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Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).
Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.
Par H16.
Depuis 32 jours, Bruno Richard a entamé une grève de la faim devant le ministère de la Santé pour obtenir une meilleure prise en charge de son fils lourdement handicapé. Les experts estiment pourtant que ses exigences ne sont pas médicalement justifiées.
"Je suis un père. Et un père doit tout faire pour sauver son fils, quitte à mettre sa vie en danger." Cela fait 32 jours que Bruno Richard ne s'est pas alimenté. Posté devant le ministère de la Santé, ce père est en grève de la faim pour que son fils Robin, lourdement handicapé après avoir été frappé par la foudre, bénéficie de "soins adaptés". Aujourd'hui, il est très affaibli. "Je suis fréquemment pris de vertiges et je souffre de palpitations." Seuls les cinq cafés très sucrés qu'il boit chaque jour l'aide à tenir. Mais pour Bruno Richard, c'est presque devenu une habitude. Car il en est déjà à sa septième grève de la faim.
"Les médecins nous ont dit qu'il valait mieux le débrancher"
Tout a commencé en 2007. Son fils Robin, alors âgé de 13 ans, était en sortie scolaire dans les Bouches-du-Rhône lorsqu'il a été frappé par la foudre. Pendant 8 mois, il reste plongé dans le coma. "Les médecins nous ont dit que son cerveau était grillé et qu'il valait mieux le débrancher." Contre toute attente, Robin se réveille mais souffre de paralysie sévère. L'adolescent est alors soumis à des examens à l'hôpital de Marseille. Les experts sont catégoriques. Son état ne pourra pas s'améliorer. Refusant ce diagnostic, le père entame alors sa première grève de la faim. Touché par leur histoire, Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, fait transférer Robin dans une structure spécialisée à Paris.
"Il parle, se met debout"
Aujourd'hui soigné à l'hôpital d'instruction des Armées de Percy à Clamart, Robin bénéficie d'une séance d'une heure de kinésithérapie par jour. Un programme de rééducation encore insuffisant pour ses parents. "Son état nécessiterait qu'il fasse de la balnéothérapie. On le fait pour les chevaux et mon fils n'y a pas le droit. C'est choquant." Malgré tout, Robin fait des progrès. "Il parle, se met debout." Pour tenter de faire évoluer la situation, les parents multiplient les actions et alternent grève de la faim et rassemblements.
L'an dernier, l'Agence Régional de Santé (ARS) accepte de pratiquer une nouvelle expertise pour temporiser. Les spécialistes mandatés ont conclu que "l'évolution clinique est en faveur d'un état végétatif". "Vous trouvez qu'il a l'air d'être dans un état végétatif ?", interroge Bruno Richard montrant les vidéos des progrès de son fils. Selon lui, les expertises ont été expédiées. "C'est faux", répond à MYTF1News Nicolas Préju, porte-parole de l'ARS Île-de-France. "Les soins demandés par les parents ne sont tout simplement pas compatibles avec l'expertise. On ne peut pas répondre à des exigences qui ne sont pas justifiées médicalement. Surtout si elles sont contre-indiquées, elles peuvent être dangereuses."
Des soutiens du monde entier
Le combat des Richard dure maintenant depuis 7 ans. "Tout ce temps perdu alors que ça aurait pu être si simple". Durant tout ce temps, la famille a été très soutenue. Leur histoire a même traversé les frontières. "Je reçois des vidéos et des photos de soutien du Pérou, du Caire, du Québec." Une pétition qui tourne actuellement sur le web a déjà récolté près de 55.000 signatures.
Mais pour Nicolas Péju, il est impératif que Bruno Richard cesse sa grève de la faim. "Son état de santé compromet sa capacité à s'occuper de Robin." Le père de l'adolescent annonce qu'il tiendra. "On continuera jusqu'à ce que notre fils puisse rentrer à la maison avec nous."
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'association Robin Richard.
