Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Déjantée, le mémé!

Elisabeth dépasse les Borne du wokisme

Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Le Panthéon à Paris   

La ministre de l’Education nationale veut rentrer dans l’histoire en modifiant le fronton de l’emblématique monument parisien

C’était la rentrée des classes le 27 août pour Elisabeth Borne, en avance par rapport aux premières grèves de ses ouailles (consécutives à des vacances trop courtes). Lors d’une conférence de presse mémorable (à l’occasion de laquelle elle a ânonné son papier), elle a martelé que la scolarité des jeunes filles accaparait son attention. Or, dans le domaine scientifique, " trop souvent les jeunes filles se heurtent à des stéréotypes et finissent par renoncer à des carrières qui devraient leur être pleinement ouvertes". De là, la nouvelle planification lancée par notre macroniste de gauche: le "plan filles et maths" qui complètera utilement le "plan avenir".

La ministre de l’Education nationale a pointé le "stéréotype" essentiel qui bridait les jeunes filles, celui dont nous, pauvres béotiens, n’avions pas même conscience, à savoir la devise inscrite au fronton du Panthéon dans le 5e arrondissement de Paris:

 "AUX GRANDS HOMMES LA PATRIE RECONNAISSANTE".

"Nous devons ouvrir le débat sur la devise", a-t-elle poursuivi. En effet, "cette devise doit reconnaître explicitement la place de Marie-Curie, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Simone Veil, Joséphine Baker (que des scientifiques!) et toutes celles qui suivront (dont Elisabeth Borne?)".

"Si, en levant les yeux, les jeunes femmes ne voient pas la société reconnaître pleinement leur place dans l’histoire, alors nous leur envoyons un message contradictoire".

On peut comprendre que, passant dans ce quartier déshérité de la capitale et lisant cette ignoble formule (pourtant inscrite lors d’un beau millésime: 1793), les jeunes filles soient découragées et se destinent dès lors à des carrières littéraires ou pis encore (femmes politiques?). En effet, la devise est inadmissible: une "reconnaissance", au lieu d’une solidarité, par une "patrie" alors que la patrie française n’existe plus et que seul compte aujourd’hui le peuple métissé, de certains "hommes", ces être répugnants et velus, au surplus "grands", ce qui constitue une discrimination à l’égards de tous les autres et ce, alors même que la société doit être inclusive!

Il faudrait un panthéon des citations de notre immense chef de l’État

 

Notre premier réflexe aurait donc été de proposer cette nouvelle devise:

"AUX PETITES FEMMES LE PEUPLE SOLIDAIRE".

Mais nous nous rendons immédiatement compte que l’expression de "petites femmes" est particulièrement stigmatisante à l’égard du sexe féminin, discriminé quotidiennement par le patriarcat.

Nous proposerons en conséquence la méthode suivante: constituer une "convention citoyenne", compte tenu des succès passés, avec des électeurs triés sur le volet et encadrés par des "garants" (pour éviter que des propositions trop sensées n’en émergent) tels Patrick Boucheron et Thomas Jolly, à l’œuvre lors de l’inoubliable cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris.

Afin de prévoir un garde-fou supplémentaire, nous proposerons que la convention réfléchisse uniquement au choix d’une devise parmi trois propositions, toutes tirées du… panthéon des citations de notre immense chef de l’État:

    "IL N’Y A PAS UNE CULTURE FRANCAISE";

    "L’ART FRANÇAIS, JE NE L’AI JAMAIS VU";

    "QUOI QU’IL EN COUTE!"

 

    Jean-Philippe Feldman

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel