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m'a tapé dans l'oeil!
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Un cavalier surgi hors de la nuit... mais, non, c'est pas ça! ha? bon!
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Pas de pays sans paysans!
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L'année de mes 18 ans, on disait: interdit d'interdire!
Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).
Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.
Par H16.
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Je m'en doutais, mais, voici la confirmation
Vive l'égalité française!
Allocations familiales des fonctionnaires : ce qu'on nous cache
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François Hollande a écarté pour l'instant l'hypothèse de la modulation des allocations familiales. Véronique Grousset explique pourquoi le gouvernement hésite à mettre en oeuvre cette réforme.
Véronique Grousset est rédacteur en chef du service Société du Figaro Magazine.
Si le gouvernement socialiste paraît nettement moins enthousiaste que ses parlementaires pour instaurer des allocations familiales inversement proportionnelles au revenu, ce n'est pas tant parce qu'il répugne à puiser une fois de plus dans le porte-monnaie des familles de la classe moyenne. C'est surtout parce qu'une telle mesure ferait immanquablement ressurgir le sujet des allocations familiales versées aux fonctionnaires et assimilés: un «supplément familial de traitement», octroyé dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales «classiques», qui présente la particularité d'être d'autant plus élevé que le dit-traitement est important.
Vous avez bien lu: plus un fonctionnaire gagne, plus il perçoit pour ses enfants. Une part fixe, à laquelle s'ajoutent 3% de son traitement brut s'il a deux enfants, 8% s'il en a trois, et 6% par enfant supplémentaire. Avec des montants certes plafonnés - depuis peu, et surtout dans le souci d'atténuer une anomalie outrageusement flagrante - mais tout de même: on imagine les hurlements syndicaux si un tel système jouait en faveur des cadres du secteur privé, même en tenant compte du fait que ceux-ci cotisent bien davantage que leurs homologues du secteur public!
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
De ce point de vue, le SFT fait d'ailleurs immanquablement penser à un autre scandale: la capitalisation des fonds versés par les fonctionnaires à leur caisse de retraite complémentaire, la Préfon, un mécanisme que les syndicats dénoncent comme odieusement attentatoire à notre sacro-saint système par répartition à chaque fois que les compagnies d'assurance tentent de plaider pour son introduction… mais contre lequel ils n'ont jamais rien trouvé à redire depuis plus de cinquante ans qu'il profite aux fonctionnaires.
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
Mais encore faut-il que cela ne se voit pas trop ; ce qui ne serait certainement pas le cas pour le SFT s'il devait y avoir débat autour d'une éventuelle dégressivité des allocations familiales.
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Pas de pays sans paysans!
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FRANCE: liberté, égalité, fraternité? mais, pour qui?......
Depuis 32 jours, Bruno Richard a entamé une grève de la faim devant le ministère de la Santé pour obtenir une meilleure prise en charge de son fils lourdement handicapé. Les experts estiment pourtant que ses exigences ne sont pas médicalement justifiées.
"Je suis un père. Et un père doit tout faire pour sauver son fils, quitte à mettre sa vie en danger." Cela fait 32 jours que Bruno Richard ne s'est pas alimenté. Posté devant le ministère de la Santé, ce père est en grève de la faim pour que son fils Robin, lourdement handicapé après avoir été frappé par la foudre, bénéficie de "soins adaptés". Aujourd'hui, il est très affaibli. "Je suis fréquemment pris de vertiges et je souffre de palpitations." Seuls les cinq cafés très sucrés qu'il boit chaque jour l'aide à tenir. Mais pour Bruno Richard, c'est presque devenu une habitude. Car il en est déjà à sa septième grève de la faim.
