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Liberté - Page 81

  • Comparez votre salaire et dansez la Capucine

    La gauchiasse s'engraisse!

    Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de... 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui.

    Entrons dans les détails. En 2014, énumère le député socialiste, la rémunération moyenne d'un membre de cabinet ministériel s'est élevée à 8 201 euros brut par mois (7655 euros en 2013). L'indemnité - la prime - est quant à elle en moyenne de 2 235 euros chaque mois (2 142 en 2013). "Ces hausses sont choquantes dans une période où ces mêmes personnes demandent aux Français des efforts de rigueur et d'économie", observe, plutôt direct, l'élu de l'Aisne. Il remarque en revanche que la hausse des rémunérations est plus modérée à Matignon (+ 3, 7 %, à 13 348 euros), parce que les primes ont été fortement réduites.

    Plus curieux encore, beaucoup de conseillers gagnent plus que leur ministre... Dans 19 ministères sur 31, la rémunération brute moyenne est en effet supérieure à celle du ministre, qui s'établit selon René Dosière à 9 940 euros. Enfin, la rémunération la plus élevée se trouve au ministère de la Culture (un conseiller gagne 13 744 euros par mois !), suivie de l'Intérieur (12 987 euros), de la Décentralisation (12 680 euros), du Redressement productif (12 369 euros) et enfin à l'Enseignement supérieur (12 222 euros). Au bas de l'échelle salariale, on trouve le secrétariat d'État aux Anciens Combattants (salaire maximum de 7 555 euros). En moyenne, en revanche, c'est au ministère de l'Intérieur et à celui de la Défense qu'on gagne le plus : 12 987 euros brut par mois, primes comprises...

        

     

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    (1) : ces calculs intègrent les rémunérations des fonctionnaires issus d'un autre ministère ou d'une autre fonction publique que celle où ils exercent en cabinet, ainsi que les contractuels. Cela représente 333 membres de cabinet, soit 74 % des agents en poste.

     Pendant que Bercy prétend économiser des milliards avec des " tickets resto dématérialisés ", la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de 7,1% entre 2013 et 2014 et leurs primes ont grossi de 4,3% sur la même période, soit une augmentation moyenne de 6,5% de plus cette année que l’an passé.

     

    Version 1792

    I
    Madame Veto avait promis (bis)
    De faire égorger tout Paris (bis)
    Mais son coup a manqué,
    Grâce à nos canonniers.

    R1
    Dansons la Carmagnole,
    Vive le son, vive le son.
    Dansons la Carmagnole,
    Vive le son du canon !

    II
    Monsieur Veto avait promis (bis)
    D’être fidèle à sa patrie (bis)
    Mais il y a manqué.
    Ne faisons plus quartier.

    R1


    III
    Antoinette avait résolu (bis)
    De nous fair’ tomber sur le cul, (bis)
    Mais son coup a manqué.
    Elle a le nez cassé.

    R1

    IV

    Son mari se croyant vainqueur, (bis)
    Connaissait peu notre valeur, (bis)
    Va Louis, gros paour,
    Du Temple, dans la tour.

    R1


    V
    Les Suisses avaient tous promis (bis)
    Qu’ils feraient feu sur nos amis (bis)
    Mais comme ils ont sauté,
    Comme ils ont tous dansé.

    R2

    Chantons notre victoire,
    Vive le son, vive le son.
    Chantons notre victoire,
    Vive le son du canon !

    VI

    Quand Antoinette vit la tour (bis)
    Elle voulut faire demi-tour. (bis)
    Elle avait mal au coeur
    De se voir sans honneur.

    R1

    VII
    Lorsque Louis vit fossoyer (bis)
    A ceux qu’il voyait travailler (bis)
    Il disait que pour peu
    Il était dans ce lieu.

    R1

    VIII
    Le patriote a pour amis (bis)
    Tous les bonnes gens du pays (bis)
    Mais ils se soutiendront
    Tous au son des canons.

    R1

    IX

    L’aristocrate a pour amis (bis)
    Tous les royalist’s à Paris, (bis)
    Ils vous les soutiendront
    Tout comm’ de vrais poltrons.

    R1


    X
    La gendarm’rie avait promis (bis)
    Qu’elle soutiendrait la patrie, (bis)
    Mais ils n’ont pas manqué
    Au son du canonnier.

    R1


    XI

    Amis, restons toujours unis, (bis)
    Ne craignons pas nos ennemis. (bis)
    S’ils vienn’nt nous attaquer,
    Nous les ferons sauter.

