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société - Page 151

  • Et bien, dansez maintenant!

    Twitter supprime la limite des 140 caractères dans ses messages privés

    Twitter revendique 316 millions d'utilisateurs dans le monde

    La messagerie du réseau social, très appréciée de ses utilisateurs, fait l'objet de nombreuses modifications depuis plusieurs mois.

    Twitter vire, en partie, sa cuti. Le réseau social a annoncé mercredi la fin de la limite à 140 caractères dans les messages privés. Ses utilisateurs pourront s'envoyer de longues missives, dans la limite de 10.000 caractères, dans des conversations à deux ou à plusieurs. Cette innovation avait déjà été annoncée par Twitter à sa communauté de développeurs au mois de juin. Elle va être mise en place progressivement à partir de mercredi. Une mise à jour sera proposée dès ce soir sur les applications Android et iOS de Twitter. Le changement concerne également sa version Web, pour Mac et la plateforme Tweetdeck. Les tweets publics, eux, resteront limités à 140 caractères.

    L'enjeu de la messagerie

    Twitter a bâti sa réputation sur des messages courts et publics. Ces derniers sont pratiques pour exprimer une idée simple ou parler de l'actualité. C'est moins le cas lorsqu'il s'agit d'échanger en privé. Pourquoi envoyer une missive à un contact sur Twitter, au risque de la voir fractionnée en plusieurs messages, plutôt qu'un mail? Pour éviter une telle fuite vers d'autres services, le réseau social s'est donc attelé à rénover sa messagerie. Outre la fin des 140 caractères, il est désormais possible d'échanger en privé avec plusieurs personnes à la fois dans une même discussion. On peut aussi choisir de recevoir des messages d'utilisateurs qui ne suivent pas son propre compte, une option particulièrement pratique pour les marques ou les journalistes qui voudraient contacter des internautes.

     

  • Se souvenir du passé.... pour comprendre ce qui nous arrive! C.Q.F.D.

    1850 - 2000 ...

    "On ne peut qu'être frappé par l'acuité avec laquelle ce brillant économiste a dépeint notre sécurité sociale actuelle, il y a un siècle et demi" -- le GIE SML.

    Frédéric Bastiat

     "Les Harmonies Économiques" - 1850

     [...] J'ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuel, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes [...] Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense [...]

    Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes. Le jour où tous les citoyens diraient: "Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d'ouvrages", il serait à craindre [...] que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque [...] fait la vraie moralité de l'institution. C'est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité [...]

    Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. [...]

    Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu'il s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser ; et pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable [...] Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise à un règlement uniforme.

    Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt; quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?

    Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l'action privée, il faudra bien qu'il y substitue l'action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours [...]

     [...] Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n'admettront pas pour elle l'impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors, on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.

    Frédéric Bastiat (1801-1850), 1850

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    Originellement mis sur le ouèbe par le GIE SML. Extrait de "Des salaires", chapitre XIV des "Harmonies Économiques", tel que sélectionné par Jacques de Guenin dans "Le Rotarien" d'octobre 1992.

    Édité par Faré Rideau pour Bastiat.org.

  • Le zika vas vous faire drôlement danser!...

    L'Hexagone n'échappera pas au virus zika

    INFOGRAPHIE - À l'instar de la dengue et du chikungunya, il sera difficile d'empêcher l'arrivée en France métropolitaine de ce virus transmis par le moustique tigre, estime le Haut conseil à la santé publique.

    Transmis par des moustiques du genre Aedes (dont le moustique Aedes albopictus plus connu sous le nom de moustique tigre) qui propagent également la dengue et le chikungunya, le virus zika peut entraîner de la fièvre, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées, voire des complications neurologiques. Or les conditions sont réunies pour une arrivée en France métropolitaine de ce nouveau virus, selon un rapport rendu public lundi par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP).

    Le virus tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Il a été à l'origine d'une première épidémie dans les îles Yap en Micronésie en 2007, avant de se propager en 2013-2014 en Polynésie française, puis au Brésil depuis le début de cette année. Aucun traitement ni aucun vaccin n'existe à ce jour contre cette infection mal connue et qui peut également passer inaperçue.

    "Risque réel"

    Dans son rapport rédigé à la demande des autorités sanitaires, le HSCP reconnaît que "les conditions pour une transmission autochtone du virus zika sont réunies dans les départements (métropolitains) où le moustique vecteur est présent", c'est-à-dire dans les départements déjà colonisés par le moustique tigre (voir carte). Le risque de transmission du virus dans les départements métropolitains concernés est considéré comme "réel" par le HCSP, notamment en cas de circulation du virus dans les départements français d'Amérique (DFA, Guadeloupe, Martinique et Guyane) où le risque de transmission autochtone du virus est jugé "élevé".

    Pour les auteurs du rapport, le virus zika pourrait se propager de la même manière que le chikungunya, avec des vacanciers partis dans des zones où sévit le virus et qui l'importent à leur retour en France métropolitaine. La propagation se fait ensuite par le moustique tigre.

    Pour réduire le risque, le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l'isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques.

    L'épidémie de 2013-2014 en Polynésie française avait touché environ 32.000 personnes, selon des estimations citées par le HCSP. Parmi les personnes infectées, 72 avaient présenté des complications neurologiques graves dont 42 syndromes de Guillain-Barré, un syndrome qui peut se traduire par une paralysie des membres et de la face. Dans les cas les plus graves, ce sont les muscles de la déglutition et de la respiration qui sont atteints.