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Un peu tout - Page 83

  • La première Miss Monde en fauteuil roulant a été élue

    Ce samedi 7 octobre, Varsovie accueillait le premier concours de Miss Monde en fauteuil roulant de l’histoire.

    24 jeunes femmes issues de 19 pays différents étaient donc présentes dans la capitale polonaise pour être potentiellement la toute première Miss Monde en fauteuil roulant. Mais au-delà de la consécration, c’est bien évidemment la tenue de ce concours en lui-même qui représente un bel accomplissement pour ces femmes-là comme le confie la candidate chilienne Maria Diaz, 28 ans, joueuse professionnelle de tennis en fauteuil roulant:

     " Nous sommes toutes gagnantes: nous nous sommes fait de nouveaux amis, nous avons vécu ensemble de nouvelles expériences, connues toute cette ambiance ensemble. C’est la première occasion du genre pour montrer au monde que nous sommes capables de faire vraiment ce que nous voulons“.

    Handicapée à la suite d’un accident il y a 10 ans, elle a été récompensée des titres Miss Activité et Miss Lifestyle Designers lors de ce concours. La gagnante suprême s’appelle Alexandra Chichikova, 23 ans, une Bélarusse étudiante en psychologie et pédagogie sociale. Elle fut couronnée devant ses deux dauphines, la Sud-Africaine Lebohang Monyatsi et la Polonaise Adrianna Zawadzinska. De son côté, la joueuse de football et mannequin française Nadjet Meskine a été élue Miss sourire.

    Les 24 candidates ont défilé devant un millier de spectateurs en trois tenues différentes: costume national, tenue de cocktail et tenue de soirée. La fondation polonaise, Jedyna Taka, à l’origine de ce concours, souhaitait avant tout " changer l’image des femmes en fauteuil roulant, pour qu’elles ne soient pas définies à travers cet attribut, mais aussi d’insister sur le fait que, dans certaines parties du monde, le fauteuil roulant reste un luxe.

    Ainsi, lors de ce concours, la beauté n’était pas forcément le critère premier comme l’explique Katarzyna Wojtaszek-Ginalska, co-fondatrice du projet et co-présidente du jury: "Ce n’est pas le physique qui compte le plus. Certes, avoir un beau visage est important mais on se penche énormément sur la personnalité des filles, leur activité quotidienne, leur engagement, leur vie sociale, leurs projets".

     

  • À la retraite, ce grand-père câline et rassure les nouveau-nés hospitalisés

    Depuis douze ans, et deux fois par semaine, David Deutchman vient à l’hôpital pour enfants d’Atlanta afin de s’occuper bénévolement des nouveau-nés hospitalisés.

    Ancien employé dans le marketing, désormais retraité, le grand-père est un rayon de soleil pour le personnel de l’hôpital pour enfants d’Atlanta. Il profite de sa retraite pour cajoler et rassurer les bébés hospitalisés en soins intensifs. Il les porte, les câline, leur parle et leur chante des chansons.

    Selon ses propres dires, il n’a jamais ressenti autant de satisfaction dans un travail depuis qu’il fait cela: " Ma récompense, c’est de faire quelque chose qui a du sens. Quelque chose qui compte pour le bébé. Et apparemment, il apprécie cela. Certains de mes amis me demandent ce que je fais ici. Je leur réponds que je porte des bébés, que parfois ils vomissent ou urinent sur moi et que c’est génial. Ils me demandent pourquoi je fais ça. Ils ne saisissent pas le genre de récompense qu’on peut avoir en cajolant un bébé comme celui-ci".

    Faisant preuve d’un altruisme et d’un dévouement exceptionnel, qui semble si naturel pour lui, David Deutchman a été surnommé "Baby Buddy" (soit "le pote des bébés") par le personnel de l'hôpital.

     

  • Adieu ma cabine!

    Le 31 décembre, Orange aura démonté les derniers Publiphones où se pressaient les Français il y a vingt ans, avant l'ère du mobile.

    Le cadran a tourné. Le 31 décembre, après un siècle de bons et loyaux services, les dernières cabines téléphoniques publiques vont disparaître, balayées par le succès du mobile. Si la France en a compté jusqu'à 300 000 dans les années 1990, en cette rentrée 2017 elles ne sont plus que 5 450, selon Orange, qui a donc programmé leur disparition pour la fin de l'année.