    R1


    XII
    Oui, je suis sans-culotte, moi, (bis)
    En dépit des amis du roi, (bis)
    Vive les Marseillais,
    Les Bretons et nos lois.

    R1


    XIII

    Oui, nous nous souviendrons toujours (bis)
    Des sans-culottes des faubourgs. (bis)
    A leur santé buvons.
    Vivent ces bons lurons.

    R1

    Ajouts de 1869

    I Que faut-il au républicain ? (bis)
    Du fer, du plomb et puis du pain (bis)
    Du fer pour travailler,
    Du plomb pour se venger.

    II Que faut-il au républicain ? (bis)
    Vivre et mourir sans calotins (bis)
    Le christ à l’écurie,
    La vierge à la voirie.

    R1
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son (bis)
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son du canon !
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son (bis)
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son du canon !

    R2
    Et le saint père au diable !
    Vive le son (bis)
    Et le saint père au diable !
    Vive le son du canon !
    Et le saint père au diable !
    Vive le son (bis)
    Et le saint père au diable !
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1871

    Vive la Commune de Paris (bis)
    Ses barricades et ses fusils (bis)
    La Commune battue
    Ne s’avoue pas vaincue.

    R
    Elle aura sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle aura sa revanche
    Vive le son du canon !
    Elle aura sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle aura sa revanche
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1895

    Que faut-il donc au plébéien (bis)
    Le bonheur de tous et le sien (bis)
    Prendre terre et machine,
    Désinfecter l’usine.  

    R
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son (bis)
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son du canon !
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son (bis)
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1917

    Vive la Commune de Russie (bis)
    Ses mitrailleuses et ses fusils (bis)
    Après s’être battue
    La Commune a vaincu.  

    R
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son du canon !
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son du canon !

  • Aujourd'hui peut-être... ou alors, demain!

     

    cette vidéo a été réalisée en 2008

  • Bonne idée: on commence depuis janvier 2014?

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Voici un site qui a eu un bon réflexe en me choisissant!

    http://www.ilosport.fr/iloweek/iloscope/horoscope-du-20-au-26-octobre/

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu lundi le rapport du haut Conseil à l'égalité sur la lutte contre les stéréotypes.

    Le Haut Conseil à l'égalité a proposé une série de mesures pour favoriser l'égalité femmes-hommes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle.

    Pour que l'argent public ne nourrisse pas le sexisme " ni les représentations stéréotypées ", le Haut Conseil à l'égalité préconise de conditionner les subventions à des règles de bonne conduite dans un rapport remis le lundi 20 octobre à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droits des femmes, Marisol Touraine, ainsi qu'à la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard. Dans ce document, commandé en février 2013, sur les possibles outils pour lutter contre les stéréotypes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle, les auteurs entendent lier les financements publics au respect des obligations légales en matière d'égalité professionnelle, de parité et de représentation équilibrée entre les sexes dans les instances dirigeantes. Autrement dit, les organisations ou associations où les femmes sont secrétaires et les hommes patrons, devront évoluer si elles veulent obtenir des sous de la part de l'État.

    Pour l'instant, les médias ne contribuent guère à la lutte contre les stéréotypes : sur les plateaux, on compte seulement 20% de femmes expertes parmi les invités, comme si la figure de celui qui sait et décrypte restait associée aux hommes. Sans compter les nombreux programmes de fictions et les émissions qui réduisent la femme aux rôles de mère ou de putain. Au choix. Pourtant, ces instances récoltent des financements publics.

    Le Haut Conseil à l'égalité demande donc de conditionner les subventions offertes aux chaînes en fonction d'un " panier d'indicateurs " pour relever la place et l'image des femmes dans les domaines de l'information, de la fiction, du divertissement et de la téléréalité. Alors que les études sur la place des femmes dans les médias concernaient surtout les radios et chaînes de télévision jusqu'ici, le rapport préconise également d'étendre le panier d'indicateurs aux secteurs de la presse écrite et du Web.

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Les acteurs institutionnels (c'est-à-dire l'État et les collectivités territoriales) qui voudraient s'afficher sur les marchés publics pourraient aussi être soumis à la condition de l'égalité, en faisant une croix sur l'utilisation de stéréotypes de sexe pour leurs campagnes de communication.

