Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

femme - Page 109

  • Saviez-vous que ce que vous écoutez en mangeant…

    peut changer le goût des aliments?

    Incroyable mais vrai!

    Un son approprié peut rendre les chips plus croustillantes, le caramel plus doux et transcender le whisky….

    Le dîner est prêt, vous vous apprêtez à allumer la télé ou à lancer un petit fond musical comme à votre habitude... Stop, malheureux-ses!

    Comme le goût et la texture de votre repas, le son que votre cerveau perçoit lorsque vous mangez peut grandement affecter le goût des aliments.

    Ces découvertes laissent imaginer comment la science pourrait redéfinir les codes des repas…. Les livres de recettes pourraient être assortis de MP3 à télécharger, les guides Michelin indiqueraient la playlist de chaque restaurant, les grands chefs testeraient de nouvelles expériences sonores... Avant d’en arriver là, vous allez pouvoir vérifier à quel point ce que vous entendez modifiera vos perceptions gustatives quelques petites expériences.

    Quel est le son qui rend les chips croustillantes?

    Croustillante, craquante, que serait une chips sans le bruit qu'elle fait lorsqu'elle craque entre vos dents? Pour Charles Spence, psychologue expérimental à l'Université d'Oxford, le son est un sens injustement oublié lors d'un repas, alors même qu'il joue un rôle crucial au cours de cette "expérience multisensorielle". Il a mené une étude pour le démontrer (pour laquelle il s'est d'ailleurs vu décerner le prix Ig Nobel, prix parodique décerné aux découvertes “à priori“ étranges).

    Pour les besoins de la science, deux-cents volontaires ont été recrutés pour manger des chips. Chaque cobaye portait des écouteurs, qui diffusaient des sons typiques du craquement de chips. Le chercheur a découvert que les personnes qui entendaient un son de craquement plus fort trouvaient que les chips semblaient 15% plus fraîches. (Certains collègues de Spence ont reproduit l'expérience en remplaçant le son des craquements de chips par celui d'un verre qui se brise, les participants ont été traumatisés).

    Testez cette illusion tactile: si vous frottez vos mains entres elles mais camouflez le bruit produit, elles vous paraîtront plus douces

    Charles Spence a eu cette idée en partant d'illusions tactiles connues. Par exemple, si vous frottez vos mains entres elles mais camouflez le bruit produit, elles vous paraîtront plus douces. Même chose si vous écrivez sur un tableau en portant des écouteurs: la surface vous paraîtra plus douce sans le bruit crissant de la craie.

    Pour rendre vos chips plus savoureuses, vous n'avez plus qu'à vous installer devant votre ordinateur avec votre sachet sur les genoux et écouter ça:

    https://soundcloud.com/cgraber/crunchy-crisps

    Et, magie de la science, pour leur donner un goût rassis, voici l'enregistrement parfait:

    https://soundcloud.com/cgraber/crunchy-crisps

    L'eau chaude et l'eau froide ne font pas le même bruit

    L'eau fraîche versée dans un verre ne produit pas tout à fait le même son que l'eau froide. Faites le test!

    L’oreille humaine est assez sensible pour distinguer le changement de "viscosité" d’un liquide selon sa température. L’eau froide est plus dense que l’eau chaude, et le bruit qu’elle produit est un peu plus aigu que celui de l’eau chaude.

    Cela peut par exemple avoir une application dans la publicité, où le beau “splash"provoqué par un soda paraît encore plus rafraîchissant.

    Le caramel est moins amer avec des notes aiguës

    En 2012, Charles Spence a également testé le lien entre hauteur du son et goût. En utilisant un caramel amer, lui et ses collègues ont montré que les gens le perçoivent 10% plus amer s'ils entendent des notes de musique plus graves, et 10% plus doux s'ils écoutent de la musique plus aiguë. Une expérience à tester chez soi avec du chocolat noir et deux pistes sonores différentes.

    Comment marier alcool et musique?

     

    La suite est à lire en cliquant sur l'image

     

     

  • 10 vaches vont aux prés?

