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Un peu tout - Page 104

  • chi o li, pa o po et lycée de Versailles

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  • Suivre la mode…..

    Il y a plus d'une centaine d'années, il y avait, dans mon pays toulousain, une expression qui courrait et qu'il fallait prendre au pied de la lettre: il faut suivre la mode ou quitter le pays.

    Cela signifiait que, si tu es un breton et que les hasards de la vie t'emmènent vivre à Toulouse, il vaut mieux porter un béret plutôt qu'un chapeau rond… sinon, le conseil c'est de quitter le pays… sous entendu, toulousain. Mon papa portait le béret: il est né dans les Hautes Pyrénées. Mon papa, sans le béret sur la tête, je ne l'ai pas souvent vu. Même à table, il portait son béret.

    Je me souviens qu'enfants, quand nous croisiions un pépé à casquette (les vieux en ce temps-là mourrait avant d'atteindre leur 75 ans), ce papy à casquette nous faisait “crever“ de rire tant son couvre-chef était inusité dans nos parages.

    Quand j'ai eu 17 ans, (en 1967) il y eût un sacré raz-de-marée qui s'appelait: la mini-jupe. Elle était peut-être arrivée bien plus tôt dans la capitale, mais, moi, je bossais à l'usine et je ne sortais jamais que le dimanche après-midi, à la balloche car, on ne laissait pas sortir les filles de 17 ans le soir. Interdiction de sortir jusqu'à ses 21 ans. C'était comme cela, la bienséance, même chez les filles d'ouvriers.

    Mais, à 17 ans, on se voulait “dans le coup“ comme nous disions en 67. Donc, nous avions des ruses de sioux pour raccourcir nos jupes car, selon la vieille expression, déjà détournée de son sens: si tu ne suis pas la mode teen-ager, tu peux quitter Toulouse… sinon on va t'aligner comme un plouc de cambrouse. Horreur dans la jeunesse seventies!

    Aujourd'hui, l'expression court toujours: je vous laisse deviner dans quelle acception, elle court dans nos conversations quotidiennes.

     

     

  • Celle qui ne voulait pas montrer son cul aux passants français perverts...

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  • Dans le cochon, tout est bon!

    Grande-Bretagne : une dame de 86 ans fait fuir son agresseur à coups de bacon

    Une cliente d’un supermarché britannique a été agressée sur le parking de l’établissement. À 86 ans, cette dame est parvenue à faire fuir la "personne malveillante" à coups de bacon.

    Le bacon n’est peut-être pas excellent pour les artères mais il peut sauver une vie. C’est en tout cas grâce à quelques tranches de lard qu’une dame de 86 ans s’est sortie d’un mauvais pas le 19 juillet à Altrincham, dans la grande banlieue de Manchester, au Royaume-Uni.

    Alors que cette pensionnaire d’une maison de retraite avait retiré une grosse somme d’argent sur le parking d’un supermarché "Iceland", une jeune fille au comportement douteux l’aborde à l’intérieur du magasin, rapporte le Huffington Post. Très vite cette octogénaire comprend qu’on en veut à son argent. Décidée à ne pas lâcher un seul billet, la supermamie attrape la première chose qui lui tombe sous la main pour se défendre et pioche… du bacon dans son caddie. Ni une ni deux, l’agresseuse plie sous les coups de bidoche et finit par décamper.

    Quand la police de Trafford South a publié le compte-rendu de l’incident sur Facebook, le post n’a pas manqué de susciter de nombreuses réactions, dont plus de 4 000 likes et 2 000 partages. [...]

    Personne n’a eu le toupet de lui reprocher de ne pas être vegan.

    madame.lefigaro

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  • Quand la main droite vient contrecarrer l’action de la main gauche. Voire l’inverse!

    C’est un phénomène très étrange que rapportent des neurologues français dans la revue en ligne Frontiers in Human Neuroscience daté du 20 juin 2016. Imaginez que votre main gauche vienne s’opposer à l’action volontairement entreprise par votre main droite, qu’elle ne tienne pas compte ce que vous voulez faire avec votre autre main, qu’elle agisse de façon indépendante de votre volonté! C’est ce qu’a vécu pendant deux ans un jardinier municipal dont on peut être certain qu’il avait perdu la main verte!

    Les symptômes présentés par ce patient de 45 ans sont proprement hallucinants. Un jour, alors qu’il se promène dans son quartier et s’apprête à tourner à gauche, sa main droite attrape brusquement un poteau et ne le lâche plus. Il reste alors bloqué à tourner autour pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que sa main se décide à le lâcher et qu’il reprenne sa route. Un autre jour, alors qu’il conduit sa voiture, sa main gauche veut tourner le volant mais sa main droite s’y oppose. Il lui est alors impossible de tourner à gauche, ce qui le contraint à faire un virage à droite. Une autre fois, alors qu’il veut ralentir et que son pied gauche est sur le frein, c’est son pied droit qui appuie sur l’accélérateur. Autre comportement déroutant, alors que le patient enfile son pantalon avec sa main gauche, sa main droite tente de l’abaisser. Enfin, dans ce que le patient lui-même décrit comme une "farce", sa main droite vient lui faucher son portefeuille dans la poche arrière de son jean et refuse de le lui redonner. "Il s’ensuit une lutte entre sa main gauche et sa main droite jusqu’à ce que la main gauche, commandée par la volonté du patient, parvienne à récupérer le portefeuille!", me confie le Pr Olivier Felician du service de neurologie et neuropsychologie du CHU La Timone à Marseille (AP-HM).

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  • Les juges rouges: ça suffit!

    Il faut que le parquet anti-terroriste ait la primeur sur le parquet des juges rouges fous qui libèrent les fous d'Allah...

