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Blog - Page 40

  • Comment le Conseil Général vous ruine!

    En 2005, par malchance d'hérédité familiale, je suis atteinte par une maladie auto-immune qui tente de m'arrêter dans mon élan de vivre.

    Comme j'y ai droit, je demande une allocation d'invalidité partielle qui s'avère totalement peanuts parce que j'avais interrompu 8 ans auparavant mon travail pour m'occuper de ma fille, elle aussi atteinte d'une autre grave maladie auto-immune et qui avait besoin de moi 24h/24.

    Pour toucher l'invalidité, il faut avoir cotisé 10 ans sans interruption; que j'ai déjà cotisé une bonne trentaine d'années avant d'arrêter, ils s'en tapent comme votre première chemise.

    En 2010, j'ai l'horreur de fêter mes 60 ans et donc, comme la loi Fillon les y autorise, ils me foutent à la porte de mon travail d'indépendant et me refile une retraite de 715 euros par mois, royale retraite pour avoir déjà travaillé 46 ans.

    (J'ai travaillé 19 ans chez les patrons et 27 ans à mon compte –et, vous allez rire, je touche plus de retraite pour avoir travaillé chez les patrons en 19 ans que 27 ans à mon compte- chaque caisse s'autorise le droit de n'en faire qu'à sa tête et me sucre tout ce qu'elles veulent et, notamment les deux ans  liés au fait d'avoir élevé un enfant et même le petit pourcentage accordé pour avoir eu un enfant handicapé; on nous appelle les “polypensionnés“ pas parce qu'on touche double mais on touche rien!).

    N'ayant eu qu'une enfant, je n'ai jamais eu d'allocs de quoi que ce soit… ça ne se faisait pas dans les seventies. Le seul “avantage“ de mon statut actuel, c'est que j'ai droit à une aide de l'APA, c'est-à-dire que l'on me fait quelques heures de ménages par semaine et que je ne règle pas trop.

    Jusqu'à maintenant, le montant de l'allocation APA était versé tous les mois sur mon compte bancaire. J'attendais de recevoir la facture de l'association et je réglais par virement bancaire: clair, net, précis et sans bavure. Le Dr de l'assoc m'a dit que j'étais la seule à régler ainsi, les autres familles demandaient que l'argent soit versé directement à l'assoc. Perso, j'ai l'habitude d'avoir une tête qui fonctionne.

    Tout ce qui précède ci-dessus pour vous dire combien coûte ce service: une employé pour mettre sur le logiciel qu'il faut m'envoyer telle somme tous les mois, (petit ajustement en janvier pour l'augmentation) et, peut-être, une autre qui vérifiait auprès de l'assoc qu'en fin d'année, j'avais bien dépensé l'argent comme prévu. Deux fois, seulement, j'ai dû rembourser des sommes non-utilisées… ce qui est normal. Pour faire bonne mesure, rajouter un chef qui vient vérifier si tout va bien dans les bureaux. 3 personnes à tout casser, trois salaires donc.

    Hier, tout à tract je reçois une enveloppe demi-format (timbrée à 2,94 €) avec deux carnets de chèques et une lettre qui me dit ceci: vous devez payer vos aides avec ces chèques, vous ne recevrez sur compte bancaire que les cotisations; il faut vous inscrire à l'URSSAF.

    Les chèques sont d'un montant de 8,64 €… sauf que mon intervenante, avec son ancienneté et compétences touche 10,14 euros de l'heure. Je vais m'amuser pour les comptes et elle va rigoler en allant les encaisser à sa banque!

    Cependant, j'ai travaillé de 1970 à 1983 inclus, dans des imprimeries toulousaines différentes. Ce qui fait que je connaissais bien le travail des ouvriers de l'imprimerie, à l'époque, même s'il y a eu, bien sûr des progrès technologiques. J'ai comme on dit, “appris sur le tas“ et, durant quelques mois, j'ai travaillé aux Parchemins du Midi en tant que photograveur offset. Les Parchemins (aujourd'hui disparus) faisaient en 1973 les chèques pour les banques du coin.

    Il y avait un atelier des chèques: portes cadenassées, seules 3 personnes, bien surveillées, qui y travaillaient avait le droit d'y pénétrer. Quand elles sortaient le soir, elles étaient fouillées. Chaque bout de papier de l'atelier était mis sous célés, emportés, je ne sais par qui mais sans doute des employés assermentés. Je n'y ai jamais mits les pieds, mais comme je suis curieuse, un des ouvriers spécialisé en question m'a bien expliqué ce que j'écris ici.