    A Paris, où le premier téléphone public est apparu en 1884, on ne voit déjà plus une seule cabine. La dernière, située rue Ordener (XVIIIe arrondissement), a été démontée en juin dans l'indifférence générale. Mais dans certaines communes rurales, la tonalité est tout autre (lire ci-dessous). " Le trafic des cabines n'est plus aujourd'hui que de 0,6 % de ce qu'il était en 2000 ", explique Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques d'Orange. De 516 M€ de chiffre d'affaires en 2000, ce service génère dorénavant des pertes supérieures à 10 M€ par an.

    Un service cher et boudé par le public

    “La durée moyenne d'appel par cabine est tombée à 10 secondes par jour. Sur les 10 000 cabines encore en service au premier trimestre 2017, la moitié n'ont pas décroché une seule fois", insiste Laurentino Lavezzi. Le mouvement de désinstallation a commencé en douceur à la fin des années 1990, en même temps que le mobile creusait son sillon. Le coup de grâce est venu en 2015, lorsque le Parlement a voté la loi Macron. L'une des mesures concernait la suppression du service universel d'Orange, à savoir l'obligation pour l'opérateur de maintenir les 46 000 cabines devant garantir sur tout le territoire le maintien d'un accès au téléphone. Les parlementaires ont admis qu'il était devenu aberrant de dépenser chaque année plus de 14 millions d'euros pour maintenir en état des Publiphones boudés par un public équipé massivement de mobiles.

    "Nous comprenons certaines réactions, qui posent plus largement la question de l'aménagement du territoire et de la disparition progressive des services publics, mais nous préférons investir dans le développement des réseaux mobiles que dans l'entretien de cabines inutilisées", se défend le directeur des affaires publiques d'Orange.

    Les nostalgiques se consoleront en apercevant de-ci, de-là, des cabines recyclées en bibliothèques par des mairies pragmatiques. Ils pourront aussi se raccrocher aux musées des Télécoms pour en voir. C'est là qu'est désormais leur place. Comme à Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise) qui abrite la collection historique d'Orange, ou à la Cité des télécoms de Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor).

    Mais que deviennent-elles?

    - A Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), les huit cabines téléphoniques ont été transformées en bibliothèques de rue. LP/Adeline Daboval

    Où vont les milliers de cabines téléphoniques démontées par France-Télécom, devenu Orange? Une petite partie connaît une seconde vie, parfois inattendue. Les plus grands sauveurs de cabines sont les mairies. De plus en plus, elles demandent à Orange de leur céder gracieusement une de ces reliques du siècle passé pour en faire des "boîtes à livres", une mini-bibliothèque installée sur la voie publique, toujours ouverte, où l'on peut en général enlever mais aussi déposer à volonté toutes sortes de livres dans un but de partage. Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, a ainsi installé le plus grand nombre de cabines: 8. En Ile-de-France, on en trouve aujourd'hui 40, tandis que l'ensemble du territoire en compte pas moins de 1 257 !

    Cette disparition annoncée des Publiphones a aussi eu pour effet de leur redonner de la valeur sur un marché parallèle, celui des collectionneurs. Sur eBay, on peut trouver aux enchères une cabine récente en aluminium mise à prix à 299 euros !

    Une touche artistique

     

     

     

    Seconde vie plus originale encore: le détournement artistique. Les plus célèbres sont ceux du plasticien lyonnais Benedetto Bufalino, qui a présenté en juillet une cabine France Télécom à roulettes, circulant sur la voie publique, et dans laquelle on voit l'artiste téléphoner. Son nom? "Le Téléphone mobile"... Sa vidéo a été vue 1,5 million de fois déjà sur sa page Facebook. Benedetto avait déjà créé un aquarium à poissons à partir d'une cabine.

    Et les autres Publiphones? Un accord national a été passé avec Veolia. Le groupe expert en valorisation des déchets est chargé d'enlever les cabines déconnectées et de récupérer le verre et l'aluminium pour les recycler.

  • Le mort qui ne l'était pas

    Déclaré mort par le médecin légiste, il se réveille dans sa housse mortuaire

    Walter Williams, un Américain âgé de 78 ans, a eu la désagréable surprise de se réveiller dans une housse mortuaire, en plein milieu d’un magasin de pompes funèbres. Quelques heures plus tôt, il avait été déclaré mort par le médecin légiste d’un hôpital de Lexington, dans l’état du Mississippi.

