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Un peu tout - Page 123

  • Un jour, ces jeunes seront vos médecins, garde-malade, prof de vos gosses....

    ceux que vous élevez aujourd'hui, un jour, accompagneront votre vieillesse.

    Pas de compassion, juste le fric que vous leur procurerez pour vous soigner ou s'occuper de vos gosses.

     

    Fabrique de sociopathes !

    Les sociopathes sont partout et leur amoralité totale se distingue toujours plus dans les situations psycho-sociales complexes comme l’amour et le travail.

    Par Philippe P.

    Je suis né sous le signe du capricorne, je suis né vieux alors je ne prendrai jamais un coup de vieux. Toutefois, je me rends compte des changements de ce monde. Et pour en revenir à la sociopathie que d’aucuns voudraient parer du nouveau nom de " pervers narcissique ", je rejoins mes confrères cités dans l’article du Nouvel Observateur. Moi aussi, je trouve qu’il y en a de plus en plus.

    En revanche, je ne trouve pas qu’ils sévissent plus dans les histoires d’amour qu’ailleurs. Ils sont partout et effectivement leur amoralité totale se distingue toujours plus dans les situations psycho-sociales complexes comme l’amour et le travail. Ces sociopathes sont partout et ils sont surtout largement encouragés par un " système " ayant perdu absolument toutes traces des vertus d’antan que l’on enseignait.

    Je suis par exemple ahuri par l’importance que l’argent a pu prendre chez mes jeunes patients. Les deux plus jeunes que je reçois, tous les deux âgés de dix-sept ans, ont tous les deux évoqués non pas une quelconque vocation, un quelconque attrait pour une profession mais uniquement l’envie de faire " un métier qui rapporte ". Aucun des deux n’est sociopathes heureusement et tous les deux sont issus de bons milieux. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne possèdent la moindre parcelle de spiritualité. Ils sont les alphas et les omégas de leur propre vie.

    Du moins jusqu’à ce qu’ils me rencontrent car j’ai un certain talent pour " jouer les papas " et remettre les idées en place. C’est ainsi qu’à l’une qui est une ravissante petite blonde, j’ai recommandé, puisqu’elle adorait l’argent facile de " vendre son cul " tandis qu’au second qui est un peu dans les mêmes dispositions, j’ai recommandé compte-tenu de ses aptitudes sociales, de s’investir dans le trafic d’organe, un marché émergent qui rapporte gros.

    Bien sur l’un et l’autre m’ont regardé avec des yeux ronds. Ils pensaient me balancer leurs conneries à la face sans que je ne fasse aucune remarque, muré dans ma " neutralité bienveillante ". Mais ça, c’est au cinéma ou chez mes confrères psychanalystes mais pas dans mon cabinet. Le " psy " qu’accole à nos professions, que l’on soit psychiatre ou psychologue, vient de psukhê qui signifie " âme ". Alors moi, quand l’âme est en danger, je fais mon boulot, je cavale sur mon destrier rapière en main prêt à trancher la tête du démon.

    Bien entendu, je m’entends fort bien avec ces deux jeunes patients et cette mise au point a eu le mérite de les alerter sur les fondements sur lesquels ils bâtissaient leur vie. Comme dit le célèbre proverbe belge, " mieux vaut être riche, heureux, beau et en bonne santé, que pauvre, malheureux, laid et malade " : c’est juste. Mieux vaut rouler en Mercedes et vivre dans un superbe appartement qu’être un clodo anxieux pour ses fins de mois dès le cinq du mois en cours. C’est certain.

    La fin justifie-t-elle les moyens ?

    Maintenant, le problème est le suivant : est-ce que la fin justifie les moyens ? Or c’est bien tout le problème que pose notre monde actuel. Comme l’explique l’article du Nouvel Obs’ : le mal n’est pas nouveau mais en recrudescence express, selon Dominique Barbier, criminologue et expert psychiatre avignonnais, ami de Boris Cyrulnik, qui écrit un livre (à paraître cette année chez Odile Jacob) pour expliquer en quoi notre époque est une véritable " fabrique de pervers ". Le consumérisme frénétique et l’affaiblissement de la fonction paternelle entraînent une intolérance à la frustration de plus en plus répandue. Cette immaturité serait le terreau fertile de la prédation morale et d’un rapport à l’autre de plus en plus utilitaire. " C’est le mal du siècle. Ce que j’observe est effrayant, dit le criminologue. N’importe qui peut tomber sous la coupe d’un pervers. "

