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  • Météo 2018? pas de chance

    Je l'avais annoncé dès Aout 2017: le temps sera affreux toute l'année

    Ne vous fiez pas à janvier qui sera pas très frisquet (en Occitanie) car plus le temps s'avancera en février plus le froid s'intensifiera un peu partout.

    Par contre en Mars, dans TOUTE la France: tempête, vent, pluies fortes et température en forte baisse de saison; ouf, en Occitanie, cela s'améliore légèrement fin mars.

    En Avril, mon zami, ne te découvre pas d'un fil et n'oublie pas ton parapluie; température fraîche partout sauf très légère amélioration en Occitanie et méditerranée.

    En Mai, tu feras pas ce qu'il te plait: Bretagne, et Haut de France, vent et pluie; bref, mauvais temps général sauf en Occitanie et méditerranée. où l'on ne fait pas ce qui nous plait mais c'est mieux qu'ailleurs, mais minus quand même

    Juin: le meilleur temps? Occitanie (petit peu) et méditerranée. Légère hausse des températures mais pas si tant que cela, mon pauvre: fera frisquet tout l'été.

    Juillet et Août: si tu aime la pluie, la fraîcheur, en Bretagne et Haut de France tu prendras tes congés. Les autres, prévoyez des gilets: le fond de l'air est frais, lahiho, lahihé.

    Septembre: temps très moyen. Pluie un peut partout.

    Bon, je reviendrai plus tard pour dire l'automne.

    Marchand de parapluie, à vos conteneurs d'importation!

  • Au fou!.... lachez les chiens!!!!

    Où se place le racisme tout de même....

    La planète antiraciste s’éloigne tous les jours un peu plus de la Terre. La dernière poussée vers les confins de la galaxie paranoïaque nous vient de Londres, où une université s’est vue accusée d’avoir parlé de " campus blanc " à propos de la neige prévue.

    Le père Noël en reste sans voix. Campus noir ? Bleu ? Violet ? Non. Il fallait dire : " campus recouvert de neige qui, cette année, n’est pas blanche ". Enfin, pas tout à fait… À bien y regarder, elle est, heu… Ah, zut, déjà des voitures passent, des piétons piétinent, et ce qui était immaculé est maintenant marronnasse, bouillasseux. Campus bouillasseux. Voilà. Ouf… L’antiraciste dérangé respire. Noël 2017 se déroulera dans la gadoue de ses pensées tordues.

    Mais le point culminant de ce conte pitoyable n’est point là. Il y a plus fort. Et là débute le vrai surréalisme de l’affaire, car l’université s’excuse ! Le timoré-préposé au compte Twitter de la fac précise que, la prochaine fois, ils veilleront à choisir d’autres mots… Prieront pour qu’il ne neige pas. Détourneront les nuages, diront que le campus est de toutes les couleurs… Mais comment ont-ils pu commettre la boulette consistant à décrire la réalité? La honte les envahit…

    http://www.bvoltaire.fr/alerte-rouge-neige-blanche-campus/

  • Ha, ha, ha! pauvres bênets!!!!! ils marcheront moins vite...

    Castaner veut que les adhérents d'En Marche soutiennent financièrement le parti

    valeursactuelles.com

    Financement des partis. Christophe Castaner, délégué général de LREM, veut pousser ses adhérents à financer les actions du parti.

    Fort de ses victoires électorales aux législatives, on aurait pu imaginer que La République en Marche, le parti issu du mouvement d'Emmanuel Macron, serait suffisamment riche pour mener à bien toutes les actions qu'il souhaiterait. Il semblerait pourtant que non. Christophe Castaner, délégué général de LREM, a lancé un appel aux dons auprès de ses adhérents. " Nous avons fait le choix d'être un mouvement où l'adhésion est gratuite ", commence-t-il dans un courrier envoyé la semaine dernière. " Nous lançons de nombreux projets innovants pour les citoyens (…) qui requièrent beaucoup d'énergie et d'investissement de notre part " explique-t-il ensuite.

    La décision est d'autant plus surprenante que les bons résultats aux élections de juin dernier garantissent au parti un peu plus de 20 millions d'euros annuels versés par l'Etat. Oui mais voilà: cette somme ne pourra être touchée qu'à compter de l'année prochaine. Et entretemps, Christophe Castaner doit bien trouver de quoi financer ces projets. Lesquels, demanderez-vous? "Des actions très concrètes, qui ne sont pas des actions politiques classiques comme on les imagine", a répondu dimanche soir le député de la 2ème circonscription des Alpes de Haute Provence, avant d'ajouter que la somme pourrait aussi servir à " préparer des élections". Les élections européennes de 2019 approchent en effet à grands pas et, pour s'épargner une déroute électorale, le parti va devoir rapidement s'y investir pleinement.