    Il y avait une machine “électronique“ (mot de l'époque) qui gravait sur chaque chèque le numéro de compte… bref, tous les chiffres que vous voyez en bas de vos chèques. Et ce poste était encore plus surveillé que les autres.

    Voici comment on faisait l'impression offset dans les années 70: il y avait un monteur-copiste et un photograveur offset (j'ai tenu ces deux postes).

    Quand la copie était terminée, on "insolait, révélait et gommait" la plaque offset que nous ou l'offsettiste venait chercher pour passage en machine. Faisons par ex, des carnets.

    Après le passage en machine, il faut massicoter pour avoir l'imprimé au format puisqu'on tirait plusieurs formats sur le même feuillet offset. On passait ensuite à la machine typo pour tracer un trait à découper si nécessaire. Vous savez, les trou-trous et le dessin du ciseau.

    Le papier une fois coupé, passait au travail de table. Là une ou deux femme mettait les carnets en forme, (feuilles et couvertures, par ex) les passait à la taqueuse (une machine qui vibre et met les feuilles “au taquet“ donc, bien rangées).

    Puis, prenant le paquet de feuillet, elle le passe sous la machine à mettre des agrafes et collait un dos pour faire joli et masquer les agrafes. En l'occurrence, pour des chèques, on colle tout et même, certains carnets on des agraphes.

    Pour les chèques, avant de les mettre en forme, il fallait les passer un à un dans la fameuse machine électronique pour insérer les numéros de comptes, etc.

    Puis, ou le client venait chercher sa commande, ou bien c'était livré.

    D'accord, avec les changements technos, cela a du être bien simplifié de nos jours, il doit y avoir une machine qui fait tout le tintouin du premier coup, depuis l'ordinateur jusqu'au carnet terminé avec les chiffres "électronique" déjà vus plus haut; de même je me dis que les banques doivent avoir leur imprimerie intégrée.

    D’où sortent les chèques que j'ai reçu? Sans doute d'une imprimerie de fonctionnaires… on connait le courage des fonctionnaires. Et puisqu'ils ne font plus les billets de banque, faut leur trouver un boulot ou un autre. Cela se voit trop que les employés de la Banque de France sont grassement payés à ne rien foutre.

    Donc: deux ou trois fonctionnaires d'imprimerie: un offsettiste et un graphiste au minimum

    Et aussi quelqu'un pour réceptionner les carnets au bout de la machine et qui les envoie à une autre qui avait commandé. Peut-être est-ce la même fonctionnaire qui envoie les chèques et dépense des sous pour les timbres? et aussi pour l'enveloppe. Et le temps passé?

    Une autre qui rentre dans le logiciel les cotisations que je reçois sur mon compte et que je vais devoir payer à l'Urssaf où je dois m'inscrire et donc une fonctionnaire de l'Urssaf en ligne pour m'enregistrer, répondre à mes questions….. et surveiller, parce que figurez-vous, tous ceux qui paie avec des CESU, croyez-moi, le compte individuel est scruté sous tous les angles... des fois que vous tenteriez de blanchir de l'argent sale....

    Un chef par ci-par là qui fait semblant de justifier sa paye, dont un ou deux au conseil général de Haute-Garonne et un autre à l'Urssaf en ligne.

    Peut-être un ou deux pour vérifier le vérificateur!

    Un fonctionnaire de la Trésorerie Générale qui va m'envoyer l'acter à payer les cotisations.

    J'espère que c'est la même qui vérifiera que j'ai payé en son temps pour sortir mon dossier des réclamations prévues par le logiciel et des menaces qui vont avec.

    Et une qui va vérifier en fin d'année si j'ai bien dépensé tous les sous. Qui va m'adresser un courriel pour me dire que je n'ai pas tout utilisé que je dois tant et que je vais recevoir un courrier de la Trésorerie du coin pour rembourser.

    C'est un peu long à lire mais, vous savez maintenant pourquoi vos impôts locaux augmentent exponentiellement d'années en années.

    J'aurai dû partir en Syrie et revenir aujourd'hui tendre la sébile.

     

  • Dégueulasse !

    Pour tout dire, j’ai atteint un tel niveau d’écœurement et de nausée politique, le paroxysme de la nausée politique et de l’écœurement, que ce matin, j’avais envie de me taire.

    De grandes vagues de migrants, composées pour l’essentiel d’hommes en âge de combattre, venus de Syrie et d’Irak,  fuient le chaos et  laissent derrière eux une poignée de femmes, Yézidies, prendre les armes contre Daesh et tenter résister.

     

    Des femmes se battent et des hommes se cassent.

    Bien, hein? Et l’Europe officielle, médiatique, verse des larmes d’émotion en leur ouvrant ses portes. Des faits d’une barbarie épouvantable se produisent là-bas:  marché aux esclaves sexuelles chrétiennes et yézidies et celles qui refusent le viol sont exécutées. Et l’Europe soi-disant humaniste laisse faire en gesticulant. Et ils sont où les féministes? Et ils sont où les défenseurs des droits de l’homme?

    L’Europe suinte d’hypocrisie, de lâcheté, d’aveuglement, à un point qui soulève le cœur. Qu’on laisse faire une chose pareille, une telle barbarie, sans envoyer les armées européennes et occidentales est la honte absolue, une honte criminelle. La politique est morte, la volonté d’agir, de choisir, de décider, totalement morte, crevée comme un vieux pneu, remplacée par un moralisme bien pensant de la pire espèce porté par des pitres de bas étages. La Commission européenne, en autorité morale suprême, le Vatican de Bruxelles, tresse des lauriers à la France pour l’accueil de sa part des quotas et lui distribue des bons points. Merci Madame la Commission, vous êtes trop bonne, merci pour ce bon point. Le premier ministre finlandais donne l’exemple en ouvrant sa résidence secondaire aux réfugiés. Merci Monsieur le Premier ministre.

     

    Hélas, notre président à nous n’a pas de résidence secondaire et ne peut donc pas en faire autant… Nous en sommes navrés, croyez-le bien.  L’Etat demande aux 36 000 commune d’accueillir des migrants. Tout le monde donne des leçons à tout le monde. Le pape François, désolé de le dire, est un pape donneur de leçon quand il demande aux paroisses européennes de s’ouvrir à l’accueil et ne dit pas un mot des chrétiens massacrés, torturés, exterminés au Moyen-Orient, et des chrétiennes surtout, ou bien à peine, inaudible.

    Et d’ailleurs, comment se fait-il que l’immense place Saint-Pierre et la Basilique n’aient pas été transformées en camp d’accueil?

    L’Allemagne de Madame Merkel baigne dans l’hypocrisie: si l’Allemagne est si heureuse d’accueillir un million de demandeurs d’asile, pourquoi se contorsionne-t-elle pour  obtenir l’adoption de quotas et d’un partage avec les autres Etats? Mme Merkel, que nous prenions pour un leader, un vrai leader européen, est en dessous de tout. Le moralisme et l’idéologie font bon ménage. « L’Europe d’en haut » jubile: « nous avons [enfin] fait sauter les frontières! » Les passeurs se frottent les mains. Eux aussi, ils ont gagné: des sommes faramineuses. Silence, on ne parle plus de ce sujet. Mme Merkel s’est pliée à l’air du temps.

     

    La parole publique européenne, celle qui traverse le filtre médiatique, est réservée à peu près exclusivement à des lâches et des crétins qui n’ont rien compris, rien à dire, rien à faire, obsédés par les prochaines élections, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Dans le grand vent du conformisme médiatique, ce conformisme méchant, atrabilaire, haineux, les voix de l’intelligence, de l’esprit critique du courage, de la résistance sont interdites d’antenne. Il faut vraiment bien fouiller sur Internet pour les trouver en ce moment (Onfray, Bruckner, Le Goff).

    Moi, je dis qu’une Europe, voire même un monde occidental, qui tolère en laissant faire, à deux pas de ses frontières, par aveuglement, par bêtise et par lâcheté, la résurgence d’un marché aux esclaves sexuelles Yézidies ou chrétiennes – car je suis désolé, on ne fait strictement rien pour l’empêcher –  et qui s’enivre de bons sentiments et de bonne conscience en abolissant soudain de facto ses frontières, est une Europe à la dérive, une Europe qui fuit le réel, une Europe qui baigne dans l’hypocrisie, la tartufferie, les bons sentiments et la bonne conscience, la lâcheté, une Europe qui est en train de se livrer, pieds et poings liés, à une nouvelle forme de soumission et de totalitarisme de la pire espèce, une Europe en fin de course qui se prépare aux pires malheurs pour elle-même.