"Les médecins nous ont dit qu'il valait mieux le débrancher"
Tout a commencé en 2007. Son fils Robin, alors âgé de 13 ans, était en sortie scolaire dans les Bouches-du-Rhône lorsqu'il a été frappé par la foudre. Pendant 8 mois, il reste plongé dans le coma. "Les médecins nous ont dit que son cerveau était grillé et qu'il valait mieux le débrancher." Contre toute attente, Robin se réveille mais souffre de paralysie sévère. L'adolescent est alors soumis à des examens à l'hôpital de Marseille. Les experts sont catégoriques. Son état ne pourra pas s'améliorer. Refusant ce diagnostic, le père entame alors sa première grève de la faim. Touché par leur histoire, Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, fait transférer Robin dans une structure spécialisée à Paris.
"Il parle, se met debout"
Aujourd'hui soigné à l'hôpital d'instruction des Armées de Percy à Clamart, Robin bénéficie d'une séance d'une heure de kinésithérapie par jour. Un programme de rééducation encore insuffisant pour ses parents. "Son état nécessiterait qu'il fasse de la balnéothérapie. On le fait pour les chevaux et mon fils n'y a pas le droit. C'est choquant." Malgré tout, Robin fait des progrès. "Il parle, se met debout." Pour tenter de faire évoluer la situation, les parents multiplient les actions et alternent grève de la faim et rassemblements.
L'an dernier, l'Agence Régional de Santé (ARS) accepte de pratiquer une nouvelle expertise pour temporiser. Les spécialistes mandatés ont conclu que "l'évolution clinique est en faveur d'un état végétatif". "Vous trouvez qu'il a l'air d'être dans un état végétatif ?", interroge Bruno Richard montrant les vidéos des progrès de son fils. Selon lui, les expertises ont été expédiées. "C'est faux", répond à MYTF1News Nicolas Préju, porte-parole de l'ARS Île-de-France. "Les soins demandés par les parents ne sont tout simplement pas compatibles avec l'expertise. On ne peut pas répondre à des exigences qui ne sont pas justifiées médicalement. Surtout si elles sont contre-indiquées, elles peuvent être dangereuses."
Des soutiens du monde entier
Le combat des Richard dure maintenant depuis 7 ans. "Tout ce temps perdu alors que ça aurait pu être si simple". Durant tout ce temps, la famille a été très soutenue. Leur histoire a même traversé les frontières. "Je reçois des vidéos et des photos de soutien du Pérou, du Caire, du Québec." Une pétition qui tourne actuellement sur le web a déjà récolté près de 55.000 signatures.
Mais pour Nicolas Péju, il est impératif que Bruno Richard cesse sa grève de la faim. "Son état de santé compromet sa capacité à s'occuper de Robin." Le père de l'adolescent annonce qu'il tiendra. "On continuera jusqu'à ce que notre fils puisse rentrer à la maison avec nous."
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'association Robin Richard.
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Va le voir si tu est envoûté!
Exorcisme ou psy ?
En tant qu’ancien juriste je suis un mec carré. Suffisamment allumé pour parler de possession avec un patient mais suffisamment logique pour rester les pieds sur terre.
Par Philippe P.
Bon, on l’a tous vu ce film L’exorciste. Même que moi je l’ai visionné alors que je n’avais pas encore l’âge de le voir. Je sais je suis un outlaw. (…)
Mais revenons à L’exorciste, le film. Je l’ai vu et bien sûr malgré tout ce qu’on en a dit, c’était une arnaque romancée même si c’était bien fait. Je veux bien croire au diable mais je pense que ses actions sont plus fines que celles consistant à faire vomir en vert une gamine ou à lui faire tourner la tête à 360 degrés. Comme signes eschatologiques, il y a mieux non? Pour moi le diable serait plutôt un gros malin, un rigolo qui ferait des tours en s’emparant des gens pour en faire des guignols de foire.
Disons que si je vois des manifestations étranges, je pense plus à la neurologie qu’au diable. Et pourtant, j’ai déjà échangé avec un vieux psychiatre qui m’a assuré avoir été confronté au mal et avoir envoyé des gens chez un prêtre exorciste. Je ne remets pas sa parole en doute et je serais capable de faire la même chose. Mais disons que ce serait une décision prise après que mon patient ait passé un bon IRM.