     

  • Il y avait une fois un quatrième Roi-Mage ...

    L'histoire ne le dit pas, mais l'histoire ne peut pas tout dire. Le quatrième Roi venait d'encore plus loin que les trois autres Rois. Il arrivait de l'extrémité des Gaules, autrement dit du bout du monde, d'un pays nommé Pelloc'hoaz. Plus loin que son royaume, il n'y avait plus que la mer, et quelques îles, où criaient des nuées de goélands, des îles où l'on disait que s'arrêtaient les âmes des défunts avant que les anges de Dieu ne les appellent pour le ciel.

    Or le Roi de Pelloc'hoaz ayant été averti en songe de la venue sur la terre du Roi des Rois, que le monde entier attendait, décida de se mettre aussitôt en route vers le lieu qu'une Etoile nouvelle, soudainement apparue, et d'une brillance sans pareille, lui montrerait. Le Roi choisit, pour l'offrir à l'Enfant-Dieu, trois perles rares, les plus précieuses de tous les trésors hérités de ses pères.

    L'une était semblable à la nacre rose. Elle avait l'éclat et la délicatesse de tons que l'on voit à la mer au lever du jour, devant Carantec et Callot, dans cette partie de la baie de Morlaix qui se nomme le Paradis. La perle était en forme de cœur et en elle palpitait tout ce qui fait la joie et la douleur du monde. C'était une perle vive, et, en l'offrant, le Roi de Pelloc'hoaz voulait offrir ce qu'il avait le plus à coeur, ses affections et ses soucis, ses bonheurs les plus intenses et ses souffrances les plus secrètes.

    La deuxième perle était de couleur verte. Comme les prairies de Trogriffon dans un matin de givre, ou le val de Bigodou, sous le soleil d'octobre. En elle se miraient la campagne et les fleurs, la vie animale et la douceur des choses. En l'apportant au Fils de dieu, le Roi voulait lui faire remise de toutes ses possessions terrestres, non seulement ses propres richesses, mais encore la création tout entière, ce que de son donjon surplombant les flots, il pouvait admirer à loisir. Le Roi se disait que si les remous de la mer sont si puissants, et si grandioses les couchers de soleil entre Kerrec-Hir et l'Ile de la Vierge, combien plus somptueux encore étaient les hauts-fonds où des poissons zébrés d'or et d'argent frétillaient entre les algues de soie vivante, battant comme bannières au vent parmi d'étincelants trésors oubliés. La perle aux irisations vertes chantait les splendeurs du monde visible et celles de l'invisible, et le Roi voulait la donner parce qu'en elle il restituait au Créateur amour pour amour.

    La troisième perle était blanche. Ou plutôt elle était transparence. Elle n'était pas la lumière, mais elle diffusait la lumière. En la regardant, on était éclairé. On voyait le chemin qu'il convenait de prendre, le conseil que l'on pouvait proposer, la solution que depuis longtemps l'on cherchait. Au moyen de cette perle, la vie devenait simple, les choses trouvaient leur place et les rapports entre les êtres, leur limpidité originelle. En la présentant au Nouveau-Né, le Roi désirait lui remettre toute sa sagesse, son intelligence et son esprit.

    Donc, serrant dans sa cassette ces trois perles uniques, le Roi de Pelloc'hoaz se mit en marche. Le voyage, vous le pensez bien, fut très, très long et, plus d'une fois, le cortège dût s'arrêter en chemin, à cause d'événements imprévisibles. Lorsqu'enfin il arriva dans le pays où l'étoile s'arrêta, le Roi perçut une étrange clameur qui s'élevait des villes et des villages. C'était comme un immense pleur que rien ne pouvait consoler. Le Roi en eut le cœur déchiré et il se demandait ce que cela pouvait être, lorsque l'un de ses hérauts vint lui dire qu'un ordre barbare, émanant d'Hérode, avait répandu la mort dans les maisons des Israélites, en massacrant tous les petits garçons de moins de deux ans. A peine le héraut avait-il achevé son effrayant récit, qu'une femme au visage décomposé par l'horreur, fit irruption dans la salle de l'auberge où le Roi s'était arrêté. Elle serrait sur son cœur un enfant aux yeux affolés et elle se disait poursuivie par les tueurs d'Hérode.