Les banques facturent de plus en plus de commissions de virgule
Lorsqu’il s’agit de facturer leurs clients, les groupes bancaires semblent faire preuve d’une imagination sans limite. C’est ce qu’ont découvert à leur insu de nombreux Français, professionnels comme particuliers, qui ont épluché leurs derniers relevés de compte et qui y ont observé un prélèvement tout à fait inédit. Sobrement dénommés " contribution de virgule ", ces frais ont fait leur apparition depuis quelques mois dans plusieurs banques françaises. De quoi s’agit-il exactement ? D’un nouveau type de commission, d’un montant faible et généralement inférieur à un euro, mais qui peut figurer plusieurs fois par mois lorsque le solde du compte ne tombe pas rond. Au total, certains clients subiraient jusqu’à 10 euros de frais mensuels supplémentaires qu’ils ne réglaient pas auparavant. Une pratique qui tendrait à se généraliser, selon Valérie Lourmel de l’UFC-Que Choisir : " nous avons reçu des signalements en provenance de clients des quatre premières enseignes françaises, qui représentent 75 % du marché de la banque de détail. De là à penser que tous les établissements s’y sont mis, ou vont s’y mettre prochainement… "
C’est en tout cas une nouvelle manne financière… qui tombe au bon moment. Depuis le début de l’année, sous l’effet de la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, les montants unitaires et mensuels des commissions d’intervention sont désormais plafonnés. En clair, lors d’irrégularités de fonctionnement d’un compte, les banques ne peuvent pas prélever plus de 8 euros par dysfonctionnement ni plus de 80 euros par mois. Dans certains réseaux, c’était auparavant beaucoup plus, et en raison du manque à gagner, le produit net bancaire du secteur (équivalent du chiffre d’affaires dans le monde de la finance) est orienté à la baisse. " Nous avons des témoignages particulièrement choquants à ce sujet ", souligne Valérie Lourmel. " Plusieurs banques étaient devenues championnes de la commission d’intervention. Cela faisait partie intégrante de leur modèle financier. " Quand on se rappelle que 99% des Français détiennent au moins un compte bancaire, et que le solde y est rarement entier par définition, on comprend que la nouvelle contribution de virgule est un bon moyen de retrouver facilement de la rentabilité, voire de l’augmenter à court terme.
Interrogée, la Fédération Bancaire Française ne voit pas les choses de cette manière. Charles-Henri de Lanhélin, vice-président en charge des justifications feutrées et par ailleurs président de la banque privée Goldman & Rotschild, explique que " les soldes bancaires comportant des décimales génèrent des coûts supplémentaires pour les banques. Il faut des relevés de compte plus larges, on utilise davantage d’encre et de papier, et il y a malheureusement beaucoup plus de risques d’erreurs de calcul pour nos agents. Nous devons donc être plus vigilants. Et quand un client un peu modeste vient chercher son solde en espèces dans l’une de nos agences, nous devons lui fournir des centimes, des pièces sales, qui pèsent lourd, et dont l’approvisionnement nous coûte de plus en plus cher ". Des explications qui ne convainquent pas vraiment les associations de consommateurs, déjà particulièrement inquiètes de l’apparition de " commissions de pauvreté " (un prélèvement instauré par certaines banques lorsque le solde du compte est inférieur à un million d’euros) ou de " contributions pour frais de bouche du directoire " récemment mises en place par plusieurs caisses d’une célèbre enseigne nationale pourtant connue pour son positionnement grand public.
Souffrez-vous d’apnée de l’email ?
8 personnes sur 10 bloquent leur respiration en écrivant un email. Si vous êtes dans ce cas, voici des solutions.
80 % des personnes cesseraient de respirer, ou respireraient de manière intermittente quand elles écrivent un email ou travaillent (ou jouent) sur un ordinateur ou un téléphone portable. Cet apnée de l'e-mail ou " apnée de l’écran " a été décrit pour la première fois par l'Américaine Linda Stone, une ex-salariée d’Apple.
