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  • Les rats sont entre les murs de Paris! ATTENTION: note sérieuse!

    Rats : attention, danger !

    Les Londoniens, les Parisiens et bien d’autres citadins vivent en étroit contact avec des animaux porteurs de toute une panoplie de virus. Par Jacques Henry.

    On a coutume de dire qu’à Paris, Londres, Bangkok ou New-York… il y a autant de rats que d’habitants et c’est la vérité. Certes les puces des rats ne nous sautent plus dessus pour nous transmettre la peste mais tous ces rats représentent un réel risque sanitaire mal connu du grand public, car les médias s’abstiennent de parler des sujets qui dérangent. Le climat, la transition énergétique ou l’effondrement du prix du pétrole sont plus payants en terme d’audimat ou de lecteurs assidus. Parler des rats, vous n’y pensez pas ! Et pourtant partout où il y a des hommes il y a des rats et dans certains pays le rat est même un mets de choix. Séjournant au Cameroun il y a quelques années, j’ai réussi après un gros effort mental à manger un morceau de viande de rat de brousse à peine plus gros que la dernière phalange de mon petit doigt, un pays où la chair de cet animal est considérée comme excellente. Mais les rats vivant partout dans les grandes villes sont plutôt repoussants. Des biologistes de l’Université Columbia à New-York ont voulu en savoir plus sur les micro-organismes pathogènes que véhiculent les rats de la ville de New-York et ils n’ont pas été déçus, loin de là !

    C’est un véritable cauchemar qu’ont découvert ces limiers de la microbiologie avec les moyens modernes d’investigation au niveau de l’ADN que la police utilise de plus en plus pour retrouver d’horribles violeurs de petites filles des années après leur forfait. Pour ces rats new-yorkais, il y a vraiment de quoi avoir peur parce qu’ils sont tous porteurs de virus vraiment bizarres transmissibles à l’homme et encore inconnus avant cette étude auxquels il a fallu donner des noms parfois poétiques : Flavivirus, Pestivirus, Pegivirus, Salepovirus Parechovirus ou Hepacivirus dont certains sont retrouvés aussi chez les chauve-souris, l’un des principaux vecteurs soupçonnés du virus de la fièvre d’Ebola.

    Pire encore, sur les 133 rats capturés et étudiés, 8 d’entre eux étaient porteurs du redoutable Hantavirus dit de Seoul découvert durant la guerre de Corée et qui provoque une fièvre hémorragique avec une attaque des reins et des poumons le plus souvent fatale. Pas vraiment de quoi être rassuré. Tous ces nouveaux virus sont potentiellement mortels pour l’homme, c’est bien connu, le rat est un commensal de l’homme depuis la nuit des temps et ce n’est pas surprenant puisqu’il est le seul animal avec l’homme à s’entre-tuer sans raison apparente, « qui se ressemble s’assemble » comme on dit dans les chaumières.

    Donc, les Londoniens, les Parisiens et bien d’autres citadins vivent en étroit contact avec des réservoirs indicibles de ces animaux nous côtoyant insidieusement et porteurs de toute une panoplie de virus. Pour les bactéries, le tableau est tout aussi sombre puisque les rats charrient des salmonelles, des Clostridium, y compris la bactérie responsable de la peste, mais oui c’est vrai, et bien d’autres bactéries toutes dangereuses pour l’homme avec des conséquences sur la santé dont aucun promeneur avec son chien n’a la moindre notion. Si vous promenez votre chien dans les rues de Paris, de Berlin, Londres, Singapour, Shanghai, Sydney ou Tokyo vous êtes tout simplement en danger de mort ! En effet, tous les virus et autres bactéries qu’hébergent ces rats peuvent être transmis à l’homme par l’intermédiaire de leur animal de compagnie préféré, leur teckel ou leur cocker chéris qui hument les défécations ou encore mieux l’urine des rats et deviennent la meilleure courroie de transmission de ces maladies pour la plupart encore inconnues. Par exemple, il y a de bonnes raisons de penser que de nombreuses personnes souffrant de l’hépatite non A non B ont contracté le virus par l’intermédiaire de leur animal de compagnie favori, en l’occurrence leur chien, qui aurait reniflé les crottes d’un rat porteur (sain) du virus. Trois pour cent de la population est porteuse du virus de l’hépatite C et un cinquième de ces personnes en mourra dans les 20 années qui suivront leur premier contact avec le virus.

    Le rat new-yorkais a l’air d’affectionner plus particulièrement ce type de virus puisqu’à l’issue de cette étude il est sérieusement envisagé de l’utiliser comme animal de laboratoire pour étudier justement ce dernier agent pathogène pour lequel il n’existe pas d’animal modèle, les résultats avec les chimpanzés comme animaux modèles s’étant avérés décevants. C’est à peu près le seul point positif de cette étude…

    Source : Firth C, Bhat M, Firth MA, Williams SH, Frye MJ, Simmonds P, Conte JM, Ng J, Garcia J, Bhuva NP, Lee B, Che X, Quan P-L, Lipkin WI. 2014, « Detection of zoonotic pathogens and characterization of novel viruses carried by commensal Rattus norvegicus in New York City », mBio 5(5):e01933-14. doi:10.1128/mBio.01933-14.

    Illustration : arbre phylogénétique de quelques virus trouvés chez les rats new-yorkais.

     

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    D'AUTRES RATS

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  • Bonne idée: on commence depuis janvier 2014?

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Voici un site qui a eu un bon réflexe en me choisissant!

    http://www.ilosport.fr/iloweek/iloscope/horoscope-du-20-au-26-octobre/

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu lundi le rapport du haut Conseil à l'égalité sur la lutte contre les stéréotypes.

    Le Haut Conseil à l'égalité a proposé une série de mesures pour favoriser l'égalité femmes-hommes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle.

    Pour que l'argent public ne nourrisse pas le sexisme " ni les représentations stéréotypées ", le Haut Conseil à l'égalité préconise de conditionner les subventions à des règles de bonne conduite dans un rapport remis le lundi 20 octobre à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droits des femmes, Marisol Touraine, ainsi qu'à la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard. Dans ce document, commandé en février 2013, sur les possibles outils pour lutter contre les stéréotypes dans les médias, l'éducation et la communication institutionnelle, les auteurs entendent lier les financements publics au respect des obligations légales en matière d'égalité professionnelle, de parité et de représentation équilibrée entre les sexes dans les instances dirigeantes. Autrement dit, les organisations ou associations où les femmes sont secrétaires et les hommes patrons, devront évoluer si elles veulent obtenir des sous de la part de l'État.

    Pour l'instant, les médias ne contribuent guère à la lutte contre les stéréotypes : sur les plateaux, on compte seulement 20% de femmes expertes parmi les invités, comme si la figure de celui qui sait et décrypte restait associée aux hommes. Sans compter les nombreux programmes de fictions et les émissions qui réduisent la femme aux rôles de mère ou de putain. Au choix. Pourtant, ces instances récoltent des financements publics.

    Le Haut Conseil à l'égalité demande donc de conditionner les subventions offertes aux chaînes en fonction d'un " panier d'indicateurs " pour relever la place et l'image des femmes dans les domaines de l'information, de la fiction, du divertissement et de la téléréalité. Alors que les études sur la place des femmes dans les médias concernaient surtout les radios et chaînes de télévision jusqu'ici, le rapport préconise également d'étendre le panier d'indicateurs aux secteurs de la presse écrite et du Web.

    Si les médias restent sexistes, ils pourraient perdre des subventions

    Les acteurs institutionnels (c'est-à-dire l'État et les collectivités territoriales) qui voudraient s'afficher sur les marchés publics pourraient aussi être soumis à la condition de l'égalité, en faisant une croix sur l'utilisation de stéréotypes de sexe pour leurs campagnes de communication.

    En ce qui concerne l'école, le Haut Conseil à l'égalité a décidé de s'attaquer à la sous-représentation des femmes dans les manuels en partenariat avec le Centre Hubertine Auclert. Ce dernier avait publié un rapport édifiant en 2013 déduisant les chiffres suivants : sur les 13192 noms de personnes réelles mentionnées dans l'ensemble des manuels de français de seconde, seuls 6,1% désignaient des femmes. Les auteurs féminines ne sont que 3,7% et les femmes philosophes: 0,7% !

