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  • Les cons de la gauchiasse volent toujours en escadrille!

    "Madame le président": l'appel de Julien Aubert aux citoyens français

    Par Julien Aubert

    FIGAROVOX/EXCLUSIF - Sanctionné par Sandrine Mazetier après l'avoir appelée "Madame le président", le député Julien Aubert revient sur la polémique. Il en profite pour s'interroger plus largement sur les maux de la démocratie moderne.

    Julien Aubert est un homme politique français. Il est élu député pour la première fois lors des législatives de 2012 dans la cinquième circonscription de Vaucluse.

    "Citoyen,

    Je t'écris parce que je suis inquiet, comme toi, pour mon pays et la démocratie.

    Tu me reconnais peut-être parce que je suis un député sanctionné pour une voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres.

    Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984 : Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Je ne suis guère fier de ce que ma notoriété procède d'une polémique futile. Mais d'un mal peut surgir un bien. En effet, l'affaire qui m'a fait connaitre du grand public est un exemple assez caractéristique des maux dont souffre notre démocratie aujourd'hui. Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Lorsqu'a éclaté l'affaire "de la présidente", plusieurs médias se sont empressés de jouer le morceau habituel: "Mais vous n'avez rien d'autre à faire que vous battre sur la grammaire?" Quoi de plus facile que de flatter la foule en lui donnant un objet de lynchage?

    Toi, Citoyen qui a peut-être été assommé sous le bombardement médiatique sur cette polémique, tu t'es peut-être aussi posé la question? Moi aussi, car autrefois, j'étais à ta place, dans mon canapé, face au flot incessant de scandales et d'épiphénomènes.

    Lorsque je me suis lancé dans la vie politique, il y a trois ans, c'était parce que je n'étais pas d'accord avec le fonctionnement de la vie politico-médiatique: absence de débat de fond, clivage factice partisan, polémiques du jour amplifiées par les chaînes de télévision en continu…

    Je voulais changer les choses, et travailler différemment.

    Depuis le début de l'année 2014, j'ai eu la responsabilité de définir la position de l'UMP sur la transition énergétique, présentée par l'actuel hôte de l'Elysée comme l'un des sujets majeurs de son quinquennat. Ce travail, je l'ai réalisé sérieusement avec plusieurs de mes collègues. Chaque semaine du premier semestre de l'année 2014, nous avons réuni des experts et acteurs du secteur de l'énergie afin de débattre sur quelle stratégie énergétique faut-il à notre pays. 45 heures de débat et de travail, des dizaines de rendez-vous et d'auditions, pour arriver à 11 propositions consensuelles, adoptées par mes collègues de l'UMP, et qui auraient certainement pu être une plus-value pour l'avenir de notre pays.

    En as-tu entendu parler? Non. Pourquoi? Parce que la conférence de presse que nous avons donnée pour présenter notre position a généreusement attiré 4 journalistes, dont 3 de la presse spécialisée…

    Et puis les débats sur le texte ont débuté. 37 heures d'audition jour et nuit qui ont débouché sur 30 heures de travail en commission spéciale. Aucun journal, ou presque n'a voulu en parler. Une tribune que j'avais rédigée pour expliquer le coût faramineux de ce texte de loi inapplicable (290 milliards d'euros selon nous), n'a même pas trouvé preneur. Il faut dire que parler des frondeurs ou du duel Juppé/Sarkozy en 2017 était une question bien plus urgente que les finances et l'avenir énergétique de la France.

    Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. " Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le !

    Le résultat de ces centaines d'heures de travail a été un mépris total de la majorité pour nos idées. Rien n'a été retenu, le texte a été examiné à la va-vite. Ce n'était pourtant pas faute de proposer des solutions alternatives: j'avais préparé quelques 200 amendements au projet de loi.

    Heureusement il s'est trouvé un grand journal du Soir pour répéter les éléments de langage du gouvernement en disant que l'opposition avait soit disant "tué" le débat par une obstruction idiote. Aucun espace ne m'a été proposé pour répondre. Les autres journaux m'ont expliqué que ça n'était pas vendeur ou que la place manquait.

    Et puis il y a eu cette phrase, anodine, prononcée en Français, qui a provoqué un tintamarre médiatique incroyable. Enfin un article disputé sur les médias!

    Malheureusement, Citoyen, il ne s'agissait pas d'un article de la loi, mais d'un article féminin ou masculin devant le mot président(e). La presse écrite, y compris étrangère, en fit ses gros titres. Japon, Royaume-Uni, Belgique. On ne savait pas au juste dans quel contexte ladite phrase avait été prononcée, mais qu'importe le flacon. Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. "Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le! Coupable, forcément coupable pour les bien-pensants! Personne ne prit le temps de s'interroger sur l'objectivité de la sanction.

    Les médias radiophoniques ou télévisés se firent alors un plaisir de m'inviter en me gourmandant: "n'avais-je pas mieux à faire?" Je leur répondis que oui, j'avais mieux à faire et que jusqu'ici la stratégie énergétique de la France d'ici à 2050 n'intéressait pas grand monde. Je tentais une accroche - un coût, un risque sur l'emploi dans le nucléaire - mais rien n'y fit. Il était bien plus intéressant de s'interroger sur le fait de savoir si je n'avais pas fait exprès de provoquer Sandrine Mazetier pour me faire de la pub (vilain garçon!).