    En effet, à la porte , arrivèrent les mercenaires d'Hérode, des hommes à la face de bêtes, tenant des épées rougies par le sang. Ils poursuivaient la jeune mère et avaient ordre de mettre à mort le petit juif. Le Roi de Pelloc'hoaz leur fit face. Les brutes ne voulaient pas démordre: il leur fallait l'enfant. Alors le Roi se fit apporter sa cassette et il en sortit la perle rose. Si rare était sa beauté que les mercenaires aussitôt jugèrent qu'ils ne trouveraient pas au monde une occasion de ce prix et qu'ils pouvaient subir jusqu'à la fin les ordres d'Hérode sans recevoir jamais pareille récompense. Ils se saisirent de la perle et laissèrent leurs épées sur le seuil de l'auberge.

    Le Roi de Pellôc'hoaz poursuivit son chemin, espérant découvrir l'Enfant-Dieu. Comment s'y prit-il et pourquoi l'étoile cessa-t-elle de briller au-dessus de sa tête? Il ne comprit pas. Toujours est-il qu'une fois, entrant dans un village, il croisa un cortège insolite: une escouade de soldats emmenait un jeune homme, qui se débattait et criait. Derrière eux venait un groupe de personnes entourant une femme d'âge, sans doute la mère du prisonnier. L'homme qu'on emmenait, en effet, était son seul fils, et elle était veuve. Il avait commis un vol, en effet, car ils étaient pauvres, et n'avaient plus rien pour vivre. En comprenant cela, le Roi de Pelloc'hoaz fut ému, et, bien qu'il ne pût approuver le vol, il n'approuvait pas plus la brutalité des gardes qui emmenaient l'homme, et il leur demanda de laisser libre le voleur. Comme les soldats refusaient, le Roi leur proposa un grand prix pour rançon du prisonnier. Les soldats refusaient toujours. Alors le Roi ouvrit sa cassette et en sortit la perle aux tons verts. Les gardes, subjugués, évaluèrent sur-le-champ la fortune que représentait le joyau et acceptèrent de rendre le jeune homme à sa mère.

    Le Roi n'avait plus désormais à offrir au Fils de Dieu, que la seule perle blanche. Il chercha et chercha longtemps l'enfant pour lequel il avait quitté son château près de la mer, son pays fleuri de bruyère, posé au bout du monde, il chercha bien pendant trente ans, dans la région où l'étoile l'avait conduit.

    Un jour qu'il approchait de la Cité de Paix, il vit accourir à lui une toute jeune fille qui se jeta dans ses bras. Elle fuyait devant des hommes qui l'assaillaient de coups de pierre, car ils l'accusaient d'avoir trahi son père alors que ses parents, des gens très pieux, l'avaient promise en mariage à un riche vieillard de leur parenté. La jeune fille ne voulait pas mourir et elle suppliait le Roi de Pelloc'hoaz de lui sauver la vie. Le Roi eut beau présenter aux poursuivants toutes les raisons de ne pas frapper la jeune fille avant de s'être assuré que leurs dires étaient justes et non des accusations fausses portées par des jaloux, rien n'y fit. Les accusateurs étaient d'autant plus féroces qu'ils avaient la loi pour eux et que certains faisaient profession de justice. Alors le Roi de Pelloc'hoaz résolut de se défaire de la dernière perle ...

    Lorsqu'il la montra aux furieux, ceux-ci reculèrent, stupéfaits. Leurs yeux flambaient de convoitise devant la perle lumineuse que le Roi tenait entre ses doigts. "Allez!" leur dit-il, en leur remettant le trésor, tandis que la jeune fille, haletante, s'évanouissait entre ses bras.

    C'est à ce moment-là que le Roi entendit une rumeur qui provenait d'une ruelle au bas de la cité. C'était des cris, des vociférations, des sifflets, accompagnant la montée d'un condamné à mort que l'on traînait hors les murs de la ville pour le supplice de la croix. Le répugnant cortège approchait. Le Roi de Pelloc'hoaz vit l'homme que l'on menait à la mort. Et l'Homme tourna vers lui son visage, Il posa sur lui son regard. Et le Roi sut que c'était lui. C'était l'Enfant qu'il avait si longtemps cherché!... Voilà ce que les hommes en avaient fait!...

    Le Roi de Pelloc'hoaz ouvrit les mains: il n'avait plus rien, plus rien à offrir en échange de la vie du Fils de l'Homme. Il avait tout donné en route. Alors sur le visage indescriptible de Jésus, le Roi vit ses trois perles. Elles brillaient, intactes, plus riches et lumineuses que dans l'écrin de la cassette, et comme vibrantes, toutes les trois, de ce qu'il avait voulu apporter à l'Enfant. Il entendit une voix qui lui disait: "Va en paix, ton offrande, je l'ai bien reçue!".

    Le Roi de Pelloc'hoaz comprit que tout ce qu'il avait fait pour les hommes au long du chemin, c'était à Dieu qu'il l'avait fait.

