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  • L'incroyable saisie d'Interpol

    Plus de 10.000 tonnes d'aliments frelatés, au total, ont été saisies...

    L'opération conjointe d'Interpol et d'Europol a été baptisée "Opson V" et elle est un franc succès. Plus de 10.000 tonnes de nourriture frelatée, allant d'intestins de poulet au formol, aux olives badigeonnées de sulfate de cuivre en passant par la viande de singe, ont été saisies dans 57 pays. Il s'agit d'un record en quantité de matières saisies, a annoncé mercredi l'organisation policière internationale dans un communiqué. L'an dernier, "Opson IV" avait permis de saisir 2.500 tonnes d'aliments contrefaits.

    Plusieurs arrestations ont été menées à travers le monde et des enquêtes se poursuivent, a expliqué Interpol, sans en préciser le nombre.

    Près de neuf tonnes de sucre contaminé par des engrais ont ainsi été saisis à Khartoum (Soudan). En Italie, la police a mis la main sur 85 tonnes d'olives "repeintes" par une solution de sulfate de cuivre afin d'embellir leur aspect, relate Interpol, dont le siège est à Lyon.

    A la douane de l'aéroport de Bruxelles...

    En Thaïlande, la police a pu remonter une filière lors de l'arrestation d'une personne qui transportait quatre tonnes de viande importées illégalement d'Inde. Les enquêteurs ont pu ensuite détruire plus de 30 tonnes de viandes de bœuf et buffle impropre à la consommation qui étaient destinées à être vendues dans des supermarchés.

    Les douanes de l'aéroport de Zaventem en Belgique ont découvert plusieurs kilogrammes de viande de singe, tandis qu'en France plusieurs kilos de criquets et chenilles ont été saisis.

    Parmi les nombreux exemples cités dans le communiqué, Interpol relate la saisie, en Indonésie, de 70 kg d'intestins de poulet conservés dans du formol, normalement interdits dans les additifs alimentaires.

    Lancées pour la première fois en 2011, les opérations "Opson" ont évolué jusqu'à impliquer progressivement une soixantaine de pays dans le monde entier.

     

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    A l'occasion de la sortie du film (mars 2016) “Au nom de ma fille“ qui relate l'histoire de l'affaire K., je me suis souvenue qu'un de mes amis journalistes, Philippe M. m'a, un jour, demandé ce que je pensais de cette terrible affaire. La femme avait divorcé et était partie épouser en Allemagne un médecin en entraînant sa fille de quinze ans. Le père effondré, appris que sa fille avait été assassinée. L'autopsie lui fait soupçonner que sa fille a été violée et, commença alors sa grande errance entre les deux pays, seul, en lutte contre la machine judiciaire. Errance qui a duré de très nombreuses années. Il a du se “faire justice“ lui-même, en quelque sorte. (il a embauché des hommes de main pour “extrader“ de force le violeur allemand qu'il fit enchaîner devant un commissariat pour que la justice française, enfin! s'en mêle).

    La suite sur mon site professionnel

  • Je ne vais pas vous la montrer,

    mais sachez que je trouve ces gens dégueulasses; ayant le brevet d'icône de la gauchiasse, ils vont désormais se permettre des dégueulasseries encore plus indécentes: la chiasse coule sans retenue.

     

    Attendu ce mercredi 30 mars dans les kiosques, le journal satirique s'attire déjà les foudres du public français et étranger sur les réseaux sociaux. La raison? Une couverture jugée "irrespectueuse" parodiant les tragiques événements du 22 mars dernier en

    Serait-ce la une de trop pour Charlie Hebdo? Le journal satirique, lui aussi tragiquement victime d'attentats le 7 janvier 2015, n'est pas encore sorti dans les kiosques qu'il promet déjà de faire polémique en France et en Belgique. Connu pour ses reprises très critiques de l'actualité, l'hebdomadaire a choisi de revenir avec beaucoup de sarcasmes sur les attentats de Bruxelles survenus le 22 mars dernier.

    Loin de s'être censuré, le dessinateur Riss a, pour illustrer le tragique événement qui a fait 35 morts et plus de 300 blessés, dessiné le chanteur Stromae entouré de membres tailladés et charcutés sur fond d'un drapeau belge. Un clin d'oeil à l'actualité d'autant plus morbide que l'artiste a perdu son père lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.

    "Papa où t'es?" demande l'interprète du tube planétaire Papaoutai. "Ici", "Là", "Et là aussi", répondent en chœur des bouts de corps, vraisemblablement déchiquetés par les bombes qui ont explosé à Bruxelles la semaine dernière. Loin s'en faut d'être revenu sur les attentats belges, Charlie Hebdo a littéralement mis en pièces la question des attentats.

    Une réponse "vulgaire" qui n'est pas du tout du goût des internautes, qui n'ont pas manqué de faire savoir leur mécontentement sur Twitter.

