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Femmes - Page 59

  • Pipi caca-boudin - 4

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  • Les joies de la famille française

    Tribunal : "T'es mort, gros porc, mangeur de cochons"

    Me Eve Mori, en défense, a insisté sur le contexte familial: "La famille a pardonné ce qu'elle a fait ce jour-là".

    Un petit bout de femme entre dans le box des prévenus, encadrée de gendarmes. Un joli visage qui va contraster d'emblée avec ce qu'on lui reproche : violence avec arme (un couteau de cuisine), menaces de mort, notamment en raison de la religion. Un couple s'avance à la barre: depuis le box, Amira Khazri envoie un baiser. "Souhaitez-vous vous constituer partie civile ?", demande la juge Marion Chavarot. Le couple fait non de la tête et se rassied, laissant le tribunal relater les faits. Fin février, à Vitrolles.

    Par textos, la jeune femme a menacé sa sœur, son beau-frère, leurs enfants, dans un contexte familial dont on découvre qu'il est lié à un différend locatif. "J'étais bien installée dans l'appart', j'avais ma petite indépendance, et puis il y a eu un souci avec l'appartement", explique la prévenue. La juge détaille : "Oui, votre sœur et votre beau-frère étaient les locataires en titre, et vous n'aviez pas pu récupérer le bail de votre soeur..." Sommée de partir, la jeune femme a alors commencé à envoyer des insultes, des menaces, visant sa sœur, son beau-frère non musulman, traité de "gros porc", de "mangeur de cochon". La prévenue tente de se défendre : "Je suis quelqu'un de calme, j'ai ma famille, j'ai jamais fait de mal à personne, avant". Elle poursuit, entre deux sanglots : "Je voulais juste l'énerver, je pensais pas les messages. Et puis les enfants de ma soeur je les aime comme si c'étaient les miens..."

    "Ce n'est pas très affectueux, ça"

    La juge revient sur le contenu d'un SMS : "Vous avez écrit 'Je vais tuer tes cons de cochons d'enfants'... Ce n'est pas très affectueux, ça". La prévenue explique que si son beau-frère n'était pas venu, "y'aurait pas eu tout ça... Je voulais juste me défendre et lui lancer un truc. Moi j'aurais jamais été chez eux les provoquer. Avec ma soeur, on se dispute mais le lendemain ça va toujours mieux". Reste qu'il s'agit là de faits plus graves qu'une simple dispute, la prévenue ayant transpercé le bras de son beau-frère avec un couteau, rappelle la juge, avant d'inviter le couple à venir s'exprimer devant les juges, même si depuis, la plainte a été retirée. La sœur de la prévenue évoque le passé des jeunes femmes, leur enfance en Tunisie: "Elle a dû se sentir agressée quand il est venu, les hommes de chez nous sont pas des tendres...", résume-t-elle. Pour l'accusation, le procureur Blériot revient sur son intention de faire mal, par les mots et par les gestes : "Ces menaces sont difficiles à entendre, puis après avoir blessé son beau-frère, elle envoie ce SMS : 'Regarde, je l'ai planté, MDR'". Il requiert 8 mois de prison dont 6 avec sursis et mise à l'épreuve durant 18 mois, comportant obligation de soins et de travail.

    Des réquisitions bien trop dures, juge Me Mori, qui détaille la fusion affective entre les deux sœurs : "Ils lui ont pardonnée. Ce jour-là, elle dépasse les bornes mais ces 15 jours de prison ont permis de mettre de l'ordre et de la sérénité. Qu'elle reste en prison est inutile". Le tribunal, après en avoir délibéré, condamne Amira Khazri à un an de prison dont deux mois ferme avec mandat de dépôt, pour les violences, les menaces contre sa sœur et son beau-frère (en raison de sa religion).

     

  • Quand Kafka se marie avec Ubu = RSI. Le problème? c'est mon régime de retraite…

    Pour 29 ans de cotisations, je touche un peu plus… mais, il y a de quoi rire jaune quand on voit la retraite des fonctionnaires.Sans parler des cumulards politiques!

    Il y a, apparemment, des Français plus méritants que d'autres….

    Vivement que je gagne au loto et que je quitte ce pays de merde!

    Sans remords et sans regrets aucun, vous pouvez m'en croire!