     Deux heures après avoir été déclaré mort par le médecin légiste de l’hôpital Lenox Hill à Lexington dans l’état du Mississippi (Etats-Unis), Walter Williams s’est réveillé sur une table d’embaumement. Il ne s’agit pas du point de départ du nouveau film de zombies du légendaire George Romero. Il ne s’agit pas non plus d’une histoire de résurrection provenant d’un miracle divin. Non, dans l’histoire de Walter Williams, tout est fondamentalement humain.

    " Il n’avait pas de pouls, il était sans vie "

     A l’origine de cette histoire, il y a en effet le jugement d’une infirmière de l’hôpital Lenox Hill, où cet homme âgé de 78 ans séjournait depuis quelques jours. Mercredi 26 février, en début de soirée, celle-ci s’interroge sur l’état de son patient, qui semble inerte. Elle appelle donc le médecin légiste de l’établissement, un certain Dexter Howard. Celui-ci procède aux examens d’usage et conclut à la mort de Walter Williams. "Il n’avait pas de pouls. Il était sans vie", témoigne le coroner, cité par CNN.

    Après s’être occupé des formalités administratives, Dexter Howard a ensuite transporté le corps jusqu’aux pompes funèbres Porter & Sons, en compagnie de Bryan Porter, gérant de l’entreprise en question. Là, les deux hommes constatent une anomalie de taille. " On l’a amené dans la salle d’embaumement et on a remarqué que ses jambes ont commencé à bouger, à donner des coups de pied, raconte Howard. Il a aussi commencé à respirer doucement“.

    Walter Williams a alors été immédiatement sorti de sa housse mortuaire, et la bonne nouvelle a été apportée à ses proches, qui avaient auparavant été informés de son éphémère décès. C’est le coroner lui-même qui se charge de passer le coup de téléphone. " C’était un peu effrayant, j’ai d’abord cru à une mauvaise blague, explique Gracie Williams, la fille de Walter, citée par le Daily News. Mais c’est merveilleux de savoir que Papa est encore parmi nous. "

    Mais comment diable Dexter Howard a-t-il pu constater la mort d’un homme qui était bel et bien vivant ? Pour le médecin légiste, cette erreur a été provoquée par un défaut de fonctionnement du pacemaker de Walter Williams. Celui-ci se serait arrêté, puis remis en marche, ce qui expliquerait l’absence de pouls au moment où le coroner a constaté le décès. Le "ressuscité", lui, ne garde apparemment aucun souvenir de cette mésaventure. "Je lui en ai parlé et il dit qu’il était juste endormi", précise sa fille. Heureusement pour lui, Walter Williams s’est réveillé à temps…

    SOURCE : Gentside

     

  • L'astrologue qui se moque du monde!

    Un de mes clients me consulte depuis 1995. Oui, j'ai un peu de “bouteille“ dans la profession. J'ai commencé en 1983 et j'ai réalisé bien des consultations durant ma carrière…. certaines consultantes m'appelaient en ce temps-là pour connaître leur avenir sentimental. Et, comme je ne me suis pas trop trompée dans mes prédictions, leurs grands enfants m'appellent aujourd'hui, en même temps que leur maman qui reste fidèle…. Elles savent bien que je ne trahis jamais ce que je dis à l'une ou à l'autre. Puisque aussi bien, lorsque je raccroche le téléphone je ne me souviens jamais (par choix volontaire) ce que j'ai dis. Il nous faut “éliminer“ rapidement chaque voyance réalisée pour ne pas sombrer dans la neurasthénie… bien des vies sont difficiles à s'entendre dire. Là, je parle pour les Vraies Voyantes, car nous ne pouvons travailler que si nous possédons une forte empathie. Vous connaissez ma pensée sur les tireuses de cartes!

    Cela ne me rajeunit guère d'avouer cela! Voire, il parait que, malgré mes déboires de santé et tous les traitements de chimio ingurgités, mon visage marque 15 ans de moins que l'âge de la carte d'identité. Bah, petite compensation de la vie.

