Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un peu tout - Page 108

  • D'autres infos sur le MIRACLE DES MIRACLES

    Mande pardon à ceux qui n'ont pas de maladies auto-imunes ni personne de leur entourage (quelle chance vous avez!) mais, celles et ceux concernées seront content-es de ces infos supplémentaires....

     

    Je peux vous dire que la recherche que nous avons en Belgique n’a à rougir de personne". L’auteur de ces propos, c’est Christian Homsy, patron de Celyad (ex-Cardio3 BioSciences), spécialiste de la thérapie cellulaire pour le cœur et le cancer. L’une de nos fiertés nationales, parmi ce qui se fait de mieux dans le domaine de la santé en Belgique. L’homme arpente la planète, dévore le marché américain, lorgne ses investisseurs. La comparaison avec les Etats-Unis est féroce, et pourtant, malgré tout, la Belgique est et reste "de très haute qualité".

    Cet article et les exemples qu'il contient en sont les meilleures preuves. Derrière le paravent des Cardio3, IBA, Mithra,…, un terroir continue à se développer. De jeunes espoirs belges émergent. Et ils écrivent une nouvelle et passionnante histoire de la santé. OncoDNA, à Gosselies, est capable de fournir le diagnostic et le traitement personnalisé d’un cancer sur simple présentation d’une biopsie du patient. Novadip génère des greffes osseuses au départ d’une ponction dans la graisse abdominale. Le Professeur Pierre Vanderhaeghen crée un cortex cérébral "en boîte" et lance un nouveau courant de recherche dans les zones obscures du cerveau.

    Tous les exemples présentés ici, et bien d’autres encore, montrent combien nos chercheurs excellent dans leur combat contre les maladies de notre siècle.

    Jean-Marie Saint-Remy précise: trois injections suffisent. Trois coups avant un lever de rideau. Changement de décor. Le cercle vicieux est transformé en cercle vertueux, le processus inflammatoire est enrayé, une phase de récupération s’enclenche. Le visage de Saint-Remy s’illumine, il est formel: "Le patient est sûr de pouvoir récupérer ses fonctions altérées! Du moins en partie."

    Cette thérapie cellulaire, dite autologue, consiste en une prise de sang pour prélever des cellules sanguines du patient. En culture, l’équipe médicale effectue son opération de désinformation. Quatre stimulations permettent d’obtenir une sélection homogène de cellules à activité thérapeutique. Une fois que les lymphocytes T, porteurs du message imposé par le code CXXC, sont transformés en tueurs de messagers, ils sont réinjectés et le miracle s’accomplit.

    Il faut compter deux mois environ, entre la prise de sang et la réinjection. Dont 24 h de test et 4 à 6 semaines de mise en culture. Le schéma a été validé, standardisé, s’appuyant sur un modèle animal de thérapie cellulaire. Quelques souris ont été induites en maladie, un minimum, mais avec des protocoles qui miment, au maximum, le modèle humain.

    Le premier patient, qui aujourd’hui se prête à l’essai clinique, a été recruté en janvier et recevra l’injection en juin, à Bruxelles, aux cliniques Saint-Luc. D’autres patients seront recrutés entre-temps dans les trois hôpitaux belges avec lesquels ImCyse collabore : Saint-Luc (UCL), Sart-Tilman (ULg), Gasthuisberg (KUL). Pour suivre le même protocole et confirmer les données.

    L’horizon? Fin 2016, si tout va bien, les résultats complets de cette première étude seront connus. La population visée en première instance? Les patients victimes de la forme récurrente de la maladie, chez qui la sclérose n’a pas encore trop lourdement affecté l’organisme.

    Une fois le principe acquis, le développement complet prendra encore plusieurs années. La question qui se posera à ImCyse sera celle de l’échelle, du déploiement d’une technique désormais éprouvée. Le professeur évoque des campagnes de vaccination directe auprès de populations à risques, dont il reste à définir le profil (hérédité, environnement…).

    Développement

    Jean-Marie Saint-Remy conclut: "ImCyse est une plateforme technologique, pas un nouvel emballage pour une babelutte!" C’est-à-dire un vivier de solutions. Et la technique qu’il est en train de valider pour la sclérose en plaques vaut pour d’autres maladies auto-immunitaires. Au premier rang desquelles… le diabète insulino-dépendant.