    Des vaches ont des clarines ? Plaintes contre les agriculteurs…

    Chroniques judiciaires d’une France qui devient folle

    De dangereuses délinquantes empêchent l’honnête citoyen de se mouvoir à sa guise en Vallée verte (Haute-Savoie).

    “L’agriculteur de Vailly (Haute-Savoie) est l’objet d’une plainte pour "obstruction de la voie publique" car ses dix vaches empruntent la voie communale pour aller aux prés, nous informe France Bleu.

    Extrait de sa page Facebook :

    Cette histoire risible fait suite à une autre plainte concernant le bruit des cloches de vaches du Chablais cette fois-ci, toujours en Haute-Savoie:

    "Excédés par le bruit de tintement, douze propriétaires de résidences secondaires, presque tous britanniques, avaient lancé début septembre une pétition contre les clarines des bovins de la commune"  rapporte encore France Bleu Pays de Savoie.

    Et si les Français se plaignaient contre le tapage nocturne pendant le ramadan, le rap à tout-va, les rodéos sauvages, les moto-cross et les quads des cités? Chiche?

    L’étendue de la connerie humaine est vraiment infinie on peut l’affirmer sans crainte de se tromper, cette histoire n’est malheureusement pas un cas isolé.

    Trop souvent des citadins vont habiter a la campagne (du moins ce qu’il en reste) et veulent la façonner tout comme l’était la ville d’où ils viennent, béton goudron centre commercial et parking, lotissements bien ordonnés.

    Le boucan des sirènes de pompiers, voitures de police embouteillages et défilés de ponctionnaires ne les dérange pas, ils sont conditionnés pour ça; par contre le coq du paysan qui chante, les cloches des vaches, la transhumance des moutons, les chasseurs ou même les cloches de l’église ça ils ne supportent pas!

    Certains se plaignent du  "vacarme " provoqué par le chant des cigales!

    J’ai connu un personnage qui a eu la chance et surtout les moyens de se payer une belle maison entourée d’arbres sur un beau terrain plat. Un arbre ça perd ses feuilles et il faut les ramasser c’est comme ça depuis la nuit des temps… c’est la nature… et puis les enfants entrent dans la maison avec de la terre sous les godasses… et oui les arbres poussent dans la terre!

    Ce gros problème pour ces gens nés et élevés en ville fut vite résolu; les arbres furent abattus (la plus grande partie) et le terrain goudronné: plus de terre dans la maison et plus de feuilles a ramasser.

    Ils avaient reproduit l’environnement d’où ils venaient! Alors pourquoi venir habiter a la campagne?

     

     GO HOME LES ROSBIFS!

  • JE BALANCE MES PORCS!

    Cela a commencé dès l'âge de 14 ans (en 1964), quand j'étais ouvrière en confection: beaucoup de filles se trouvaient aux meilleures places de l'usine parce qu'elles couchaient avec les petits chefs.

    J'ai perdu un chouette travail très bien payé: j'avais 20 ans… j'ai réussi haut la main (et il parait que j'étais la seule depuis 25 ans) à finir un problème concocté par l'expert comptable pour un groupe de 5 hommes d'affaires qui cherchaient une secrétaire de direction, mais, ils ne m'ont pas embauchée parce que j'étais trop jeune et trop belle et qu'ils seraient tentés… le pognon avant la galipette!

    Le suivant, c'est un patron d'imprimerie, aujourd'hui décédé qui m'a proposé de me payer un bel appartement et tout le confort si je le recevais deux fois par semaine; j'avais 21 ans.

    Ma fille un an. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    Le second patron m'a proposé du travail  de secrétaire de direction si je lui permettais de me rendre visite deux fois par semaine; j'avais 23 ans. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    Un autre, un collègue m'a fait perdre un emploi de photograveur dans un quotidien sports (à l'époque, hebdo sur le rugby) parce que je lui ai refusé de lui faire une “pi…“ dans le labo photogravure et comme j'ai refusé, il a raconté au chef d'atelier que je lui avais bien fait ce que j'avais refusé et que j'étais une salop' qui “foutrait“ le bordel dans l'imprimerie. J'avais 24 ans. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

