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Un peu tout - Page 107

  • ATTENTION!

    Lutte contre la grippe aviaire: les particuliers aussi doivent recenser leurs volailles

    Dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire, tous les détenteurs de volailles et de palmipèdes situés dans des zones concernées par le vide sanitaire doivent déclarer leurs animaux en mairie avant le 10 avril 2016. Cette mesure concerne donc toute la région Midi-Pyrénées.

    Poule, oie, canard, pigeon, dinde, pintade, caille, faisan, perdrix, paon... Si vous ne possédez qu'un seul de ces volatiles, vous êtes tenu de le déclarer avant le 10 avril 2016.

    Après les élevages où s'appliquent déjà dépeuplement progressif et vide sanitaire, ce recensement de volailles et palmipèdes chez les particuliers est mis en place dans toutes les zones où s'appliquent des mesures de lutte contre la grippe aviaire. Cette mesure concerne donc tous les départements de Midi-Pyrénées puisque tous se situent dans le périmètre de lutte contre la grippe aviaire défini par arrêté ministériel. Les particuliers doivent déclarer leurs animaux en mairie au moyen d'un formulaire. Une nouvelle procédure qui suscite chez eux sourire ou incompréhension,

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/tarn/lutte-contre-la-grippe-aviaire-les-particuliers-aussi-doivent-recenser-leurs-volailles-968451.html

  • L'incroyable saisie d'Interpol

    Plus de 10.000 tonnes d'aliments frelatés, au total, ont été saisies...

    L'opération conjointe d'Interpol et d'Europol a été baptisée "Opson V" et elle est un franc succès. Plus de 10.000 tonnes de nourriture frelatée, allant d'intestins de poulet au formol, aux olives badigeonnées de sulfate de cuivre en passant par la viande de singe, ont été saisies dans 57 pays. Il s'agit d'un record en quantité de matières saisies, a annoncé mercredi l'organisation policière internationale dans un communiqué. L'an dernier, "Opson IV" avait permis de saisir 2.500 tonnes d'aliments contrefaits.

    Plusieurs arrestations ont été menées à travers le monde et des enquêtes se poursuivent, a expliqué Interpol, sans en préciser le nombre.

    Près de neuf tonnes de sucre contaminé par des engrais ont ainsi été saisis à Khartoum (Soudan). En Italie, la police a mis la main sur 85 tonnes d'olives "repeintes" par une solution de sulfate de cuivre afin d'embellir leur aspect, relate Interpol, dont le siège est à Lyon.

    A la douane de l'aéroport de Bruxelles...

    En Thaïlande, la police a pu remonter une filière lors de l'arrestation d'une personne qui transportait quatre tonnes de viande importées illégalement d'Inde. Les enquêteurs ont pu ensuite détruire plus de 30 tonnes de viandes de bœuf et buffle impropre à la consommation qui étaient destinées à être vendues dans des supermarchés.

    Les douanes de l'aéroport de Zaventem en Belgique ont découvert plusieurs kilogrammes de viande de singe, tandis qu'en France plusieurs kilos de criquets et chenilles ont été saisis.

    Parmi les nombreux exemples cités dans le communiqué, Interpol relate la saisie, en Indonésie, de 70 kg d'intestins de poulet conservés dans du formol, normalement interdits dans les additifs alimentaires.

    Lancées pour la première fois en 2011, les opérations "Opson" ont évolué jusqu'à impliquer progressivement une soixantaine de pays dans le monde entier.

     

  • Mr le Polemploi, je vous fait une lettre... que vous lirez peut-être

     Madame,
    Je me permets de contester votre décision de me radier de la liste des demandeurs d'emploi. Certes et je le concède, j’ai refusé le dernier poste que vous m’avez proposé, mais mon parcours professionnel me donne toutes les excuses : Longtemps, j'ai travaillé à Limoges... puis j'ai été limogé. Vous m’avez vanté la mobilité, j'ai donc accepté un emploi à Vire... et j'ai été viré. Comme par miracle, vous m’avez trouvé un emploi à Lourdes.... malheureusement, j'ai été lourdé.

    " Dans ces conditions, j’espère que vous comprendrez pourquoi je refuse catégoriquement le poste que vous me proposez à Castres...”

  • PARLONS PEU, PARLONS BIEN: Réforme de l'orthographe: l'Académie française réagit enfin

    L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire.

    Dans un communiqué, l'institution tient à mettre les choses au point concernant la réforme tant décriée qui doit être appliquée à la prochaine rentrée scolaire. Elle insiste notamment sur le fait qu'elle n'est pas à l'origine de ce changement.