     

  • Quand c'est l'heure de la faucheuse…

    Les services du Foreign Office ont confirmé vendredi le décès de ce ressortissant Britannique de 51 ans. Originaire de Hartlepool (Nord-Est de l’Angleterre) était installé à Bruxelles avec sa compagne Charlotte, également britannique, et leur fils unique, Henry.

    Mardi matin, il était présent à l'aéroport de Bruxelles-National quand l'attentat a eu lieu, selon La Capitale. Après cette attaque, il avait envoyé un message à sa tante signalant qu’il allait bien et qu’il était en sécurité. C’était juste avant de prendre le métro pour se rendre à son travail où il n’est jamais arrivé.

    Il a été tué par l’explosion à la station Maelbeek. Programmeur IT, c’était un employé travailleur et consciencieux selon les témoignages recueillis par le Daily Mail.

    Avec sa compagne, il formait un couple adorable, formidable et très uni confie un de leurs amis.

    Bruxelles était tout autant leur foyer que le Royaume-Uni où ils se rendaient régulièrement pour voir leur famille et leurs amis. Ils devaient s’y rendre ce week-end à l’occasion de l’anniversaire de leur fils Henry.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/decede-a-maelbeek-david-dixon-avait-echappe-a-l-attaque-de-zaventem-56f53c9835702a22d5b8e738?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

     

    Je suis triste pour cette famille... et toutes les autres....

    hélas, cela ne va pas s'arrêter... nous en avons pour une bonne décennie.

     

  • Les joies de la famille française

    Tribunal : "T'es mort, gros porc, mangeur de cochons"

    Me Eve Mori, en défense, a insisté sur le contexte familial: "La famille a pardonné ce qu'elle a fait ce jour-là".

    Un petit bout de femme entre dans le box des prévenus, encadrée de gendarmes. Un joli visage qui va contraster d'emblée avec ce qu'on lui reproche : violence avec arme (un couteau de cuisine), menaces de mort, notamment en raison de la religion. Un couple s'avance à la barre: depuis le box, Amira Khazri envoie un baiser. "Souhaitez-vous vous constituer partie civile ?", demande la juge Marion Chavarot. Le couple fait non de la tête et se rassied, laissant le tribunal relater les faits. Fin février, à Vitrolles.

    Par textos, la jeune femme a menacé sa sœur, son beau-frère, leurs enfants, dans un contexte familial dont on découvre qu'il est lié à un différend locatif. "J'étais bien installée dans l'appart', j'avais ma petite indépendance, et puis il y a eu un souci avec l'appartement", explique la prévenue. La juge détaille : "Oui, votre sœur et votre beau-frère étaient les locataires en titre, et vous n'aviez pas pu récupérer le bail de votre soeur..." Sommée de partir, la jeune femme a alors commencé à envoyer des insultes, des menaces, visant sa sœur, son beau-frère non musulman, traité de "gros porc", de "mangeur de cochon". La prévenue tente de se défendre : "Je suis quelqu'un de calme, j'ai ma famille, j'ai jamais fait de mal à personne, avant". Elle poursuit, entre deux sanglots : "Je voulais juste l'énerver, je pensais pas les messages. Et puis les enfants de ma soeur je les aime comme si c'étaient les miens..."

    "Ce n'est pas très affectueux, ça"

    La juge revient sur le contenu d'un SMS : "Vous avez écrit 'Je vais tuer tes cons de cochons d'enfants'... Ce n'est pas très affectueux, ça". La prévenue explique que si son beau-frère n'était pas venu, "y'aurait pas eu tout ça... Je voulais juste me défendre et lui lancer un truc. Moi j'aurais jamais été chez eux les provoquer. Avec ma soeur, on se dispute mais le lendemain ça va toujours mieux". Reste qu'il s'agit là de faits plus graves qu'une simple dispute, la prévenue ayant transpercé le bras de son beau-frère avec un couteau, rappelle la juge, avant d'inviter le couple à venir s'exprimer devant les juges, même si depuis, la plainte a été retirée. La sœur de la prévenue évoque le passé des jeunes femmes, leur enfance en Tunisie: "Elle a dû se sentir agressée quand il est venu, les hommes de chez nous sont pas des tendres...", résume-t-elle. Pour l'accusation, le procureur Blériot revient sur son intention de faire mal, par les mots et par les gestes : "Ces menaces sont difficiles à entendre, puis après avoir blessé son beau-frère, elle envoie ce SMS : 'Regarde, je l'ai planté, MDR'". Il requiert 8 mois de prison dont 6 avec sursis et mise à l'épreuve durant 18 mois, comportant obligation de soins et de travail.

    Des réquisitions bien trop dures, juge Me Mori, qui détaille la fusion affective entre les deux sœurs : "Ils lui ont pardonnée. Ce jour-là, elle dépasse les bornes mais ces 15 jours de prison ont permis de mettre de l'ordre et de la sérénité. Qu'elle reste en prison est inutile". Le tribunal, après en avoir délibéré, condamne Amira Khazri à un an de prison dont deux mois ferme avec mandat de dépôt, pour les violences, les menaces contre sa sœur et son beau-frère (en raison de sa religion).