    En ce qui concerne l'école, le Haut Conseil à l'égalité a décidé de s'attaquer à la sous-représentation des femmes dans les manuels en partenariat avec le Centre Hubertine Auclert. Ce dernier avait publié un rapport édifiant en 2013 déduisant les chiffres suivants : sur les 13192 noms de personnes réelles mentionnées dans l'ensemble des manuels de français de seconde, seuls 6,1% désignaient des femmes. Les auteurs féminines ne sont que 3,7% et les femmes philosophes: 0,7% !

    Une grille d'indicateurs a donc été élaborée pour évaluer la présence des stéréotypes sexistes dans les ouvrages scolaires, sans pour autant que celle-ci ne soit présentée comme un critère décisif dans l'attribution de financements publics. Associations d'élus, de parents d'élèves, de syndicats lycéens et syndicats d'enseignants mais également les éditeurs de manuels pourraient se voir impliqués dans la création et la ratification d'une convention d'engagement pour lutter contre les stéréotypes.

    À l'école, filles et garçons sont encore soumis à des stéréotypes persistants.

    Au programme également : des cours de sensibilisation à l'égalité dans les cursus de journalisme, communication, publicité et audiovisuel mais aussi un palmarès des manuels scolaires les plus égalitaires. Une idée qui avait déjà été proposée fin juin par la délégation aux droits des femmes du Sénat, sans suite. "Nous nous interrogeons sur la volonté de l’Éducation nationale de travailler le sujet de l’égalité, surtout après la disparition des ABCD de l’égalité", nous avait confié en août Clémence Pajot, directrice du centre Hubertine Auclert.

    Le rapport du Haut Conseil à l'égalité vient s'ajouter aux nombreuses initiatives pour l'égalité qui ont émergé au cours de cette année entre la publication du rapport du CSA sur l'image de la femme dans les médias, la création du collectif Prenons la Une, du site Macholand.fr ou encore la pétition lancée par Ariane, une lycéenne, contre l'invisibilité des femmes dans les manuels scolaires. Des batailles qui font sens face aux inégalités persistantes mais s'attaquent toutes au même démon : "les stéréotypes sexistes", dont la définition reste encore floue et donc remise en question en permanence par la plupart des Français.

     

  • Théodule roi!

    Le premier qui lance une pétition pour faire cesser ces gaspillages, reçoit ma bénédiction et salutations civiques!


    Le scandale des 600 comités Théodule

    On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du gouvernement.

    Par André Moguérou

    L’État déborde d’imagination pour inventer des comités qui coûtent cher à la France. Ceci démontre que les ministères concernés sont incapables de diagnostiquer les évolutions économiques et sociales de leur environnement et d’en définir des objectifs de solution.

    La décision publique s’appuie plus que jamais sur des rapports d’experts et commissions de tout genre qui sont avant tout un joli moyen de botter en touche où de masquer le temps nécessaire pour qu’une promesse s’étiole d’elle-même.

    Le nombre de ces instances citées par le chef de l’État est telle que l’on se demande ce que font ces ministères en attendant les résultats des rapports des commissions, comités et conseils. À quoi servent ces machins et pourquoi ne sont-ils pas réintégrés à l’Assemblée Nationale ou aux différents ministères?

    Quelques exemples

    Conseil d’analyse de la société:

    ◾Mission: " Éclairer les choix politiques du gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vues ".

    ◾Composition: 32 personnes

    ◾Production: Difficile à évaluer.

    ◾Budget: 280.000 euros/an

    Conseil d’orientation pour l’emploi:

    ◾Mission: " Formuler un diagnostic sur les causes du chômage, émettre des propositions pour lever les obstacles à la création d’emplois, etc.".

    ◾Composition: plusieurs représentants de la société civile.

    ◾Production: 2 rapports par an.

    ◾Budget: 275.000 euros/an

    Centre d’analyse stratégique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique."

    ◾Composition: Un directeur général, un secrétaire général et environ 200 salariés.

    ◾Production: 2 réunions par an et une dizaine de rapports.

    ◾Budget: 28 millions d’euros.

    Haut conseil à l’intégration:

    ◾Mission: " Donner son avis et faire toute proposition utile à la demande du premier ministre sur les questions relatives à l’intégration."

    ◾Composition: 20 membres.

    ◾Production: Aucun rapport en 2010, 2 en 2011 et 3 avis en 2012.

    ◾Budget: 95.000 euros par an pour le président, plusieurs salariés à plein temps.

    Conseil d’analyse économique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement sur les problèmes et les choix économiques du pays."

    ◾Composition: 28 économistes et un secrétariat.

