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société - Page 193

  • Semaine mondiale de l'entrepreneur = 11 novembre

    Justement, ils sont tellement à la fête ces temps derniers en France qu'ils veulent faire grève!

    Ce qui se comprends quand on sait que tous les deux jours, en France, un patron de PME se suicide.

    Au fait, avez-vous bien conscience que

    SANS PATRONS, PAS D'ENTREPRISES, PAS DE TRAVAIL

    Pas de cotisations et de taxes pour engraisser toute la smala de fainéants (politiques, journalistes, (p)fonctionnaires de tous poils et de toutes obédiences, assocs libertaires et anarchistes) que nous devons nourrir ou subventionner de nos impôts, cotisations et taxes, et qui -pour nous remercier-, nous humilient, nous plument, nous surveillent (douanes, impôts), nous enferment en taule et, souvent nous détruisent et nous tuent!

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    L'esprit d'entreprise est aujourd'hui célébré dans de nombreux pays du monde, mais la semaine consacrée aux entrepreneurs a une origine purement anglo-saxonne. Elle existe depuis 2007 et s'appelle en réalité "Global Entrepreneurship week".

    La France a rejoint le mouvement un peu plus tard, grâce à l'impulsion du Mouvement des Journées de l'Entrepreneur et, chaque année, c'est la troisième semaine de novembre qui est retenue pour cette manifestation.

    Il s'agit de fêter l'entrepreneur et l'esprit d'entreprendre comme on pourrait fêter la danse ou la musique. Nos entrepreneurs ont des talents et les mettent au service de la société, aussi bien dans les secteurs de l'économie traditionnelle que dans les activités technologiques innovantes, l'économie sociale et solidaire, la protection de l'environnement, etc...

    Fêter les entrepreneurs c'est donner un visage à la passion.

    Un site à visiter : www.journees-entrepreneur.com

     

  • Mensonges, sexe ect....

    Des drones dissimulés

    Avec la récente affaire des drones, c’est un peu le même travers: on apprend par la presse que des engins suspects survolent les centrales nucléaires françaises et les autorités restent pétrifiées et tétanisées par le secret et la volonté de cacher la vérité à l’opinion. La France est en guerre, elle annonce tous les jours que des attentats terroristes ont été déjoués sur son territoire, mais le gouvernement reste non seulement incapable de communiquer sur la dangerosité de ces drones mais il s’empêtre dans des procédures contradictoires sur le fait de savoir si les drones peuvent ou non être abattus et détruits par les militaires. Le gouvernement reste muet, les autorités nucléaires ne publient pas les clichés des drones, le ministère de la Défense n’annonce pas qu’il a mis en place des moyens de détection performants et de destruction immédiate. Bref, là encore, c’est l’amateurisme politique le plus complet, l’opacité totale et surtout la somnolence ministérielle à tous les étages. Et cela au moment même où la Chine annonce qu’elle vient de mettre au point une technologie à rayonnement laser capable d’abattre des engins de type drones en moins de 5 secondes… Ah quelle chance d’avoir aux commandes de notre sécurité collective un Président normal qui réagit au quart de tour !

    Des décennies de mensonges

    En fait ce goût malsain du secret et de la dissimulation est un travers congénital de la classe politique française et de l’administration: elles vivent dans la dissimulation, le secret, les cachotteries, le mensonge, la ruse, la tromperie et le machiavélisme. Les politiciens ont beau nous faire de beaux discours sur les notions d’open data et d’open government et de transparence, tout cela reste en fait de la langue de bois. Ils n’ont qu’un objectif: continuer le plus longtemps à cacher, dissimuler et agir dans la plus grande opacité possible.

    Le pire est qu’ils font cela depuis des années: mentir et cacher la vérité est leur mode de fonctionnement. Il n’y a pas que Cahuzac qui mentait devant la représentation parlementaire. C’est toute la République (politiques, parlementaires, journalistes) qui se ment à elle-même depuis des décennies.

    Elle se ment sur les chiffres du chômage (en fait Rebsamen a carrément annoncé qu’il ne les commenterait plus tellement le mensonge serait énorme)… Elle se ment sur la dette, elle se ment sur le retour de la croissance, elle se ment sur les retraites, elle se ment sur l’inflation, elle se ment sur le niveau scolaire, elle se ment sur le nombre de manifestants, elle se ment sur les "droits acquis", elle se ment sur le statut des intermittents du spectacle, elle se ment sur le patrimoine des ministres, elle se ment sur l’amiante, elle se ment sur le nucléaire, elle se ment sur la viande de cheval dans les lasagnes, elle se ment sur l’insécurité, elle se ment sur le déficit des comptes sociaux, elle se ment sur les chiffres d’adhérents dans les partis, elle se ment sur les diplômes qu’ont leurs secrétaires généraux, elle se ment sur les "affaires" etc.… Elle se ment aussi sur les guerres dans lesquelles la France est engagée: on ne sait plus où on en est, ni combien elles coûtent, ni sur quels critères s’opérera enfin le retrait… Là aussi tout est recouvert de camouflages… Elle ment aussi sur l’immigration: les chiffres ne sont jamais concordants, on mélange ceux de l’asile politique, les sans-papiers, les réfugiés économiques, les naturalisés… c’est l’opacité totale et la confusion la plus grande. Mais toute personne qui cherche à connaître les vrais chiffres est accusée aussitôt de "faire le jeu du FN". Circulez, il n’y a rien à voir.