    Mais j’ai trop parlé. J’avais envie de me taire. Je ferais mieux de me taire, comme tout le monde. Je vais finir par m’attirer des ennuis et me prendre une avalanche de haine.

    Et puis, le silence est plus parlant que bien des révoltes. « Ceux qui se taisent, les seuls dont la parole compte » (Péguy).

     

    Maxime TANDONNET

    A propos MAXIME TANDONNET

    Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...

     

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2015/09/08/au-paroxysme-de-la-nausee/#comments

     

    http://francais.rt.com/international/5340-daesh-escalve-sexe-execution

  • SCANDALE: une assoc pour les animaux trouve certains animaux plus intelligent que des personnes handicapées!

    J'ai lu ceci sur le blog d'une personne autiste….

    "N'est-il pas vrai que les animaux ne soient pas aussi intelligents ou évolués que les humains?"

    Si le fait d'avoir une intelligence supérieure ne donne droit à aucun être humain de malmener un autre être humain pour servir ses propres intérêts, alors pourquoi les humains se donneraient-ils le droit de malmener des êtres non-humains? Certains animaux peuvent se montrer plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs, plus aptes à communiquer et à utiliser un langage que certains êtres humains, par exemple, si l'on compare un chimpanzé avec un nourrisson ou avec une personne souffrant d'une grave déficience intellectuelle. Faudrait-il pour autant priver ces derniers de droits et en attribuer aux animaux plus intelligents? Bien sûr que non. Comme le dirait le philosophe britannique du 19e siècle Jeremy Bentham, " La question n'est pas: peuvent-ils raisonner? ni: peuvent-ils parler? mais : peuvent-ils souffrir? ". La façon de déterminer qui mérite de la protection n'est pas par l'intelligence mais plutôt par la capacité de ressentir la douleur.

    http://www.petafrance.com/faq-general.asp

    La PETA tend la main à Jean-Marie Le Pen

     

    << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

    Si je comprends bien, selon la PETA PETA France, certains êtres humains serraient moins intelligents que des animaux.

    Quel est l'objectif? Tendre la main à Jean-Marie Le Pen?

    Relisez bien la "tirade" de la PETA : << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

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    En tant que personne Autiste, je suis atterré par les propos tenus sur le site de la PETA.

    L'Autisme est un handicap.

    Aucun être humain ne devrait être jugé inférieur à des animaux.

    Se taire, c'est acquiescer

    En tant que citoyen, que militant associatif (Autistes & CO et SATEDI), que blogueur, je ne peux et ne doit pas accepter que des êtres humains soient considérés comme inférieurs à des animaux.

    Je ne me tais pas. C'est une question de dignité.

    Marian Giacomoni

    Autiste fier de l'être

    http://en-quete-de-declics.fr/index.php?declic=quete&autisme=la-peta-tend-la-main-a-jean-marie-le-pen

     

    Moi, j'ai envie de dégueuler quand je lis cela!!!

  • Prendre la place aux personnes handicapées, c'est dégueulasse!

    .... et, si un jour c'était vous!

    APANEAU.jpg

     

    Agression pour une place réservée, incivilité ordinaire !

     

    Résumé : Dans le Nord, règlement de compte entre une auxiliaire de vie et une automobiliste qui s'est garée sur une place réservée aux personnes handicapées. La dispute tourne au pugilat. A quand des mesures drastiques pour dissuader les contrevenants ?

     

    Encore une petite "tragédie" de l'incivilité ordinaire... Une personne se fait agresser par une automobiliste parce qu'elle lui reproche de s'être garée sur une place de stationnement réservée. La routine, me direz-vous, puisque ce type de péripéties semble devoir émailler le quotidien de toutes les personnes concernées. Quelques jours auparavant, c'est un maire qui gare impunément son cabriolet avant de se faire prendre en photo par l'un de ses administrés qui s'empresse de la poster sur les réseaux sociaux (article en lien ci-dessous).