    Effectivement, on imagine la pression. L’enjeu de l’essai clinique en cours est considérable. "Il s’agit d’une technologie de rupture, révolutionnaire, et nous avons l’ambition de la développer dans de nombreux domaines", nous glisse Pierre Vandepapelière, CEO d’ImCyse.

    Une porte s’ouvre. Les investisseurs commencent à s’y presser: Meusinvest, Biogenosis… Un premier plan d’investissements a été lancé en 2012. Après la Flandre – ImCyse est devenue spin-off de la KUL en 2011, six mois après sa création –, la Région wallonne est venue la soutenir et l’Europe lui a accordé un gros subside pour son projet dans le diabète. "Le but est d’arriver à guérir ces maladies sévères, on a le potentiel. ImCyse peut devenir un leader mondial de l’immunothérapie."

     

  • Le mensonge des écolos

    Être écolo, c’est rigolo, c’est facile, et ça peut rapporter gros.

    Par Michel Gay

    C’est rigolo d’être écolo. Il suffit de se draper dans la toge verte de la vertu en déclarant vouloir sauver la planète et nos enfants.

    Un "écolo" peut vanter sereinement la sobriété tout en se déplaçant dans le monde en " 4×4″, et en avion pour faire des conférences et porter la bonne parole, ou même en hélicoptère pour faire des photos. Il peut ensuite s’insurger avec aplomb contre ces égoïstes qui augmentent leur empreinte carbone en utilisant leur voiture ou l’avion pour aller en vacances.

    Une association écologiste peut faire financer officiellement ses activités par la collectivité (mairie, département, région, État…) par une fondation et surtout par des entreprises (EDF, GDF, Gazprom…) qui "achètent" ainsi une image positive, ou bien qui favorisent leurs intérêts (le gaz par exemple).

    Des députés ou des sénateurs écologistes peuvent créer des commissions d’enquête et avoir le plaisir de convoquer des grands patrons pour répondre à leurs questions. Ils peuvent œuvrer pour voter des lois et des impôts et taxes afin de piocher légalement dans la poche des contribuables pour subventionner des énergies dites " vertes " (éolien ou photovoltaïque notamment)… puisque c’est pour leur bien. Ils peuvent ainsi déguiser un impôt (de plusieurs milliards d’euros) en taxe appelée CSPE[1] dans la facture d’électricité des consommateurs.

    Des opportunistes (écologistes ou non) ont habilement utilisé la loi pour s’enrichir sur le dos des contribuables. Ainsi, une des plus grosses fortunes de France s’est construite en revendant la société "verte" SIIF[2], fondée en 1990 pour le déploiement de l’éolien et du solaire à "EDF-Énergie nouvelle" pour 600 millions d’euros.

    Certaines associations " écologistes " ont un budget conséquent qui permet d’employer jusqu’à 70 salariés à Paris avec un budget annuel de 15 millions d’euros.

    Finalement, être écolo, c’est rigolo, c’est facile, et ça peut rapporter gros.

    1) La contribution au service public de l’électricité (CSPE) est un impôt sur la facture des consommateurs d’électricité. Son montant en augmentation rapide a représenté 1,94 Md € en 2010, 2,88 Mds € en 2011, 3,6 Mds € en 2012, 5,1 Mds € en 2013 et 6,5 Mds € en 2014. ↩

    2) Société Internationale d’Investissements Financiers. ↩

    Contrepoint.org

    __________________________________________________

    Greenpeace International

    Greenpeace France

    Page - 5 novembre, 2009

    Greenpeace compte près de trois millions d'adhérents et emploie 2 400 salariés à travers le monde.

    Le budget total de Greenpeace était de 293 millions d'euros en 2013

    Greenpeace International

    Le siège de Greenpeace International est situé à Amsterdam, aux Pays-Bas. 188 personnes y travaillent.

    Leur rôle est de coordonner le travail des différents bureaux nationaux et régionaux.

    Cela signifie assurer :

    - la concertation dans l'élaboration des campagnes

    - la cohérence des messages et des actions

    - la coordination politique et scientifique de l'organisation

    - la gestion des bateaux et des ressources partagées

    - la présence de l'organisation auprès des instances mondiales (Nations-Unies par exemple).

