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Un peu tout - Page 85

  • Les escrocs pullulent,

    … les autorités administratives laissent faire!

    Aussi, pour les pouvoirs publics -qui sont parfaitement au courant (depuis les années 70) du système organisé d'escroquerie généralisée par ces marabouts laissent faire?

    Voilà comment cela se passe: le “cabinet“ est en place de façon définitive, grâce à la complicité du propriétaire qui est parfaitement au courant puisque l'escroquerie est en place durant de nombreuses années:

    Un personnage africain s'installe dans l'appartement; il passe une annonce, toujours la même et sous le même nom; le personnage reste en place tant qu'il n'a pas grugé quelqu'un d'une très forte somme. Puis, il disparaît sans laisser de trace.

    Un autre personnage vient s'installer dans l'appartement; prends le nom et fait de la pub, la même, dans les mêmes journaux. Il attend une bonne poire; l'escroque et s'en va; un autre prends la place.

    Ils jouent sur le fait que les “blancs“ ne savent pas distinguer un noir d'un autre. Simple comme bonjour. Et il y aura toujours un con… de Français pour se faire avoir… plus de 40 ans que ça dure… le truc est imparable: si on arrête le personnage en place, l'escroqué ne peut pas l'identifier comme il faut, l'autre est libéré… j'ai même ouï-dire qu'il y avait des accords entre des gouvernements de pays en question et le gouvernement français pour qu'on n'emmerde pas trop ces escrocs… quand j'ai appris cela, j'avais une preuve, le nom d'un député qui avait raconté cela dans un article, à la suite d'une série d'escroqueries de ce genre… me souviens plus du nom du député… mais, je vous assure que je l'ai lu. Vraiment!

     

    Marabouts médiums, astrologues et autres voyants capables de tout contre rémunération... Au regard des annonces qu'ils sèment dans les boîtes aux lettres, ils semblent être légion dans l'Orléanais. Les policiers constatent cette prolifération de publicités. Le diocèse d'Orléans réaffirme ses différences.

    Les boîtes aux lettres orléanaises regorgent de leurs petites annonces. Vous avez sûrement trouvé celles de M. Madi. Grâce à lui, "si votre femme ou votre mari est parti(e), il (elle) reviendra et courra derrière vous comme le chien derrière son maître".

    Encore plus "balèze", il y a le professeur Madou (qui promet de résoudre tous les problèmes) ou Diaby "aux dons surnaturels" et aux 25 ans d'expérience. Il y a aussi M. Keilaty, à Montargis, ou M. Lamine qui prend même les "cas désespérés" tout en proposant une "facilité de paiement".

    Pas convaincu ? Il vous reste professeur Souaré, l'astrologue international, M. Gassam qui "rend invulnérable toute personne désireuse de l'être", maître Simakan (il parle espagnol !) ou, en dernier recours, le professeur Ibrahim qui réussit "là où les autres ont échoué". La liste est loin d'être exhausive!

    Avis de grosse compétition sur le marché du marabout et du guérisseur aux pouvoirs héréditaires ; marché qui paraît empièter sur les plates-bandes du catholicisme.

    Ce prêtre du diocèse d'Orléans confirme qu'un "certain nombre" de croyants consultent "ces gens" et que "certaines de ces personnes, chez les guérisseurs", renvoient même parfois vers l'Église en disant : "Ça me dépasse".

    "Le prêtre catholique reçoit une mission,

     il est accompagné par une équipe,

     il se forme et c'est gratuit !"

    Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans

    Dans cet univers, évoluent aussi "des francs-tireurs". Dans un territoire voisin

     du Loiret, un prêtre exorciste aurait officié pendant cinquante ans sans mission officielle de sa hiérarchie...

    Alors que "le prêtre exorciste catholique reçoit une mission, il est accompagné par une équipe, il se forme et c'est gratuit", insiste Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans. Voilà la "différence" avec ces exorcistes freelance, ces marabouts et autres voyants aux promesses mirifiques.

    "Si tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros"

    La situation est parfois plus tendue... Un autre prêtre du diocèse se souvient d'un jour où il s'est mis en colère. Une paroissienne était entrée en contact avec un marabout et, afin d'évaluer ses honoraires, ce dernier lui aurait dit : "Tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros". Était-ce un début d'escroquerie?

    L'automne dernier, deux retraités orléanais de 69 et 74 ans ont eu moins de chance. Ils avaient un différend avec un garagiste. Et le couple a pu compter sur ce marabout d'une quarantaine d'années pour les aider à se délester de 15.000 euros, sans l'ombre d'un résultat probant. L'affaire est allée jusqu'en correctionnelle...

     Les victimes ne présentaient apparemment pas de vulnérabilité particulière. Elles étaient juste un peu en détresse et sont tombés sur l'escroc qui avait démarché jusqu'à Blois (Loir-et-Cher).

    Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte.

    Cet hiver, les policiers orléanais ne répertoriaient pas d'autres plaintes pour escroquerie en lien avec la voyance  "Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte. Il y a une forte acceptation morale", regrette la police nationale d’Orléans.

