Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gens - Page 185

  • La dictature de la gauchiasse s'amplifie

    Dis adieu à ta liberté, mon pote!

     

    Médecine libérale: nouvel arrêt, nouveau danger

    Paru le 27 Février, un arrêté donne un nouveau tour de vis aux professionnels de santé qui s’installent en « structure de santé » : patients et médecins perdent leur liberté de choix.

    Par Phoebe Ann Mo$e$.

    La principale information à tirer de ce texte est l’énième perte de liberté des médecins et des autres professionnels de santé qui voudraient signer ce contrat. À aucun moment ce texte officiel ne contient le vilain mot de « médecins » alors qu’ils sont les principaux concernés. Vous y lirez à la place « structure de santé », terme vague ignorant un titre obtenu après neuf ans d’études minimum.

    Cet arrêté encadre l’association de plusieurs professionnels de santé en maison médicale et soumet de manière très officielle, cette « structure de santé » aux caisses d’assurance maladie et aux ARS, par le biais d’un « contrat signé entre structure, caisses et ARS ». Ces deux organismes seront chargés de surveiller les « structures de santé » et de leur permettre une « rémunération valorisant de nouveaux services aux patients ». En somme une nouvelle récompense en échange d’une obéissance à des consignes, une forme de ROSP (rémunération sur les objectifs de santé publique).

    Voici à quoi devront s’engager les médecins, et ceux qui voudront aller travailler avec eux en « structure de santé » :

    ◾Ouvrir de 8h à 20h en semaine et le samedi matin.

     Cela ne devrait pas perturber les habitudes des médecins, on peut même dire qu’ils finiront ainsi leur journée plus tôt que d’habitude. En haut lieu on a dû penser que finir après 17h est déjà une punition.

    ◾« S’organiser » (sic) pour recevoir des patients ayant besoin de soins non programmés.

    ◾Se concerter entre médecins sur les cas complexes.

    Si l’État n’obligeait pas les médecins à se concerter, ils n’en auraient jamais eu l’idée. Auparavant, à leur initiative, ils se réunissaient pour évoquer les cas complexes et appelaient cela « réunion de pairs », mais ça, c’était avant.

    ◾Se concerter avec la Sécurité Sociale.

     Plus exactement transmettre au service médical de la Sécurité Sociale les données récoltées pendant la concertation médicale. Que le secret médical existe entre un médecin et son patient dans la confidentialité d’une consultation n’a pas semblé être une priorité dans la rédaction de cet arrêté.

    ◾Élaborer un dossier médical électronique pour mieux le partager entre services concernés. On en aura bien compris l’intérêt.

    ◾Avoir un système informatique compatible avec des professionnels qui souhaitent avoir connaissance du dossier du patient.

     Le système sera imposé mais pris en charge financièrement (au moins en partie) par la CPAM. C’est pas cher c’est la sécu qui paye. Ce partage des données n’est pas une nouveauté, mais il sera encadré par l’État qui donne les détails de ce projet sur le site http://esante.gouv.fr/asip-sante. Qui va stocker les données, où seront-elles stockées, à qui seront-elles accessibles ?

    Et en échange ?

    Tout cela donnera lieu à une rémunération « qui dépend de l’atteinte des résultats pour l’ensemble des engagements », donc qui récompensera ceux qui font tout ce qu’on leur demande. Elle sera versée après « vérification » de la CPAM et de l’ARS qui vérifiera « la cohérence du projet », pourra considérer qu’il n’est pas adéquat et

     « (…) être amenée à proposer à la structure des modifications du projet de santé au regard du contenu des engagements remplis dans le cadre du contrat, notamment ceux relatifs aux missions de santé publique répondant à des spécificités territoriales. »

    L’ARS semble vouloir prendre des décisions médicales.

    Quelle rémunération ?

     

    Comme si c’était trop simple de chiffrer cette récompense en euros, elle sera comptabilisée en… points ! Comme dans la fonction publique ! On n’a pas fait l’ENA pour rien !