C’est ainsi que je recevais récemment un jeune type se disant possédé. Je le connais un peu et on s’entend bien. Moi, son truc je n’y crois pas. Je pense que les manifestations qu’il endure sont juste les conséquences biologiques d’un stress intense dû à une culpabilité profonde. Et je sais de quoi il se sent coupable. Mais bon, il est perché et pour lui, y’a pas c’est le diab’ qu’a pris l’contrôle !
Comme Chaton a tout un tas de connaissances parmi les curetons et qu’il saurait m’en trouver un sympa, je lui ai demandé le nom d’un mec assez ouvert d’esprit pour recevoir mon patient. Ce dernier y est allé pour se confesser. Alors comme je le lui ai dit, si tu as réussi à entrer dans une Église, à te confesser à un prêtre sans te mettre à parler araméen ou à être éjecté contre les murs, c’est que tu n’es pas possédé.
Moi je m’en fous de la grille de lecture. On peut me parler astrologie, tarologie ou même démonologie, pourquoi pas, je m’adapte. Mais bon, partout y’a des règles et faut pas déconner avec sinon c’est la foire d’empoigne. En tant qu’ancien juriste je suis un mec carré. Suffisamment allumé pour parler de possession avec un patient mais suffisamment logique pour rester les pieds sur terre. Et là, c’est vrai que mon patient était bien emmerdé!
Ce d’autant plus que j’avais rapporté de l’eau bénite, venue en direct de Lourdes et qu’on m’avait donné voici quelques années. Le flacon était tout neuf c’est vous dire si c’était propre à nettoyer pour une âme noircie. Et j’en ai versé quelques gouttes sur son poignet et croyez moi ou pas, ça n’a pas fait de trou et ça n’a pas fumé ! Preuve que le pépère il déraille mais qu’il n’est pas possédé. Et comme il n’est pas perché à ce point, il a admis ce que je lui disais.
Comme toute explication psychologisante le ferait chier, je lui ai dit qu’à défaut d’être possédé, il pourrait être obsédé. C’est le cran au-dessous, le truc des petits joueurs car l’Église distingue parmi les phénomènes sataniques, la tentation, comme moi et la clope, l’obsession et la possession.
Un site spécialisé dans ce domaine explique que l’obsession représente une forme plus grande de tentation. Deux types de personnes en sont victimes : elle peut atteindre les hommes de Dieu, dont la sainteté particulière a su résister aux attaques de la tentation. Elle peut atteindre aussi les imprudents qui ont flirté avec le spiritisme ou avec la sorcellerie. L’obsession est parfois externe, lorsqu’elle agit sur les sens extérieurs par des apparitions, des voix, des coups frappés ou encore des objets déplacés.
Par ces moyens, le démon tente d’effrayer ses victimes pour les détourner de la pratique de la Charité ou, au contraire, il essaie de les séduire, pour les attirer au mal. On raconte que Saint-Antoine du désert fut obsédé par le démon, qui lui apparaissait sous la forme de courtisanes. Il sut résister là où tout homme serait tombé.
L’obsession est le plus souvent interne. On peut même dire qu’il n’existe pratiquement pas d’obsession externe qui ne soit accompagnée de ce genre de tentations puissantes. Dans ce cas, le démon agit sur les sens intérieurs, l’imagination et la mémoire, et sur les passions, pour les exciter.
Comme malgré soi, on est envahi par des images importunes, obsédantes, qui persistent malgré des efforts énergiques. On se sent en proie aux bouillonnements de la colère, aux angoisses du désespoir, à des mouvements instinctifs d’antipathie ou au contraire, à des tendresses dangereuses, et que rien ne semble justifier. Sans doute, il est difficile d’être sûr de la présence d’une véritable obsession, mais quand les tentations sont à la fois soudaines, violentes, persistantes, et difficiles à expliquer par une cause naturelle, on peut y voir une action spéciale du démon. En cas de doute, il est bon de consulter un psychologue chrétien, qui puisse examiner si ces phénomènes ne sont pas dus à un état morbide relevant de la médecine.