    Une grille d'indicateurs a donc été élaborée pour évaluer la présence des stéréotypes sexistes dans les ouvrages scolaires, sans pour autant que celle-ci ne soit présentée comme un critère décisif dans l'attribution de financements publics. Associations d'élus, de parents d'élèves, de syndicats lycéens et syndicats d'enseignants mais également les éditeurs de manuels pourraient se voir impliqués dans la création et la ratification d'une convention d'engagement pour lutter contre les stéréotypes.

    À l'école, filles et garçons sont encore soumis à des stéréotypes persistants.

    Au programme également : des cours de sensibilisation à l'égalité dans les cursus de journalisme, communication, publicité et audiovisuel mais aussi un palmarès des manuels scolaires les plus égalitaires. Une idée qui avait déjà été proposée fin juin par la délégation aux droits des femmes du Sénat, sans suite. "Nous nous interrogeons sur la volonté de l’Éducation nationale de travailler le sujet de l’égalité, surtout après la disparition des ABCD de l’égalité", nous avait confié en août Clémence Pajot, directrice du centre Hubertine Auclert.

    Le rapport du Haut Conseil à l'égalité vient s'ajouter aux nombreuses initiatives pour l'égalité qui ont émergé au cours de cette année entre la publication du rapport du CSA sur l'image de la femme dans les médias, la création du collectif Prenons la Une, du site Macholand.fr ou encore la pétition lancée par Ariane, une lycéenne, contre l'invisibilité des femmes dans les manuels scolaires. Des batailles qui font sens face aux inégalités persistantes mais s'attaquent toutes au même démon : "les stéréotypes sexistes", dont la définition reste encore floue et donc remise en question en permanence par la plupart des Français.

     

  • Pas de pays sans paysans! der

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  • Chose promise, chose due...

    VOTRE HOROSCOPE INSOLITE ET DÉJANTÉ

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html

     

     

     

    VOTRE HOROSCOPE DÉJANTÉ  FORME ET SANTÉ

    http://www.ilosport.fr

  • Assassinons-nous les uns, les autres

    USA : la machine à 1200 dollars qui permet de faire des armes à la maison

    Le dernier projet de Cody Wilson est de construire une arme véritable à l’aide d’une fraiseuse branchée sur son ordinateur.

    Par Andy Greenberg.

    En 2013, en présentant le premier pistolet entièrement imprimé en 3D, Cody Wilson a prouvé que de nos jours, n’importe qui peut fabriquer une arme fonctionnelle et létale dans son garage en quelques clics. Maintenant, il s’est lancé sérieusement dans la fabrication d’armes " artisanales ". Et cette fois, le résultat n’est pas en plastique.

    Le dernier projet libertarien de Cody Wilson est une fraiseuse, qu’il a surnommée le Ghost Gunner et qui est connectée à son PC. Comme toute fraiseuse contrôlée par ordinateur, cette boîte noire d’une trentaine de centimètres de côté utilise un foret monté sur une tête qui se déplace dans les trois dimensions, modelant des formes à partir de blocs de polymères, de bois ou d’aluminium. Mais cette fraiseuse-ci, vendue 1200 dollars (environ 950€) par l’entreprise de Wilson, Defense Distributed, a pour but de créer un objet en particulier : la platine d’un AR-15.

    Ce simple petit morceau de métal est devenu l’épicentre du contrôle des armes à feu. La platine est la partie de l’arme qui relie les différents éléments qui la composent, ce qui en fait l’élément le plus réglementé de l’ensemble. Si vous produisez votre propre platine chez vous, cependant, vous pouvez commander sans problème les autres composantes sur Internet, créant ainsi une arme semi-automatique sans numéro de série, sans contrôles d’identité, sans période d’attente, en bref, sans législation à respecter. Certains partisans du contrôle des armes à feu l’appellent une " arme fantôme " (Ghost Gun). Il est tout à fait illégal de vendre cet élément intraçable ; par contre, rien ne vous interdit de le fabriquer vous-même.