    Ces points seront attribués en fonction de la compliance du médecin. Ne riez pas, c’est en toutes lettres dans le texte[1]. Le mode de calcul est tellement complexe qu’il sera quasiment impossible de vérifier l’exactitude du montant versé.

    Tout cela est bien barbare mais ne nous y trompons pas, ce qui compte c’est toujours l’humain, les rapports humains, le patient, et cela Marisol Touraine le sait fort bien quand elle en parle comme d’une « patientèle de référence » qui « consomme » un nombre de soins[2].

    Et la déontologie ?

    Enfin, il y a encore un point à prendre en compte : cette rémunération sera versée non pas au médecin à titre individuel, mais à la structure. Ce qui suppose de mettre en commun les honoraires.

    Or le partage d’honoraires est interdit ! Et plus encore, il est interdit de pratiquer le compérage, c’est-à-dire qu’il est interdit de tirer un bénéfice en envoyant un patient préférentiellement chez un professionnel exerçant dans la même structure. Ce qui est exactement le contraire de ce que veut mettre en place le ministère dont le but est justement de favoriser le regroupement de différentes professions de santé pour orienter le patient « au plus près ». Donc chez un professionnel de la même structure, avec les mêmes intérêts financiers. Ce qui est plutôt contestable d’un point de vue déontologique.

    Qu’à cela ne tienne ! L’État va interférer dans la déontologie médicale et lever cette interdiction !

    Les professionnels de santé devront créer leur structure sous l’appellation SISA : Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires (sorte de SCM) Ce statut permet officiellement d’autoriser le versement de la rémunération de la CPAM à une structure composée de différents professionnels qui peuvent alors se partager la rémunération, ce qui était jusqu’alors interdit. Ce statut casse donc les règles du code de la santé publique.

    Les médecins pourraient donc être suspectés d’avoir un intérêt financier lorsqu’ils adressent leur patient à un professionnel de la même structure de soins : le médecin généraliste vous prescrit des soins infirmiers ou de kiné au même étage, et vous passez récupérer vos médicaments à la pharmacie du rez-de-chaussée. Évidemment, pour le patient, cela peut être confortable ; pour l’ensemble des professionnels de santé, cela entache leur réputation d’indépendance et d’objectivité ; mais surtout, comment le patient peut-il être assuré que les décisions sont prises en fonction de son seul intérêt ? Pourquoi ne pourrait-il pas choisir lui-même le kiné ou l’infirmière ou le spécialiste chez qui il souhaite aller ? Comment sera-t-il certain que le médecin choisit le meilleur pour son patient et non pas le meilleur pour lui ?

    L’État intervient ici non seulement au niveau législatif, mais aussi dans la déontologie médicale. Il n’encadre plus, il emprisonne. Cet arrêté, sous les dehors habituels de « meilleur accès aux soins », signe la fin de la liberté du médecin, mais aussi celle du patient, qui ne doit pas oublier que les mutuelles sont prêtes à se saisir de ce marché.

    1. L’ensemble du dispositif est fondé sur un total de 7 400 points, pour une patientèle de référence de 4 000 patients :

    – 5 050 points pour le niveau socle, dont 2 550 pour la partie fixe et 2 500 pour la partie variable (en fonction de la patientèle) ;

    – 2 350 points pour le niveau optionnel, dont 1 450 pour la partie fixe et 900 pour la partie variable (en fonction de la patientèle).

     Le nombre de points indiqué pour chaque indicateur dans le tableau de l’annexe 1 correspond à un taux de réalisation de 100% ↩

    2. La patientèle de référence est définie pour une structure de référence pour laquelle la somme du nombre de patients ayant déclaré un des médecins exerçant au sein de la structure comme médecin traitant (patientèle déclarante au 31 décembre de l’année de référence) et du nombre d’enfants âgés de 0 à 16 ans ayant consommé au moins deux soins de médecins généralistes exerçant dans la structure au cours de l’année de référence est égale à 4 000. ↩

    https://www.contrepoints.org/2015/03/03/199829-medecine-liberale-nouvel-arret-nouveau-danger

  • Les détenus handicapés: Quand le traitement devient-il "inhumain ou dégradant"?