     

    Les forces de l'ordre ne sont pas dupes : "Il y a plein d'annonces qui prospèrent,

    il est essentiel de sensibiliser les citoyens sur ce démarchage. S'il y avait des plaintes, il pourrait y avoir des réponses pénales."

    En octobre 2012, justement à la suite d'une plainte et d'un jugement devant le tribunal correctionnel d'Orléans, trois ans de prison, dont un ferme, ont été prononcés à l'encontre d'un faux voyant... mais vrai escroc. L'accusé a été contraint de rembourser la victime dans son intégralité.

    https://www.larep.fr/orleans/insolite/religion-spiritualite/2018/04/28/quelles-differences-y-a-t-il-entre-un-pretre-exorciste-catholique-et-un-marabout_12812320.html

     

  • BRAVO! Continuez…. Soyez cons!

    … de toutes façons: on est fichus!

    Bois-d'Arcy : la prison lui rend son arme factice, il retourne braquer

    L'administration pénitentiaire a restitué son pistolet factice à un braqueur de 45 ans à sa sortie de détention. Il a aussitôt récidivé.

    Alexandre C. sera jugé; le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles selon la procédure de comparution immédiate.

    Alexandre C. sera jugé le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles selon la procédure de comparution immédiate.

    Les policiers de la sûreté départementale des Yvelines ont d'abord cru à un gros mensonge. Avant de devoir se résoudre à admettre que le récit qui leur était livré, aussi improbable soit-il, correspondait bien à la réalité.

    Un homme de 45 ans, très connu des services de police pour avoir été impliqué dans plus d'une vingtaine de braquages commis entre 1993 et 2017, a été interpellé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 28 mars dernier, alors qu'il faisait l'objet d'un mandat de recherche pour de nouveaux vols à main armée commis à Versailles (Yvelines).

    Semi-liberté

    Au cours de sa garde à vue, Alexandre C. a reconnu les faits reprochés, avant de détailler son mode opératoire. " Cet homme a été placé sous le régime de la semi-liberté au printemps 2017 alors qu'il finissait de purger une peine de prison à la maison d'arrêt de Versailles, confie une source proche de l'affaire. Ce régime particulier lui permettait de sortir de prison tous les matins avant de réintégrer sa cellule en fin de journée. Mais, au lieu de mettre à profit ce temps de liberté pour se réinsérer, il a récidivé. "

    Alexandre C. a ainsi reconnu avoir braqué une pharmacie, le 6 mai 2017, avec une arme de poing factice à Versailles juste avant de regagner la prison. Mais l'homme, décrit comme un toxicomane, ne s'est pas débarrassé de son pistolet et de son butin n'importe où. Il assure avoir tout simplement déposé son arme et l'argent volé dans un casier indi viduel de la maison d'arrêt de Versailles, réservé aux détenus soumis au régime de semi-liberté et ne faisant l'objet d'aucun contrôle de l'administration pénitentiaire...

    Multirécidiviste

    L'affaire de ce braqueur devient encore plus invraisemblable après son interpellation, le 23 mai 2017, après un vol à l'étalage du côté de Guyancourt (Yvelines). " À ce moment-là, il a été mis fin au régime de semi-liberté dont il bénéficiait et il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, poursuit la même source. Il a été finalement libéré au mois de février dernier et, là encore, il s'est passé quelque chose d'assez incompréhensible. " Au moment de son interpellation, en mai 2017, Alexandre C. portait sur lui son arme factice. Ce pistolet lui a, ensuite, été restitué au moment de sa sortie de la prison de Bois-d'Arcy, le 17 février dernier...

    Le multirécidiviste n'a pas manqué de profiter de cette aubaine et a aussitôt recommencé à braquer. Le 20 février, au sein d'un magasin de l'enseigne Picard, puis dans une pharmacie, trois jours plus tard. Toujours à Versailles. " Et ça, ce ne sont que les faits que nous avons pu lui imputer, confie un haut fonctionnaire. On ne serait pas surpris de découvrir d'autres vols commis alors qu'il était en semi-liberté ou après sa libération au mois de février. "

    Comparution immédiate

    Après les aveux d'Alexandre C., les enquêteurs de la SD des Yvelines ont aussitôt procédé à diverses vérifications qui leur ont permis de constater que le braqueur disait vrai. " Son arme factice lui a bien été remise à sa sortie de Bois-d'Arcy, ajoute la même source. Et des casiers individuels sont bien mis à la disposition des personnes bénéficiant du régime de semi-liberté à la prison de Versailles afin de leur permettre de déposer leurs effets personnels avant de regagner leur cellule pour y passer la nuit. Ces casiers ne font l'objet d'aucune vérification. "

    Cette affaire devrait trouver son épilogue le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles, où Alexandre C. sera jugé selon la procédure de comparution immédiate.

    Finalement

    Les délinquants sont mieux traités que les sdf. Pour ces derniers pas grand chose à bouffer et le trottoir pour dormir ou crever. Y’a pas un problème non?