    L’exploitation des failles dans la réglementation des platines d’armes à feu est loin d’être une idée nouvelle ; certains armuriers amateurs fabriquent les leurs depuis des années. Mais Wilson, qui signe avec le Ghost Gunner une énième provocation envers les lois fédérales, est déterminé à simplifier et à démocratiser le processus. " Cela a toujours été réservé aux armuriers, pas aux utilisateurs lambda. C’est là que le numérique et la tendance à fabriquer les choses par soi-même prend toute son importance. Nous avons développé un outil très bon marché, qui rend l’armurerie traditionnelle accessible à tous. N’importe qui peut la pratiquer à la maison. "

    La volonté de Wilson de donner à chacun la possibilité de fabriquer une arme intraçable fait partie d’une mission anarchiste de grande envergure : montrer comment la technologie peut rendre la notion même de gouvernement obsolète. Wilson a passé les deux dernières années à développer des armes à feu qui peuvent être imprimées aussi facilement que de l’encre sur une feuille, déjouant toute tentative de contrôle des armes à feu. " C’est une façon de marquer les esprits des étatistes, une façon d’humilier le pouvoir qui veut vous humilier ", explique-t-il.

    Les créations controversées de Defense Distributed incluent des chargeurs en plastique et des platines d’AR-15 imprimables en 3D, ainsi qu’un pistolet entièrement imprimable qu’il a appelé le Liberator. Mais Wilson affirme que sa transition de l’impression 3D à la fraiseuse contrôlée par ordinateur, qui forge le métal, participe à la démocratisation des armes létales. " L’impression 3D [d'armes à feu] en plastique, c’était juste un aperçu du futur. Aujourd’hui, on peut utiliser ces machines pour créer une arme qui respecte les standards de qualité auxquels on s’est habitué. Le standard de la communauté des possesseurs d’armes, c’est le métal. "

    Le processus de fabrication de cette platine en métal est plus simple, physiquement et légalement, qu’on pourrait le croire. Utiliser le Ghost Gunner pour tailler une platine à partir d’un bloc d’aluminium serait une entreprise longue et complexe, mais la communauté des porteurs d’armes échange des " platines 80% ", c’est-à-dire des pièces de métal en forme de platines qui se vendent pour à peine 80 dollars et sont taillées à environ 80%. Il leur faut seulement quelques cavités supplémentaires pour être finalisées. Le bureau de régulation de l’alcool, du tabac et des armes à feu a déterminé que cette limite de 80% d’avancement de la production était le maximum légal pour qu’un élément ne soit pas considéré comme fonctionnel, et ne nécessite donc pas un traçage via un numéro de série gouvernemental. Les 20% restants, c’est-à-dire la finition des platines, ont jusqu’à maintenant été effectués en utilisant des fraiseuses qui coûtent des dizaines de milliers de dollars.

    Cependant, les fraiseuses assistées par ordinateur sont en pleine transition : de la fabrication industrielle, elles s’adaptent à une utilisation personnelle et accessible. Le Shapeoko ou le Nomad, par exemple, coûtent quelques milliers, voire même quelques centaines d’euros seulement. Le Ghost Gunner a été bâti à partir de micro-contrôleurs Arduino à 20 dollars, une tête sur mesure et un foret en acier. La machine de Defense Distributed ne peut pas modeler des pièces aussi grandes que celles de ses concurrents, mais sa petite taille la rend plus solide et précise, lui permettant de façonner une platine complète à partir d’un bloc taillé à 80% en une heure environ. Wilson dit que cette tâche serait impossible avec des fraiseuses bas de gamme pour amateurs, mais qu’elle ne requiert pourtant pas non plus un matériel à plusieurs milliers de dollars. " Nous rendons la fabrication infiniment plus facile ", dit-il.

    Ambitions subversives mises à part, Wilson ne cache pas le fait que le Ghost Gunner est un projet à but lucratif. Contrairement aux projets d’impression 3D passés de Defense Distributed, cette fraiseuse permet à l’entreprise de Wilson de financer ses activités annexes. Il souhaitait proposer des pré-commandes de la machine via une campagne Indiegogo ou Kickstarter, mais ces sites interdisent la vente d’armes ou d’outils pour les fabriquer.