    ◾Production: treize réunions en 2012 et un rapport.

    ◾Budget: 860.000 d’euros/an

    Quelques créations récentes émises par le chef de l’État lors de sa conférence de presse fleuve du 14 janvier dernier comme le conseil stratégique de la dépense publique, le conseil de la simplification, le haut conseil du financement de la protection sociale et bien sûr le célèbre Observatoire des contreparties, qui évaluera l’usage que feront les entreprises des marges de manœuvre que le pacte de responsabilité est censé leur rendre.

     

    Ces nouvelles instances viendront encore amplifier la liste déjà pléthorique, comptabilisée comme chaque année en annexe du projet de loi de finances. On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du Premier ministre et des ministres.

    L’organisation de ces instances nécessite des coûts non négligeables pris en charge par les ministères, comme les locaux, secrétariats, affectation de fonctionnaires, intendances et logistiques, temps passé, notes de frais, frais de transport. Ces coûts sont recensés dans le " Jaune budgétaire " en marge de la loi de finances ; ne sont pas comptabilisés les coûts des rapporteurs.

    Force est de constater que, malgré la loi de finances, ces comités rendent peu de comptes et que leur contenu sont très peu mis en application. La création de ces instances n’est-elle pas faite pour gagner du temps au nom de la concertation, pour déminer certains débats, épargner les divisions partisanes, pour ne pas bousculer les différentes tendances où simplement pour masquer son incompétence à structurer et à gérer de façon efficace l’État et les collectivités locales.

    Tous ces comités se cumulent, s’empilent, se superposent, se contredisent pour définitivement gêner le fonctionnement des organisations ministérielles. L’État et son gouvernement friands de rapports tendent de plus en plus à sous-traiter ce qui devrait être du ressort de son administration et du politique.

    En définitive, ces commissions ne sont-elles pas d’élégants moyens afin de distribuer des bâtons de maréchaux ou d’occuper des politiques en mal de mandats?

    On a eu de la part du Président François Hollande, le fameux choc de simplification et pourtant sa créativité dans ce domaine n’a jamais été aussi productive:

    ◾Commissariat général à l’égalité des territoires

    ◾Commissariat à la stratégie et à la prospective

    ◾Haut Conseil des finances publiques

    ◾Haute autorité de la transparence de la vie politique

    ◾Haut conseil du financement de la protection sociale

    ◾Conseil national économie éducation

    ◾Conseil supérieur des programmes scolaires

    ◾Conseil de l’innovation pour la réussite éducative

    ◾Observatoire national du suicide

    ◾Etc.

    Le plus risible dans cette façon unique et inconséquente de gérer un pays, c’est dès que l’on pose une question sur un de ces sujets, on s’entend toujours dire que l’on doit attendre les résultats de ces conseils. De toutes les questions restées sans réponses: " Qui finalement va être responsable? " s’interroge le peuple.

    La suppression de ces comités permettrait une économie d’environ 3 milliards d’euros.

    Contrepoints

  • Les cons de la gauchiasse volent toujours en escadrille!

    "Madame le président": l'appel de Julien Aubert aux citoyens français

    Par Julien Aubert

    FIGAROVOX/EXCLUSIF - Sanctionné par Sandrine Mazetier après l'avoir appelée "Madame le président", le député Julien Aubert revient sur la polémique. Il en profite pour s'interroger plus largement sur les maux de la démocratie moderne.

    Julien Aubert est un homme politique français. Il est élu député pour la première fois lors des législatives de 2012 dans la cinquième circonscription de Vaucluse.

    "Citoyen,

    Je t'écris parce que je suis inquiet, comme toi, pour mon pays et la démocratie.

    Tu me reconnais peut-être parce que je suis un député sanctionné pour une voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres.

    Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984 : Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Je ne suis guère fier de ce que ma notoriété procède d'une polémique futile. Mais d'un mal peut surgir un bien. En effet, l'affaire qui m'a fait connaitre du grand public est un exemple assez caractéristique des maux dont souffre notre démocratie aujourd'hui. Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Lorsqu'a éclaté l'affaire "de la présidente", plusieurs médias se sont empressés de jouer le morceau habituel: "Mais vous n'avez rien d'autre à faire que vous battre sur la grammaire?" Quoi de plus facile que de flatter la foule en lui donnant un objet de lynchage?