    En fait, il y a des décennies qu’on est dans le déni de la vérité et que la classe politique se complaît dans le mensonge et les petits arrangements entre amis. Il ne faut donc pas s’étonner que la démocratie française aille si mal et soit au bord de l’effondrement.

    C’est juste ça qu’on exige de l’État: la vérité et la justice. Car la fraternité, on s’en occupera nous-mêmes. Mais avec tous ces menteurs, ce n’est pas demain la veille: comme on le constate tous les jours, la liberté elle-même se réduit comme une peau de chagrin ! Pauvre France !

    https://www.contrepoints.org/2014/11/05/187206-drones-europe-verite-on-nous-cache-tout-on-nous-dit-rien

  • Les Français sont des veaux: ils acceptent cela sans se révolter...

    Air France : les pilotes exigent le paiement des jours de grève

    Plus d'un millier d'entre eux, soutenus par leur syndicat, attaquent la compagnie devant les prud'hommes.

    Les pilotes grévistes d'Air France espèrent bien faire débourser leur compagnie. Alors que leur mouvement de grève de septembre a déjà coûté 330 millions d'euros de perte d'exploitation à Air France, ils n'ont pas l'intention d'en rester là. Le combat du SNPL, syndicat majoritaire des pilotes, consiste désormais à réclamer le paiement des jours de salaires décomptés en octobre par l'entreprise pour le calcul de la partie variable de leur rémunération. Les adhérents du SNPL viennent de recevoir un message de leur syndicat pour passer à l'offensive: «Une procédure judiciaire peut débuter», déclare le syndicat. Elle sera engagée contre Air France devant le conseil de prud'hommes. Fin septembre, leur salaire fixe (environ 40 % de leur rémunération) a été versé. Mais ils ont dû attendre fin octobre pour percevoir la partie variable (60 %) qui correspond aux primes de vols. Certains pilotes ont perdu la moitié de leur salaire de septembre s'ils ont fait grève pendant les 14 jours.

    Le SNPL bat le rappel dans ces termes: «Si vous avez été considéré comme gréviste, en absence sans solde, en activité sans solde ou tout autre chose… nous vous remercions de nous adresser les pièces suivantes …», propose le syndicat. Le SNPL l'assure dans son courrier: «Il ne s'agit évidemment pas de se faire payer les jours de grève comme certains médias l'ont diffusé mais de faire appliquer la loi et l'accord stabilité de planning»! Les pilotes ont jusqu'au 30 novembre pour se faire connaître. «Cette procédure sera prise en charge par le SNPL», précise le courrier.

    Jurisprudence favorable à Air France

    La direction de la compagnie ne respecterait-elle pas le droit du travail? Le SNPL a mis en place depuis des années un stratagème qui permet de s'accommoder de la loi. La technique est la suivante: les pilotes doivent se déclarer grévistes au moins 48 heures à l'avance pour se conformer à la loi Diard. Ils se déclarent ainsi en grève un jour, plutôt que plusieurs jours d'affilée. Cette consigne a été lancée sans complexe par le SNPL en septembre.

    Ainsi, un pilote est programmé sur un vol qui effectue une rotation de plusieurs jours - entre trois et cinq selon les destinations. Lorsque le vol est annulé en raison de la grève, le pilote est «inutilisé» plusieurs jours de suite. Ce dernier déclare alors, dès le deuxième jour, qu'il n'est plus gréviste et qu'il devrait être rémunéré puisqu'il est «à la disposition de l'entreprise». Mais, comme l'emploi du temps des pilotes est fixé un mois à l'avance pour préserver «la stabilité du planning», leurs jours de repos également calés empêchent de fait la compagnie de reprogrammer les pilotes.

    Au service du personnel d'Air France, la règle appliquée pour calculer le nombre de jours payés est simple: le planning prévu pour chaque pilote est confronté au travail réellement effectué. Lorsqu'une rotation de trois jours avait été prévue mais que le pilote n'avait déclaré que le premier jour de grève, trois jours lui sont décomptés.