    Je reviens à ce client de 1995. Il m'a appelé il y a à peine trois jours (09/2017)…. Après lui avoir dit ce que je “vois“ pour ses prochains mois, nous bavardons de tout et de rien. Il m'explique qu'en navigant sur le net, il a vu le site d'un astrologue qui, paraît-il, “donne“ le temps qu'il fera dans les jours suivants! Ceux qui visitent la page sont sidérés me dit-il… lui-même semble un peu impressionné. Je suppose que cela donne au crétin des étoiles une vaste clientèle!

    Je rigole aussitôt: “Quel fumiste! tous les astrologues ont les phases de la lune pour leur blablabla“….

    Explication: Quand on veut devenir astrologue et qu'on prend des cours (payant grassement le professeur, cela va sans dire). De mémoire, d'après une “astrologue“ qui me consultait il y a quelques années et à qui je demandais comment elle travaillait, celle-ci m'a expliqué que l'on enseigne dans cette pratique qu'il faut utiliser des tables des phases de la lune car c'est le seul moyen de vous situer dans le ciel astral quand vous êtes né…(c'est pour cela que l'on vous demande votre date de naissance et l'heure)… les “fumistes“ qui tâtent des planètes doivent se procurer un bouquin qui retracent les lever et coucher de lune; je suppose que ceux du soleil y sont également répertoriés.

    J'ai repris envers mon interlocuteur: “si vous avez un almanach de La Poste, trouvez la page qui donne les heures de lever et coucher de soleil et de la lune… vous apercevrez qu'en bas de la colonne de chaque mois, il est indiqué le temps qu'il fera de telle date à telle date, selon que la lune est croissante, décroissante, noire ou pleine. Vous verrez, ce n'est pas si erroné que cela!". Ces données sont offertes à ceux qui jardinent avec la lune.

    Mon interlocuteur est resté un peu coit sur l'instant…. Il faut dire que lui-même avait été pris au piège du bonimenteur… comme beaucoup trop d'autres, je suppose.

    Soyez lucide, ne vous laissez pas avoir… et, s'il a une page Facebook ou autre espace sur un autre réseau social, dites-lui votre pensée!  Non, je n'ai pas vu ce site….

    Moi, vous savez, les charlatans!...

    Aïe, je me fais de plus en plus d'ennemis en remettant les infos psi à leur juste place et valeur!!!

     

  • Dans la série: quand elle cligne des yeux, sa poitrine remonte

    Les Photos de Brigitte Macron seraient retouchées avant d’être publiées d’après un directeur d’agence

    Jean-Michel Psaïla (directeur de l’agence Abaca) : "Bestimage, qui travaille avec la Première Dame, nous a promis qu’on aurait ses photos. Il s’avère qu’on les a attendues, attendues, attendues, ensuite ils nous ont dit “Attendez, il nous faut le temps de retoucher les images".

     

     

    "Soigner l’image de sa chère Brigitte jusqu’au plus petit détail ? Lors de la visite du couple présidentiel américain cet été, Brigitte Macron et Mélania Trump se font immortaliser sur la Seine. Parmi les photographes ce jour-là, celui de Bestimage. Il couvre l’événement pour toutes les agences françaises. Au même moment, Jean-Michel Psaïla, directeur de l’agence Abaca, attend avec impatience les photos des First Ladies, mais elles tardent à arriver".

    Jean-Michel Psaïla : "Bestimage nous a promis qu’on aurait ces photos. Il s’avère qu’on les a attendues, attendues, attendues, ensuite ils nous ont dit “Attendez, il nous faut le temps de retoucher les images”".

    "Jointe par téléphone, Michèle Marchand nous a refusé notre demande d’interview mais jure que les photos n’ont pas été retouchées mais simplement validées par les Premières Dames"

     

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    ... et le ravalement c'est chez Bouygues?

    Bossue, tordue

    M'enfffffin.... ne tirez pas sur l'ambulance!!!

     

     

  • A l'automne, les marronniers…

    Dans les médias, un “marronnier“ est un sujet récurrent d'actualité: rentrée des classes, saison du ski, ponts du mois de Mai…. quand l'imagination est –souvent- en berne, les journaleux peuvent trouver dans un marronnier un article tout fait (il leur suffit de changer quelques dates ou terme de l'article balancé de l'an passé!).

