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femme - Page 98

  • Intelligents, ces Japonais!

    "Au Japon, lorsque vous avez fini de lire le quotidien le plus vendu du pays, vous pouvez le planter. Ses pages sont constituées d’un mélange de papier recyclé, d’eau et de graines "

    Au Japon, ce journal peut se transformer en fleur pic.twitter.com/GggYqI1Heb

     — BFMTV (@BFMTV) April 30, 2018

    Au Japon, The Mainichi Shimbun, le plus ancien quotidien japonais a mis au point une édition 100% biodégradable. Ses pages sont composées de papier recyclé, d’eau et de petites graines. Il suffit de déchirer le papier journal, de l’humidifier, puis, de le mettre en terre pour que pousse une fleur.

    BFMTV

    Au Japon, lorsque vous avez fini de lire le journal Mainichi (quotidien le plus vendu du pays – 5 millions d'exemplaires), vous pouvez le planter! Ses pages sont en effet constituées d'un mélange de papier recyclé, d'eau et de petites fleurs ou de graines d'herbes…bonne nuit ? pic.twitter.com/aaTaxZsly6

        — Maddy2 (@AMaddy2) April 27, 2018

  • Trouver un bon emploi? ayez une orthographe impeccable!

    Cela tombe sous le sens!

    La question de la maîtrise de l’orthographe est demeurée longtemps exclusivement une question relevant du seul système éducatif, le ministère fixant des objectifs à atteindre par cycle et évaluant périodiquement le niveau des élèves.

    Plusieurs études s’accordent sur la baisse régulière et conséquente du niveau des élèves en orthographe depuis le milieu des années 80 : en 2015, les élèves font en moyenne 17,8 erreurs contre 10,6 en 1987 à une même dictée!!!

    Une fois sortis du cursus scolaires, ils vont travailler…. l’intégration dans les entreprises de jeunes diplômés au niveau plus faible en orthographe que leurs aînés devient aujourd’hui également un enjeu de gestion pour les entreprises.

    Pour preuve, ces dernières évaluent aujourd’hui les compétences rédactionnelles comme les plus importantes à maîtriser: une étude américaine portant sur plus de 14 millions d’offres d’emploi a conclu que les compétences rédactionnelles figuraient parmi les compétences les plus recherchées par les employeurs.

    Bien évidemment, les entreprises se déclarent très insatisfaites du niveau réel des jeunes diplômés en matière de compétences de communication écrite. L’orthographe, est un coût très important pour elles.

    Les déficiences rédactionnelles et en particulier orthographiques sont sources de coûts, en termes d’image, de qualité perçue et d’intentions d’achat des clients notamment. À ce propos, la National Commission on Writing (2004) a évalué à plus de 3 milliards de dollars annuels les sommes dépensées par les entreprises pour remédier aux déficiences écrites des salariés américains.

    En France, l’équipe de l’ISEOR (Institut de socio-economie des entreprises et des organisations) a conclu que l’absence de gestion dans les organisations des déficiences en langage écrit (spécifiquement de la prise en charge de l’illettrisme) était source de coûts cachés au premier rang desquels on trouve les surcoûts liés à des défauts de qualité, des surcoûts liés au glissement de fonction de l’encadrement prenant en charge la révision d’un document rédigé par un subordonné, ou encore la non-création de potentiel liée à l’impossibilité de développer de nouvelles activités.

    D’autres études ont démontré les conséquences des fautes sur les sites Internet en termes de détérioration de la qualité perçue par les internautes, voire même en termes de diminution des intentions d’achat.

    S’il est démontré que les déficiences rédactionnelles et en particulier orthographiques représentent un problème de gestion, aucune étude scientifique n’avait mesuré en France les perceptions et le comportement des recruteurs à l’égard des candidats à l’embauche déficients en orthographe.

    C’est pourtant au cours de la phase d’étude des dossiers de candidature que les employeurs sont en mesure de procéder à une première évaluation du niveau de maîtrise de l’orthographe. Si plusieurs enquêtes menées par l’APEC ou des cabinets de recrutement ont indiqué que les employeurs déclaraient pénaliser les fautes, ces dernières présentent des limites méthodologiques, rendant indispensable la réalisation d’une étude apportant des garanties en termes de validité.

    Une étude expérimentale en sciences de gestion a été menée récemment afin de comprendre les effets des fautes d’orthographe au sens large (fautes lexicales, grammaticales et fautes typographiques, appelées fautes de frappe ou encore fautes de clavier) sur les perceptions des recruteurs mais également sur leur comportement de présélection.

    536 recruteurs ont été mis en situation de présélection de candidats: plusieurs candidatures à un poste de nature commerciale, se différenciant sur le niveau d’expérience des candidats, le nombre et le type de fautes contenues, leur ont été proposées. Il leur a été demandé de noter chacune d’entre elles puis de prendre une décision de présélection (rejet ou entretien).

    En outre, la méthode des protocoles verbaux a été mobilisée pour analyser le discours des recruteurs pendant leur tâche d’étude des dossiers. Cette technique a exigé des répondants qu’ils expriment à voix haute leurs pensées, simultanément à l’exécution d’une tâche expérimentale. Ces verbalisations ont ensuite été retranscrites pour une analyse de contenu. Cette méthode est particulièrement adaptée à la compréhension du processus de prise de décision des recruteurs. Les conclusions de cette étude sont sans appel: Les fautes d’orthographe comptent…

    L’analyse des restitutions verbales indique que les fautes génèrent de fortes attributions de la part des recruteurs en termes d’intelligence du candidat, de compétences professionnelles mais également en termes de savoir-être. Ainsi, les recruteurs infèrent aux rédacteurs de CV contenant des fautes un manque d’intelligence (uniquement d’ailleurs lorsqu’ils lisent des CV contenant des fautes d’orthographe) et également un manque de professionnalisme.

    Mais ce sont surtout les attributions en matière de savoir-être (manque de politesse et de correction) qui dominent dans le discours des recruteurs amenés à étudier ces dossiers de candidature. Le manque de rigueur, le laxisme, la légèreté et la négligence sont des perceptions largement partagées par une proportion importante d’entre eux.

    Émerge également de cette analyse de discours des recruteurs, la dimension culturelle de la compétence orthographique: pour les recruteurs, savoir écrire sans fautes ne relève pas forcément de l’école, mais plutôt du contexte socio-économique inféré au candidat (notamment la famille, le milieu social).

    L’analyse statistique des décisions des recruteurs permet également de dresser plusieurs constats: la présence de fautes (quelle que soit leur nature) a un impact sur le taux de rejet, et ce à expérience égale. Les chances qu’un dossier comportant des fautes d’orthographe et une expérience professionnelle importante soit rejeté sont 3,1 supérieures aux chances de rejet d’un dossier sans fautes, avec la même expérience professionnelle. Une candidature expérimentée avec des fautes d’orthographe présente un taux de rejet comparable à celui d’une candidature peu expérimentée mais exempte de fautes, annihilant ainsi les atouts d’une candidature expérimentée.

    Cependant, les résultats de l’étude mettent également en évidence un jugement différencié des recruteurs selon le type de fautes: les fautes de frappe (oubli ou inversion de lettre) sont jugées moins sévèrement que les fautes d’orthographe en termes de rejet. C’est plutôt leur accumulation qui entraîne le rejet.

    En revanche, concernant les fautes d’orthographe (lexicales et grammaticales), le nombre de fautes (5 ou 10) n’affecte pas le comportement de rejet des recruteurs. Cela signifie que ce n’est pas tant le nombre de fautes que la présence et le type de fautes qui expliquent le rejet du dossier: il n’existe pas de " seuil de tolérance " pour les fautes d’orthographe lexicale et grammaticale lorsqu’elles sont repérées.

    L’analyse statistique et de discours révèlent -donc- en creux la gravité de la faute d’orthographe grammaticale. Elles sont considérées comme "une faute contre la pensée", corroborant l’analyse du discours des recruteurs associant davantage la faute de frappe à un manque de relecture mais jamais à un manque d’intelligence.

    Un sondage réalisé en février 2015 confirme d’ailleurs que ce sont les fautes de grammaire qui choquent le plus les Français (ils seraient par exemple 47 % à l’être face à un mauvais choix d’auxiliaire avec le participe passé). Pour expliquer la plus grande sévérité des recruteurs face aux fautes d’orthographe lexicales et grammaticales, on peut avancer l’explication selon laquelle les fautes de frappe, les coquilles ou fautes de frappe seraient considérées comme de "petites fautes", tandis que la faute suprême, grave, impardonnable est la faute de grammaire.