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  • Electeur de gauche: Souviens-toi du vase de Soissons

    Le dictionnaire de la novlangue a une nouvelle entrée. Après les "sans domicile fixe", les "sans-papiers", les "sans-emploi", les édentés ne s'appellent plus que les "sans-dents". À en croire Valérie Trierweiler, nous devons cette formule à son compagnon d'alors. C'est un trait, précise-t-elle. Nous ne saurons jamais si ce mot est réel (et si oui, dans quel contexte il a été prononcé) ou s'il est né de l'imagination vengeresse d'une femme blessée. Cela n'importe plus. La passion des petites blagues de François Hollande lui a été fatale et l'expression s'est imposée comme une évidence en quelques minutes.

    Les réseaux sociaux, sorte de café du commerce sans comptoir et sans café, ont consacré la formule. Ségolène Royal peut s'époumoner, les communicants de l'Élysée promettre que c'est une calomnie: le mal est fait. Des comités de "sans-dents" existent, une manif est prévue, les bons mots - "sans dents, on peut manger un Flanby" - fleurissent comme les mazarinades sous la fronde.

    À croire qu'Internet, Twitter et l'information continue ne changent rien à la psychologie des peuples. Ils renforcent même cette passion pour la réduction des hommes publics à un trait de caractère, une phrase, un mot.

    Marie-Antoinette fut une des plus célèbres victimes de cette injustice. "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche", lui fait-on dire au moment des journées de septembre. L'épouse de Louis XVI n'a sûrement pas prononcé ces mots en 1789. Ils sont un résumé d'une formule de Jean- Jacques Rousseau, mort onze ans plus tôt: "Je me rappelai le pis-aller d'une grande princesse à qui l'on disait que les paysans n'avaient pas de pain et qui répondit: “qu'ils mangent de la brioche”" (Confessions, livre VI). Deux cent vingt-cinq ans plus tard, Marie-Antoinette reste pourtant, dans l'imaginaire collectif, l'auteur de cette provocation. Formule qui résume à elle seule la morgue et l'aveuglement de la monarchie des derniers jours.

    " Sans-dents " : il aura suffi d'une expression pour que l'image de François Hollande change. L'opinion publique le croyait simplement bonasse, elle le voit désormais affreusement cynique.

    De "bruits et odeurs" en "pain au chocolat" et de "je vous demande de vous arrêter" en "vieilli, usé, fatigué", l'histoire politique récente appose aussi ses mots sur ceux qui les prononcent. Ceux-ci, bien réels, passent au magma médiatique pour cristalliser un sentiment diffus et créer une vérité qu'il faut des années pour faire disparaître. Nicolas Sarkozy en sait quelque chose. Le 23 février 2008, au Salon de l'agriculture, une personne refuse la poignée de main du président de la République en lâchant: "Ah non, touche-moi pas! Tu me salis." "Casse-toi, pauvre con!" lui répond Nicolas Sarkozy. La France entière découvre la vidéo de cet épisode. Cette réplique d'automobiliste devint le concentré du Fouquet's, du yacht, de l'arrivée en jogging à l'Élysée, de Pétra et d'Eurodisney. De cérémonie militaire en discours solennel, Nicolas Sarkozy mettra des années à faire disparaître ces gros mots.

    Le paradoxe, dans le cas des "sans-dents", est que ce mot n'a pas été filmé lors d'une conversation privée ou prononcé par erreur dans ce que la langue médiatique appelle un dérapage. Non, c'est une formule rapportée dans un livre de règlement de comptes.

    Il pourrait faire naître l'incrédulité, mais il arrive après les simagrées de Leonarda, les visites secrètes en scooter rue du Cirque, les communiqués de rupture envoyés à l'AFP. Les propos contradictoires sur la finance, les impôts, les "la reprise, elle est là". Après les mots qu'un livre récent prête à Arnaud Montebourg: "Hollande ment tout le temps, c'est pour cela qu'il est à 20 %." Un Hollande dissimulateur, en perpétuel double jeu, trompant son monde et s'emmêlant dans ses mensonges, s'est esquissé dans les esprits. "Sans-dents": il aura suffi d'une expression pour que l'image de François Hollande change. L'opinion publique le croyait simplement bonasse, elle le voit désormais affreusement cynique.

