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d'année en année. Les hommes ne veulent plus se raser. On ne peut plus regarder un mec de 16 à 80 ans sans le voir avec des poils qui ravagent son visage.
On leur dit que cela fait viril! Et, ils le croient!
Ils le croient d'autant mieux que l'on ne cesse de leur rabâcher depuis quelques années que leurs spermatozoïdes, c'est de la flotte. A cause des saletés que l'industrie pétro-chimique nous refile en douce, sans avoir pris le temps de vérifier si les produits qu'ils réalisent sont sans danger pour l'ADN de l'homme (et de la femme, bien sûr). Cette industrie utilise plus de 100 000 molécules différentes sans même avoir pris soin de vérifier les dégâts sur les humains (sans parler de la faune et la flore).
Vous en avez partout des vernis synthétiques, des bisphénols, des phosphates et autres polyphosphates, mélangés au plomb, au mercure, au silicone, des tas et des tas de mélanges qu'ils se gargarisent de nous faire avaler à chaque milliseconde de la journée, qui vont de la poêle anti-adhésive, aux casseroles aluminium, plats en silicone, boîtes de soupe ou de lait avec des films qui repoussent l'eau mais qui sont faits de films polymachins, des phtalates dans les tétines des biberons de vos gosses, des colorants et conservateurs partout: dentifrice, produits de beauté (paraben) aluminium (déodorant) ammoniaque (coloration des cheveux) et même dans vos tasses ou bols en mélamine, ou autre infâme mélange dans votre portable qu'il soit pour parler ou pour communiquer dans votre travail (ordi portables et autres tablettes). Des pesticides sur vos tomates et pomme de terre, sur les boules de coton dans les champs, sur tous les arbres fruitiers de par le monde.
Cet inventaire à la Prévert ci-dessus est non exhaustif, vous vous en doutez.
Mais, revenons à nos moutons pas tondus et très contents: voilà-t-il pas que l'on enfonce dans le crane des mecs que pour faire taire leur angoisse de ne plus parvenir à procréer sans éprouvettes, il faut faire croire aux nanas que oui, ils sont de bons procréateurs biens couillus, s'ils se montrent barbus ou moustachus.
Plus la peine de se percer le nombril, la fesse ou de se mettre un anneau au nez comme un taureau au pré qui attends les vaches. Laissez pousser vos poils, messieurs et les nanas se pâmeront devant votre pilosité car, subconsciemment, elles ressentiront que vous êtes celui qui va engendrer les futurs petits ou gros contribuables. C'est inné dans l'humanité, cela date des cavernes quand les petites malignes préféraient le mec avec des poils sur le torse et de bons muscles pour aller tuer le mammouth qui la nourrira (elle et sa progéniture). Parce que, hein, se nourrir de noisettes et de mûres, (à portée de leurs petites menottes) ça tient pas chaud au corps quand la terre sort de l'ère glaciaire.
Charlemagne à la barbe fleurie était, soi-disant, barbu parce que dans l'ancien temps, il fallait avoir une belle barbe pour montrer son pouvoir. Ouais, les rasoirs jetables à 3 lames, ça courraient les rues, déjà en ce temps-là! Même que les glaces pour se mirer étaient fabriquées à foison et pour pas cher par l'industrie pétrochimique de ce temps-là!
Les grands-pères se laissaient pousser moustaches et barbes (cf les poilus de la grande guerre). Ouais, pas facile de se raser dans le bourbier des tranchées sur la ligne de front!
Laissez pousser vos poils et vous n'aurez pas besoin de prendre le fusil pour défendre la patrie en danger si, par malheur, l'ennemi est entré dans nos terres et vient jusque dans vos bras, égorger vos fils et vos compagnes. Vous n'aurez qu'à leur montrer vos barbes viriles et ils foutront le camp sans demander leur reste!
Enfin, ceux qui n'auront pas eu les moyens de prendre un avion ou un train pour aller voir ailleurs s'il n'existe pas de contrées sans danger pour vos muscles ramollos. Tout le monde n'est pas un guerrier sans peur et sans reproche, hein?
Une femme, même avec un QI de betterave passe un minimum d'une demi-heure dans sa salle de bain pour le minimum de ses ablutions. C'est plus viril de passer deux heures à rectifier sa barbe aux petits oignons mais qui va vous éloigner de vos enfants qui ne peuvent plus vous embrasser parce que “ça pique!". Vos gosses, quand ils auront 15 ans de plus, “mince, vous direz-vous, je n'ai pas vu le temps passer. Comme je regrette ses petits bisous, sa bonne odeur d'Eau de Cologne et ses petits bras autour de mon cou"!