    Manœuvre électoraliste

    Sur le plan juridique, les pilotes du SNPL n'ont aucune chance d'obtenir gain de cause. Une jurisprudence de la Cour de cassation de 1998 comptabilise les jours de rotation comme journées de grève. Mais la corporation se serre les coudes, décidée à mener son combat jusqu'au bout. Tant pis si les autres syndicats de pilotes (Spaf, Alter) adoptent une conduite conforme au droit de grève. Les syndicats d'hôtesses et de stewards non plus n'ont jamais cherché à détourner le droit de grève.

    Au total, près de 2000 membres du SNPL d'Air France devraient, pour le principe, réclamer le paiement de journées non travaillées dans le cadre d'une procédure longue qui n'aboutira probablement pas avant l'été prochain. Le SNPL qui s'est fourvoyé dans un mouvement de grève record sans obtenir gain de cause joue la montre. Les élections professionnelles auront lieu en février. Or l'issue - défavorable - de la procédure judiciaire tombera beaucoup plus tard. En attendant, le syndicat peut tenter de convaincre ses adhérents qu'ils sont les plus forts et les plus combatifs.

  • Comparez votre salaire et dansez la Capucine

    La gauchiasse s'engraisse!

    Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de... 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui.

    Entrons dans les détails. En 2014, énumère le député socialiste, la rémunération moyenne d'un membre de cabinet ministériel s'est élevée à 8 201 euros brut par mois (7655 euros en 2013). L'indemnité - la prime - est quant à elle en moyenne de 2 235 euros chaque mois (2 142 en 2013). "Ces hausses sont choquantes dans une période où ces mêmes personnes demandent aux Français des efforts de rigueur et d'économie", observe, plutôt direct, l'élu de l'Aisne. Il remarque en revanche que la hausse des rémunérations est plus modérée à Matignon (+ 3, 7 %, à 13 348 euros), parce que les primes ont été fortement réduites.

    Plus curieux encore, beaucoup de conseillers gagnent plus que leur ministre... Dans 19 ministères sur 31, la rémunération brute moyenne est en effet supérieure à celle du ministre, qui s'établit selon René Dosière à 9 940 euros. Enfin, la rémunération la plus élevée se trouve au ministère de la Culture (un conseiller gagne 13 744 euros par mois !), suivie de l'Intérieur (12 987 euros), de la Décentralisation (12 680 euros), du Redressement productif (12 369 euros) et enfin à l'Enseignement supérieur (12 222 euros). Au bas de l'échelle salariale, on trouve le secrétariat d'État aux Anciens Combattants (salaire maximum de 7 555 euros). En moyenne, en revanche, c'est au ministère de l'Intérieur et à celui de la Défense qu'on gagne le plus : 12 987 euros brut par mois, primes comprises...

        

     

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    (1) : ces calculs intègrent les rémunérations des fonctionnaires issus d'un autre ministère ou d'une autre fonction publique que celle où ils exercent en cabinet, ainsi que les contractuels. Cela représente 333 membres de cabinet, soit 74 % des agents en poste.

     Pendant que Bercy prétend économiser des milliards avec des " tickets resto dématérialisés ", la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de 7,1% entre 2013 et 2014 et leurs primes ont grossi de 4,3% sur la même période, soit une augmentation moyenne de 6,5% de plus cette année que l’an passé.

     

    Version 1792

    I
    Madame Veto avait promis (bis)
    De faire égorger tout Paris (bis)
    Mais son coup a manqué,
    Grâce à nos canonniers.

    R1
    Dansons la Carmagnole,
    Vive le son, vive le son.
    Dansons la Carmagnole,
    Vive le son du canon !

    II
    Monsieur Veto avait promis (bis)
    D’être fidèle à sa patrie (bis)
    Mais il y a manqué.
    Ne faisons plus quartier.

    R1


    III
    Antoinette avait résolu (bis)
    De nous fair’ tomber sur le cul, (bis)
    Mais son coup a manqué.
    Elle a le nez cassé.

    R1

    IV

    Son mari se croyant vainqueur, (bis)
    Connaissait peu notre valeur, (bis)
    Va Louis, gros paour,
    Du Temple, dans la tour.

    R1


    V
    Les Suisses avaient tous promis (bis)
    Qu’ils feraient feu sur nos amis (bis)
    Mais comme ils ont sauté,
    Comme ils ont tous dansé.

    R2

    Chantons notre victoire,
    Vive le son, vive le son.
    Chantons notre victoire,
    Vive le son du canon !

    VI

    Quand Antoinette vit la tour (bis)
    Elle voulut faire demi-tour. (bis)
    Elle avait mal au coeur
    De se voir sans honneur.

    R1

    VII
    Lorsque Louis vit fossoyer (bis)
    A ceux qu’il voyait travailler (bis)
    Il disait que pour peu
    Il était dans ce lieu.