    Vincent Trémolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et de Figarovox.

     

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  • Austérité : qui sera finalement le dindon de la farce ?

    Quand les caisses seront vides et que l’argent ne rentrera plus, quelles seront les prestations touchées en premier.

    Par Nicolas Nilsen

    Je reviens sur la grande farce politique et cette tragi-comédie économique qu’est la non-diminution des dépenses publiques et des déficits budgétaires. Pour repousser sans cesse l’échéance du redressement d’un État-providence en faillite et au bord du dépôt de bilan, Valls rejette ce qu’il appelle " l’austérité " (qu’on ne lui demande d’ailleurs même pas : on exige juste de la rigueur et de la discipline budgétaire). Mais comme il sait que les Français sont terrifiés par le mot " austérité ", il l’agite comme un chiffon rouge pour ne rien faire et reporter sans cesse le redressement à une date ultérieure. Ce qu’il ne dit pas, c’est que cette austérité maudite, il l’inflige aux Français qu’il matraque fiscalement, alors qu’il ne l’accepte jamais pour l’État qui refuse obstinément de se serrer la ceinture. Alors quand on refuse de réduire le poids de l’État, que reste-t-il pour continuer à aligner les ardoises ? C’est simple : il reste l’impôt, l’emprunt, et… la réduction des prestations. Et dans tous les cas, ça va faire mal.

    Matraquage fiscal

    Du côté des impôts et taxes, les Français ont déjà donné. Les contribuables viennent de recevoir leurs feuilles d’impôts et il ne faut sans doute plus trop les chercher davantage de ce côté-là. Sinon ils achèteront tous des bonnets rouges pour l’hiver. Après l’avoir combattue à l’époque, le pouvoir envisage une TVA dite sociale pour remplir ses caisses vides, mais là aussi, il est possible que, malgré le qualificatif de " sociale ", les consommateurs déjà ratiboisés n’apprécient pas vraiment une nouvelle taxe ! Comme ils n’ont plus confiance et ont peur de l’avenir, les Français mettent leur épargne de côté, mais ils savent bien que l’État lorgne avidement vers cette manne dormante et que la spoliation de l’épargne n’est pas loin (la bonne Europe a déjà tout prévu de ce côté-là avec la ponction directe sur les comptes bancaires).

    Dette publique

    Du côté des emprunts, l’État-qui-ne-renoncera-jamais-à-dépenser a déjà propulsé la dette à 2000 Mds d’euros pour la porter à près de 95% du PIB ! Il y a évidemment le feu au lac et si vous et moi étions endettés à ce point, nous arrêterions d’emprunter en déchirant immédiatement notre carte de crédit. Mais, voyez-vous, nos énarques socialistes pensent autrement et comme avec la dette ce sont les générations futures qui payent les ardoises, ils se moquent comme de l’an 40 d’accroître la dette encore et encore. Ça permet de continuer à dépenser allègrement : pour vous ce sont des dettes à payer, mais pour eux ce sont des bulletins de vote. Donc pourquoi y renoncer ?

    Rabotage des prestations

    Alors, que reste-t-il ? Eh bien, les prestations qui vont diminuer, et le dindon de la farce, finalement, ce sera vous et moi. Aussi simple que ça.

    Les prestations sociales, les allocations, les aides, les primes en tout genre (vieillesse, santé, famille, chômage, pauvreté, invalidité etc.) correspondent aux versements d’argent que l’État-providence considère comme correspondant à des " objectifs sociaux ". C’est l’avantage de l’État-Providence et c’est évidemment parfait… Enfin, tant que la croissance est là, que l’État est riche et qu’il y a de l’argent à distribuer. Mais quand il n’y a plus de croissance et que les caisses publiques sont vides, alors il y a problème. En 2010, ces prestations étaient de l’ordre de 430 milliards d’euros, soit 22% du PIB. Que se passe-t-il d’après vous quand il n’y a plus d’argent dans les caisses publiques et que l’État est en faillite ? Eh bien les robinets se ferment peu à peu et l’État qui a refusé de se réformer fait payer la facture de son incurie à ses citoyens spoliés : il diminue la valeur du point de retraite, diminue les remboursements de Sécurité sociale, diminue les prestations, dé-rembourse les médicaments, emprunte même pour payer les salaires de ses fonctionnaires !