Vous ne vous en rendez pas compte, mais un jour, les bras de vos enfants vous manqueront cruellement mais, vous ne pourrez plus revenir au temps béni de leur petite enfance! Plus jamais! Non, jamais plus! C'est pour cela que nombre de seniors ne se rasent plus; pas la peine, y'aura pas de petits-enfants pour les embrasser, ils ont d'autres chat (portable ou tablette) à fouetter que d'aller voir Papy.
J'ai souvent vu dans les westerns ou maintenant désormais dans toutes les “barberies“ que des idiot-es se précipitent à ouvrir pour surfer sur la vague de la “barbocratie dominante“, croyant se remplir sans peine les poches (ils ont juste oublié l'Urssaf et autres diableries étatiques obligatoires).
Dans un reportage télé, l'été passé, je voyais un mec qui se trémoussait le popotin pire qu'une nana endimanchée, pour montrer son “art“ de voleur de poils. Il rasait avec le fameux coupe-chou des grands-pères et fier comme Artaban, il finissait son boulot en enroulant une serviette chaude sur le visage du barbu sans barbe.
N'importe qu'elle nana qui a un QI de betterave sait que l'eau chaude ouvre les pores. Donc, la serviette chaude c'est AVANT qu'il faut la mettre sur les visages des “Virils aux spermatozoïdes de flotte“.
Après le rasage, on doit poser une serviette froide APRÈS qui va resserrer les pores. N'importe qu'elle nana au QI de betterave qui se fait un masque ou un gommage vous le dira.
Les mecs, ils sont prêts à croire n'importe qui ou n'importe quoi pourvu que ce soit la mode. Pas très viril tout ça! Incapable de résister comme la moindre nénette à boutons qui veut se faire femme! Prêts à faire n'importe quoi pour qu'on ne les confonde pas avec les petits garçons qu'ils sont.
Mesdames, si vous traitez votre partenaire de petit garçon, vous allez le regretter!
Messieurs, cessez d'être aussi bêtes! et puis, dites à vos compagnes que ce sont d'adorables petites filles. Vous allez les combler! Aucune femme ne veut avoir des rides et veut paraître plus jeunes que d'autres au même âge.
Ha! il y en a des choses que, malgré vos visites sur internet vous ne saurez jamais en suivant les autres barbus comme des moutons!
La comptabilité de la gauchiasse
L’Essonne au bord de la cessation de paiement
Une gestion calamiteuse. Dans un courrier daté de fin décembre et révélé par le Monde, François Durovray, président du conseil départemental de l’Essonne, a annoncé qu’il serait dans l’impossibilité de régler les factures du département tout en demandant un étalement des versements sur les six prochaines années. Une partie des aides sociales allouées aux personnes âgées et handicapées et de l’aide sociale à l’enfance ne pourra donc pas être versée. François Durovray accuse également son prédécesseur socialiste d’avoir laissé une dette " cachée " de près de 110 millions d’euros.
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Moi, président…..
Le chiffre du jour: 286480 euros
C’est le coût des vœux de François Hollande et Manuel Valls, révèle le Canard Enchaîné. Dans le détail, les vœux de François Hollande à la Maison de la radio, le 11 janvier, ont coûté 250 000 euros et la carte de vœux choisie par Manuel Valls (qui l’a commandé à l’agence Publicis) et envoyée à 4 000 exemplaires a coûté 36 480 euros.
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Un élu allemand envoie un bus rempli de migrants à Angela Merkel
Par valeursactuelles.com
Insolite. Un élu bavarois a envoyé un bus rempli de migrants syriens à la chancelière allemande afin de protester contre la politique d’immigration menée par le gouvernement.
"Emettre le signal qu'on ne peut pas et qu'on ne doit pas continuer ainsi en matière de politique d'accueil des réfugiés". L’objectif poursuivi par Peter Dreier, le président du canton de Ladshut, en Bavière, est partagé par une partie de la classe politique allemande. Mais il est certainement le seul à avoir mis en place une opération aussi insolite.
En effet, l’élu a décidé de mettre la chancelière allemande Angela Merkel devant le fait accompli en lui envoyant un car rempli d’une cinquantaine de migrants Syriens. Le véhicule devrait arriver en fin d’après-midi devant la chancellerie". Nous essayons d'intégrer ces gens, mais cela ne marchera pas si une autre vague d'un million de migrants arrive. C'est pourquoi il est temps de taper du poing sur la table " a lancé Peter Dreier.
La Bavière menace de fermer ses frontières
Plusieurs associations ont rapidement pris les devants afin de dénoncer cette initiative". On instrumentalise des gens pour donner des images aux médias ", s’est par exemple indigné, Günter Burkhardt, président de l’association Pro Asyl.
De nombreux responsables politiques bavarois protestent depuis plusieurs mois contre la politique d’immigration menée par le gouvernement. La région accueille, en effet, la majorité des migrants. Le dirigeant du Land, Horst Seehofer, a menacé de fermer la frontière avec l’Autriche si un nombre maximum de migrants maximum n’était pas fixé. Angela Merkel refuse d’établir un plafond et souhaite, de son côté, agir à l’échelle européenne et internationale. En 2015 près de 1,1 million de demandeurs d’asile ont été enregistrés, un record pour l’Allemagne.
Où sont les hommes européens?
À Cologne, en particulier la nuit de la Saint-Sylvestre, on ne boit pas que de l’eau. Parmi les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées devant la gare centrale de la ville, à deux pas de l’antique cathédrale, pour " faire la fête ", en cette soirée du Nouvel An, un certain nombre, autochtones ou allogènes, étaient probablement dans l’état second que crée, paraît-il, l’absorption de diverses substances, par exemple à base de raisin, de houblon, d’orge, de cannabis ou de coca.
Que s’est-il exactement passé? Après que des plaisantins ou des provocateurs ont tiré de gros pétards d’artifice dans la foule, une partie des badauds venus en famille, pris de panique, ont évacué les lieux sous la protection des forces de l’ordre. C’est alors que quelques bandes, composées, d’après le chef de la police municipale, de jeunes gens " de dix-huit à trente-cinq ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ", s’en sont systématiquement prises aux femmes isolées restées sur place, leur arrachant téléphones portables, sacs à main, et profitant de la bousculade et de la nuit pour les caresser, pour les " tripoter " et, au moins dans un cas, pour aller plus loin.
Quatre-vingt-dix plaintes ont été en tout cas déposées à la suite de ces actes de banditisme. Les voyous qui se sont rendus coupables de ces vols, de ces agressions et de ce viol venaient-ils des " quartiers ", puisqu’on apprend à cette occasion que l’Allemagne, comme la France ou la Grande-Bretagne, connaît elle aussi quelques problèmes avec ses cités? S’agissait-il d’arrivants récents, issus du flot torrentiel des 900.000 " migrants " qui ont déferlé l’année dernière sur le pays avec la bénédiction de Mme Merkel? L’enquête devrait permettre de l’établir.
Gardons le sens des proportions. Les incidents de ce 31 décembre n’ont, évidemment, pas l’ampleur et la gravité du carnage parisien du 13 novembre. Leur dimension n’en dépasse pas moins celle d’un simple fait divers et ce n’est pas créer ou entretenir un climat " nauséabond ", pour reprendre le terme utilisé hier matin par la présentatrice du journal de France Inter, que de s’interroger sur leur signification, leurs conséquences et peut-être avant tout sur les réactions qu’ils ont suscitées.
Délinquants d’habitude ou délinquants d’occasion, immigrés de longue ou de fraîche date, qu’ils aient prémédité ou non leurs débordements, leurs auteurs ne savent pas où et quand ils vivent. Pour eux, une femme seule, non voilée, éventuellement court vêtue, qui se trouve dans la rue passé minuit est une femme de mauvaise vie, un jouet sexuel, une proie offerte aux convoitises et aux outrages des mâles. Ils ne se sont pas autrement conduits avec les Allemandes qui étaient à leur merci que les révolutionnaires égyptiens du printemps arabe, sur la place Tahrir, avec les journalistes occidentales et autres émancipées qui passaient à portée de leurs mains baladeuses.
Angela Merkel, dont la politique d’ouverture des frontières – applaudie dans un premier temps, aujourd’hui de plus en plus discutée ou désapprouvée – risque de subir le contre-coup des incidents de Cologne, a condamné dans les termes les plus durs " des actes insupportables ". Il est désormais de sa responsabilité de subordonner l’accueil et le maintien sur le sol allemand des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés à leur acceptation et à leur respect des mœurs et des lois en vigueur en Europe.
C’est d’ailleurs le sens du message que la chancelière a adressé au maire de Cologne, Mme Henriette Reker, accessoirement élue de la CDU. Or, celle-ci l’a semble-t-il entendu d’une autre oreille.
Passe encore que Mme Reker se soit moins souciée, dans un premier temps, de la poursuite et de la punition des agresseurs que de la réputation de sa ville et du succès du prochain carnaval local (un million de visiteurs attendus). Mais l’édile rhénane n’a pas craint de se tourner vers les potentielles victimes du machisme islamique pour leur recommander de bien vouloir adopter, dans les meilleurs délais, un comportement plus sage et moins provocant que celui qui a déclenché les incidents de la semaine dernière. C’est tout juste si elle ne leur a pas indiqué la contexture et l’épaisseur de la burqa qu’elles devraient revêtir. Dame, il faut vivre avec son temps !
Autant dire à la horde sauvage du 31 décembre: "Chez nous, vous êtes chez vous. Ne vous essuyez pas les pieds avant d’entrer dans la maison. Installez-vous sur le canapé pour regarder la chaîne de votre choix. Videz le réfrigérateur. Et si le maître de maison n’est pas d’accord, fichez-le donc dehors et prenez sa place dans le lit de votre hôtesse…
Où l’on voit que Soumission n’est pas un roman d’anticipation.
Résumé : Expérience sociale inédite ! Un étudiant handicapé néo-zélandais teste la solidarité des passants. Le constat est amer et son handicap plutôt rédhibitoire. Malgré sa paralysie cérébrale, ce jeune homme de 25 ans a décidé d'enchaîner les dé
Par Handicap.fr /
Que se passe-t-il lorsqu'une personne handicapée demande de l'aide à des passants ? Jordon Milroy, un jeune Néo-zélandais de 25 ans a tenté une "expérience sociale" pour une télé locale afin de témoigner, en images, de ce qu'il vit au quotidien (vidéo en lien ci-dessous, en anglais sous-titré mais les images parlent d'elles-mêmes).
Dans la plus grande indifférence...
Cet étudiant diplômé de l'université d'Auckland est atteint d'infirmité motrice cérébrale ; son intelligence n'est pas affectée par ce handicap lié à un problème de développement du cerveau du fœtus ou au moment de la naissance mais souffre d'atteintes musculaires qui limitent ses mouvements et affectent son élocution. Se déplaçant avec un déambulateur, il interpelle donc les badauds : "SVP, pouvez-vous m'aider ?". L'indifférence ! On passe son chemin, ne lui accorde pas un regard, l'éloigne même de la main... A l'inverse, lorsque son complice, parfaitement "valide", sollicite ces mêmes personnes, il se voit gratifié d'une réponse courtoise.
Pour Jordon, le handicap, ce n'est pas le sien mais la réaction de ceux qui l'entourent. "C'est comme si je n'existais pas ou ne valais rien, confie le jeune homme".
Le tableau n'est tout de même pas complètement noir puisque, heureusement, certains passants ont accepté de répondre à ses demandes.
Il escalade les tours du monde entier
Jordon a décidé de ne pas en rester là. Pour lutter contre les préjugés sur les personnes handicapées, le jeune homme enchaîne les défis. Il s'est, notamment, mis en tête d'escalader les plus hautes tours du monde (par les escaliers !) avec l'objectif de collecter des fonds en faveur des personnes handicapées, notamment pour acheter des fauteuils tous terrains, mais surtout de sensibiliser le grand public. Son blog permet de suivre ses exploits...
Méchant Père Noël!
Je frôle l’obésité, je me gave de chocolat, je suis perpétuellement enrhumé, je fume une petite pipe de temps en temps et il m’arrive même de conduire bourré, qui suis-je? Petit indice pour ceux qui n’auraient pas deviné: des millions de petits enfants m’adorent. Je suis: le Père Noël, bingo!
L’idole des jeunes, le seul personnage qui détrône Ronald Mac Donald dans le cœur des enfants, serait-il un délinquant de la santé?
Il est en surpoids
Normal, il mange du chocolat et de la bûche de Noël à la crème pâtissière. Ils sont où les 5 fruits et légumes par jour? En plus il ne fait pas de sport, il prend son traîneau pour le moindre trajet d’une cheminée à l’autre et ce sont les rennes qui font tout le boulot. Manger-bouger on vous a dit. Pour le docteur Nathan Gills, ce ventre rebondi qui est une des sympathiques caractéristiques du Père Noël est tout simplement politiquement incorrect à l’heure où tous les médecins du monde nous serinent de surveiller notre tour de taille.