    Donc, revoilà le marronnier du calendrier de la rentrée scolaire offert à mémé avec la photo du petit dernier…. ou des avant-nés!

    J'ai fais un long article sur ce sujet et, par le jeu de l'actualité de tous mes articles, il se retrouve sur cette page de mon blog.

    http://www.josyanejoyce.com/archives3/index.html

    Allez-y, c'est très utile. Vous saurez ainsi comment ne pas “retarder“ votre héritier(e) dans ses études… (vu la conjoncture, dans la stagnation, voire la régression de son QI).

     

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  • Bon a savoir...

    Sclérose en plaques: imaginez-vous soulever une tasse de café de 2 kg et marcher avec des palmes sur un matelas pneumatique

    D'un air perplexe, la navetteuse observe la scène quelque peu insolite qui a été installée, ce mardi, dans le hall central de la gare du Midi à Bruxelles. Une paire de palmes, posée sur un tapis bleu marine, lui-même recouvrant un matelas pneumatique jonchant le sol devant un écran télé sur lequel défilent des images troubles avec, sur la gauche de ce décor fantasque, un petit fauteuil beige dont les pieds semblent avoir été coupés. Allant de l'un à l'autre objet, le regard interrogateur de la passante s'arrête alors sur l'affiche indiquant : "Vivre avec la SEP. Venez découvrir l'expérience de la vie quotidienne comme si vous viviez avec la sclérose en plaques". La voilà donc, l'explication de cette mise en scène inattendue.

    Comment, en effet, mieux comprendre les troubles de l'équilibre, un des multiples symptômes dont souffrent les patients atteints de SEP, sinon en chaussant ces palmes avant de s'essayer à faire quelques pas bien maladroits sur un matelas pneumatique?

    C'est un des exemples illustrant les difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les personnes vivant avec cette maladie dégénérative toujours incurable et dont les symptômes demeurent méconnus du grand public, bien qu'elle soit la maladie neurologique la plus fréquente chez le jeune adulte entre 20 et 40 ans.

    Une expérience à vivre pour mieux comprendre le quotidien des patients

    Clôturant la semaine nationale de la sclérose en plaques, la MS House Experience vise à sensibiliser et faire mieux comprendre au grand public la réalité de cette maladie. L'exposition, organisée mardi dans la gare bruxelloise, par la Ligue nationale de la SEP, avec le soutien du laboratoire pharmaceutique Merck, démontre combien cette maladie est invalidante. Pour s'en rendre compte, il suffit de se glisser, l'espace d'un instant, dans la peau de ces patients, en tentant les diverses expériences proposées.

    Cela commence au petit matin, à la cuisine, par la tasse de café qui pèse un bon kilo, sinon davantage en fonction de l'état de fatigue musculaire. Le plateau qui paraît déséquilibré, selon l'état de fatigue importante et changeante. Puis, à gauche de la table de cuisine, l'expérience se poursuit avec la lecture malaisée du livre de recettes. Histoire d'illustrer les troubles de mémoire et de concentration dont souffrent aussi ces patients. Ce qui ralentit forcément l'exécution d'une série de tâches aussi simples que préparer à manger. Plus loin, c'est un tableau noir qui est là pour rappeler les troubles cognitifs auxquels il faut faire face, compliquant eux aussi de nombreux gestes comme établir une liste de courses.

    De l'autre côté du mur, dans le salon, pour rendre compte des troubles de vision qui affectent également les malades, une télé demi-définition diffuse des images brouillées. Sur une table basse, deux colis bleus "mystérieux" et ce journal qui viennent encore souligner la diminution des capacités cognitives. Puis, il y a ce fauteuil trop bas dont on comprend aisément qu'il ne sera pas plus facile de s'y asseoir que de s'en sortir.

    Enfin, il reste ces palmes que l'on vous invite à enfiler avant de vous aventurer sur un matelas gonflable. Question de démontrer que la SEP affecte aussi de nombreuses parties du corps nécessaires à la coordination des mouvements et à l'équilibre.

    Equilibre que ces patients peuvent perdre à tout moment en raison de la perte de sensibilité au niveau des jambes ou des pieds. "Un peu comme s'ils marchaient avec des jambes en coton", explique-t-on à la Ligue où les patients se plaignent de "trébucher sur des poussières".

     

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