    La fin de l’État-providence, ça va faire mal

     

    Hollande dindon rené le honzecUn jour prochain, forcément, Valls, les yeux rougis par les larmes, viendra nous annoncer la fin de l’État-providence socialiste. Quand cette austérité imposée arrivera (les Grecs ont vécu cela), la seule question sera de savoir qui sera pénalisé en premier : les vieux ? les handicapés ? les familles ? les jeunes ? On verra bien… En tout cas quand les caisses sont vides et que l’argent ne rentre plus, ce sont les prestations qui sont les premières touchées.

    D’après vous, quelles sont les allocations qu’ils diminueront en premier ?

    ◾L’aide sociale à l’hébergement pour personnes âgées ?

    ◾L’aide ménagère aux personnes âgées ?

    ◾Les frais de garde à domicile pour personnes âgées ?

    ◾L’allocation aux adultes handicapés (AAH) ?

    ◾L’allocation de garde d’enfant à domicile ?

    ◾L’allocation de logement à caractère familial (ALF) ?

    ◾L’allocation de logement à caractère social (ALS) ?

    ◾L’Aide Personnalisé au logement (APL)

    ◾L’allocation de rentrée scolaire (ARS) ?

    ◾L’allocation parentale d’éducation (APE) ?

    ◾L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ?

    ◾L’allocation de solidarité spécifique (ASS) ?

    ◾L’allocation de soutien familial (ASF) ?

    ◾L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ?

    ◾L’allocation équivalent retraite (AER) ?

    ◾L’allocation journalière de présence parentale ?

    ◾L’allocation personnalisée à l’autonomie (APA) ?

    ◾L’allocation veuvage ?

    ◾Les allocations familiales de base ?

    ◾Le complément familial ?

    ◾La prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) ?

    ◾L’allocation d’adoption ?

    ◾Le complément de libre choix de mode de garde ?

    ◾Le complément optionnel de libre choix d’activité (Colca) ?

    ◾Les prestations partagées d’éducation de l’enfant (PréParE) ?

    ◾L’allocation journalière de présence parentale (AJPP) ?

    ◾Les bourses de l’enseignement supérieur ?

    ◾Les bourses de lycée et collège ?

    ◾L’aide financière pour la fourniture de l’électricité ?

    ◾L’aide financière pour la fourniture du gaz ?

    ◾Le revenu de solidarité active (RSA) ?

    ◾La prime de retour à l’emploi ?

    ◾L’aide à la mobilité pour la reprise d’emploi  (ARE)

    ◾Etc.

    Je n’ai évidemment pas fait la liste exhaustive des prestations (à laquelle il faut encore ajouter les trucs genre primes de Noël et toutes les aides de type Mairie de Paris que la chère Anne Hidalgo continue de distribuer aux frais des contribuables) mais c’est juste pour vous donner une idée de ce qui se passera quand l’État avouera sa faillite à des citoyens éberlués, sidérés et abasourdis de se voir spoliés comme les Grecs.

    Mais peut-être ai-je tort de m’inquiéter ? Je devrais sans doute faire confiance à Claude Bartolone, le Président de l’Assemblée Nationale, qui nous a assuré avant-hier : " On ne touche pas aux totems du progrès social ".

  • Celle qui déguise les filles en garçons et les garçons en filles

    Y'a pas plus intégriste que les nouveaux convertis... tout le monde sait cela...

    ... et la gauchiasse commence salement à nous les briser menu, menu en choisissant cette non-gonzesse...

    parce que, pour croire à la théorie en question, faut pas avoir des règles, une vulve, un utérus et de magnifiques seins...

    peut-être que sa mère, s'en faire exprès, lui a coincé la tête dans une porte quand elle avait 8 jours? ça prouverait son cerveau rétréci...hélas, il ne lui reste qu'QI de betterave... et, comme dit l'autre, au conseil des sinistres: qui s'assemble, se ressemble!

    et si certain-es se sentent fier-es qu'une gonzesse de leur campagne et arrivée en haut de l'échelle... sachez que quelle que soit la hauteur où l'on monte, on ne s’assied jamais que sur son cul! (Montaigne).

     

    Mais, si le titre de la note vous interpelle.... prenez le temps de voir la vidéo en son entier.