     

    Pourtant fille d'une "invalide"

     

    Mais la nouvelle "affaire" de Villeneuve-d'Ascq (Nord) a la particularité d'avoir tourné à la bagarre. L'histoire, rapportée par La Voix du Nord (article en lien ci-dessous), s'est déroulée le dimanche 9 août 2015 sur le parking d'un supermarché local. Une auxiliaire de vie, en présence de la jeune fille qu'elle accompagne, se plaint auprès de l'accueil de la grande surface que toutes les places réservées sont occupées par des véhicules sur lesquels aucune carte européenne de stationnement n'est apposée. L'agent de sécurité fait alors une annonce qui incite les indélicats à déplacer leur véhicule. Sauf un ! Une en réalité, qui prend tout son temps et à qui l'auxiliaire fait donc remarquer son manque de savoir-vivre. La contrevenante riposte en prétendant qu'elle possède la fameuse carte mais sans être en mesure de la produire. Comble de la mauvaise foi, elle réplique que sa mère est invalide. "Je lui ai répondu que si c'était effectivement le cas elle devrait être d'autant plus consciente de la gêne que peut causer ce genre d'infraction et surtout qu'elle n'a pas le droit d'utiliser cette carte sans la présence de sa mère", explique l'auxiliaire à La Voix du Nord.

     

    Règlement de compte

     

    L'auxiliaire reconnaît avoir lâché un juron ; la conversation tourne au règlement de compte. La contrevenante tente d'emboutir la voiture de l'auxiliaire qui parvient à l'éviter. Puis elle descend et lui assène des coups à la tête et au bras gauche. La victime parvient à composer le numéro de Police secours. Elle souffre de douleurs cervicales, qui la contraignent à un court arrêt de travail. Elle a déposé plainte auprès du commissariat qui pourra se fier au contenu des bandes de vidéo surveillance pour mener son enquête et interpeler la propriétaire du véhicule, d'autant que la jeune femme handicapée a eu le temps de mémoriser la plaque.

     

    L'or bleu du conducteur impatient

    Cette altercation n'est pas sans rappeler celle qui dont a été victime un élu d'une ville du Rhône en 2012, frappé au visage lorsqu'il tente de faire respecter l'usage des places de stationnement pour personnes handicapées. Diagnostic affligeant: triple fracture du plancher orbital, 15 jours d'interruption de travail et une opération. D'autres encore, trop souvent... Pour un rectangle de bitume bleu de quelques mètres carrés qui semble susciter la plus grande des convoitises. Sorte d'"or bleu" du conducteur impatient. Un court-métrage choc intitulé Juste deux minutes aborde sans ménagement l'impact de cet irrespect pour les usagers concernés (article en lien ci-dessous). Il invite à prendre conscience que le stationnement réservé aux personnes handicapées n'est pas un luxe, encore moins un privilège abusif. Il en va de leur confort mais aussi de leur sécurité.

  • Français, Françaises: ne vous laissez pas manipuler...

    L’ÉDITO D’YVES DE KERDREL - Valeurs Actuelles

    Le choc d’une photo. L’Europe n’en finit pas de pleurer devant le corps sans vie du petit Aylan retrouvé sur une plage turque. L’émotion soulevée par cette photo semble empêcher tous les dirigeants européens de réfléchir et de raisonner.

    Qu’en sera-t-il lorsqu’ils liront les informations dévoilées cette après-midi par le Wall Street Journal selon lesquelles la famille de cet enfant ne fuyait pas la Syrie, mais vivait depuis trois ans en Turquie? Qu’en sera-t-il lorsqu’ils apprendront que la tante d’Aylan, vivant au Canada, avait financé ce voyage en Europe pour que son frère se fasse refaire les dents?

    Et c’est uniquement pour cela qu’Aylan est mort, lors d’une traversée entre Bodrum et Kos. Cela ne diminue pas l’ampleur de ce drame.

    Mais cela devrait nous amener à réfléchir sur les vrais migrants qui fuient la guerre et ceux qui viennent pour des raisons beaucoup moins avouables.

  • Chroniques de la gauchiasserie

    VALÉRIE PÉCRESSE. Candidate des Républicains pour la présidence de la région Île-de-France, Valérie Pécresse dénonce avec vivacité, dans le numéro de Valeurs actuelles à paraître ce jeudi, le laïcisme forcené de l’actuelle majorité. Elle constate sur le terrain une réelle discrimination envers les établissements privés et les parents qui les choisissent. "On assiste à une réouverture à bas bruit de la guerre scolaire, par une nouvelle génération de gauche qui se radicalise de plus en plus sur ces questions. À la région, ils confondent laïcité et laïcardie", confie-t-elle ainsi à notre journal. V.-A.