    Dans son arrêt Hehlal c. France du 19 février 2015, la Cour européenne des droits de l’homme considère que les conditions d’incarcération d’un détenu lourdement handicapé sont, dans les circonstances de l’espèce, constitutives d’un traitement inhumain ou dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

    Le requérant purge une peine de trente années d’emprisonnement, prononcée en 2007 par la Cour d’assises de Meurthe-et-Moselle pour assassinat, tentative d’assassinat, violence avec arme. Écroué depuis 2002, il est libérable en 2027. Durant son incarcération à Nancy, en 2006, une tentative d’évasion s’est terminée par une chute qui l’a laissé lourdement handicapé. Il est désormais paraplégique, ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant, et dépend de l’assistance d’un tiers pour les soins les plus élémentaires.

    Se fondant sur l’article 720-1-1 du code de procédure pénale (cpp), le détenu a demandé une suspension de peine. Une telle suspension peut être accordée par le juge d’application des peines dans deux hypothèses, soit lorsque le détenu est atteint d’une pathologie engageant le pronostic vital, soit lorsque son état physique ou mental est incompatible avec son maintien en détention. C’est évidemment sur ce second motif que se place le requérant. Il invoque le fait que les locaux, en particulier sanitaires, ne sont pas adaptés au déplacement en fauteuil roulant, que ses soins et sa toilette doivent être assurés avec l’aide d’un autre détenu, situation qu’il juge particulièrement humiliante. Il mentionne que la rééducation par kinésithérapie ne lui est proposée que depuis 2012, et seulement une fois par semaine, fréquence qu’il estime insuffisante, compte tenu de son état. Après avis concordants de deux médecins experts, ses demandes ont été rejetées. Il a seulement obtenu son transfert à la prison de Poitiers, considérée comme plus accessible aux personnes handicapées.

    La capacité de la personne à supporter la détention

    À partir de ces expertises médicales, la Cour se penche longuement sur la situation personnelle du requérant. Sa jurisprudence repose en effet sur l’appréciation individuelle de la capacité de la personne à supporter la détention, principe rappelé dans l’arrêt Xiros c. Grèce du 9 septembre 2010. Pour la Cour, la détention d’une personne handicapée ne constitue pas, en soi, un traitement inhumain ou dégradant. Dans sa décision Price c. Royaume-Uni du 10 juillet 2001, elle observe qu’une femme lourdement handicapée et condamnée à une peine de huit jours d’emprisonnement a été placée en détention à l’infirmerie de la prison. Il apparaît donc que les autorités pénitentiaires britanniques ont adapté les conditions de détention à la santé de la personne, ce qui suffit à écarter la qualification de traitement inhumain et dégradant. Dans son arrêt Vincent c. France du 24 octobre 2006, la Cour rappelle clairement que le fait d’être obligé de se déplacer en fauteuil n’est pas constitutif d’un traitement inhumain et dégradant.

    En revanche, constitue un tel traitement le fait de ne pas tenir compte des besoins spécifiques liés à l’infirmité du détenu. Tel est le cas précisément dans l’arrêt Vincent, car le détenu ne pouvait quitter sa cellule, la porte étant trop étroite pour laisser passer le fauteuil. Tel est aussi le cas dans l’affaire Hahlal, car l’état de santé du détenu n’a été pris en compte que partiellement et tardivement. La Cour note ainsi que les rapports des médecins indiquaient que le détenu devait bénéficier de soins de rééducation quotidiens, soins qui ne lui ont été proposés qu’en 2012, soit six ans après qu’il soit devenu paraplégique.