     

    http://www.theoriedugenre.fr

     

     

     

     

     

  • Moins sérieux que ci-après

    Journée mondiale du blog = 31 août

     

    Le mot Blog est issu du mélange entre Web et Log c'est à dire littéralement un carnet de bord sur le net.

    Est-il étonnant de voir apparaître une journée mondiale du blog ?

    Pour beaucoup, phénomène de société, pour d’autre simple effet de mode.

    Un petit blog pour la route ?

    Les Blogs font parler d'eux seulement depuis quelques années en France, pourtant ils sont présents sur le net depuis quasiment le début de celui-ci. Quand, en 1993, Tim Berners Lee créé le premier site internet de l’histoire il est le premier blogger de l'histoire, sans le savoir.

    Nouveaux moyens d’expression sur le net, ils ont l’avantage de pouvoir être créés facilement.

     Coups de gueules, coups de cœurs, journaux intimes, albums photos, vies privées, successions de liens… on trouve réellement de tout dans la planète blog que d'aucuns nomment parfois la blogosphère.

    "Blog bless the World"

    Les célébrités et les politiciens ouvrent tous leur propre blog. Nouvelle forme de communication, outil marketing ?

    Les blogs permettent à des inconnus de devenir stars, comme Salam Pax qui au début de la guerre en Irak décrivait son quotidien à la façon d’un envoyé spécial.

    Andy Warhol ne se trompait pas quand il annonçait "A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale "

    Un site à visiter : blogday.wikispaces.com

  • La conn....ie est universelle, vous croyez-pas?

    Pourquoi le prix des génériques va augmenter?

    Les génériques ont conquis le monde grâce à leur prix bas. Mais une fois éliminés les médicaments princeps et leurs fabricants, un travail de sape réalisé grâce à l’obscurantisme des pouvoirs publics, rien ne va les empêcher d’augmenter leur prix. C’est en fait déjà le cas aux Etats-Unis. Et du fait d’une production qui reste mondialement insuffisante et à flux tendu, ceux qui ne voudront pas payer subiront des ruptures de stock, 500 déjà en France l’année dernière. Voici ce qui nous attend.

    Les cardiologues américains n’en reviennent pas. Un très ancien médicament, la digoxine, très largement génériqué a vu son prix tripler en moins de deux années, atteignant dorénavant dans certaines pharmacies, 50 dollars la boite (40 euros). Une évolution inattendue pour les prescripteurs, les patients et les assurances maladies, qui avaient un peu vite oublié les bases fondamentales de l’économie de marché. En France, également certains génériques ont vu leur prix augmenter pour des raisons identiques, sans que cela ne fasse la Une, bien sûr. A quoi faut-il donc s’attendre ?

    Les gouvernements, les assurances maladies de chaque pays et les assurances privées ont beaucoup fait pour que les génériques arrivent sur le marché, permettant de réduire le coût des médicaments et donc leurs dépenses, sans jamais faire cependant aucune ristourne au consommateur. Dès qu’un médicament perd son brevet, des génériques de ce médicament apparaissent à des prix 30% à 50% inférieurs en fonction des pays, des prix qui années après années poursuivent une lente mais inexorable descente.

    La conséquence première est l’abandon de la production de ce médicament par le laboratoire qui en possédait le brevet. Multipliez ces génériques par 10 ou 100 et vous obtenez logiquement une fermeture des centres de production du pays, et de distribution, un licenciement des visiteurs médicaux, des ouvriers des usines, voir un départ complet des laboratoires pharmaceutiques du pays comme ce fût le cas en Nouvelle-Zélande. C’est aussi ce qu’à révélé le Canard Enchainé à propos du Laboratoire Sanofi. Hier fleuron de l’industrie pharmaceutique française, le CEO de cette compagnie a déménagé à Boston, le centre de recherche de Toulouse a été fermé, et le journal satirique annonçait la presque fin des activités françaises du groupe avec la fermeture de 4 centres de production, de deux centres de distribution, soit la mise au chômage de 2600 personnes, probablement pour une longue durée puisque les autres industriels de la pharmacies ont eux aussi plié bagages. On peut vouloir critiquer une décision industrielle. On doit aussi regarder du côté des politiques qui avaient bien pour objectif en lançant la politique du générique dans les années 90 de substituer une industrie à une autre. C’est chose faite!

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