’est plus que tout autre candidat, sans parler des multiples couvertures de Paris Match ou VSD façon couple glamour avec sa femme.
Et personne ne pourra l’accuser de ne pas savoir trouver les mots qui font rêver et galvanisent les foules.
Notre révolution est En Marche… On ne peut plus faire comme avant, il faut dépasser les clivages, rebattre les cartes, remettre la France en mouvement, libérer les forces et apporter l’espérance… Je compte sur votre mobilisation et votre engagement, c’est notre force! Etc…
Pour Manu qui s’adresse ♫♪♬ " à tous les recalés de l’âge et du chômage, les privés du gâteau, les exclus du partage " ♫♪♬, il faut dépasser les clivages ♥ et le chacun pour soi. Quand il pense à eux, il pense à lui ❥ et la coïncidence avec les Restos du Cœur ❤ n’est pas tout à fait fortuite parce que c’est de cœur ❤ qu’il s’agit, mes amis, mes amours, mes enfants, ♥♥♥ ♫♪♬.
Voici en substance la teneur de ses appels (vidéo ci-dessous), voici ce qu’il martèle de meeting en meeting sous les applaudissements frénétiques (ou médusés) de milliards milliers de personnes.
Lorsqu’il parade au Palais des Sports de Lyon, des millions milliers de personnes viennent boire ses paroles. 8000 selon les organisateurs, 800.000 selon les médias et plusieurs milliers d’autres, massées aux abords. Telle une rock-star, Macron fend la foule en musique (vidéo ci-dessous), voit dans "ce mur de présence" un désir d’avenir une "démonstration d’envie de sa candidature", et, se prenant manifestement pour Napoléon Ier à Austerlitz et ses "Marcheurs" (le petit nom des "adhérents") pour les fantassins de sa campagne, lance avec cette modestie onctueuse de ceux qui osent tout (et c’est à ça qu’on les reconnaît):
"Vous pourrez dire: ‘J’étais là’. Parce que nous allons changer les choses encore aujourd’hui et nous continuerons à avancer. Ensemble! "
#MacronLyon : arrivée en musique de celui que tout le monde attend. pic.twitter.com/ryiR46PDg4
— Margaux Baralon (@MargauxBaralon) February 4, 2017
Dans la même veine, voici une petite vidéo hautement réjouissante alignant les "meilleurs moments" d’Emmanuel aux instruments à vent: "Ce que nous ferons pour la culture, mes amis, c’est un chemin " – "Je veux réconcilier la France avec le Monde" – etc … etc…
De fait, trouver les mots, aussi creux soient-ils, fut le grand travail de sa campagne et dans ce domaine, rien ne fut laissé au hasard. Là encore, on ne pourra pas reprocher à Emmanuel Macron de ne pas avoir exploité à fond toutes les possibilités de la magie du verbe pour captiver un auditoire prêt à tomber en pâmoison.
Au cours d’une "grande marche" qui s’est déroulée en porte-à-porte cet été, des "Marcheurs" ont eu "100 000 conversations" et ont recueilli "25 000 questionnaires", constituant autant de verbatim dont les mots – pardon on dit " prédicats " à présent – furent analysés via des algorithmes complexes, par la société Liegey Muller Pons, la "première start-up de stratégie électorale en Europe" et par Proxem dont le métier consiste à "changer les conversations en données" (au contraire des journalistes dont le métier consiste à transformer des conversations en courants d’air chaud).
Cette "grande marche", au-delà du côté proximité, écoute et rencontre avec la France "vraie de vraie", a surtout eu pour objectif de définir au mieux le discours qui sera "le plus intelligible possible pour le plus de monde possible". En clair, le discours qui ratissera le plus large, déclenchera le plus de réactions positives et transformera les auditeurs en adhérents scotchés.
Ajoutez qu’Emmanuel Macron est jeune, intelligent, tout beau et tout nouveau. Il n’a jamais été élu, mais l’Elysée direct, ça ne lui fait même pas peur! Mieux encore: il est de gauche (il l’a dit cent fois) mais il peut aussi être de droite si besoin est, d’autant qu’il n’est plus membre du PS tout en étant socialiste, et ayant participé à un gouvernement de gauche, " mais quelle importance?" (vidéo 01:10):
Ce discours, ce style, ce show bien orchestré plaisent beaucoup, aux médias, aux socialistes en mal de représentation politique, à tous ceux qui cherchent une nouvelle tête, à tous ceux qui attendent un discours rassurant du type " Yes We Can ", à tous ceux qui veulent gagner en liberté sans perdre en protection tutélaire de l’État, à tout ceux qui pensent qu’il suffit d’améliorer la gestion de nos structures sans les remettre en cause fondamentalement.
Bonne pioche! Emmanuel Macron se dit d’une "gauche qui se confronte au réel", c’est-à-dire typiquement d’une gauche sociale-démocrate façon Rocard et même Hollande, le style et la persuasion en plus. Forcément, ça attire : d’après les responsables, En marche! aurait à ce jour 170 000 adhérents. L’adhésion gratuite, en ligne, ça aide.
Bonne pioche toujours, lorsque Benoît Hamon est désigné candidat du PS. Bonne pioche encore, lorsque les affaires embourbent Fillon dans des emplois présumés fictifs. Et super bonne pioche, lorsque les sondages placent finalement notre héros en deuxième position au premier tour de la présidentielle!
Décidément, Manu Macron, c’est de la très bonne pioche!