Il fume
Bon, en réalité, il a considérablement réduit sa consommation de tabac depuis que cette mauvaise habitude est déconseillée pour la santé publique. N’empêche, souligne le chercheur, qu’on trouve toujours ça et là des représentations du Père Noël qui fume une pipe ou un petit cigare. Bel exemple pour la jeunesse.
Il boit du coca
C'est Coca-Cola qui a contribué à populariser l'image d'un Père Noël rondouillard et jovial, grâce au talent de l'illustrateur Haddon Sundblom. Evidemment avec une bouteille de soda à la main. Ce qui a probablement valu au Père Noël un ou deux pontages!
Il conduit complètement bourré!
La tradition américaine veut que le Père Noël se voit offrir un petit Brandy à chaque maison visitée pour se donner le courage de retourner affronter le froid sur son traîneau. Résultat des courses: il finit sa tournée avec plusieurs grammes d’alcool dans le sang, vive la sécurité routière!
Il rend les enfants malades!
Vous voyez bien ce gros nez rouge qu’il affiche sur la plupart des images, ça c’est le signe d’une rhinite carabinée. Ou pire: d’une bonne grippe! Pour le chercheur, le Père Noël est un véritable vecteur de maladie, il suffit qu’il tousse sur les petits enfants installés sur ses genoux pour la photo au supermarché et il aura infecté des centaines de chérubins en une seule journée. Pour Noël, une petite grippe A ça vous dit?
Et l'an prochain? Au boulot, le Père Noël!
Pour l’an prochain, le Père Noël devra avoir subi un sacré régime. Et il devra abandonner son traîneau et confier ses amis les rennes à la SPA pour aller distribuer les cadeaux en vélo ou au pas de course. Comme un sportif accompli.
Note de la rédaction: Après cet article, que la journaliste ne s’étonne pas si le Père Noël, un brin revanchard, oublie sa cheminée pour sa prochaine tournée en petite foulée.
On sonne à la porte:
Un homme, costume sombre: Bonjour. Kévin Corbeau, ministère des Affaires sociales et des Nouvelles parentalités. Je suis contrôleur social de citoyenneté assermenté. Je suis bien chez monsieur Louis-Gérard Martin?
Monsieur Martin, alias le père: Oui, bonjour monsieur… Que puis-je faire pour vous?
L’homme au costume sombre, alias le contrôleur social: C’est plutôt moi qui puis faire quelque chose pour vous, monsieur Martin. Les enseignants de votre fille ont signalé son comportement à nos services. J’ai donc reçu un mandat du préfet pour l’interroger. En votre présence, naturellement. Puis-je entrer?
Le père, très surpris: Pardon, mais il doit y avoir erreur. Ma fille n’a aucun problème de comportement scolaire, elle est enchantée de sa classe de CP, est intarissable sur ses copines de classe, et apprend plutôt très bien à lire et à écrire, à en juger par ses notes.
Le contrôleur social: (entre d’autorité dans le salon familial) Il ne s’agit pas de ses notes. Ou plutôt, si, mais pas comme vous l’entendez. Il semblerait que les progrès de votre fille montrent qu’elle reçoit une aide anormalement élevée de ses parents à la maison, les professeurs estiment impossible qu’avec leurs méthodes de lecture égalitaires, votre fille ait pu apprendre aussi vite à lire avec une diction parfaite. Il y a rupture d’égalité avec les enfants dont les parents sont issus de milieux plus modestes et ne peuvent pas aider leurs enfants avec autant d’efficacité. Il convient donc de vérifier que l’assistance que vous lui apportez n’est pas susceptible de porter préjudice aux autres enfants.
Le père: (ouvre de grands yeux écarquillés) Mais enfin, quels parents ne souhaitent pas aider leurs enfants à progresser, dans la mesure de leurs possibilités?
Le contrôleur social: Justement, ces possibilités ne sont pas les mêmes pour tous. Nous devons vérifier, selon les termes de la loi Belkacem sur l’égalité parfaite des chances du 1er avril 2016, que les élèves qui fréquentent la même classe que votre fille ne subiront ni désavantage excessif à la sortie de leurs études, ni un sentiment de déclassement ou de frustration du fait de la supériorité des résultats scolaires de votre fille qui seraient explicables non par ses mérites propres mais pas la supériorité de la situation sociale de ses parents. Je dois maintenant interroger votre fille. Comment t’appelles-tu ma petite?
L’enfant: Amélie !
Le contrôleur social: C’est joli, ça, Amélie. Dis-moi, est-ce que des fois, tu lis avec tes parents?