    En d’autres termes, les toutes premières fautes de conjugaison, d’accord ou de lexique peuvent entraîner le rejet… tandis qu’en matière de fautes de frappe c’est davantage leur accumulation qui générerait l’élimination d’un candidat.

    Au-delà de l’aspect trivial de ces résultats, cette étude apporte une preuve que les fautes constituent bien une "barrière à l’entrée" pour les candidats à l’embauche, plus encore en ce qui concerne les fautes d’orthographe que pour les fautes typographiques. La faute d’orthographe -on le voit- est donc bien porteuse de sens pour un recruteur: elle constitue le terreau d’attributions fortes, principalement en termes de savoir-être. La faute ne relève pas d’une simple compétence technique, savoir de base, mais d’une aptitude à se conformer à une norme.

    Ainsi, les candidats rédigeant leur CV avec des fautes violeraient une norme sociale implicite de l’orthographe: un salarié qui commettrait des fautes ne saurait donc pas se situer face à son destinataire, serait incapable d’adapter la qualité linguistique à l’interaction. La faute traduirait donc au final un comportement préjudiciable à l’organisation plus qu’une insuffisante maîtrise de compétence linguistique ou technique.

    En conclusion, on peut se demander si l’intégration progressive de diplômés aux compétences orthographiques diminuées sonne le glas de l’époque des écrits professionnels impeccables sur le plan orthographique. Dans un contexte de forte médiatisation de ce problème et d’intensification de l’usage de l’écrit professionnel, la résistance s’est-elle mise en route, comme en témoigne la multiplication des initiatives dans les entreprises, au sein des organismes de formation ainsi que le développement de certifications aux compétences purement orthographiques ou rédactionnelles (Certificat Voltaire, Certificat aux Compétences Rédactionnelles)?

    Finalement, la compétence orthographique, autrefois assimilée à un prérequis scolaire parmi tant d’autres, finira-t-elle par devenir une compétence hautement distinctive dans les prochaines années, tant elle deviendra rare parmi les candidats?

     

  • Les escrocs pullulent,

    … les autorités administratives laissent faire!

    Aussi, pour les pouvoirs publics -qui sont parfaitement au courant (depuis les années 70) du système organisé d'escroquerie généralisée par ces marabouts laissent faire?

    Voilà comment cela se passe: le “cabinet“ est en place de façon définitive, grâce à la complicité du propriétaire qui est parfaitement au courant puisque l'escroquerie est en place durant de nombreuses années:

    Un personnage africain s'installe dans l'appartement; il passe une annonce, toujours la même et sous le même nom; le personnage reste en place tant qu'il n'a pas grugé quelqu'un d'une très forte somme. Puis, il disparaît sans laisser de trace.

    Un autre personnage vient s'installer dans l'appartement; prends le nom et fait de la pub, la même, dans les mêmes journaux. Il attend une bonne poire; l'escroque et s'en va; un autre prends la place.

    Ils jouent sur le fait que les “blancs“ ne savent pas distinguer un noir d'un autre. Simple comme bonjour. Et il y aura toujours un con… de Français pour se faire avoir… plus de 40 ans que ça dure… le truc est imparable: si on arrête le personnage en place, l'escroqué ne peut pas l'identifier comme il faut, l'autre est libéré… j'ai même ouï-dire qu'il y avait des accords entre des gouvernements de pays en question et le gouvernement français pour qu'on n'emmerde pas trop ces escrocs… quand j'ai appris cela, j'avais une preuve, le nom d'un député qui avait raconté cela dans un article, à la suite d'une série d'escroqueries de ce genre… me souviens plus du nom du député… mais, je vous assure que je l'ai lu. Vraiment!

     

    Marabouts médiums, astrologues et autres voyants capables de tout contre rémunération... Au regard des annonces qu'ils sèment dans les boîtes aux lettres, ils semblent être légion dans l'Orléanais. Les policiers constatent cette prolifération de publicités. Le diocèse d'Orléans réaffirme ses différences.