    A cette époque aussi, j'ai était contactée par un chef de photogravure du grand quotidien régional qui me proposait un emploi mais, il “fallait passer à la casserole“. J'ai installé cette histoire sur le blog de mon site:

    http://www.josyanejoyce.com/voyances2/index.html

    Pdf: le droit de cuissage. Et pourtant: toujours maman célibataire sans allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    A 25 ans, je rentrais fourbue d'une grande journée de travail (vive les heures sup') et un homme m'a mis les mains aux fesses: comme l'abruti roulait en mobylette, il m'a soulevée et je suis pratiquement tombée; j'ai dû me rattraper tant bien que mal pendant qu'il s'enfuyait sans se retourner et que je l'insultais de tout ce que je pouvais hurler….

    Etc… etc…

     

    Comme j'ai la chance de ne pas avoir de rides, quand ma fille a eu l'âge d'aller en boîte et que c’est moi qui conduisait, je ne vous dis pas ce que j'ai entendu des jeunes de son âge alors que j'avais 20 ans de plus qu'eux!

     

    Des porcs, y'en a partout, depuis toujours, à toutes les strates de la société!

     

  • L’écriture inclusive, la nouvelle fabrique des crétin·e·s

    En matière de sexisme, tout a-t-il déjà été dénoncé? Arriverions-nous trop tard? Non ! Il reste la langue. On la savait sexiste, surtout le français qui ne connaît pas le neutre et pour lequel le masculin l’emporte sur le féminin. Mais on n’avait encore rien entrepris là-contre.

    Alors voici l’écriture inclusive. On avait bien essayé les formulations épicènes (usage de mot désignant aussi bien le masculin que le féminin), et d’autres moyens, comme de préciser " le ou la ", etc. Mais l’objectif n’était alors que d’ajouter une précision sans trop alourdir les phrases. Car il peut se trouver nécessaire de marquer dans le langage le genre auquel on fait allusion, par exemple pour éviter les malentendus. C’est souvent le cas des contrats et plus généralement des textes juridiques où la clarté doit l’emporter sur toute autre considération.

    L’exclusion à portée de clavier

    Si, dans le langage parlé, il est aisé de préciser les genres sans alourdir l’expression, dans l’expression écrite, il en va tout autrement. D’où l’invention d’une écriture spéciale dite inclusive qui ajoute à l’écriture des mots des terminaisons nouvelles, séparées par un point médian (à mi-hauteur, alt-0183 ‘‘·’’).

    Il est inutile de répéter ici ce qu’ont très bien dit Raphaël Enthoven, Alain Finkielkraut, Alain Bentolila et bien d’autres et les féministes, dont nous sommes, n’ont rien à gagner à ce petit jeu, risible, de démolition de la langue écrite. Et l’échec est assuré, même si les pétroleuses (qui ne sont pas des pétroleurs au féminin) du féminisme réussissent à institutionnaliser l’écriture inclusive, conformément aux directives du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes. L’échec est assuré, car la langue, y compris la langue écrite, qui n’est nullement un simple redoublement de la langue orale, est une réalité vivante qui n’évolue que selon ses propres lois et non par décret. Lui ajouter, de l’extérieur, des sophistications alambiquées est impossible.

    Déjà une réalité…

    Mais voici que cette écriture entre à l’école, par la voie d’un grand éditeur, Hatier, dont un manuel destiné au CE2 a décidé d’adopter les conventions du Manuel d’écriture inclusivedu Haut Conseil cité plus haut. On peut se demander quelles sont les motivations de cet éditeur… Ce manuel aura du mal à se vendre, car il s’agit d’un ouvrage militant et non d’un simple ouvrage scolaire.

    À supposer, cependant, que cette écriture devienne obligatoire, les erreurs seraient-elles des "fautes" d’orthographe ou des délits passibles de la correctionnelle pour incitation à la haine sexiste? À quand des élèves de CE2 au tribunal des mineurs pour délit orthographiques?

    Manipulation des masses

    Alors, puisqu’il s’agit d’école où des enfants se verraient imposer des options partisanes, plusieurs remarques sont à formuler.