    Toi, Citoyen qui a peut-être été assommé sous le bombardement médiatique sur cette polémique, tu t'es peut-être aussi posé la question? Moi aussi, car autrefois, j'étais à ta place, dans mon canapé, face au flot incessant de scandales et d'épiphénomènes.

    Lorsque je me suis lancé dans la vie politique, il y a trois ans, c'était parce que je n'étais pas d'accord avec le fonctionnement de la vie politico-médiatique: absence de débat de fond, clivage factice partisan, polémiques du jour amplifiées par les chaînes de télévision en continu…

    Je voulais changer les choses, et travailler différemment.

    Depuis le début de l'année 2014, j'ai eu la responsabilité de définir la position de l'UMP sur la transition énergétique, présentée par l'actuel hôte de l'Elysée comme l'un des sujets majeurs de son quinquennat. Ce travail, je l'ai réalisé sérieusement avec plusieurs de mes collègues. Chaque semaine du premier semestre de l'année 2014, nous avons réuni des experts et acteurs du secteur de l'énergie afin de débattre sur quelle stratégie énergétique faut-il à notre pays. 45 heures de débat et de travail, des dizaines de rendez-vous et d'auditions, pour arriver à 11 propositions consensuelles, adoptées par mes collègues de l'UMP, et qui auraient certainement pu être une plus-value pour l'avenir de notre pays.

    En as-tu entendu parler? Non. Pourquoi? Parce que la conférence de presse que nous avons donnée pour présenter notre position a généreusement attiré 4 journalistes, dont 3 de la presse spécialisée…

    Et puis les débats sur le texte ont débuté. 37 heures d'audition jour et nuit qui ont débouché sur 30 heures de travail en commission spéciale. Aucun journal, ou presque n'a voulu en parler. Une tribune que j'avais rédigée pour expliquer le coût faramineux de ce texte de loi inapplicable (290 milliards d'euros selon nous), n'a même pas trouvé preneur. Il faut dire que parler des frondeurs ou du duel Juppé/Sarkozy en 2017 était une question bien plus urgente que les finances et l'avenir énergétique de la France.

    Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. " Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le !

    Le résultat de ces centaines d'heures de travail a été un mépris total de la majorité pour nos idées. Rien n'a été retenu, le texte a été examiné à la va-vite. Ce n'était pourtant pas faute de proposer des solutions alternatives: j'avais préparé quelques 200 amendements au projet de loi.

    Heureusement il s'est trouvé un grand journal du Soir pour répéter les éléments de langage du gouvernement en disant que l'opposition avait soit disant "tué" le débat par une obstruction idiote. Aucun espace ne m'a été proposé pour répondre. Les autres journaux m'ont expliqué que ça n'était pas vendeur ou que la place manquait.

    Et puis il y a eu cette phrase, anodine, prononcée en Français, qui a provoqué un tintamarre médiatique incroyable. Enfin un article disputé sur les médias!

    Malheureusement, Citoyen, il ne s'agissait pas d'un article de la loi, mais d'un article féminin ou masculin devant le mot président(e). La presse écrite, y compris étrangère, en fit ses gros titres. Japon, Royaume-Uni, Belgique. On ne savait pas au juste dans quel contexte ladite phrase avait été prononcée, mais qu'importe le flacon. Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. "Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le! Coupable, forcément coupable pour les bien-pensants! Personne ne prit le temps de s'interroger sur l'objectivité de la sanction.

    Les médias radiophoniques ou télévisés se firent alors un plaisir de m'inviter en me gourmandant: "n'avais-je pas mieux à faire?" Je leur répondis que oui, j'avais mieux à faire et que jusqu'ici la stratégie énergétique de la France d'ici à 2050 n'intéressait pas grand monde. Je tentais une accroche - un coût, un risque sur l'emploi dans le nucléaire - mais rien n'y fit. Il était bien plus intéressant de s'interroger sur le fait de savoir si je n'avais pas fait exprès de provoquer Sandrine Mazetier pour me faire de la pub (vilain garçon!).

    Alors, je m'y suis plié, pour défendre mon honneur.

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, (...) un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est. ça, c'est malin! on se renseigne avant de dire ou faire des conneries (N.D.L.Rédactrice)

    Car, ce qui est inquiétant, Citoyen, c'est que même dans ce maëlstrom médiatique, la propagande du parti au pouvoir a joué à plein. Les trissotins ont bêlé la leçon qu'on leur avait bien apprise: j'avais "violé le règlement de l'Assemblée". Aucun journaliste (sauf un ou deux) n'est allé vérifier si c'était vrai. Mais le voisin l'ayant affirmé avec gravité, il ne pouvait en être autrement. Et c'est évidemment faux: l'article 71 du règlement de l'Assemblée nationale qui sert de base à la sanction est lui-même ainsi rédigé "Le Président rappelle à l'ordre...".