    Dominique de Lafforest

  • Ne manquez, SURTOUT PAS, de lire ceci

    Johnny Hallyday et Jean d’Ormesson… l’histoire de deux cousins.

    Ils nous ont quittés tous les deux avec 24 heures d'écart, deux personnages très appréciés de tous les Français (et de tous les Belges !). Aux antipodes l'un de l'autre, pourrait-on croire... et pourtant. 

    D’un côté l’homme de lettres, Jean D’Ormesson, avec son humour inégalable, ses citations brillantes, son charme, l’homme cultivé qui savait plaire aux gens du peuple, Julien Doré ne s’est-il pas d’ailleurs fait tatouer son nom sur l’épaule?

     De l’autre le rockeur, l’homme du peuple, dont le franc-parler mais bien sûr aussi la musique ou les talents d’acteur plaisaient aussi aux intellectuels… inutile d’évoquer ici tous ceux qui portent son nom ou son visage en tatouages, une multitude!

     Des points communs, aussi, jusqu’aux racines familiales, eh oui… car les deux hommes étaient cousins ! Faut-il y voir un signe quelconque du destin ? Peut-être.

    Le monde de la généalogie ne pouvait pas mieux faire que de leur rendre un dernier hommage en évoquant leurs racines communes, que nous sommes heureux de vous présenter aujourd’hui.

    L’histoire commence il y a un demi-millénaire, loin au XVe siècle, à Namur. C’est là, en plein centre de ce que l’on n’appelait pas encore la Belgique que vivaient Jean de La Malaize, noble seigneur de Dongelberg, de la Malaize et de Lavoir (des communes situées au nord de Namur sur une quarantaine de km), et sa femme, Marie Smaele de Broesberghe.

    Le couple eût au moins trois enfants, dont deux, Marie, décédée vers 1508 et Catherine, décédée après 1486, eurent une descendance.

    Jean d’O

    Catherine épousa Rasse de Corwaren, comte de Niel, dont elle eu un fils homonyme, seigneur du même lieu. Pendant les huit générations qui suivirent, c’est par les épouses que l’on trouve un lien avec Jean d’Ormesson. Celles-ci firent de belles alliances, avec un baron gouverneur et capitaine du duché de Bouillon au nom du prince de Liège, avec les seigneurs de Niel, de Melroy, de Brumagne ou d’Arville, jusqu’au vicomte de Namur d’Elzée, Constant de son prénom, qui naquit en 1790. Celui-ci possédait le château Bayard, à Dhuy, à 15 km au nord de Namur, ou vécut l’arrière-grand-mère de Jean d’Ormesson, Marie. Celle-ci épousa le marquis d’Ormesson, nom hérité du fief de l’actuelle Ormesson-sur-Marne.

    Son fils Olivier, marquis lui aussi, fut ambassadeur de France en Belgique et à Saint-Pétersbourg, son petit-fils André, marquis, occupa la même fonction au Brésil, avant de devenir, à la retraite, président-directeur général des Agences maritimes réunies.

    Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Lefèvre d’Ormesson, plus simplement Jean d’O, fit l’école normale supérieure, avant de devenir Immortel et d’obtenir des prix littéraires.

    Johnny

    Du côté de Johnny, l’histoire commence avec Marie de la Malaize, qui épousa le seigneur de Wanzennes. Mais dès la troisième génération depuis Jean, le niveau social s’affaiblit légèrement. Marie de Modave, la petite-fille, épouse Pirkin Chestrevin, un bailli (celui de Wasseige), c’est-à-dire celui qui représente le roi dans le bailliage. S’ensuit un fils Guillaume, qui suit presque les traces de son père en devenant le receveur des bailliages de Samson, Beaufort et Wasseige. A la génération suivante, sa fille Antoinette épouse un mambour, que l’on pourrait traduire par trésorier, de l’église de Saint-Quentin. Une petite-fille se marie avec le censier de La Bruyère.

    Les générations suivantes se stabilisent au même niveau jusqu’à Antoine Smet (1736-1810) qui est tout de même qualifié d’échevin (magistrat nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses terres). La famille est désormais à Namur ou en banlieue proche (Boninne, Beez).

    Au début du XIXe siècle, l’ascendance noble est oubliée : Jean Smet (1771-1848) est ouvrier agricole à Beez, son fils Jean (1812-1888) sera tavernier et vendra des articles de pêche, son petit-fils Antoine (1864-1908) maréchal-ferrant puis “machiniste” à Bruxelles. Le fils d’Antoine, Léon, a fait parler de lui, des articles peu élogieux le qualifiant de “vagabond” ou “d’alcoolique”, sans compter l’abandon de son fils Jean-Philippe à l’âge de six mois, qui deviendra à l’adolescence l’idole des jeunes, puis celle de tous les Belges et Français.