    R1

    VIII
    Le patriote a pour amis (bis)
    Tous les bonnes gens du pays (bis)
    Mais ils se soutiendront
    Tous au son des canons.

    R1

    IX

    L’aristocrate a pour amis (bis)
    Tous les royalist’s à Paris, (bis)
    Ils vous les soutiendront
    Tout comm’ de vrais poltrons.

    R1


    X
    La gendarm’rie avait promis (bis)
    Qu’elle soutiendrait la patrie, (bis)
    Mais ils n’ont pas manqué
    Au son du canonnier.

    R1


    XI

    Amis, restons toujours unis, (bis)
    Ne craignons pas nos ennemis. (bis)
    S’ils vienn’nt nous attaquer,
    Nous les ferons sauter.

    R1


    XII
    Oui, je suis sans-culotte, moi, (bis)
    En dépit des amis du roi, (bis)
    Vive les Marseillais,
    Les Bretons et nos lois.

    R1


    XIII

    Oui, nous nous souviendrons toujours (bis)
    Des sans-culottes des faubourgs. (bis)
    A leur santé buvons.
    Vivent ces bons lurons.

    R1

    Ajouts de 1869

    I Que faut-il au républicain ? (bis)
    Du fer, du plomb et puis du pain (bis)
    Du fer pour travailler,
    Du plomb pour se venger.

    II Que faut-il au républicain ? (bis)
    Vivre et mourir sans calotins (bis)
    Le christ à l’écurie,
    La vierge à la voirie.

    R1
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son (bis)
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son du canon !
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son (bis)
    Et du pain pour nos frères
    Vive le son du canon !

    R2
    Et le saint père au diable !
    Vive le son (bis)
    Et le saint père au diable !
    Vive le son du canon !
    Et le saint père au diable !
    Vive le son (bis)
    Et le saint père au diable !
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1871

    Vive la Commune de Paris (bis)
    Ses barricades et ses fusils (bis)
    La Commune battue
    Ne s’avoue pas vaincue.

    R
    Elle aura sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle aura sa revanche
    Vive le son du canon !
    Elle aura sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle aura sa revanche
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1895

    Que faut-il donc au plébéien (bis)
    Le bonheur de tous et le sien (bis)
    Prendre terre et machine,
    Désinfecter l’usine.  

    R
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son (bis)
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son du canon !
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son (bis)
    Et sauver l’ouvrière
    Vive le son du canon !

    Ajouts de 1917

    Vive la Commune de Russie (bis)
    Ses mitrailleuses et ses fusils (bis)
    Après s’être battue
    La Commune a vaincu.  

    R
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son du canon !
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son (bis)
    Elle a eu sa revanche
    Vive le son du canon !

  • Aujourd'hui peut-être... ou alors, demain!

     

    cette vidéo a été réalisée en 2008

  • .... et comme je suis généreuse, en voici une seconde!

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  • Bon, pour me faire pardonner ma grossièreté d'hier: une jolie photo!

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  • La plaisanterie, c'est comme les hémorroïdes, n'importe quel trou-duc en a!

    Bon, d'accord avec vous: pas très fin tout ça! :-)

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    "Attention Ebola" : il fait une blague dans l'avion et prend 2500 euros d'amende

    La plaisanterie a eu lieu sur un vol entre Milan et Berlin

    Un Italien a été condamné à verser 2500 euros à une œuvre de charité vendredi par un tribunal irlandais pour s'être rendu coupable d'une "blague de mauvais goût" sur Ebola lors d'un vol entre Milan et Dublin.

    Roberto Binaschi, 56 ans, avait été arrêté avec son épouse et sa fille jeudi à l'aéroport de Dublin pour avoir écrit "Attenzione Ebola" sur le couvercle du gobelet de café qu'on leur avait servi pendant le vol.

    Jugé dès le lendemain, cet ingénieur informatique, qui devait se rendre en Irlande pour une conférence, s'est excusé et assuré qu'il ne voulait offenser personne.

    Il a expliqué que sa fille avait commandé un café dont il a bu la première gorgée. Avant de le passer à sa fille, il a inscrit "Attention Ebola" sur le couvercle pour se moquer gentiment de son obsession de l'hygiène.

    Mais en découvrant ces deux mots, les membres d'équipage de la compagnie irlandaise Aer Lingus ont alerté les autorités au sol qui ont ensuite arrêté la famille au pied de l'avion.

    La plaisanterie n'a pas été au goût non plus du juge qui a souligné que, dans le contexte actuel, c'était comme écrire sur un bout de papier qu'il y avait une bombe à bord. "C'est vraiment une blague de mauvais goût", a-t-il conclu en condamnant Roberto Binaschi à verser 2500 euros à une oeuvre de charité en faveur des sans-abri.