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    C'est fun, c'est la mode, c'est la nouvelle culture française!!!

    Marseille: Fleur Pellerin était-elle au courant de l’exposition pédophile et zoophile?

    Un collectif d’auteurs internationaux a organisé, du 13 juin au 23 août, une exposition de dessins représentant des scènes de pédophilie, de zoophilie et de pédopornographie à Marseille, à la Friche de la Belle de Mai. Hasard du calendrier, la ministre de la Culture Fleur Pellerin a visité pendant plus de deux heures, lors d’un déplacement dans la cité phocéenne en juillet, la Friche de la Belle de Mai. A-t-elle vraiment pu ne pas voir ces dessins ou a-t-elle volontairement fermé les yeux devant ces derniers?

     

     

     

  • Sep: Sativex® arrivera-t-il avant Noël ?

    Faute d’un accord sur son prix, Sativex®, ce dérivé du cannabis autorisé comme traitement de la spasticité dans la sclérose en plaques, n’est toujours pas disponible en pharmacie. Une exception française que les patients vivent mal.

    C’est un long roman mais toujours pas une belle histoire. Depuis l’annonce de l’autorisation de mise sur le marché de Sativex® en janvier 2014, ce nouveau traitement de la spasticité dans la sclérose en plaques (Sep) n’est toujours pas commercialisé en France. Si ce dérivé du cannabis est disponible dans dix-sept pays européens, en France, les laboratoires Almirall et le Comité économique des produits de santé (Ceps) ne se sont toujours pas mis d’accord sur son prix de vente.

    58 000 personnes signent pour l’accès à Sativex® sur Change.org

    Le 30 juin dernier, Christophe Vandeputte, le directeur général d’Almirall France, a demandé un arbitrage politique et convoqué la presse afin de faire avancer cette situation. Les médias s’en sont fait l’écho et, mi-juillet, un patient, Laurent Puisais, achevait d’attirer l’attention sur cette question en entamant une grève de la faim. Dans la foulée, une pétition a été lancée sur Change.org. Elle récolte plus de 58 000 signatures au 31 août.

    Les négociations vont reprendre en septembre

    Le Ceps a proposé aux laboratoires Almirall de se remettre autour de la table courant septembre. "La porte est ouverte, c’est en voie de négociation, se réjouit prudemment Christophe Vandeputte. Nous avons déjà descendu le prix de 20 % [par rapport au prix moyen des autres pays, NDLR]. Je ne dis pas qu’il n’y a pas encore une marge de négociation mais il faut trouver un accord et ne pas tomber de nouveau dans l’exception français", estime-t-il.

    Des freins français mal compris

    La France s’est montrée jusqu’à aujourd’hui particulièrement frileuse vis-à-vis de Sativex®. Pourtant, concernant l’aspect économique, Christophe Vandeputte estime qu’" il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. Ce produit s’adresse à une niche de 5 000 patients et l’expérience montre qu’il n’y a pas de mésusage. De plus, il s’agit d’une prescription initiale hospitalière – par le neurologue ou le médecin de médecine physique et de réadaptation – qui n’est renouvelée qu’après une deuxième visite permettant de vérifier si le patient est bien répondeur puisque ce n’est pas le cas de tout le monde. Il n’y a pas de quoi faire sauter les verrous de la Sécurité sociale!"

    Reste donc à convaincre le CEPS. " Le temps de mener cette ultime discussion et de publier le prix au Journal officiel, les patients peuvent encore espérer se procurer Sativex® avant la fin de l’année", calcule Christophe Vandeputte. Et l’avoir au pied du sapin? Adélaïde Robert-Géraudel

    J'ai signé la pétition mais je ne comprends pas qu'il faille payer…. bien évidemment, je ne l'ai pas fait!

    https://www.change.org/p/marisoltouraine-acc%C3%A8s-au-sativex-pour-aider-laurent-puisais-souffrant-de-scl%C3%A9rose

     

     

  • Toute la gauchiasse dans ce dico!

    Un dictionnaire des idées reçues adapté à notre temps.

    Par Claude Robert.