    Depuis le lancement de Defense Distributed, en 2012, Wilson a prouvé son talent pour jeter de l’huile technologique sur le feu politique, des armes imprimables en 3D sans le moindre contrôle à un logiciel de blanchissement d’argent grâce aux Bitcoins. Sa dernière innovation promet d’être tout aussi controversée : il lancera le Ghost Gunner juste après un débat en Californie touchant à un projet de loi interdisant la fabrication de toutes les armes sans numéro de série. Cette loi, appelée le " Ghost Gun Ban " et proposée par le sénateur Kevin de Leόn plus tôt dans l’année, a pour objectif de criminaliser à la fois l’impression 3D et la finition de platines à 80% sans un numéro de série déterminé par le gouvernement, et ce dans l’État entier. La loi a été approuvée par le Sénat et l’Assemblée de l’État, mais soumise à un veto en janvier par le gouverneur Jerry Brown, qui a affirmé qu’il " ne [voyait] pas en quoi l’ajout d’un numéro de série à une arme à feu artisanale [améliorerait] la sécurité publique ".

    Ce veto représente encore une déception pour les partisans de la prohibition comme le sénateur De Leon, qui ont déjà averti des dangers des platines faites maison. " Les nouvelles technologies qui permettent à n’importe qui de fabriquer une arme posent cette question : ces armes sont-elles faites par des individus dangereux [par exemple...] des criminels et des personnes mentalement instables ? ", a demandé De Leon lors d’une conférence de presse en janvier. " La menace est réelle. Nous commençons à observer une industrie émergente et un marché des armes fantômes [...] personne ne sait qu’elles existent, jusqu’à ce qu’un crime soit commis avec. "

    Il s’avère que la police pense qu’un AR-15 construit de cette façon a été utilisé par John Zawahri, 23 ans, pour tuer cinq personnes à Santa Monica l’an dernier avant d’être lui-même abattu par la police. Zawahri avait des antécédents psychiatriques et sa demande de permis de porter des armes avait été refusée auparavant. L’arme semi-automatique qu’il a assemblée est de plus illégale en Californie.

    Après le veto du gouverneur concernant le Ghost Gun Ban, la fraiseuse de Wilson pourrait rendre ces armes intraçables bien plus accessibles au grand public, et Wilson ne s’en dédouane pas, confrontant même directement les prohibitionnistes. Il est même allé jusqu’à déposer une demande de copyright pour l’expression " Ghost Gun " (arme fantôme), un geste qui pourrait limiter son utilisation légale par les prohibitionnistes.

     

    " Si Kevin de Leόn ne devait pas en entendre parler, ces efforts seraient inutiles. Ce que je veux, c’est offrir ce monde aux politiques. Notre stratégie est d’incarner et de réaliser leur cauchemar, leur donner le monde dont ils parlent ", explique Wilson.

    Et si sa fraiseuse est utilisée pour créer des armes incontrôlables qui mènent à la violence, comme pour John Zawahri ? Wilson répond qu’il a déjà répondu à cette question quand on la lui a posée à l’époque des armes imprimables : la violence potentielle est le prix à payer pour la liberté. " J’ai la conviction que ça fait partie de ce que le peuple mérite, un idéal républicain cohérent et respectueux des libertés civiles. "

     " On peut avoir une brosse à dents sans numéro de série, et on peut avoir un fusil d’assaut sans numéro de série. C’est important pour moi. L’arme à feu intraçable est ce pour quoi je me bats ", termine Wilson.

    Traduction Contrepoints de " The $1,200 Machine That Lets Anyone Make a Metal Gun at Home"

     

  • Théodule roi!

    Le premier qui lance une pétition pour faire cesser ces gaspillages, reçoit ma bénédiction et salutations civiques!


    Le scandale des 600 comités Théodule

    On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du gouvernement.

    Par André Moguérou

    L’État déborde d’imagination pour inventer des comités qui coûtent cher à la France. Ceci démontre que les ministères concernés sont incapables de diagnostiquer les évolutions économiques et sociales de leur environnement et d’en définir des objectifs de solution.

    La décision publique s’appuie plus que jamais sur des rapports d’experts et commissions de tout genre qui sont avant tout un joli moyen de botter en touche où de masquer le temps nécessaire pour qu’une promesse s’étiole d’elle-même.

    Le nombre de ces instances citées par le chef de l’État est telle que l’on se demande ce que font ces ministères en attendant les résultats des rapports des commissions, comités et conseils. À quoi servent ces machins et pourquoi ne sont-ils pas réintégrés à l’Assemblée Nationale ou aux différents ministères?

    Quelques exemples

    Conseil d’analyse de la société:

    ◾Mission: " Éclairer les choix politiques du gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vues ".