    Les conditions objectives de détention

    Le point essentiel du dossier réside cependant dans l’humiliation infligée à une personne incarcérée qui dépend entièrement de l’assistance d’un autre détenu pour prendre une douche ou se rendre aux sanitaires de la prison. Pour apprécier ce caractère inhumain et dégradant, la Cour commence par rechercher l’existence, au sein de l’établissement pénitentiaire, d’une volonté d’humilier le détenu handicapé. Elle n’est pas avérée en l’espèce, mais cette absence ne suffit pas à écarter la qualification de traitement inhumain et dégradant. Conformément à l’arrêt Peers c. Grèce du 19 avril 2001, la Cour estime que les conditions objectives de détention du requérant suffisent à caractériser le traitement inhumain et dégradant.

    Les carences du service public

    L’arrêt peut sembler sévère, mais cette sévérité s’explique par le fait que les condamnations de la France pour le traitement des personnes détenues se multiplient et que la Cour s’impatiente peut-être de voir que le système pénitentiaire français demeure très en-deçà du standard minimum qu’elle impose. Dans une décision du 20 janvier 2012 Stasi c. France, le traitement inhumain et dégradant trouve son origine dans la négligence du service pénitentiaire qui n’a pas su assurer la protection d’un détenu homosexuel confronté à la violence de ses codétenus. Dans un arrêt M. G. c. France du 23 février 2012, c’est le traitement d’un détenu atteints de troubles psychiatriques qui provoque la condamnation.

    Dans tous les cas, c’est la gestion du service public pénitentiaire qui est en cause. La Cour souligne clairement dans la décision Hahlal, "qu’elle ne pouvait approuver une situation dans laquelle le personnel d’une prison se dérobe à son obligation de sécurité et de soins vis-à-vis des détenus les plus vulnérables en faisant peser sur leurs compagnons de cellule la responsabilité de leur fournir une assistance quotidienne ou, le cas échéant, des soins d’urgence". L’origine du traitement inhumain et dégradant réside donc finalement dans les carences du service public.

    Par Roseline Letteron.

    https://www.contrepoints.org/2015/02/24/199023-les-detenus-handicapes-quand-le-traitement-devient-il-inhumain-ou-degradant

  • 8 mars: journée de la femme: faites-la vibrer

    Offrez-lui un diamant.... vibrant

     

     

     

     

     

     

     

  • La nature est puissante

    Diapositive2.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive3.JPG

     

     

     

     

     

     

    Diapositive4.JPG

     

     

     

     

     

     

  • Humour français: c'est tout ce qu'il nous reste!

    0321.jpg

     

     

     

     

     

     

    0358.jpg

     

     

     

     

     

     

    0587.png

     

     

     

     

    0647.png

     

     

     

     

     

     

     

    000666.jpg

     

     

     

     

     

    03694.jpg

     

     

     

     

     

     

    01147.png

     

     

     

     

     

     

    03333.png

     

     

     

     

     

     

    acharlie2.png

     

     

     

     

     

     

     

     

    03587.jpg

     

     

     

     

     

    L'idiot du village planétaire et hexagonal

     

     

  • Suicide des petits patrons: un drame muet et ignoré

    180 artisans et petits chefs d’entreprise se donnent la mort chaque année, plus de 10 " Charlie Hebdo " par an. Un drame muet dont personne ne parle.

    Par Jacques Clouteau.

    Voici quelques semaines, 17 personnes sont mortes sous les balles de fous-furieux, à Charlie Hebdo ou dans une épicerie kasher, suscitant une émotion que nous avons tous partagée. Immédiatement les hommes politiques ont réagi, les médias se sont dressés et la France s’est unie pour dire à ces malades de l’intégrisme et de la gâchette que nous n’avions pas peur d’eux.