Amélie: Ouiii. Tous les soirs, Papa ou maman me lit une histoire.
Contrôleur social: Quelles histoires?
Amélie: Ben, en ce moment, j’aime bien qu’ils me lisent "Martine en voyage", ou "Martine au cirque". Et parfois, mon père me lit des passages de "la science expliquée aux enfants".
Le contrôleur social: Évidemment, lecture quotidienne, et ouverture précoce de l’esprit d’Amélie à la science. Ça démarre mal. Mais voyons le côté positif des choses. Je vois qu’il y a un bon équilibre entre des histoires mettant en scène une petite fille et des lectures plus orientées vers la science qui restaient encore trop longtemps l’apanage des garçons. C’est que nous devons aussi vérifier l’équilibre de genre de l’éducation que vous apportez à votre enfant.
Le père, éberlué: Pardon? L’équilibre de genre?
Le contrôleur social: Oui. Les enseignants nous ont signalé que votre fille avait tendance à féminiser les sujets de réflexion citoyens abordés en classe, tels que la recherche de métiers à faire plus tard, ou le rôle du sport dans la fabrication du vivre-ensemble. Elle semble naturellement privilégier des métiers ou des activités sportives et artistiques fortement féminisés, comme infirmière ou danseuse étoile.
Le père: Et alors? Où est le problème?
Le contrôleur social: Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, monsieur. Vous ne pouvez ignorer que les stéréotypes genrés auxquels les enfants sont soumis peuvent restreindre leur liberté future de choix de leur identité sexuelle. De surcroît, mettre dans la tête d’enfants nés biologiquement avec des organes génitaux féminins qu’ils sont une fille, ou l’inverse pour les garçons, bride les possibilités de développement personnel qui s’offrent à eux. Enfin, cela peut contribuer à enfermer les futures femmes dans des rôles subalternes que la société encore patriarcale, qui était notre modèle jusqu’à la loi Taubira de septembre 2016, et dont nous peinons à éradiquer tous les stigmates, leur assigne traditionnellement.
Le père: Pardon, mais tout à l’heure vous me disiez qu’en l’aidant, je risquais de l’avantager exagérément, et maintenant vous me dites que je l’enferme dans de soi-disant stéréotypes qui peuvent la pénaliser? Je vous jure que je ne fais pas semblant de ne pas comprendre…
Le contrôleur social: Voyez-vous, les parents fautifs que nous décelons ont souvent ce type de comportement éducatif totalement incohérent, tantôt visant à pousser leurs enfants à obtenir des résultats chiffrés supérieurs à la moyenne, mais sans tenir compte des déséquilibres émotionnels qu’ils peuvent engendrer chez eux.
Le père: C’est ahurissant. On vous paie pour dire ce genre de conneries?
Le contrôleur social: Attention monsieur, je vous rappelle que je suis ici avec un mandat préfectoral, et que toute résistance de votre part pourra valoir poursuites. Je continue. Je souhaite interroger Aurélie…
Le père, agacé: Amélie…
Le contrôleur social: Oui, c’est ça, Amélie. (Note sur un formulaire, en citant à voix haute): Prénom ancien. Famille à caractère traditionnel, fonctionnant sans doute sur un modèle patriarcal indésirable… (Se tourne vers la petite fille) Amélie?
Amélie: Oui monsieur?
Le contrôleur social: Qu’est-ce que tes parents t’ont offert à Noël, ma petite?
Amélie: Des poupées Barbie !
Le contrôleur social: Ah? Pas de tracteur? De legos? De tenue de cow-boy?
Amélie: Pouah ! Non, c’est des jouets de garçon, ça !
Le contrôleur social: (se tourne vers le père) Vous rendez vous compte qu’à à peine 6 ans, votre fille reproduit déjà les stéréotypes genrés qui vont limiter ses chances d’accéder à l’égalité Homme/Femme dans l’avenir? Pourquoi ne lui offrez-vous que des jouets tellement ostensiblement genrés?
Le père, dubitatif: Euh, le père Noël lui a amené ce qu’elle a commandé…
Le contrôleur social: Ah, vous voyez? Tout d’abord, vous rejetez la faute sur un prétendu choix de votre fille, choix que lui impose le milieu stéréotypique dans lequel elle baigne. Ensuite, vous utilisez la vieille métaphore du Père Noël pour lui annoncer ses cadeaux, métaphore dont le côté patriarcal ne vous aura pas échappé. Vous instillez dans l’esprit de votre fille que c’est un père, donc un homme, qui lui amène cadeaux et bienfaits. Il ne faudra pas s’étonner, si, plus tard, elle croit que c’est prioritairement le rôle du mari que de travailler et ramener au foyer sa subsistance.