    1. Les enfants des écoles sont de plus en plus, sous couvert d’égalité, une masse de manœuvres pour des intérêts partisans particuliers et spécifiques. On a déjà vu les ABCD de l’égalité derrière laquelle pouvait se lire cette fameuse théorie du genre qui n’existe pas. On a vu la promotion de la famille homoparentale et il n’y a pas jusqu’aux rythmes scolaires qui, sous couvert de respecter les rythmes naturels font entrer des associations un peu particulières dans les écoles. L’écriture inclusive est une tentative de même nature.
    2. Pédagogiquement, pourtant l’écriture inclusive rend la lecture particulièrement difficile à un âge où beaucoup d’enfants lisent encore très mal et l’idée que c’est seulement une petite habitude à prendre ne vaut que pour les lecteurs confirmés et nullement pour les enfants qui apprennent à lire.

    — Elle rend la lecture particulièrement difficile notamment pour ceux qui, à cet âge, et ils sont nombreux, continuent d’oraliser intérieurement dans leur lecture silencieuse.

    — Elle rend la lecture à haute voix totalement chaotique. Exemple: l’élève doit deviner que "agriculteur·rice·s" se lit agriculteurs agricultrices et non agriculteurrice.

     — Elle embrouille l’orthographe. Exemple, pris dans ce manuel, "Les artisan·e·s". Il devra d’abord apprendre la fonction particulière du point médian qui fait que le s s’ajoute au masculin comme au féminin. Il n’en reste pas moins que l’élève voit écrit "les artisan" sans le s. C’est de la cacographie. Et ici, le coup des "moutonsssss" ne pourra pas fonctionner même avec le talent de Louis Jouvet.

    1. Ce manuel, qui initie aux sciences et notamment à l’histoire (histoire de nulle part) avoue benoîtement avoir faussé les choses pour qu’il y ait parité. Autant d’hommes que de femmes. Il faut réécrire l’histoire.
    2. Toutes les subtilités orthographiques (accord avec le substantif le plus proche) sont totalement hors de portée des élèves et l’effet de contribution " à une éducation à l’égalité entre tous " risque fort de n’être pas très visible.
    3. En revanche le conflit avec la majorité des parents – ils ne sont pas tous boboïsés – risque bien d’être frontal et l’exode vers l’enseignement privé relancé.

    Histoire d’en rire…

    Faire payer à la langue d’avoir une histoire n’est pas sans conséquence. La féminisation des mots ne rend pas toujours service aux femmes. Lorsqu’on dit écrivaine, on signale plus la femme que l’écrivain. Sans compter que les amoureux de la langue ne peuvent manquer de trouver le mot écrivaine assez laid et de connotation discutable, appelant, par assonance, une vaine écrivaine. Sans compter les hautes fonctions qui résistent à la féminisation et optent pour le neutre écrit au masculin. On dit Mme la Directrice de l’école maternelle, mais Mme le Directeur des enseignements supérieurs (si c’est le cas). Mme la Maire et non Mme la mairesse…

    Et puisqu’il s’agit d’école, il faut faire attention aux glissements de sens dans les reformulations épicènes. Les droits humains, par exemple, ne sont pas la même chose que les Droits de l’homme dont la formulation épicène serait plutôt droits naturels. " Droits humains ", est un anglicisme dont on peut se demander s’il ne serait pas une manière de faire oublier les droits de l’homme.

    Revenons à l’école. Au lieu d’introduire des écritures disruptives, on serait plus efficace d’expliquer que notre langue a une histoire, que le masculin ne l’emporte sur le féminin que dans la grammaire et que ce ne doit pas être le cas dans les domaines sociaux, que le genre neutre n’existe pas en français, qu’une pierre est de genre féminin, mais un caillou masculin. En outre, homo, ce n’est pas vir. Et, pour les plus grands, qu’une péripatéticienne, si elle peut être l’amie d’un péripatéticien, n’en est pas pour autant philosophe.

    Car au final, il vaut mieux en sourire et faire le gros dos en attendant que ça passe.

    Jacques Billard

    https://www.causeur.fr/ecriture-inclusive-orthographe-ecole-hatier-147170

    Le problème vient à mon sens de cette "chosification" des mots qui prend le mot détaché de son contexte et à la lettre, car, quand on est vraiment Français de souche avec la langue française comme langue maternelle, on reconnait le sens du mot en regard du contexte et cela ne pose pas problème.