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique, sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, on les a dépeints comme ridicules. On a même osé écrire que leur solidarité était "indécente", comme si réparer une injustice pouvait être indécente. Et pour les punir, un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est.

    Cerise sur le gâteau: lorsque l'Académie française, sortant de sa réserve, a finalement rappelé pourquoi on pouvait féminiser les métiers, mais pas les titres, car la fonction survit à son porteur temporel, certains médias de gauche ont réussi à affirmer sans rire qu'elle donnait raison... à Sandrine Mazetier. Arriver à prétendre l'inverse de ce qui est réel, c'est la plongée dans un monde néo-orwellien.

    Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?

    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?

    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?

    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: "N'avez-vous rien d'autre à faire?" Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?

    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire "le mot de Cambronne".

    L'auteur: Julien Aubert

     

    Mon cher député: ne savait-tu pas que les cons volent en escadrille? désormais, la preuve est faite et même bien faite!

    et donc, je leur dis: triple MERDE!

  • Je m'en doutais, mais, voici la confirmation

    Vive l'égalité française!

     

    Allocations familiales des fonctionnaires : ce qu'on nous cache

    Home FIGARO VOX Vox Societe

    François Hollande a écarté pour l'instant l'hypothèse de la modulation des allocations familiales. Véronique Grousset explique pourquoi le gouvernement hésite à mettre en oeuvre cette réforme.

    Véronique Grousset est rédacteur en chef du service Société du Figaro Magazine.

    Si le gouvernement socialiste paraît nettement moins enthousiaste que ses parlementaires pour instaurer des allocations familiales inversement proportionnelles au revenu, ce n'est pas tant parce qu'il répugne à puiser une fois de plus dans le porte-monnaie des familles de la classe moyenne. C'est surtout parce qu'une telle mesure ferait immanquablement ressurgir le sujet des allocations familiales versées aux fonctionnaires et assimilés: un «supplément familial de traitement», octroyé dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales «classiques», qui présente la particularité d'être d'autant plus élevé que le dit-traitement est important.

    Vous avez bien lu: plus un fonctionnaire gagne, plus il perçoit pour ses enfants. Une part fixe, à laquelle s'ajoutent 3% de son traitement brut s'il a deux enfants, 8% s'il en a trois, et 6% par enfant supplémentaire. Avec des montants certes plafonnés - depuis peu, et surtout dans le souci d'atténuer une anomalie outrageusement flagrante - mais tout de même: on imagine les hurlements syndicaux si un tel système jouait en faveur des cadres du secteur privé, même en tenant compte du fait que ceux-ci cotisent bien davantage que leurs homologues du secteur public!

    Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.

    De ce point de vue, le SFT fait d'ailleurs immanquablement penser à un autre scandale: la capitalisation des fonds versés par les fonctionnaires à leur caisse de retraite complémentaire, la Préfon, un mécanisme que les syndicats dénoncent comme odieusement attentatoire à notre sacro-saint système par répartition à chaque fois que les compagnies d'assurance tentent de plaider pour son introduction… mais contre lequel ils n'ont jamais rien trouvé à redire depuis plus de cinquante ans qu'il profite aux fonctionnaires.

    Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.

    Mais encore faut-il que cela ne se voit pas trop ; ce qui ne serait certainement pas le cas pour le SFT s'il devait y avoir débat autour d'une éventuelle dégressivité des allocations familiales.

     

  • Je viens de retrouver cette citation dans mes dossiers...

    "Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." 

    Albert EINSTEIN

  • "Un qui en a" est de retour!

    Lorsque, avec ses ministres vêtus de peaux de bêtes,

     Échevelé, casqué au milieu des tempêtes,

     Hollande se fut enfui devant les sondages,

     Comme le soir tombait, le Rose sombre arriva.

     Au bas d’une montagne de dettes en une grande plaine,

     Sa maîtresse trompée et ses secrétaires hors d’haleine

     Lui dirent : « Couchons-nous devant les sondages et réformons ».

    Hollande descendit seul sous la voûte de Bercy

     Quant il se fut assis seul dans le pédalo

     Et qu’on eut sur sa calvitie fermé ce métro

     L’Sarko était dans le coffre et regardait Flanby

     

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