     

    Remarquez, entre fous, ils se comprennent!

     

     

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  • Les pépins de santé de Tintin, globe-trotter intrépide

    Vous êtes-vous jamais demandé combien de fois le héros dessiné par Hergé a été blessé ou malade tout au long de sa vie hasardeuse et trépidante qui l’a conduit dans 23 pays réels ou imaginaires, mais aussi sur la Lune ou au contact d'un fragment de météorite ("L'étoile mystérieuse")? Ne cherchez plus ! Toutes les réponses, parfaitement documentées, se trouvent dans un article publié en ligne le 11 mai 2015 dans la revue La Presse Médicale. Il est signé de cinq auteurs (quatre français, un américain et un britannique), infectiologues et généticien moléculaire, tous fans inconditionnels de Tintin.

    Les auteurs se sont amusés à recenser tous les problèmes médicaux que le célèbre globe-trotter a éprouvé de 1930 à 1976, depuis " Tintin au pays des Soviets " jusqu’à " Tintin et les Picaros ". Ils ont évalué les causes et conséquences de tous ses soucis de santé, qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence du héros.

    Au total, 244 accidents médicaux liés à 236 situations plus ou moins périlleuses ont été comptabilisés. Le valeureux personnage de fiction a eu 33 accidents de voiture ou d’avion, dont six résultants de tentatives d’homicides sur sa personne. Il sera en outre enlevé seize fois. Des  kidnappings dont il subira des conséquences pour dix d’entre eux, en l’occurrence six traumatismes et quatre intoxications au gaz ou chloroforme.

    Malgré tout, Tintin ne fut hospitalisé que six fois et ne subit que deux actes chirurgicaux, dans " L'Île noire " et " Objectif Lune ". Mais Tintin n’est resté à l’hôpital qu’un seul jour dans trois aventures, et quelques jours ou semaines dans trois autres. Dans Le Sceptre d'Ottokar (1938-39), il se retrouve certes aux urgences après un accident de voiture mais en sort avant même d’avoir été examiné par un médecin.

    Le personnage de fiction a connu en moyenne huit soucis de santé par aventure. Leur nombre a cependant diminué après 1945, passant après cette date de 14 problèmes de santé en moyenne à 6 par album. Sans doute faut-il y voir le fait que Tintin a été rejoint dans ses aventures tumultueuses au fil du temps par d’autres personnages, en l’occurrence par les détectives Dupont et Dupond en 1934, Tchang le jeune orphelin chinois en 1936, le vieux loup de mer capitaine Haddock et le professeur Tournesol, doux rêveur et inventeur hétéroclite. L’apparition de ces nouveaux personnages a probablement incité Hergé à un peu plus préserver Tintin de problèmes de santé, mais sans doute au détriment de ses compagnons d’aventures, selon les cas, alcoolique, sourd ou légèrement idiot.

    Sur les 244 problèmes de santé de Tintin, 191 étaient des accidents traumatiques, dont 62 % de traumatismes crâniens. La plupart d’entre eux étaient des commotions cérébrales légères ou moyennes, survenues tout de même à 84 reprises. Le héros sera victime de six polytraumatismes. Les autres accidents traumatiques correspondent à 53 traumatismes fermés (sans autre conséquence qu’une douleur), mais également à des brûlures (6 fois), des plaies par arme à feu (3 fois), des morsures (7 fois). Ces dernières ont été provoquées par un homme, un lion, un perroquet, un piranha, un rat, un requin, et même par Milou. Le moins que l’on puisse dire est que Tintin possède une incroyable résistance aux traumatismes de toute nature.

    Les autres soucis de santé de Tintin ont été des problèmes de sommeil liés un stress intense (15 %), des manifestations liées à une anxiété ou une dépression (13 %), des problèmes liés à la consommation d’alcool (9 %).

    Le reporter à la houpette a eu 46 pertes de connaissance lors de 16 aventures. Pour 23 d’entre elles, elles étaient d’origine traumatique. Tintin est notamment resté inconscient à deux reprises après qu’on lui a tiré dessus, mais les balles ne feront qu’érafler les côtes ou le crâne. Il ressort que 29 % des événements ayant conduit à un problème de santé étaient intentionnels, autrement dit causés par des tiers contre Tintin, dont 55 tentatives de meurtre.

    Curieusement, les auteurs n’ont pas trouvé trace de la moindre pathologie liée aux voyages chez le globe-trotter intrépide que les aventures ont pourtant amené à connaître des catastrophes naturelles (avalanches, tremblements de terre, tempêtes sur terre et sur mer) ainsi que de nombreux environnements hostiles dans 18 contrées bien réelles, qu’il s’agisse notamment de l’océan Arctique, du Sahara, des déserts d’Arabie, de l’Amazonie, des forêts d’Indonésie, des montagnes des Andes ou de l’Himalaya. A noter qu’il est plus qu’étonnant que ce personnage n’ait jamais eu la diarrhée du voyageur ("tourista"), de fièvre, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de piqûre d’insecte, ni même le mal de mer ou encore le mal aigu des montagnes, pathologie liée à l’altitude.

    Bref, un vrai dur à cuire ce Tintin. Une résilience hors du commun. Normal non? N’est pas Tintin qui veut. Tous les journalistes le savent!

    Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

    Pour en savoir plus:

    Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin's travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. (2015), 11 May 2015.

    Medrano J, Malo P, Uriarte JJ, López AP. Stigma and prejudice in Tintin. BMJ. 2009 Dec 16;339:b5308.

    Cyr A, Cyr LO, Cyr C. Acquired growth hormone deficiency and hypogonadotropic hypogonadism in a subject with repeated head trauma, or Tintin goes to the neurologist. CMAJ. 2004 Dec 7;171(12):1433-4.