    Cette " chosification " se retrouve dans les nombreux procès et crises de colère de certains illuminés qui sont incapables de saisir le sens profond d’une phrase prise dans son ensemble. A moins que ces sires aient pris un malin plaisir pour ne pas dire un plaisir malin (ce serait les reconnaître comme intelligents) à extraire, en l’isolant de son contexte, le mot incriminé.

    Ces imbécillités ne seront pas suivies d’effet…. Pour ma part, je n’ai et ne changerai jamais mon vocabulaire ni ma grammaire.

     

     

  • Sacristie!

    > Sœur Marguerite vient consulter le médecin, secouée par un terrible hoquet.

    > – Je n’en peux plus docteur, cela fait un mois maintenant que je ne dors plus, que je ne mange presque plus,

    > et que je stresse à cause de ce hoquet.

    > Le médecin l’examine longuement et déclare:

    > – Ma sœur, vous êtes enceinte. Je suis formel !

    > Prise de panique, la religieuse se lève, ramasse ses affaires et s’enfuit à toutes jambes.

    > Une heure plus tard, la Mère supérieure du couvent appelle le médecin:

    > – Docteur, pouvez-vous me dire ce que vous avez dit à sœur Marguerite ?

    > Elle est dans tous ses états !

    > – Vous allez comprendre, ma Mère. Pour faire passer son hoquet persistant, le meilleur moyen était de lui faire peur !

    > Alors, je lui ai dit qu’elle était enceinte, ça a du marcher, non ?

    > – Oui, sœur Marguerite n’a plus le hoquet. Mais le Père Bastien s’est pendu dans la sacristie !

     

  • La première Miss Monde en fauteuil roulant a été élue

    Ce samedi 7 octobre, Varsovie accueillait le premier concours de Miss Monde en fauteuil roulant de l’histoire.

    24 jeunes femmes issues de 19 pays différents étaient donc présentes dans la capitale polonaise pour être potentiellement la toute première Miss Monde en fauteuil roulant. Mais au-delà de la consécration, c’est bien évidemment la tenue de ce concours en lui-même qui représente un bel accomplissement pour ces femmes-là comme le confie la candidate chilienne Maria Diaz, 28 ans, joueuse professionnelle de tennis en fauteuil roulant:

     " Nous sommes toutes gagnantes: nous nous sommes fait de nouveaux amis, nous avons vécu ensemble de nouvelles expériences, connues toute cette ambiance ensemble. C’est la première occasion du genre pour montrer au monde que nous sommes capables de faire vraiment ce que nous voulons“.

    Handicapée à la suite d’un accident il y a 10 ans, elle a été récompensée des titres Miss Activité et Miss Lifestyle Designers lors de ce concours. La gagnante suprême s’appelle Alexandra Chichikova, 23 ans, une Bélarusse étudiante en psychologie et pédagogie sociale. Elle fut couronnée devant ses deux dauphines, la Sud-Africaine Lebohang Monyatsi et la Polonaise Adrianna Zawadzinska. De son côté, la joueuse de football et mannequin française Nadjet Meskine a été élue Miss sourire.

    Les 24 candidates ont défilé devant un millier de spectateurs en trois tenues différentes: costume national, tenue de cocktail et tenue de soirée. La fondation polonaise, Jedyna Taka, à l’origine de ce concours, souhaitait avant tout " changer l’image des femmes en fauteuil roulant, pour qu’elles ne soient pas définies à travers cet attribut, mais aussi d’insister sur le fait que, dans certaines parties du monde, le fauteuil roulant reste un luxe.

    Ainsi, lors de ce concours, la beauté n’était pas forcément le critère premier comme l’explique Katarzyna Wojtaszek-Ginalska, co-fondatrice du projet et co-présidente du jury: "Ce n’est pas le physique qui compte le plus. Certes, avoir un beau visage est important mais on se penche énormément sur la personnalité des filles, leur activité quotidienne, leur engagement, leur vie sociale, leurs projets".