Aux grincheux qui pointent régulièrement l’absence d’un vrai programme politique derrière les envolées lyriques, les " Marcheurs ", tendrement hypnotisés par leur candidat, rétorquent que si Macron les attire, c’est justement parce qu’il " fédère une vision, il y a une espèce de fluide ". Lubrifiant qui permet d’éviter les frottements douloureux et de rêver à son aise à un monde meilleur :
"Un président, ce n’est pas un épicier. L’important, c’est d’avoir une vision, pas forcément d’être dans les détails de la comptabilité. " (un participant au meeting de Lyon, 4 février 2017)
Malgré tout, ce programme trop diaphane gêne certains militants. Sa divulgation ayant été souvent annoncée puis repoussée, pour être finalement fixée à début mars, les " Jeunes avec Macron " ont pris sur eux de construire un site internet reprenant les principales déclarations de leur leader pour leur donner un semblant de consistance.
Ça ne s’invente pas, ce site s’appelle "Vision Macron" et surfe avec application sur un océan de lieux communs des plus vagues, dispatchés en une partie "Diagnostic" puis une partie "Action". La partie "Réaction" est laissée comme exercice au lecteur.
C’est ainsi que les 35 heures sont "une avancée sociale non contestable" qui présente "un bilan contrasté" qu’il faudra "adapter sans remettre en cause le principe". Jolie bourrasque d’air tiède. On souhaite bon courage au futur ministre de l’économie si d’aventure Emmanuel était élu!
Si le mystère reste entier quant au programme de gouvernement de Macron, on a cependant quelques idées sur ce qu’il sera en observant les soutiens qui s’agglutinent à lui.
Au-delà de sa tendresse pour le socialisme du réel qui signe son tropisme social-démocrate, on constate sans trop de surprise que les ralliements qu’il enregistre en nombre sont tous le fait d’individus extrêmement à l’aise dans " le système " dont il prétend s’affranchir et que certains d’entre eux sont de vieux routards de la politique depuis des dizaines d’années.
À gauche, on peut citer Gérard Collomb et tous les députés socialistes orphelins de la candidature Valls, les hommes d’affaires Marc Simoncini (Meetic), Xavier Niel (Free) et Pierre Bergé, les deux derniers étant de plus co-propriétaires de l’Obs qui a largement ouvert ses pages à Macron, l’écrivain Erik Orsenna, ancienne plume de Mitterrand, Daniel Cohn-Bendit, Alain Minc, Bernard Kouchner, sans oublier Ségolène Royal qui apporte indirectement le parrainage de François Hollande et une caution de sérieux assez originale dans la gestion des affaires publiques, et sans oublier non plus Geneviève de Fontenay, génialissime caution populaire, venue spécialement à Lyon pour vérifier que Macron n’avait pas "❤ une banque à la place du cœur ❤"!
À cette brochette de cadors, ajoutons la droite énarchiste et étatiste représentée par Renaud Dutreil, ancien ministre responsable de la création du pitoyable RSI (que Macron veut réformer, pas forcément pour le bien des Indépendants) et Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d’État aux transports sous Chirac et ex-présidente de ces fleurons de la réussite nationale que sont la RATP et la SNCF.
Le vrai défi, maintenant, consistera à croire que ce sont ces personnes qui seront capables de mettre en marche une révolution vertueuse, alors qu’elles sont toutes liées à tout ce que la France fait sans succès depuis quarante ans en termes de chômage, de dépenses publiques, de déficit et de dette.
Il va en falloir, de la foi, pour imaginer que l’État, gonflé d’orgueil à l’idée d’être stratège, va continuer à l’être sans se fracasser sur des catastrophes financières qui se chiffrent en milliards d’euros.
Il va en falloir, de la ferveur, pour voir en Emmanuel Macron l’artisan d’une transformation libérale de la France, lui dont le bilan se résume à des conseils catastrophiques pendant un quinquennat calamiteux et à une loi qui aura permis d’ouvrir quelques lignes d’autocars et quelques magasins un nombre limité de dimanches.
Conclusion
Certes, Emmanuel Macron s’est montré particulièrement habile à mobiliser médias et public autour de lui. Certes, il a su trouver les mots les plus susceptibles de toucher des Français désorientés et désireux de changement, mais aussi de protection et d’attention. Certes, il a su faire passer un message de nouveauté et de modernité en menant une campagne aussi originale que calibrée au millimètre comme s’il vendait le produit Macron à des consommateurs et non pas un programme politique à des électeurs. Soit.
Il n’en reste pas moins que le vide grandiloquent de ses propos associé au déjà-vu, au progressisme revendiqué et à l’étatisme assumé de l’équipe qui l’entoure fait irrésistiblement penser à la réflexion de Tancrède à son oncle le prince Salina dans le Guépard: "Il faut que tout change pour que rien ne change“.
Emmanuel Macron n’est rien d’autre que la nouvelle frimousse " hors-système " choisie par le "systèm ", coterie de médias et de politiciens qui nous gouvernent. C’est un changement purement formel et en rien fondamental pour la France, et les Français, qui préservera ces derniers au pouvoir.
Le navire de gauche a coulé. Celui de droite prend l’eau. Les rats quittent ces navires incertains pour courir chez Macron, ce "révolutionnaire" qui rassure tous les étatistes et leur promet qu’il suffit de dire que tout va changer pour que finalement rien ne change. ♫♪♬!
contrepoints.org
Copié-coller de Hollande, le pauvre type!
Qui paye pour le ressemelage des godasses des marcheurs?
C'est comme chez les shadock: ils pompaient, ils pompaient, ils pompaient
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