    Nous vivons une époque formidable. Ce n’est d’ailleurs pas tant l’époque actuelle qui se distingue par ce que l’on pourrait qualifier de « l’épaisseur ». Ce serait plutôt le « politiquement correct » qui l’a infiltrée. C’est même plus que de l’épaisseur. On pourrait parler d’empâtement, voire de bouffissure. Mais pour ceux qui n’auraient pas la chance de se rendre compte de l’existence de cette infâme moraline glucosée, voici heureusement un petit lexique qui devrait très vite y remédier :

    Austérité/Rigueur : ce concept est tellement fin qu’il est inconnu de la plupart des économistes. Et pourtant, on ne parle que de lui en ce moment. Pensez-vous, il fut un temps lointain pendant lequel on croyait bêtement que l’on ne pouvait dépenser que ce que l’on possédait. Et qu’en cas de ruine, il fallait faire disette. Qu’est-ce que c’était stupide. Heureusement, cette période idiote est révolue. De quel droit quelqu’un qui n’a plus d’argent devrait-il se serrer la ceinture par rapport à quelqu’un qui en est pourvu ? De quel droit un pays qui se serait ruiné devrait-il vivre moins bien qu’un pays qui se porte bien ? N’est-ce pas de la discrimination ? Voire même de la stigmatisation ? Et si jamais vous vous demandez « qui va payer ? » sachez que vous n’êtes qu’un pisse-vinaigre. Car rien ne doit s’opposer à la satisfaction immédiate et constante du désir mimétique si cher à R.Girard. Surtout, si quelqu’un vous dit qu’austérité et rigueur ne sont que de purs produits de la morale actuelle, des sortes d’hybrides issus du croisement du refus de stigmatiser et du rejet du monde de la finance, et qu’ils constituent de ce fait les virus les plus toxiques de la pensée actuelle, dites-vous bien que cette personne est forcément un économiste mal intentionné.

    Bonne gestion : voir Impensé ou Tabou.

    Chômage : mal endémique propre aux pays libéraux ou capitalistes anglo-saxons. Ne dites surtout pas qu’avec ses 10,3% la France est son royaume, car ce serait un sacrilège. Exercez plutôt votre haine sur les États-Unis (5,5%), l’Angleterre (5,4%) ou l’Allemagne (4,7%). Et si on insiste auprès de vous sur l’origine de telles différences, alors répliquez que c’est parce qu’elle mène une politique encore plus ultra-libérale que les autres que la France en est là.

    Démocratie : système politique basé sur la possibilité laissée au peuple de valider lors des élections les promesses qui lui sont faites par la classe politique. Si quelqu’un avait tout de même la grossièreté de trouver des exemples récents de promesses mirobolantes qui auraient gravement induit le peuple en erreur, objectez qu’il est odieux de stigmatiser celui-ci. Si on vous répond que les hommes politiques sont des menteurs, et que ce n’est pas non plus le fonctionnement normal de la démocratie, rétorquez qu’il est tout aussi odieux de stigmatiser les dirigeants. Ils font ce qu’ils peuvent, avec le peuple qu’ils ont. Et si jamais votre contradicteur vous agace avec ses doutes quant à la véracité d’une démocratie basée sur la manipulation d’un peuple désinformé par une classe politique perfide et endogame, alors insultez-le en l’accusant de promouvoir le vote censitaire. Ainsi vous aurez le dernier mot.

    Finance/Monde de la Finance : lubie toxique qui ne cesse de vouloir se rendre incontournable alors qu’elle n’est que la domination des plus pauvres par les plus riches, domination purement fortuite et virtuelle dont on peut se débarrasser très facilement. Il suffit tout simplement de le vouloir. Et si jamais quelqu’un vous glisse dans l’oreille que ce n’est pas faute d’avoir voulu ni même essayé que la Grèce s’est cassée les dents sur ce monde-là, répondez que ce pays n’a pas eu de chance. Ce n’était pas le bon moment, la météo n’était pas propice. La prochaine fois sera la bonne et la Finance sera définitivement clouée au pilori.

    Front de Gauche : réservoir potentiel pour le lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Voir Parti Socialiste.

    Front National : lieu géographique où s’exercent le Mal et la Vulgarité Sociale.

    Impensé : voir Tabou.