    La structure Greenpeace International est financée par les bureaux les plus importants, qui, en plus de leurs propres ressources reversent environ 20% de leur collecte de fonds nationale pour assurer le financement des bureaux qui ne sont pas auto-suffisants financièrement. Cette participation nationale contribue également au financement des charges communes, comme la flotte des navires Greenpeace, les outils de communication (serveurs Web par exemple), le travail de lobbying et le suivi des conventions internationales.

    Pour en savoir plus, vous pouvez :

    consulter le site de Greenpeace International (en anglais)

    consulter les rapports d'activité de Greenpeace International (en anglais)

    Greenpeace France

    En 2013, Greenpeace France compte 70 salariés.

    Les locaux sont à Paris dans le 10ème arrondissement. Avec 160 000 adhérents, le budget est de 15,7 Millions d'Euros.

    Greenpeace France est une association loi 1901 à but non lucratif. De fait, elle est dirigée par un conseil d'administration (CA). Le CA nomme un directeur.

    Depuis février 2012, il s'agit de M. Jean-François Julliard. Les membres du CA sont choisis au sein d'une Assemblée Statutaire. Cette assemblée est constituée pour moitié de membres élus et de membres nommés.

  • Journée mondiale des déjanté-es (et oui, elle existe!)

    25 mai: Journée mondiale de la serviette

    Connaissez-vous H2G2 le guide du voyageur intergalactique ?

    Le rédacteur de cette page est obligé de reconnaître qu'elle n'a pas lu ce livre culte de Douglas Adams. Le "guide du voyageur intergalactique" doit en principe permettre aux touristes de ne pas mourir lors de leur voyage. L'ouvrage précise "don't Panic"... et il faut bien préciser que l'univers d'H2G2 est particulièrement étrange.

    A l'origine, il s'agissait d'un feuilleton radiophonique dont l'histoire, imaginée par Douglas Adams, a été publiée ensuite sous forme de romans (une "trilogie en cinq volumes" selon l'auteur lui-même).

    Déjanté, étrange, complètement fou (sur la planète des méchants Vogons, toute personne qui pense se verra frappée par une tapette à mouche sortant du sol) voir prophétique, on est face à un véritable bijou de l'humour anglais.

    Pour rendre hommage à H2G2, la journée mondiale de la serviette invite tout un chacun à se promener avec une serviette (indispensable selon le guide) et à répondre -ainsi équipé- à toutes les questions existentielles qui passent par la tête.

    On va avoir l'air malin...

     

     

  • P'êt ben vrai, p'êt ben non

    540 avant J.-C.

    L'athlète grec Milon de Crotone voulut tester sa force en essayant d'achever de fendre un arbre entr'ouvert. Il s'y coinça les mains et, incapable de se défendre, fut tué par des loups.

    458 avant J.-C.

    Le dramaturge grec Eschyle aurait été tué par un gypaète barbu qui aurait laissé tomber une tortue vivante sur lui, confondant son crâne chauve avec une pierre.

    270 avant J.-C.

    Le poète et grammairien Philetas de Cos serait mort d'insomnie tant il était obnubilé par le paradoxe du menteur.

    207 avant J.-C.

    Le philosophe stoïcien Chrysippe de Soles serait mort de rire en voyant un âne ivre tentant de manger des figues.

    53 avant J.-C.

    Parti affronter les Parthes, Licinius Crassus fut vaincu à la bataille de Carrhes. Parce qu'il était particulièrement avide, le général parthe Suréna lui fit couler de l'or en fusion dans la bouche en lui disant " Rassasie-toi donc de ce métal dont tu es si avide ! ". Sa tête fut ensuite envoyée au roi parthe, Orodès II.

    42 avant J.-C.

    Porcia Catonis, épouse de Marcus Junius Brutus , se serait suicidée lorsqu'elle apprit la mort de son mari en avalant volontairement des charbons chauds. Certains historiens modernes pensent qu'il est plus probable qu'elle se soit intoxiquée au monoxyde de carbone, en brûlant des charbons dans une salle non aérée.

    4 avant J.-C.

    Hérode Ier le Grand est mort en souffrant de fièvres, d'éruptions cutanées intenses, de douleurs abdominales, d'une putréfaction de ses parties génitales qui a fini par produire des vers, de convulsions, et d'une difficulté à respirer.

    Au premier siècle après J.-C.

    Le fils de l'empereur romain Claude et de Plautia Urgulanilla serait mort en s'étouffant avec une poire, jouant à en lancer et en rattraper dans sa bouche.