    L'Académie française passe à l'offensive. L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire. Une réforme décidée il y a plus de vingt-six ans! Plusieurs points sont soulevés après que le ministère de l'Éducation nationale a publié son propre communiqué soulignant que l'Académie avait accepté toutes les "rectifications" en 1990. En premier lieu, la vénérable institution a tenu à souligner qu'elle n'est pas à l'origine de la réforme de l'orthographe. Ensuite, pour elle, il s'agissait surtout de débattre. Enfin, le communiqué dit bien que la Compagnie est opposée à toute simplification de l'orthographe. Voici les principaux points.

    • Pas à l'origine de la réforme

    "L'Académie française tient tout d'abord à rappeler qu'elle n'est pas à l'origine de ce qui est désigné sous le nom de “réforme de l'orthographe”, dont la presse se fait l'écho depuis quelques jours, et qui devrait être appliquée dans les programmes scolaires à compter de la prochaine rentrée".

    • Une invitation à la mesure et à la prudence

    "Le texte auquel il est fait allusion émane du Conseil supérieur de la langue française: il a été publié dans les “Documents administratifs” du Journal officiel le 6 décembre 1990. Étant donné la mission de défense et d'illustration de la langue française assignée à l'Académie par son fondateur, il était naturel que Maurice Druon, Secrétaire perpétuel à cette date, fût étroitement associé à la préparation de ce rapport. Alors qu'elle ne disposait pas encore du texte du rapport, l'Académie, dans sa séance du 3 mai 1990, a été informée des idées directrices du projet, dont elle a approuvé l'inspiration et le principe. Dès que le document leur a été communiqué, les membres de l'Académie se sont attachés, dans la séance du 10 janvier 1991, à étudier les dispositions prévues par le Conseil et ont ouvert un large débat sur cette question, où s'est exprimée une grande diversité d'opinion. Au terme de cet échange de vues, l'Académie a assorti son approbation d'une invitation à la mesure et à la prudence dans la mise en œuvre des mesures préconisées, mettant en garde contre toute imposition impérative des recommandations".

    • Opposition à toute simplification de l'orthographe

    "La Compagnie a rappelé à cette occasion son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l'orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante: hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l'usage, l'Académie n'a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter".

    • 2000 mots sur 59.000 entrées

    "C'est bien improprement que le terme de “réforme” est employé pour désigner les “rectifications” orthographiques proposées par le Conseil supérieur, qui ont été approuvées par l'Académie, et qu'elle a choisi de mentionner dans la neuvième édition de son Dictionnaire, en tenant compte pour chaque cas des évolutions réelles de l'usage. Il convient d'observer que ces ajustements ne concernent que quelque 2000 mots (soit 3 à 4% du lexique français) - la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie, en cours de publication, comptera environ 59.000 entrées".

    • L'usage ne saurait être modifié par décret

     "L'Académie a constaté que ces ajustements étaient conformes, dans leurs principes et dans leur effet, à ceux qu'elle a elle-même pratiqués à plusieurs reprises dans la troisième édition du Dictionnaire (1740), la sixième (1835), la septième (1878) et la huitième (1935). En effet, les rectifications proposées ne consistent en aucune manière à simplifier des graphies résultant d'une évolution étymologique ou phonétique, mais visent à mettre fin à une anomalie, à une incohérence, ou, simplement, à une hésitation, et ainsi à permettre l'application sans exceptions inutiles d'une règle simple, à souligner une tendance phonétique ou graphique constatée dans l'usage, ou encore à faciliter la création de mots nouveaux, notamment dans les domaines scientifique et technique, et, de manière générale, à rendre plus aisés l'apprentissage de l'orthographe et sa maîtrise.

    Certaine que l'usage ne saurait être modifié par décret, l'Académie, opposée à toute prescription de caractère obligatoire en matière d'orthographe, a préféré, pour présenter ces modifications limitées et mesurées, suivre la voie de la recommandation: elle a approuvé la résolution selon laquelle, dans tous les cas, les deux graphies - la graphie actuelle et la graphie proposée par le Conseil supérieur - devront être admises. L'Académie a donné son aval à ces recommandations, mais en demandant qu'elles soient soumises à l'épreuve du temps. Concernant la plupart des cas, elle s'en tient, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, à présenter la graphie traditionnelle à l'entrée principale, tout en mentionnant la possibilité d'une graphie rectifiée.

    Elle s'est proposée, selon une procédure qu'elle a déjà suivie à plusieurs reprises, de juger à terme des graphies que l'usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées".