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Hommes - Page 90

  • Les héros du quotidien? les seuls, uniques... les parents d'enfants handicapés!

    Mon fils a le syndrome de Pica: il mange du bois, du papier, du carton... Terrifiant

    Par Elodie Nourrisson, Maman de Thomas

    Le syndrome de Pica est un trouble du comportement alimentaire caractérisé par l'ingestion durable de substances non nutritives. Le plus souvent, il est diagnostiqué chez des enfants souffrant de troubles autistiques. Elodie Nourrisson, maman d'un petit garçon de six ans, fait face à ce syndrome au quotidien. Son fils Thomas ingurgite du bois, du papier, du carton et du tissu. Témoignage.

    On a diagnostiqué chez mon fils Thomas un trouble envahissant du développement quand il avait deux ans et demi. Après un bilan psychométrique, nous avons appris qu’il souffrait d’autisme typique sévère avec profil cognitif très hétérogène, d'un trouble du déficit de l'attention, d'un trouble d'acquisition de la coordination et qu’il était également atteint du syndrome de Pica. J’ai alors arrêté de travaillé pour m’occuper de lui.

    Nous étions dépassés par son comportement

    Quand on m’a parlé pour la première fois du syndrome de Pica, je ne savais pas que ça existait. Cette maladie touche certains enfants atteints d’autisme sévère et se manifeste par l’ingestion obsessionnelle d’éléments non comestibles.

    Dès son plus jeune âge, Thomas s’est donc mis à manger tout ce qui lui passait sous la main: bois, papier, carton… C’était terrifiant. Quand on rentrait à la maison, il se jetait sur les meubles en bois pour les dévorer. Et à l’extérieur, dans les jardins d’enfants, par exemple, il lui arrivait de mordre les aires de jeux et les bancs en bois.

    À ce moment-là, j'étais très inquiète pour mon fils, car je n'avais jamais vu ce genre de comportements chez d'autres enfants. Nous n'avions pas de réponses à nos questions et nous ne savions pas à quoi cela était dû.

    La crèche était tout aussi dépassée que nous, car Thomas y avait causé de très gros dégâts. Il avait notamment mangé la structure motrice intérieure en bois ou encore les marches du toboggan. On ne gérait pas spécialement la situation, on était dépassés.

    Thomas était comme "possédé"

    Dans ces moments-là, il était très difficile d'arrêter Thomas, car il était comme "possédé". D’ailleurs, je compare souvent les manifestations du syndrome de Pica au comportement d’un drogué, car ceux qui sont atteints de ce trouble ont une attitude addictive.

    Quand on tente d’arrêter Thomas, c’est très compliqué: il fait une crise, il s’énerve et il peut même donner des coups. Pourtant, nous devons l’en empêcher, car ingurgiter de tels matériaux peut-être néfaste pour sa santé. Cela peut en effet provoquer des occlusions intestinales, des problèmes dentaires ou encore des étouffements.

    Par chance, il n’a jamais eu de problème jusqu’à présent, mais j’ai souvent eu peur. Quand je lui retirais ses couches, petit, j’y retrouvais parfois des morceaux de bois ou d’autres matériaux non comestibles. Un jour, j’ai paniqué, car sa couche était complètement bleue: Thomas avait ingurgité des pièces d’un puzzle de cette couleur.

    Nous avons dû changer tous nos meubles

    Pour que notre fils ne mange pas des matériaux non comestibles, nous avons dû modifier notre environnement. Nous avons commencé par remplacer tous nos meubles en bois par des meubles en fer.

    Nous avons ensuite mis tous les matériaux sensibles dans des armoires, sous clé ou en hauteur, afin que Thomas n’y ait pas accès. Toute cette réorganisation nous a coûté des milliers d’euros et pourtant, cela ne suffit pas: nous devons surveiller Thomas en permanence.

    Aujourd’hui, il a six ans. Il est assez grand pour comprendre qu’il n’a pas le droit d’ingurgiter certaines choses. Alors, il se cache souvent pour le faire, car ses pulsions sont irrépressibles. Il lui arrive par exemple d’aller aux toilettes et de croquer dans un rouleau de papier WC.

    En plus du bois, du papier et du carton, Thomas ingurgite désormais du tissu. Il mange notamment la mousse du canapé, les oreillers, les peluches ou encore ses propres vêtements.

    Pour éviter cela, nous lui avons acheté un doudou en une quinzaine d’exemplaires. Il l’emmène partout avec lui, afin de pouvoir le mâchouiller en permanence. Sans ça, Thomas peut revenir de l’école avec des vêtements déchirés, car il ne peut pas s’empêcher de les manger.

    Le syndrome de Pica ne se guérit pas

    Mis à part beaucoup de vigilance et un bon suivi médical, il n’y a pas grand-chose à faire pour remédier au syndrome de Pica. Thomas est donc suivi par un pédopsychiatre, une orthophoniste ou encore un psychomotricien. Ces professionnels l’accompagnent au quotidien.

    Son syndrome de Pica est dû à une désorganisation des troubles sensoriels. Il suit donc la méthode A.B.A. (analyse comportementale appliquée) et il est également traité pour ses troubles de l’oralité par une orthophoniste. L’objectif? Désensibiliser sa sphère orale, pour le soulager.

    Il suit aussi le protocole de Wilbarger, qui consiste à brosser le corps des enfants afin de les habituer au toucher et il prend également un traitement composé de Risperdal et de Ritaline, car en plus de l’autisme et du syndrome de Pica, Thomas a aussi été diagnostiqué hyperactif et dyspraxique.

    Si ces méthodes peuvent améliorer son quotidien, il n’y a pas de traitement au syndrome de Pica. Quatre ans après le diagnostic, nous avons réussi en réduire légèrement les manifestations, mais seulement par période. Thomas devra peut-être vivre avec ce syndrome toute sa vie.

    Le quotidien des enfants peut être amélioré

    Avec le temps, je vis mieux cette situation. Comme nous avons réaménagé la maison, le quotidien est plus simple. Mais nous devons être vigilants en permanence, que ce soit chez nous où à l’extérieur.

    Après m’être occupée de Thomas pendant plus de six ans, j’ai décidé de reprendre mon activité professionnelle à mi-temps. Je suis heureuse, mais aussi inquiète, même si je sais qu’il est entouré par des personnes compétentes.

    Personnellement, je me suis toujours sentie épaulée par les médecins et mes proches. C’est essentiel et si d’autres parents dont les enfants sont touchés par le syndrome de Pica me lisent, j’aimerais leur dire de bien s’entourer.

    Si ce syndrome ne peut pas être traité, leur quotidien et celui de leur enfant peut être amélioré, grâce à un réaménagement de leur environnement, à l’A.B.A., mais aussi aux traitements des troubles sensoriels.

    Le syndrome de Pica se vit au jour le jour et quoi qu’il arrive, il ne faut pas baisser les bras.

    Propos recueillis par Anaïs Chabalier.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1355039-mon-fils-a-le-syndrome-de-pica-il-mange-du-bois-du-papier-du-carton-terrifiant.html?cm_mmc=EMV-_-LEPLUS-_-20150420_NLLEPLUS-_-mon-fils-a-le-syndrome-de-pica-il-mange-du-bois-du-papier-du-carton-terrifiant#xtor=EPR-4-[DernContrib]-20150420

     

  • LE MIRACLE DES MIRACLES... si vous souffrez de sclérose en plaques et autres maladies auto-imunes...

    La sclérose en plaques: à la veille du miracle

    L’essai clinique est sur le point de débuter. En juin. Un seul pa­tient. L’enjeu est énorme. Une maladie réputée incurable pourrait être soignée. Et un vaccin serait possible. Le professeur Jean-Marie Saint-Remy, fondateur de la spinoff ImCyse, est à la veille d’une consécration. Il aura bien­tôt vaincu la sclérose en plaques.

    Un premier patient, pour un essai clinique aussi crucial qu’une thérapie qui guérirait définitivement la sclérose en plaques, ça paraît peu. Mais le défi est gigantesque, et ne peut attendre l’arrivée des futurs patients annoncés.

    On imagine la pression. D’abord pour le patient (ou la patiente) en question, qui n’a pas souhaité livrer son témoignage ici. À quoi bon s’exposer mainte­nant dans la presse? Aussi prometteuse que soit l’expérience, il n’y a pas encore à se vanter d’une victoire, avant qu’ait eu lieu le combat. Mieux vaut arriver avec la bonne nouvelle d’une réussite, d’une guérison!

    La première injection du traitement proprement dit aura lieu dans moins d’un mois, en juin. L’heure est à la concentration, aux préparatifs finaux, à la prière…

    Et on imagine aussi la pression pour le corps médical qui l’entoure, le médecin de ce (cette) patient(e), le profes­seur Vincent Van Pesch, neurologue aux cliniques universitaires SaintLuc. Et sur­tout pour un autre professeur, Jean-Marie Saint-Remy, celui par qui tout est devenu possible, l’homme de science qui a mis la thérapie au point, avec son équipe d’une pe­tite quinzaine de cher­cheurs. Nous le retro­uvons au bio-incubateur de la KUL, dans les locaux d’Im­Cyse, la société qu’il a fondée en juillet 2010. Im­Cyse est aussi installé au Giga du Sart Tilman à Liège. Wal­lo­nie, Flandre, Bruxelles, … les trois régions sont im­pli­quées.

    L’enthousiasme et l’intensité du moment, c’est dans les yeux de Jean-Ma­rie Saint-Remy que nous les lisons aujourd’hui. Le professeur se sait à un doigt d’une réussite immense. Sa thérapie est révolutionnaire, au sens où l’approche est différente, un peu à la manière de l’œuf de Colomb. Le doc­teur SaintRemy n’a pas aménagé ou transformé des outils existants, qui font très bien ce qu’ils ont à faire, dans les limites étroites de leur périmètre. Non, il en a inventé d’autres, d’une autre nature, dans une autre dimension stratégique. Et sa trouvaille lui a permis d’envisager de guérir, d’éliminer définitivement le facteur de maladie, là où l’état actuel de la médecine permet seulement de gérer des symptômes, avec le secours de médications dont les effets secondaires finissent par faire plus de mal que de bien. (Vi, suis au courant!)

    Ce que la plate­forme technologique d’Im­Cyse met en œuvre représente un espoir de se débarrasser de la sclérose en plaques, mais aussi d’autres maladies auto-immunitaires. Non seulement d’en guérir, mais aussi de s’en prémunir, car la technique d’Im­Cyse ouvre aussi la voie à des campagnes de vaccination. "Les traitements classiques de la sclérose en plaques, à base de corticostéroïdes, d’an­ticorps monoclonaux, de molécules chimiques, ne sont jamais qu’un mauvais compromis entre la prise d’un maximum de médicaments, pour un effet maximum, et un minimum d’effets secondaires indésirables", explique Jean-Marie Saint-Remy. Dépasser la logique du mauvais compromis rendra possible l’impossible.

    Depuis en 1996, quelques temps après la maladie auto-immune de ma fille et avec les recherches difficiles sur un internet qui ramait comme vous ne pouvez imaginer, sans moteur de recherches (et oui), il y avait si peu de sites (la France était en retard!), j'ai compris que les maladies inflammatoires étaient tellement nombreuses et différentes que le jour où un scientifique trouvait le moyen de supprimer cette réaction auto-immune inflammatoire, j'expliquais autour de moi que, ce jour-là, la sécurité sociale française ne serait plus jamais en faillite!

    Et, nous y voila presque! Croisons les doigts comme m'a dit mon amie médecin, ce serait génial si c'était possible!

     

  • Stop aux barbus! je veux plus voir de hipsters…

    .... le plus naze, c'est de se donner des noms angliches! c'est d'un commun.... faudrait qu'ils aient le courage d'étudier le mandarin... un jour, on a aura vachement besoin de locuteurs en mandarin, croyez-moi...  pendant que ces crétins se décarcassent pour se ressembler les uns, les autres, la caravane qui passe emporte plus de choses qu'ils ne le croient.

    Quels snobs tous ces parigots de médiacratie!

    Hé les mecs, rasez-vous! on n'en peux plus de vous voir avec des poils au menton….

    Impossible de voir la télé sans reluquer des tas de types en poils: barbes de plusieurs jours, de colliers, de moustaches, boucs…. Il y a même un journaliste de i-télé qui est barbu et porte des lunettes: il ressemble à un avatar de forum! si, je vous jure.

    Tout le monde s'y met et même un cuistot qui va donner des leçons à d'autres restaurateurs qui coulent; té, même Sarko, nous a fait le coup… jusqu'à mon nouveau toubib (l'ancien est parti à la retraite) qui est venu glabre la 1e fois pour se présenter et était tout poilu, trois semaine plus tard! Il a fait une drôle de tête quand je lui ai dis: marre des barbus et des poilus!

    Certains barbouzes, croyez moi, on les évitait! tout le monde n'a pas la tête du Ché…. la révoluccion, c'est plus romantique!

    Moi je vous avertis, porter des poils au menton ça veut dire

    que vous vous cachez derrière votre barbe pour ne pas montrer vos sentiments….(et vous vous demandez pourquoi les filles veulent rester entre-elles? au moins, elles se rasent, elles!

    ou, au contraire, pour cacher de mauvaises intentions et même très, très mauvaises, on le voit aux infos tous les jours

    Ceux qui portent la barbe avec moustaches aussi longue que la grande muraille de Chine et qui mettent de la cire, des petits nœuds, waouhhh, l'horreur suprême…. c'est comme mettre des jeans de chez Leclerc avec des pompes sur mesure…. ils sont tellement contents qu'ils s'enfilent un litre de bière mousseuse et laissent perlotter la mousse sur des centaines de poils avec un sourire aussi béat et chicorné que Clavier dans les Visiteurs!

    Portez la barbe et on peut y trouver tous les restes du repas précédent….

    Toutes les bactéries quand vous voulez bien “descendre à la cave“ et ne croyez pas que ça nous chatouille plus! Rien qu'à l'idée que vous voudrez une récompense de léchage en venant sur les lèvres…. berkkkk Même si on est propre… que penseriez-vous si une fille vous faisait le coup?

    Et comme tout finit par des chansons, pensez à “avez-vous vu un barbu sans barbe, avez-vous vu un poilu, sans poil! poil de salaud, faut qu'j'vous dise, car ce salaud, ma piqué Lise…“

    Et qui a composé cette chansonnette?

    Bah, cherchez….

     

  • L'homme qui a vu l'homme, qui a vu l'homme, qui a vu...

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  • Au poil, dit la mouche, je vole! 2

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  • Sans commentaires

    Il s’évade pour aider sa compagne

    Un jeune homme a été interpellé au début du mois, à Hendaye, au chevet de son amie, atteinte d’une sclérose en plaques.

    “Je ne l’avais plus vue depuis quatre ans. Je voulais voir comment elle était, où elle vivait, dans quel quartier“.

    Il s'est présenté, hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Bayonne, avec la dignité d'un homme convaincu de s'être évadé pour une cause juste. Le jeune homme, condamné à 12 ans de prison en Espagne, avait déjà passé un quart de sa vie derrière les barreaux. à 30 ans, il a quitté le centre pénitencier de Rennes pendant deux mois et demi pour rejoindre, à Hendaye, sa compagne âgée de 60 ans et atteinte d'une sclérose en plaques. Cette même femme qu'il avait défendue, à Valence, en 2005, en retournant l'arme contre son agresseur. À cette époque, le jeune homme en voyage linguistique en Espagne espérait entrer à l'université pour étudier l'histoire de l'art....