     

    RSI: 1,07 euro, la "super" retraite d'une ancienne commerçante

    Avec la somme que lui accorde chaque mois le RSI pour sa retraite, cette commerçante n'ira pas loin : 1,07 euros. Elle témoignait le 21 février 2016 dans Le Dauphiné.

    Avec la somme que lui accorde chaque mois le RSI pour sa retraite, cette commerçante n'ira pas loin : 1,07 euros. Elle témoignait le 21 février 2016 dans Le Dauphiné.

    Au cours de sa carrière, cette patronne a été à la tête d'une auto-école pendant trois ans. Le régime social des indépendants a fait ses petits calculs. Au final, une retraite absurde car ridicule.

    C'est souvent dans la presse quotidienne régionale et dans la presse locale qu'on trouve les meilleurs exemples d'aberration en provenance du régime social des indépendants (RSI).

    Ce week-end, c'est Le Dauphiné qui relatait l'histoire de Christine Angelier, résidente de Charantonnay, en Isère. Cette jeune retraitée a été salariée pendant quinze ans au cours de sa vie, mais également à la tête d'une auto-école pendant trois ans. Une période d'indépendance très courte qui lui donne droit aujourd'hui à... 1,07 euro par mois de la part du RSI. "Pour être exact, ses droits s'élèvent à 97 centimes, mais une majoration 'enfants' de dix centimes permet de dépasser l'euro", précise le journal.

    Des documents envoyés trois fois

    L'ancienne commerçante cotisante ne conteste pas la somme, aussi ridicule qu'elle soit. Elle dénonce en revanche l'absurdité de se la voir verser. "Peut-être que dans un tel cas, il vaudrait mieux dire: vous n'avez pas assez travaillé, pas assez cotisé, plutôt que de s'engager dans des tas de démarches, pense-t-elle. Car pour en arriver là, il a fallu échanger énormément de courriers, des extraits de registre du commerce, etc. On a même dû renvoyer tous les documents trois fois. Ils avaient été égarés".

    Bien que des mesures aient été prises pour réformer le RSI, la grogne contre la caisse des indépendants ne retombe pas. Car, à côté des petites histoires rocambolesques, qui prêtent à sourire, existe aussi une réalité moins sympathique, comme des appels à cotisations parfois inattendus et violents, capables de mettre les professionnels sur la paille subitement.

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    Le RSI, le régime social des travailleurs indépendants et des artisans a mauvaise réputation. Cette fois-ci, ce n'est pas un dossier perdu ou une poursuite injustifiée qui entache cet organisme, c'est l'annonce du versement de près de 2 milliards d'euros à un menuisier à la retraite.

    La veille de Noël, cet ancien artisan établi dans la Loire a reçu une lettre pour le moins étonnante. Le RSI lui annonce que son compte "présente un solde créditeur de 2 170 204 912,00 euros" -soit un plus de 2 milliards. "Pour en obtenir le remboursement, je vous invite à me transmettre la demande ci-jointe accompagnée d'un relevé d'identité bancaire", poursuit la missive.

    "Eux, ils battent des records"

    Il comprend qu'il s'agit d'une erreur, mais décide tout de même de jouer le jeu. "J'ai envoyé scrupuleusement un RIB à Bourg-en-Bresse, à l'adresse indiquée", explique-t-il vendredi au Progrès. "Ils n'ont pas poussé le ridicule jusqu'à me répondre", poursuit-il.

    L'ancien menuisier tente alors de joindre l'organisme par téléphone. "C'est un centre d'appel, c'est compliqué. J'ai jamais plus eu de nouvelles", déplore-t-il. Avant de conclure: "C'est incroyable qu'il y ait nulle part dans leurs services quelque chose qui ait fait tilt. Eux, ils battent des records."

    "Des contrôles seront renforcés"

    Dans un communiqué publié vendredi, le RSI a finalement réagi, expliquant qu'il s'agit d'une "regrettable erreur" et présentant "ses excuses à l'assuré". "En janvier, le conseiller en charge du dossier a procédé à la rectification de la situation. Le remboursement de la somme réellement due a été effectué selon la procédure et dans les délais habituels. Les contrôles des courriers adressés aux assurés, déjà existants, seront renforcés afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise pas", poursuit l'organisme.