     

    Keynésianisme : LA solution à tout. Cette théorie de J.M.Keynes initialement dédiée au traitement des problèmes d’insuffisance de la demande est mise à toutes les sauces, y compris pour résoudre les problèmes d’insuffisance de l’offre. Pourquoi donc ? Mais bien évidemment parce qu’elle a fait la preuve de son efficacité. La France ferait-elle du keynésianisme depuis les années 1980 si ça ne marchait pas ? Voyons ! Bon, certains experts susurrent que redynamiser l’offre exige tellement plus d’efforts et de courage politique que cela a méchamment desservi cette solution. Mais ils ont parfaitement raison ! Pourquoi devrions-nous expérimenter des solutions qui ne sont efficaces qu’au prix d’un terrible inconfort ? N’y a-t-il pas suffisamment le choix parmi les solutions agréables ? Sinon, ne peut-on pas attendre encore une décennie ou deux ?

    Libéralisme : la cause de tous les maux de la planète : pauvreté, pollution, violence, exclusion. Est confondu avec le capitalisme et souvent affublé du préfixe ultra pour le bien-être de tous. Surtout, n’écoutez pas les fredaines de la World Bank ou du FMI comme quoi le nombre de pauvres diminue et le nombre de riches augmente. Ces chiffres sont faux. Répondez que les humains vivaient bien évidemment beaucoup mieux au Moyen Âge ou pendant l’Antiquité. Et si par mégarde quelqu’un osait brandir l’argument du progrès technologique, faites-lui dire que vous vous en passeriez bien volontiers.

    Parti Républicain : abus de langage consistant à s’approprier les valeurs de la République dans des buts bassement politicards.

    Parti Socialiste : lieu géographique où s’exercent le Bien et la Finesse. Cet exercice peut se réaliser dans les faits, ou, le cas échéant, par le Verbe. Il EST par essence, et ceci définitivement. Ontologiquement, il ne peut donc être ni remis en cause ni même dépassé par mieux que lui. Et comme il EST le Bien, c’est au réel de s’adapter à lui et non pas l’inverse.

    Politique de relance : voir Keynésianisme.

    Réformes: au commencement, ce mot véhiculait des notions principalement positives de changement, d’évolution, d’espoir de se diriger vers des jours meilleurs. Actuellement, ce signifiant se charge de plus en plus de connotations puantes qui proviennent d’un paradigme infréquentable : celui des réformes libérales et de l’austérité. Gageons que ce mot aura donc perdu tout son potentiel de rêve d’ici quelques mois ou années. Au train où vont les choses, il rejoindra très vite la clique des gros mots. Puis il s’enfoncera lentement dans la trappe obscure des impensés.

    Relance de la demande : voir Keynésianisme.

    Relance de l’offre : inconnu. Voir Keynésianisme.

    Responsable/Responsabilité : enfant pervers de la stigmatisation. Qui nomme un responsable le stigmatise ! Qu’on se le dise, il n’y a de responsabilités que collectives. Ainsi, c’est moins pénible à supporter puisque l’inconfort de la stigmatisation se dilue dans le nombre. Tout de même, si on vous chagrine en combinant ces notions avec le mot peuple, objectez qu’en linguistique politique, il existe des syntagmes impossibles. On ne peut pas stigmatiser un peuple. Le peuple a toujours raison. Il est souverain, même et surtout lorsqu’il n’a rien compris à ce qui lui arrive. Voir Démocratie.

    Riches/Puissants: cas particulier, exception notable dans le lexique du Politiquement Correct. Et pour cause, les Riches et les Puissants sont les seuls que l’on puisse actuellement stigmatiser. Et si vous n’en êtes pas encore sûr, sachez que cette stigmatisation est même fortement recommandée. Au pinacle du hit parade des têtes de turcs et autres boucs émissaires du moment se trouvent le FMI, l’Euro-groupe et les Banques. Détestons-les ! Montrons-les du doigt !

    Stigmatiser : le mal absolu. À éviter à tout prix sous peine de passer pour un facho sans cœur, un monstre de méchanceté, un beauf inculte. Bien évidemment, les psychologues diront que ne jamais stigmatiser peut finir par ouvrir la porte à tous les abus ; les juristes que cela préfigure la fin du droit ; les philosophes que c’est l’avènement du relativisme le plus tordu. Mais ils se trompent. Pourquoi leur point de vue serait-il meilleur ? Qu’est-ce qu’ils en savent ?

     

    Tabou : voir Impensé

    Claude Robert est consultant international en organisation, et auteur du site satirique “Eradiquons le politiquement correct français“