Effectivement comme ils le disent, il est difficile de savoir s’il s’agit d’une obsession véritable ou d’un vrai problème psychologique. Et comme je suis un petit gars sérieux et bien que je sois ouvert d’esprit, moi je penche pour ma chapelle et imagine que c’est psy et que c’est dû à une sacré culpabilité qui le ronge. Mais comme il y a du vrai dans l’autre explication, je lui ai dit que pour lutter contre une obsession, il fallait ne pas s’isoler et faire preuve de force d’âme. Et cela cadre de toute manière avec ce que je lui aurais recommandé, à savoir faire face à ce qui le taraude.
J’aurais pu imaginer qu’il fut schizophrène mais il ne l’est pas. À part cette curieuse idée, il est normal, il sait qui il est et on s’entend très bien. Il n’est pas bizarre au sens où j’aurais pu voir de la discordance. D’ailleurs, il avait fait un petit séjour en HP durant une quinzaine et on n’a rien trouvé. Il faut dire que mon confrère, plutôt que m’appeler, a préféré chercher tout seul et s’est trouvé face à un mur. Un scorpion quand ça veut pas parler, ça veut pas !
Cet âne de psychiatre l’a juste remis dehors avec un neuroleptique atypique qu’il a cessé de prendre un mois après. De toute manière, neuroleptiques ou pas, il avait les mêmes bizarres idées. Alors il est revenu me voir et j’ai repris le dossier. Moi, si cela ne m’ennuie pas de parler d’anges et de démons, je reste prosaïque et ne suis pas du genre à chercher des explications surnaturelles à un phénomène naturel. Je veux bien croire à tout pourvu que toutes les pistes aient été explorées.
Alors j’ai songé à la paraphrénie, un diagnostic sur lequel personne n’est vraiment d’accord. En bref, la paraphrénie, c’est quand un mec déraille sur un sujet précis alors que le reste de sa personnalité est intacte. On en voit souvent sur les forums, vous savez, de ces doux dingues qui viennent avec une drôle d’idée en tête et ne détellent pas de leur truc. Il y a bien une forme de délire mais sans que les fonctions cognitives ne soient atteintes. Parfois on parle de troubles schizo-affectifs, ce qui ne veut rien dire, mais crée une boite pratique pour coller tous les cas bizarres auxquels on n’entend rien.
Comme lui et moi, on s’entend bien et qu’il me fait confiance, je vais l’adresser à un neurologue. Parce qu’à mon avis, être dans cet état n’est pas un truc normal. Oui je veux bien croire en Dieu et au diable mais aussi aux tumeurs, aux AVC qu’on n’a pas détectés, aux traumas crâniens passés inaperçus et à tout un tas de trucs que je ne connais pas mais qu’un neurologue saura diagnostiquer avec de grosses machines d’imagerie médicale. Je ne comprends pas comment le psychiatre qui l’a reçu n’a pas ordonné cette exploration!
J’aurais bien aimé avoir à faire à un nouveau Saint-Antoine harcelé par le démon mais on va d’abord procéder rationnellement! Un IRM ou un scanner et on verra si ce truc est pour moi ou pour un neurologue!
https://www.contrepoints.org/2014/10/11/184242-exorcisme-ou-psy
Que l'auteur de l'article veuillent bien m'excuser mes j'ai changé les trop gros mots* et supprimé une première partie indiqué par ceci (…), qui n'avait rien à voir avec le texte qui m'intéresse…. d'ailleurs, la partie ôtée était par trop grossière. J'ai conservé uniquement le mieux à lire.
*Je ne suis pas pourtant bégueule (mes notes le prouve) mais, ouf!!!!