    Vers 64-67

    Selon un apocryphe, les Actes de Pierre, ce dernier aurait été crucifié sur une croix inversée, la tête vers le sol. Cette position est justifiée dans le texte par des considérations gnostiques liées à un mythe des origines. C'est la seule crucifixion de ce type qui nous ait été relatée.

    69

    L'empereur romain Galba était tellement impopulaire auprès des Romains et de la Garde prétorienne que ceux-ci finirent par l'assassiner. 120 personnes différentes déclarèrent l'avoir tué. Toutes ces personnes virent leur nom enregistré dans une liste, qui servit plus tard à l'empereur Vitellius à les retrouver et les exécuter.

    260

    L’empereur Valérien, capturé par Sapor, roi des Perses sassanides, aurait été utilisé comme marchepied par son vainqueur quand il devait monter à cheval. Après plusieurs années d’humiliations et de mauvais traitements, il aurait été écorché vivant selon certains auteurs. Mais plus vraisemblablement, d'après la version préférée par la majorité des historiens sérieux, ce fut la peau de son cadavre qui fut tannée et teinte en rouge pour fabriquer un mannequin.

    415

    La mathématicienne et philosophe grecque Hypatie fut assassinée par une foule de chrétiens qui lui lacéra le corps avec des coquilles d'huîtres tranchantes (certaines sources indiquent qu'il s'agissait plutôt de tessons de poterie). Ce qui resta d'elle fut brûlé.

    613

    La reine mérovingienne Brunehilde, bien qu'âgée de 70 ans et arrière-grand-mère, a été déchiquetée sur ordre de Clotaire II, un bras et une jambe attachés à la queue d'un cheval en furie. Avant son exécution, elle aurait été promenée nue sur un chameau (animal jugé infamant) à travers le camp du roi.

    882

    Le roi carolingien Louis III, au cours d'une aventure amoureuse, se serait fracassé le crâne contre le linteau d'une porte trop basse alors qu'il poursuivait à cheval la fille d'un certain Germund

    1380

    Le connétable de France Bertrand du Guesclin est mort d'avoir bu trop d'eau glacée après avoir combattu en plein soleil.

    1478

    Condamné à mort, George, duc de Clarence choisit d'être exécuté par noyade dans une barrique de vin de Malvoisie

    1498

    Charles VIII meurt après avoir heurté violemment un linteau de porte du château d'Amboise.

    1519

    Le 12 janvier, l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg serait mort d'un excès de consommation de melon au retour d'une partie de chasse.

    1559

    Le 30 juin, lors des joutes organisées durant le mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II, Henri II combattit contre Gabriel de Montgomery, capitaine de sa Garde écossaise. La grille en or de son casque ne fut pas assez solide pour arrêter la lance de son adversaire qui vint traverser son orbite oculaire (on pense que le cerveau fut touché). Henri II mourut 10 jours plus tard dans d'atroces souffrances, malgré les soins des médecins royaux dont Ambroise Paré, autorisé à reproduire la blessure sur des têtes de cadavres de condamnés à mort afin de s'exercer à l'extraction délicate de l'éclat de bois, et de Vésale, ancien médecin de Charles Quint et célèbre anatomiste, venu de Bruxelles.

    1601

    Le 24 octobre, l'astronome danois Tycho Brahe serait mort à la suite d’un calcul ou d’une septicémie, ce qui aurait été le résultat de s’être retenu trop longtemps d’uriner pendant un trajet de plusieurs heures en carrosse avec l’empereur hongrois Rodolphe II. Sa mort inspira une expression tchèque " Je ne veux pas mourir comme Tycho Brahe ", prétextant une envie pressante.

    1687

    Jean-Baptiste Lully, compositeur, mourut de la gangrène à la suite d'une blessure au pied due à son " bâton de direction ", une longue et lourde poutre de fer dont il se servait pour battre la mesure en la frappant au sol, durant un concert. Le concert devait célébrer le rétablissement du roi d'une maladie.

    1691

    Joachim Feller, professeur à l'université de Leipzig, mourut en tombant par la fenêtre dans son sommeil. Il était somnambule.