    Pendant ce temps de recueil, qui a duré une semaine, quatre artisans, agriculteurs et petits chefs d’entreprise se sont suicidés. Ruinés, saignés, écrasés, bafoués par une montagne de charges telle qu’ils n’ont pas pu la porter. Laissant une famille dans le deuil et des dizaines d’ouvriers sur le carreau.

    180 artisans et petits chefs d’entreprise se donnent la mort chaque année, ce dont personne ne parle jamais. Un seul postier met fin à ses jours et la presse et la télévision ouvrent sur le sujet… Mais un petit artisan au fond de la province, quelle importance, n’est-ce pas… Après tout ce n’est qu’un salaud de patron… Il n’avait qu’à mieux calculer…

    Ils voulaient seulement faire vivre leur famille, voir leur entreprise prospérer. En Suisse, en Hollande, en Angleterre, au Portugal, ils auraient effectivement prospéré. En France c’est interdit. L’Urssaf et toutes les caisses d’assurance monopolistiques se chargent de vous le rappeler chaque fin de mois, en vous escroquant 54% de ce que vous avez gagné, afin de vous garantir une " protection sociale " que vous n’avez jamais demandée et qui vous protège tellement de tout qu’elle vous en fait crever…

    Il faut aussi se souvenir que ce " modèle social français ", élaboré en 1945, au sortir de la guerre, censé assurer à tous les citoyens une sécurité et un revenu même en cas d’accident de la vie (c’est inscrit dans le marbre de la Constitution…), en est arrivé 70 ans plus tard à les ruiner et les jeter à la rue quand il ne peuvent plus payer leurs " cotisations sociales". Ah, j’oubliais, une fois sur le trottoir, le petit artisan pourra mendier le RSA…

    Dans ce combat plombé, certains tiennent le coup, difficilement, et sont toujours à la limite de la survie, d’autres quittent le pays, les plus jeunes n’y rentrent même pas après leurs études. Mais 180 pauvres bougres, un tous les deux jours, n’y arrivent pas. Un massacre à la Charlie Hebdo chaque mois, et personne ne lève le poing pour dire " ça suffit "…

    Les responsables – certes involontaires – fleurissent sur les panneaux à l’entrée de nos villes, au premier rond-point.

    Levez la tête et vous les verrez: CAF, CPAM, URSSAF, RSI, MSA, Pôle emploi, etc. Afin d’indiquer au bon peuple l’endroit où il peut aller quérir ses "droits" et ses allocations diverses pour boucler le mois sans trop travailler. Ces sigles abscons désignent un ensemble de caisses "sociales" qui n’ont de social que le nom, dont la critique est quasi-interdite, au pouvoir discrétionnaire et illimité, et qui vous mènent à la ruine si vous avez le malheur de ne pouvoir verser leur obole obligatoire et solidaire…

    La suite, nous l’avons tous connue dans notre entourage: il n’y a pas de Restaurant du Cœur pour un petit artisan au bout de sa fatigue.

    Hors ceux qui ont préféré le suicide, il y a les centaines de milliers d’autres, agriculteurs, artisans, commerçants, professionnels libéraux, qui ont un jour jeté l’éponge, fermé leur entreprise, laissé les employés au bord du chemin, perdu toutes leurs économies, et aussi perdu dans le même naufrage toutes leurs illusions. Il ne faut pas oublier, dans cette sinistre statistique, les enfants, les amis, les voisins de ceux qui ont cessé le combat, qui ont vu la fatigue, l’angoisse, la désespérance, et qui de ce fait jamais, jamais ne créeront une entreprise.

    Derrière ce découragement des entrepreneurs, c’est un champ de ruines que nous pouvons contempler en ce début 2015 : 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions de personnes assistées. La conséquence de la disparition des centaines de milliers de petits artisans, voici quelques années, ce sont les chômeurs d’aujourd’hui. Et la promesse de ceux qui nous quittent aujourd’hui, désespérés, ce sont les chômeurs de demain, nos enfants et petits-enfants qui nous regarderont dans les yeux dans quelques années et nous demanderont:" Qu’avez-vous fait du pays?".