    Les boîtes aux lettres orléanaises regorgent de leurs petites annonces. Vous avez sûrement trouvé celles de M. Madi. Grâce à lui, "si votre femme ou votre mari est parti(e), il (elle) reviendra et courra derrière vous comme le chien derrière son maître".

    Encore plus "balèze", il y a le professeur Madou (qui promet de résoudre tous les problèmes) ou Diaby "aux dons surnaturels" et aux 25 ans d'expérience. Il y a aussi M. Keilaty, à Montargis, ou M. Lamine qui prend même les "cas désespérés" tout en proposant une "facilité de paiement".

    Pas convaincu ? Il vous reste professeur Souaré, l'astrologue international, M. Gassam qui "rend invulnérable toute personne désireuse de l'être", maître Simakan (il parle espagnol !) ou, en dernier recours, le professeur Ibrahim qui réussit "là où les autres ont échoué". La liste est loin d'être exhausive!

    Avis de grosse compétition sur le marché du marabout et du guérisseur aux pouvoirs héréditaires ; marché qui paraît empièter sur les plates-bandes du catholicisme.

    Ce prêtre du diocèse d'Orléans confirme qu'un "certain nombre" de croyants consultent "ces gens" et que "certaines de ces personnes, chez les guérisseurs", renvoient même parfois vers l'Église en disant : "Ça me dépasse".

    "Le prêtre catholique reçoit une mission,

     il est accompagné par une équipe,

     il se forme et c'est gratuit !"

    Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans

    Dans cet univers, évoluent aussi "des francs-tireurs". Dans un territoire voisin

     du Loiret, un prêtre exorciste aurait officié pendant cinquante ans sans mission officielle de sa hiérarchie...

    Alors que "le prêtre exorciste catholique reçoit une mission, il est accompagné par une équipe, il se forme et c'est gratuit", insiste Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans. Voilà la "différence" avec ces exorcistes freelance, ces marabouts et autres voyants aux promesses mirifiques.

    "Si tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros"

    La situation est parfois plus tendue... Un autre prêtre du diocèse se souvient d'un jour où il s'est mis en colère. Une paroissienne était entrée en contact avec un marabout et, afin d'évaluer ses honoraires, ce dernier lui aurait dit : "Tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros". Était-ce un début d'escroquerie?

    L'automne dernier, deux retraités orléanais de 69 et 74 ans ont eu moins de chance. Ils avaient un différend avec un garagiste. Et le couple a pu compter sur ce marabout d'une quarantaine d'années pour les aider à se délester de 15.000 euros, sans l'ombre d'un résultat probant. L'affaire est allée jusqu'en correctionnelle...

     Les victimes ne présentaient apparemment pas de vulnérabilité particulière. Elles étaient juste un peu en détresse et sont tombés sur l'escroc qui avait démarché jusqu'à Blois (Loir-et-Cher).

    Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte.

    Cet hiver, les policiers orléanais ne répertoriaient pas d'autres plaintes pour escroquerie en lien avec la voyance  "Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte. Il y a une forte acceptation morale", regrette la police nationale d’Orléans.

     

    Les forces de l'ordre ne sont pas dupes : "Il y a plein d'annonces qui prospèrent,

    il est essentiel de sensibiliser les citoyens sur ce démarchage. S'il y avait des plaintes, il pourrait y avoir des réponses pénales."

    En octobre 2012, justement à la suite d'une plainte et d'un jugement devant le tribunal correctionnel d'Orléans, trois ans de prison, dont un ferme, ont été prononcés à l'encontre d'un faux voyant... mais vrai escroc. L'accusé a été contraint de rembourser la victime dans son intégralité.

    https://www.larep.fr/orleans/insolite/religion-spiritualite/2018/04/28/quelles-differences-y-a-t-il-entre-un-pretre-exorciste-catholique-et-un-marabout_12812320.html

     

  • BRAVO! Continuez…. Soyez cons!

    … de toutes façons: on est fichus!

    Bois-d'Arcy : la prison lui rend son arme factice, il retourne braquer

    L'administration pénitentiaire a restitué son pistolet factice à un braqueur de 45 ans à sa sortie de détention. Il a aussitôt récidivé.

    Alexandre C. sera jugé; le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles selon la procédure de comparution immédiate.

    Alexandre C. sera jugé le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles selon la procédure de comparution immédiate.