    ◾Composition: 32 personnes

    ◾Production: Difficile à évaluer.

    ◾Budget: 280.000 euros/an

    Conseil d’orientation pour l’emploi:

    ◾Mission: " Formuler un diagnostic sur les causes du chômage, émettre des propositions pour lever les obstacles à la création d’emplois, etc.".

    ◾Composition: plusieurs représentants de la société civile.

    ◾Production: 2 rapports par an.

    ◾Budget: 275.000 euros/an

    Centre d’analyse stratégique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique."

    ◾Composition: Un directeur général, un secrétaire général et environ 200 salariés.

    ◾Production: 2 réunions par an et une dizaine de rapports.

    ◾Budget: 28 millions d’euros.

    Haut conseil à l’intégration:

    ◾Mission: " Donner son avis et faire toute proposition utile à la demande du premier ministre sur les questions relatives à l’intégration."

    ◾Composition: 20 membres.

    ◾Production: Aucun rapport en 2010, 2 en 2011 et 3 avis en 2012.

    ◾Budget: 95.000 euros par an pour le président, plusieurs salariés à plein temps.

    Conseil d’analyse économique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement sur les problèmes et les choix économiques du pays."

    ◾Composition: 28 économistes et un secrétariat.

    ◾Production: treize réunions en 2012 et un rapport.

    ◾Budget: 860.000 d’euros/an

    Quelques créations récentes émises par le chef de l’État lors de sa conférence de presse fleuve du 14 janvier dernier comme le conseil stratégique de la dépense publique, le conseil de la simplification, le haut conseil du financement de la protection sociale et bien sûr le célèbre Observatoire des contreparties, qui évaluera l’usage que feront les entreprises des marges de manœuvre que le pacte de responsabilité est censé leur rendre.

     

    Ces nouvelles instances viendront encore amplifier la liste déjà pléthorique, comptabilisée comme chaque année en annexe du projet de loi de finances. On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du Premier ministre et des ministres.

    L’organisation de ces instances nécessite des coûts non négligeables pris en charge par les ministères, comme les locaux, secrétariats, affectation de fonctionnaires, intendances et logistiques, temps passé, notes de frais, frais de transport. Ces coûts sont recensés dans le " Jaune budgétaire " en marge de la loi de finances ; ne sont pas comptabilisés les coûts des rapporteurs.

    Force est de constater que, malgré la loi de finances, ces comités rendent peu de comptes et que leur contenu sont très peu mis en application. La création de ces instances n’est-elle pas faite pour gagner du temps au nom de la concertation, pour déminer certains débats, épargner les divisions partisanes, pour ne pas bousculer les différentes tendances où simplement pour masquer son incompétence à structurer et à gérer de façon efficace l’État et les collectivités locales.

    Tous ces comités se cumulent, s’empilent, se superposent, se contredisent pour définitivement gêner le fonctionnement des organisations ministérielles. L’État et son gouvernement friands de rapports tendent de plus en plus à sous-traiter ce qui devrait être du ressort de son administration et du politique.

    En définitive, ces commissions ne sont-elles pas d’élégants moyens afin de distribuer des bâtons de maréchaux ou d’occuper des politiques en mal de mandats?

    On a eu de la part du Président François Hollande, le fameux choc de simplification et pourtant sa créativité dans ce domaine n’a jamais été aussi productive:

    ◾Commissariat général à l’égalité des territoires

    ◾Commissariat à la stratégie et à la prospective

    ◾Haut Conseil des finances publiques

    ◾Haute autorité de la transparence de la vie politique

    ◾Haut conseil du financement de la protection sociale

    ◾Conseil national économie éducation

    ◾Conseil supérieur des programmes scolaires

    ◾Conseil de l’innovation pour la réussite éducative

    ◾Observatoire national du suicide

    ◾Etc.

    Le plus risible dans cette façon unique et inconséquente de gérer un pays, c’est dès que l’on pose une question sur un de ces sujets, on s’entend toujours dire que l’on doit attendre les résultats de ces conseils. De toutes les questions restées sans réponses: " Qui finalement va être responsable? " s’interroge le peuple.

    La suppression de ces comités permettrait une économie d’environ 3 milliards d’euros.

    Contrepoints

  • Faut rigoler, faut rigoler, pour pas que le ciel nous tombe sur la tête...

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