    Toutefois dormez bien, bonnes gens qui haussez les épaules à la lecture de ces lignes. Il paraît que la France possède le meilleur modèle social, que le monde entier nous envie… Alors relisez, vous qui avez traversé en diagonale le paragraphe précédent: 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions de personnes assistées.

    Mais ne craignez rien, on va l’améliorer encore ce modèle… Il suffit de détruire le libéralisme, de mener une vraie politique sociale, de travailler moins, de pressurer les riches, de faire payer les entreprises, puisqu’on vous le dit.. N’est-ce pas ?

    https://www.contrepoints.org/2015/02/22/198803-suicide-des-petits-patrons-un-drame-muet-et-ignore

    Comme je le dis souvent: quand il n'y a plus de patrons, où vont les ouvriers?

    Et après 46 ans de cotisations, ma retraite..... c'est indécent.

    Et donc, le 11 août prochain, j'entamerais joyeusement ma 51e année de versement de cotisations à ce putain de RSI de merde!

    Si la magie noire existait vraiment, croyez-moi, il n'y en aurait pas beaucoup de fonctionnaires en France!

     

  • Humour français: c'est tout ce qu'il nous reste!

    0021.png

     

     

     

     

    0025.jpg

     

     

     

     

     

    00147.jpg

     

     

     

     

    033.jpg

     

     

     

     

    065.jpg

     

     

     

     

     

    034.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    00006.jpg

     

     

     

     

     

    Le petit-petit jardinier pas futé

    Je sais pas vous, mais depuis le 11 janvier, il me gave... tu peux pas allumer un poste de télé sans voir sa tronche de cochon ravi!

     

     

  • Sim-pathique que ça les amerloques! Attention, ça va vous faire tiquer...

    La NSA accusée de fouiller dans les cartes SIM: Ce qu'il faut savoir sur le "casse"

    La carte SIM de votre smartphone est sans doute compromise. Et par conséquent, vos communications aussi. C'est sans doute la plus grosse bombe, jusqu'ici, lâchée par Edward Snowden, cette fois via des documents fournis au site The Intercept. La NSA et son homologue britannique, le GCHQ, ont réussi le casse du siècle en dérobant les clés de cryptage des cartes SIM du premier fabricant mondial, le groupe franco-néerlandais Gemalto.

    Ça veut dire quoi, concrètement?

    Les agences de surveillance ont pu déchiffrer, sans l'aide des opérateurs télécoms ni d'aucun gouvernement, les communications mobiles (voix et données) des téléphones vulnérables. Impossible à déterminer, le nombre est "sidérant", selon The Intercept, alors que Gemalto fabrique deux milliards de cartes SIM par an et compte 450 clients dans le monde, dont les principaux opérateurs français. En 2009, la NSA était capable de traiter entre "12 et 22 millions de clés par seconde". Pire, elle pouvait les utiliser rétroactivement pour déchiffrer des conversations préalablement enregistrées.

    Carte SIM, clé de cryptage, comment ça marche?

    Parce que les ondes radio, qui voyagent par les airs, sont faciles à intercepter, un système de cryptage a été mis en place. Une clé est stockée sur la carte SIM, et l'opérateur dispose de l'unique copie. Lors d'un appel, une authentification a lieu avec la tour voisine, et l'échange est alors sécurisé. En théorie.

    Et Gemalto ne savait rien?

    Pour envoyer les clés aux opérateurs, Gemalto procède par courrier, ou, plus souvent, "par email ou FTP", explique The Intercept. Selon les documents fournis par l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden, les agences américaines et britanniques ont réussi à s'introduire dans le réseau interne de Gemalto. Elles ont vraisemblablement prélevé les précieux sésames à la source et pouvait décrypter les communications sans laisser de trace. L'entreprise jure qu'elle n'était au courant de rien et juge ces révélations "inquiétantes et perturbantes".