Le fait de retenir sa respiration peut activer le système nerveux sympathique, ce qui élève le niveau de stress. Il semble que les personnes en surpoids souffrent plus d’apnée de l’email, à moins que cet apnée en apparence anodin augmente l’appétit, la consommation d’énergie et le surpoids…
Après avoir remarqué qu’elle retenait sa respiration en écrivant, Linda Stone a mesuré la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV pour heart rate variability) chez elle et chez d’autres personnes lorsqu’elles écrivaient des emails ou du texte.
La HRV est une mesure de la variation de temps écoulé entre les battements du cœur. Si votre cœur bat à 60 pulsations par minute cela ne signifie pas que l’intervalle entre deux pulsations est toujours d’une seconde. Cet intervalle peut varier d’une demi-seconde à deux secondes. Plus cet intervalle varie, moins vous êtes en état de stress. Schématiquement, l’activation du système nerveux sympathique (mobilisé en cas de stress) augmente le pouls et diminue la HRV, alors que l’activation du système nerveux parasympathique ralentit le pouls et augmente la HRV.
Le fait de passer en apnée lorsqu’on travaille est assimilé à une situation de stress. Explications du Dr David O’Hare, auteur de Cohérence cardiaque 365 :
" L'attention soutenue associée au stress ou à la surcharge émotionnelle fait intervenir la respiration pour la renforcer.
L'inspiration stimule le système nerveux sympathique, celui responsable de l'accélération du cœur, au moyen de l'adrénaline, ceci pour accroître l'apport en oxygène et en sucre aux muscles et au cerveau.
Le blocage de la respiration en fin d'inspiration augmente encore ce processus. L'exemple type est la surprise brutale : inspiration et blocage permettent de préparer le surpris à s'enfuir ou à se battre si la menace est avérée.
L'expiration stimule le système nerveux parasympathique, responsable de la relaxation, de la détente musculaire, de la récupération et de la gestion calme des informations. Dans ce cas, l'exemple type est le soupir de soulagement qui force le retour au calme.
Cette alternance de stimulation des deux systèmes s'appelle l'arythmie sinusale respiratoire elle est connue depuis très longtemps.
Ce qui est nouveau, c'est la fréquence des stresseurs, leur enchaînement rapide dans le temps, l'impossibilité de retour serein à la normale au temps physiologique de plusieurs heures.
Le courrier postal que les anglophones appellent snail mail (courrier escargot) était plus lent, les réponses l'étaient autant, le corps humain pouvait s'adapter, assimiler l'information et se restabiliser.
Le courriel avec son volume croissant, l'intrusivité permanente, la mobilisation de l'attention qui la détourne dès que le signal d'arrivée retentit pour éveiller la curiosité créant un sentiment d'urgence, mettent le corps dans un état de tension accrue, une stimulation permanente du système nerveux autonome qui s'auto-entretient en bloquant la respiration sentant la menace l'envahir.
L'état de tension extrême du système nerveux autonome s'appelle le stress.
La respiration peut, à la fois, l'entretenir ou le soulager. "
Si vous retenez votre respiration quand vous écrivez, habituez-vous à quitter régulièrement votre écran des yeux pour fixer d’autres points dans la pièce. Cela s’accompagne normalement d’une expiration avec reprise de la respiration normale. Vous pouvez aussi adopter la cohérence cardiaque, qui est une respiration rythmée. " La pratique de séances de respirations volontaires, lentes et amples a un effet de stabilisation de la réponse corporelle aux stresseurs ", dit le Dr David O’Hare. " La cohérence cardiaque représente l'exercice le plus simple et le plus accessible. Entraînez vous à respirer 6 fois en une minute (5 secondes d'inspiration, 5 secondes d'expiration) avant ou après la lecture d'un courriel. Effet bénéfique garanti. "