Le contrôleur social: (se tourne vers la petite fille) Dis-moi, tu portes toujours des robes et des jupes?
Amélie: Ouiii. C’est trop bien les robes. Tu veux voir ma robe rose que le père Noël il m’a apporté? Elle est trop classe!
Le contrôleur social: (se tourne vers le père) Une robe rose! Je vois que vous perpétuez dans les choix que vous faites pour l’habillement de votre fille les stéréotypes sexués qui tendent à vouloir lui conférer à tout prix une identité féminine. Vous ne lui permettez pas de déterminer librement son identité sexuelle.
Le père: (se demandant ce qui lui arrive) Ah pardon, elle a librement choisi les vêtements qui lui plaisent. Et la dernière fois qu’on lui a acheté un jean, elle a refusé de le porter. Elle n’aime que les robes et les jupes, sauf par temps froid, évidemment.
Le contrôleur social: (agressif) Sachez monsieur, qu’à son âge, elle n’aime que ce que vous et votre épouse lui avez appris à aimer. Je suis désolé, mais l’éducation de cette jeune fille est déplorable. Je vais de ce pas demander son placement chez une assistante familiale assermentée, dûment formée à l’égalité de genre.
Le père: (haussant lui aussi le ton) Mais bon Dieu, vous êtes un grand malade! Vous voulez nous retirer notre fille parce qu’elle joue à la poupée et porte des robes?
Le contrôleur social: Attention à ce que vous dites, il y a outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Vos propos montrent que non seulement vous refusez d’admettre votre culpabilité, mais que vous vous complaisez à reporter sur autrui les accusations de mauvaise éducation qui vous concernent, c’est typique des parents maléduquants! Ensuite, vous utilisez l’expression Bon Dieu, là encore figure patriarcale, toutes les religions masculinisent leurs dieux et prophètes, avez-vous remarqué? Sur un ton coléreux suggérant que vous puissiez commettre des actes violents, au nom de votre allégeance à Dieu. Je dois signaler un risque de radicalisation au fichier S!
Accessoirement, vous ne dominez pas votre masculinité à tendances violentes éruptives. Je me dois de présenter votre dossier en urgence non seulement aux services sociaux, mais au procureur. Je vous assigne d’ores et déjà à domicile pendant la durée de la procédure, selon les termes de la révision constitutionnelle Hollande de février 2017.
Le père: C’est honteux! Vous me parlez de préjugés, mais c’est vous qui vous donnez le droit de détruire une famille sur la base de deux trois questions stupides et de conceptions de la famille et de l’éducation contre nature! C’est un abus de pouvoir! Vous êtes pire qu’un nazi! Hors de ma maison!
Le contrôleur social: Et voilà. Aucun contrôle de vos émotions. Vous êtes visiblement inapte à l’éducation d’un enfant. Soit, je m’en vais, monsieur Martin, mais je reviendrai. Je transmets immédiatement par mon appli smartphone mon ordre d’assignation à domicile à la préfecture, en vertu des pouvoirs que m’octroie la loi organique Valls de mars 2017, pour que vous ne soyez pas tenté de fuir avec votre enfant, en attendant que je revienne avec les forces de l’ordre. Nous transmettrons en outre au procureur une demande de castration chimique, conformément à la loi Touraine d’août 2017, en complément du placement de votre fille, afin qu’aucun autre enfant ne soit victime des errements éducatifs que vous avez déjà infligés à Amélie.
Le père: (paniqué) Attendez… attendez… Je me calme. Il doit bien y avoir un moyen d’arranger ça? Tout cela ne peut qu’être un gigantesque malentendu… Il n’y a rien que je puisse faire?
Le contrôleur social: Si par cette formulation, vous envisagez de régler la question par une enveloppe, sachez que vous aggravez votre cas… D’autant plus que depuis la loi Sapin du 18 décembre 2016, conserver des coupures en cash est un délit. Vous ne conservez pas de cash pour des transactions non déclarées, monsieur?