    1771

    Le roi de Suède Adolphe Frédéric de Suède mourut de problèmes de digestion. Il venait de faire un repas composé de homards, caviar, choucroute, kipper (hareng rouge) et de poisson fumé. Le tout était arrosé de champagne. Il reprit 14 fois de son dessert favori, le semla servi dans un bol de lait chaud. Les écoliers suédois se souviennent de lui comme " le roi qui mangea jusqu'à en mourir ".

    1798

    Aristide Aubert Du Petit-Thouars, capitaine de 38 ans se trouve à Aboukir sur le vaisseau Le Tonnant. La mitraille anglaise lui arrache un bras, puis l'autre et enfin une jambe. Il se fait placer dans un tonneau de son et crie de ne pas se rendre. Tant que son sang a pu le maintenir en vie, il a encouragé ses compagnons.

     

  • Le petit oiseau a finit son nid

    Diapositive22.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive23.JPG

     

     

     

     

     

    Diapositive24.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive25.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive26.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive27.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive28.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive29.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive30.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive32.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive33.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive34.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive35.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive36.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive37.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive38.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive39.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive40.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive1.JPG

     

     

     

     

     

    Diapositive41.JPG

     

     

     

     

     

     

  • Boire un petit coup, c'est plus qu'agréable!

    Alcool, soleil, antibiotiques... Un médecin met les pieds dans le plat

    Didier Raoult, professeur de microbiologie à la faculté de biologie de Marseille, s'inscrit en faux contre des théories acceptées par la majorité du corps médical.

    C'est un livre qui commence à faire parler de lui. Dans Votre Santé, tous les mensonges qu'on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair (Michel Lafon), le professeur Didier Raoult cherche à démonter quelques mythes médicaux. Selon lui, ces idées seraient entretenues par les médias, notamment dans le cas de la grippe aviaire H1N1 de 2009, ou bien par le corps médical lui-même, qui n'aurait pas suffisamment évolué au fur et à mesure des découvertes.

    Chercheur en microbiologie et spécialiste des maladies tropicales émergentes à la faculté de Marseille, Didier Raoult cherche à bousculer certaines théories pourtant bien implantées. Francetv info vous livre quelques-uns de ses arguments.

    L'alcool est bon, à petite dose

    "Les personnes qui consomment jusqu'à quatre verres de vin (40 grammes d'alcool) par jour auraient (...) une meilleure espérance de vie que celles qui n'en boivent pas du tout, l'effet le plus favorable étant lié à la consommation de deux verres et demi", explique Didier Raoult dans son livre, cité par Le Point du 30 avril. Il attaque l'Institut national du cancer (Inca) pour qui les dangers liés à l'alcool commenceraient à la première goutte.

    Didier Raoult est formel : "En biologie, la notion de seuil n'existe pas. Cela signifie qu'il n'y a pas de quantité d'alcool à partir de laquelle il devient dangereux d'en boire. La seule chose que l'on peut affirmer, c'est qu'il existe un risque grandissant avec la quantité consommée". Mais cette quantité n'est pas la même selon les individus, ce qui empêche de parler de limite universelle à ne pas franchir. "Nous sommes une population hétérogène composée d'individus plus ou moins vulnérables aux effets de l'alcool. Certaines personnes déjà exposées à des cofacteurs cancérogènes, comme le tabac et l'amiante, présentent un risque accru".

    Il est impossible de prédire l'impact d'une épidémie

    "On s'évertue à 'modéliser' l'avenir d'après ce que nous savons du passé, mais nous sommes dans des écosystèmes changeants, il ne se passe jamais deux fois la même chose. (...) Aucune des prédictions apocalyptiques sur le Sras [syndrome respiratoire aigu sévère, apparu en 2002 en Chine], la grippe aviaire ou le virus H1N1 ne s'est réalisée", précise Didier Raoult au Point.

    Avec cette déclaration, le professeur cherche à déminer les paniques créées par les médias lors du passage de ces maladies, alors que certaines affections connues mais moins spectaculaires font davantage de victimes. "Même de très prestigieux journaux scientifiques comme Science ou Nature consacrent beaucoup plus d'articles aux dangers nouveaux et spectaculaires qu'aux questions sanitaires de fond", déplore-t-il.