    Alors, je m'y suis plié, pour défendre mon honneur.

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, (...) un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est. ça, c'est malin! on se renseigne avant de dire ou faire des conneries (N.D.L.Rédactrice)

    Car, ce qui est inquiétant, Citoyen, c'est que même dans ce maëlstrom médiatique, la propagande du parti au pouvoir a joué à plein. Les trissotins ont bêlé la leçon qu'on leur avait bien apprise: j'avais "violé le règlement de l'Assemblée". Aucun journaliste (sauf un ou deux) n'est allé vérifier si c'était vrai. Mais le voisin l'ayant affirmé avec gravité, il ne pouvait en être autrement. Et c'est évidemment faux: l'article 71 du règlement de l'Assemblée nationale qui sert de base à la sanction est lui-même ainsi rédigé "Le Président rappelle à l'ordre...".

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique, sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, on les a dépeints comme ridicules. On a même osé écrire que leur solidarité était "indécente", comme si réparer une injustice pouvait être indécente. Et pour les punir, un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est.

    Cerise sur le gâteau: lorsque l'Académie française, sortant de sa réserve, a finalement rappelé pourquoi on pouvait féminiser les métiers, mais pas les titres, car la fonction survit à son porteur temporel, certains médias de gauche ont réussi à affirmer sans rire qu'elle donnait raison... à Sandrine Mazetier. Arriver à prétendre l'inverse de ce qui est réel, c'est la plongée dans un monde néo-orwellien.

    Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?

    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?

    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?

    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: "N'avez-vous rien d'autre à faire?" Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?

    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire "le mot de Cambronne".

    L'auteur: Julien Aubert

     

    Mon cher député: ne savait-tu pas que les cons volent en escadrille? désormais, la preuve est faite et même bien faite!

    et donc, je leur dis: triple MERDE!

  • Puisque vous aimez les insolites et déjantés

    ... je tiens à vous informer de la prochaine naissance, ce lundi 20 octobre

    de mon nouveau horoscope déjanté....

    il sera mis en ligne sur le site magazine d'un très, très grand quotidien, que la majorité des gens achète au moins une fois dans leur vie...

    et qui, après VALEURS ACTUELLES est le 2e média de presse écrite à voir sa diffusion augmentée depuis quelques années.

    Qui, de plus, comme Valeurs Actuelles,  N'A PAS BESOIN DE NOS IMPÔTS POUR VIVRE!

     

    Lundi, donc, je mettrai ici le lien pour que vous alliez vous dilater la rate avec mon nouvel horoscope!

    Voici celui qui a inspiré au journaliste de me faire cette gentille proposition:

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html

     

     

     

     

  • Pas de pays sans paysans!

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  • L'année de mes 18 ans, on disait: interdit d'interdire!

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    Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).

    Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.

    Par H16.

     

     

     

  • Je m'en doutais, mais, voici la confirmation

    Vive l'égalité française!

     

    Allocations familiales des fonctionnaires : ce qu'on nous cache

    Home FIGARO VOX Vox Societe

    François Hollande a écarté pour l'instant l'hypothèse de la modulation des allocations familiales. Véronique Grousset explique pourquoi le gouvernement hésite à mettre en oeuvre cette réforme.

    Véronique Grousset est rédacteur en chef du service Société du Figaro Magazine.

    Si le gouvernement socialiste paraît nettement moins enthousiaste que ses parlementaires pour instaurer des allocations familiales inversement proportionnelles au revenu, ce n'est pas tant parce qu'il répugne à puiser une fois de plus dans le porte-monnaie des familles de la classe moyenne. C'est surtout parce qu'une telle mesure ferait immanquablement ressurgir le sujet des allocations familiales versées aux fonctionnaires et assimilés: un «supplément familial de traitement», octroyé dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales «classiques», qui présente la particularité d'être d'autant plus élevé que le dit-traitement est important.

    Vous avez bien lu: plus un fonctionnaire gagne, plus il perçoit pour ses enfants. Une part fixe, à laquelle s'ajoutent 3% de son traitement brut s'il a deux enfants, 8% s'il en a trois, et 6% par enfant supplémentaire. Avec des montants certes plafonnés - depuis peu, et surtout dans le souci d'atténuer une anomalie outrageusement flagrante - mais tout de même: on imagine les hurlements syndicaux si un tel système jouait en faveur des cadres du secteur privé, même en tenant compte du fait que ceux-ci cotisent bien davantage que leurs homologues du secteur public!

    Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.

    De ce point de vue, le SFT fait d'ailleurs immanquablement penser à un autre scandale: la capitalisation des fonds versés par les fonctionnaires à leur caisse de retraite complémentaire, la Préfon, un mécanisme que les syndicats dénoncent comme odieusement attentatoire à notre sacro-saint système par répartition à chaque fois que les compagnies d'assurance tentent de plaider pour son introduction… mais contre lequel ils n'ont jamais rien trouvé à redire depuis plus de cinquante ans qu'il profite aux fonctionnaires.

    Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.

    Mais encore faut-il que cela ne se voit pas trop ; ce qui ne serait certainement pas le cas pour le SFT s'il devait y avoir débat autour d'une éventuelle dégressivité des allocations familiales.