Le père: (visage bleu) Grands dieux non ! Enfin, je veux dire, assurément non ! Non ! Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Mais… si ça doit me permettre de garder ma fille… Ne puis-je suivre des stages, des formations aux nouvelles parenti… parentalités, qui me permettraient de corriger mes erreurs? Faut me comprendre, tous ces concepts, c’est nouveau pour moi…
Le contrôleur social: Comme pour tous les parents, monsieur. Pourtant, certains arrivent très bien à suivre les préceptes éducatifs égalitaires citoyens renouvelés officialisés par la circulaire Slimani du 1er septembre 2017… Vous n’avez donc pas suivi les programmes télévisés de vulgarisation des nouveaux concepts de parentalité citoyenne diffusés sur le service public aux heures de grande écoute?
Le père: J’avoue que non. Je ne regarde plus guère la télévision, vous savez…Je travaille beaucoup…
Le contrôleur social: Ces cours sont également disponibles en ligne sur les sites officiels. Vous n’avez aucune excuse. Bon, enfin… je veux bien vous laisser une chance. Il existe effectivement des stages de certification à l’éducation aux nouvelles parentalités égalitaires non genrées et citoyennes, mais il faut s’assurer que les parents qui y participent ont de bonnes chances d’y réussir leur parcours et ne perturberont pas le déroulement du cursus par des questions incessantes se rapportant à leurs habitudes décadentes d’un passé que nous aimerions à jamais voir révolu. Je comprends votre volonté de faire un effort pour conserver la garde de votre enfant, et je veux bien la noter sur mon rapport, le juge tranchera. Mais je ne puis occulter de faire figurer sur le rapport que je prépare au procureur que vous êtes une famille à risque. L’identification préalable qui nous avait été faite n’était hélas pas fantaisiste…
Le père: Identification préalable??? Mais… mais… mais… Enfin, comment identifiez-vous ces familles à risque?
Le contrôleur social: Nous n’identifions pas. Nous opérons uniquement sur dénonciation. Je suppose que vous avez dû attirer l’attention des brigades de vigilance égalitaires citoyennes…
Le père: Des quoi?
Le contrôleur social: Quoi, ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant non plus? Il s’agit d’associations loi 1901 mise en place par la loi Cazeneuve de mai 2016, et financées par la taxe spéciale sur les écoles et télévisions privées, qui traquent les propos réactionnaires et non conformes à la vérité officielle sur Internet. Je lis sur ma fiche vous concernant que vous tenez un site réactionnaire?
Le père: Pas du tout ! Je tiens un site libéral !
Le contrôleur social: Réactionnaire, libéral… Tout ça, c’est la même chose, monsieur Martin, ce sont des idées du passé, ce n’est pas conforme à la nouvelle pensée écocitoyenne solidaire et fraternelle qui doit nous libérer des préjugés anciens. Vous comprenez que des gens qui professent de telles idées anti-égalitaires, si peu citoyennes et tellement conservatrices, soient en priorité ciblés par les chasseurs de mauvais parents.
Le père: (dans un dernier éclair de lucidité) Je vois. Tout ceci n’est qu’un prétexte, vous pourchassez le délit d’opinion… Seriez-vous aimable de me laisser une copie de mon dossier, que je puisse consulter mon avocat?
Le contrôleur social: C’est votre droit de consulter un avocat, mais je ne puis vous donner de copie de votre dossier, les photocopies sont interdites depuis la loi Royal de juillet 2017 sur la régénération des forêts primaires qui interdit les copies papier de documents administratifs. Voici les codes qui vous permettront de le consulter par Internet. Naturellement, toute tentative d’impression à domicile de ce document sera détectée par nos systèmes de sécurité et vous vaudra la visite d’un de mes collègues contrôleur environnemental du ministère de la Sauvegarde de la planète. Quant à trouver un avocat d’ici demain, je vous souhaite bien du plaisir. Depuis la loi Taubira du 18 brumaire 2018 établissant un tarif égalitaire unique de consultation, la plupart ont abandonné le métier. Et je vous rappelle que vous êtes assigné à domicile, il faudra donc que vous en trouviez un acceptant de consulter à distance, ce qui reste assez rare vu qu’ils n’acceptent pas les écoutes aléatoires mises en place par la loi anti-terroriste Le Drian du 13 vendémiaire 2018 et font donc la grève des consultations informatisées. Le mieux que vous puissiez faire est de préparer une valise pour Amélie, je reviens demain avec les gendarmes. Au revoir, monsieur Martin. Ah, juste une petite chose. Vous serez aimable de me laisser vos clés? Cela nous évitera d’avoir à enfoncer votre porte“.
https://www.contrepoints.org/2015/12/23/233666-un-conte-de-noel-lavenir-de-la-servitude-egalitaire-et-ecocitoyenne