    Certains vaccins sont inutiles

    Si 80% des Français se disent favorables à la vaccination, les nouveaux vaccins comme celui contre la grippe saisonnière font face à des soupçons grandissants. Pour Didier Raoult, cette méfiance vient aussi du fait que certains d'entre eux sont aujourd'hui superflus. "Il y a des vaccinations obligatoires en France qui sont inutiles. Honnêtement, le vaccin contre la poliomyélite ne sert à rien, sauf si on va dans des endroits où il y a des résidus", explique Didier Raoult au micro de France Inter. Dans Le Point, il va un peu plus loin en affirmant que "certains médecins continuent d'adhérer à des règles établies à une époque où le risque d'épidémie était réel, mais qui ne sont plus justifiées aujourd'hui".

    Pour ou contre les vaccins? Didier Raoult veut examiner les choses autrement et fait un "pari sur l'intelligence". "Ce qu'il faut se demander, c'est si c'est bon pour moi, si c'est justifié à l'heure actuelle, si c'est bon pour la population. Il y a du tri à faire", observe-t-il sur France Inter.  

    Le soleil, c'est bon pour la santé

    "La seule recommandation valable, selon moi, est d'éviter les coups de soleil à répétition chez les enfants à peau claire", explique Didier Raoult dans son livre. La consommation de crème solaire serait donc presque inutile pour le reste de la population. Pourtant, des études scientifiques sérieuses ont montré que des groupes de personnes utilisant une lotion de protection sont moins sujets à des mélanomes, premiers marqueurs d'un cancer de la peau.

    Mais ce n'est pas tout. "Pour le reste, il y a un paradoxe (...), on commence à se rendre compte que des expositions multiples au soleil, quand on a un mélanome, entraînent des mélanomes beaucoup plus bénins. En somme, plus on a pris de soleil, moins le mélanome est grave", détaille-t-il sur le plateau du "Grand Journal" de Canal+. Une étude américaine, diffusée par Sciences et Avenir, menée sur 100 000 femmes pendant vingt ans, avait pourtant montré que cinq coups de soleil graves avant 20 ans suffisaient pour multiplier le risque de mélanome par trois.

    Pas de résistance des bactéries aux antibiotiques 

    C'est un débat qui agite les cercles médicaux: à force d'utiliser les mêmes antibiotiques, même à haute dose, les bactéries s'adaptent et deviennent résistantes. Aux Etats-Unis, ces "super-bactéries" causeraient la mort de 23 000 personnes chaque année.

    Pour Didier Raoult, cette situation n'est qu'une chimère. "Je crois que nous sommes capables de traiter 100% des bactéries, mais à condition de nous servir du spectre très large d'antibiotiques dont nous disposons", affirme le professeur au Point. Il sous-entend notamment que les laboratoires pharmaceutiques stopperaient la commercialisation des molécules tombées dans le domaine public, et qui ne rapporteraient donc plus d'argent.

    Or, ce sont ces molécules qui pourraient résoudre le problème. "On a cessé de produire [les médicaments] qui ne rapportent plus d'argent, alors que c'est en variant les molécules et en réintroduisant l'usage d'antibiotiques anciens qu'on évite la résistance", estime-t-il. 

    La grippe se traite avec des antibiotiques

    "Les antibiotiques, c'est pas automatique". Depuis 2002, cette phrase hante les discussions dès qu'un médicament de ce type est prescrit. A la base de cette affirmation, la preuve scientifique qu'ils ne sont pas utiles pour soigner les virus, dont celui de la grippe.

    Mais, comme le souligne Didier Raoult, les surinfections bactériennes, qui peuvent survenir avec la grippe, sont souvent les plus dangereuses. "Le risque, si une grippe perdure au-delà de trois jours, est la survenue d'une surinfection bactérienne respiratoire pouvant entraîner une septicémie en quarante-huit heures. (...) Il est donc erroné de croire qu'une grippe ne se soigne pas avec des antibiotiques ! Dès qu'une grippe persiste plus de trois jours, il faut en prescrire", plaide-t-il.

    Pour étayer son argumentation, Didier Raoult s'appuie sur l'histoire, et notamment celle de la grippe espagnole, qui a sévi entre 1918 et 1919. "On sait maintenant que, parmi les 40 millions de victimes de la grippe espagnole, (...) la plupart sont mortes de surinfections bactériennes". De quoi faire revivre le débat.

     

    photo, femme, fille, mec, société, santé

     

     

     

     

     

     

    Comme je ne veux pas me retrouver au tribunal pour apologie de crime contre la connerie française, je vous informe que boire est dangereux pour votre santé!