    Les policiers de la sûreté départementale des Yvelines ont d'abord cru à un gros mensonge. Avant de devoir se résoudre à admettre que le récit qui leur était livré, aussi improbable soit-il, correspondait bien à la réalité.

    Un homme de 45 ans, très connu des services de police pour avoir été impliqué dans plus d'une vingtaine de braquages commis entre 1993 et 2017, a été interpellé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 28 mars dernier, alors qu'il faisait l'objet d'un mandat de recherche pour de nouveaux vols à main armée commis à Versailles (Yvelines).

    Semi-liberté

    Au cours de sa garde à vue, Alexandre C. a reconnu les faits reprochés, avant de détailler son mode opératoire. " Cet homme a été placé sous le régime de la semi-liberté au printemps 2017 alors qu'il finissait de purger une peine de prison à la maison d'arrêt de Versailles, confie une source proche de l'affaire. Ce régime particulier lui permettait de sortir de prison tous les matins avant de réintégrer sa cellule en fin de journée. Mais, au lieu de mettre à profit ce temps de liberté pour se réinsérer, il a récidivé. "

    Alexandre C. a ainsi reconnu avoir braqué une pharmacie, le 6 mai 2017, avec une arme de poing factice à Versailles juste avant de regagner la prison. Mais l'homme, décrit comme un toxicomane, ne s'est pas débarrassé de son pistolet et de son butin n'importe où. Il assure avoir tout simplement déposé son arme et l'argent volé dans un casier indi viduel de la maison d'arrêt de Versailles, réservé aux détenus soumis au régime de semi-liberté et ne faisant l'objet d'aucun contrôle de l'administration pénitentiaire...

    Multirécidiviste

    L'affaire de ce braqueur devient encore plus invraisemblable après son interpellation, le 23 mai 2017, après un vol à l'étalage du côté de Guyancourt (Yvelines). " À ce moment-là, il a été mis fin au régime de semi-liberté dont il bénéficiait et il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, poursuit la même source. Il a été finalement libéré au mois de février dernier et, là encore, il s'est passé quelque chose d'assez incompréhensible. " Au moment de son interpellation, en mai 2017, Alexandre C. portait sur lui son arme factice. Ce pistolet lui a, ensuite, été restitué au moment de sa sortie de la prison de Bois-d'Arcy, le 17 février dernier...

    Le multirécidiviste n'a pas manqué de profiter de cette aubaine et a aussitôt recommencé à braquer. Le 20 février, au sein d'un magasin de l'enseigne Picard, puis dans une pharmacie, trois jours plus tard. Toujours à Versailles. " Et ça, ce ne sont que les faits que nous avons pu lui imputer, confie un haut fonctionnaire. On ne serait pas surpris de découvrir d'autres vols commis alors qu'il était en semi-liberté ou après sa libération au mois de février. "

    Comparution immédiate

    Après les aveux d'Alexandre C., les enquêteurs de la SD des Yvelines ont aussitôt procédé à diverses vérifications qui leur ont permis de constater que le braqueur disait vrai. " Son arme factice lui a bien été remise à sa sortie de Bois-d'Arcy, ajoute la même source. Et des casiers individuels sont bien mis à la disposition des personnes bénéficiant du régime de semi-liberté à la prison de Versailles afin de leur permettre de déposer leurs effets personnels avant de regagner leur cellule pour y passer la nuit. Ces casiers ne font l'objet d'aucune vérification. "

    Cette affaire devrait trouver son épilogue le 19 mai prochain au tribunal de grande instance de Versailles, où Alexandre C. sera jugé selon la procédure de comparution immédiate.

    Finalement

    Les délinquants sont mieux traités que les sdf. Pour ces derniers pas grand chose à bouffer et le trottoir pour dormir ou crever. Y’a pas un problème non?

     

     

     

  • Mai 68 et moi

    J'allais avoir 18 ans au mois d'août. Comme beaucoup d'enfants d'ouvriers, on m'avait envoyée à l'usine (à confection) pour ramener une seconde paye, bienvenue dans une famille sans père.

    Je me levais à 6h30 le matin pour aller à l'usine située à plus de 3 km; il a fallu que j'attende d'avoir 16 ans pour avoir une mobylette; sinon, je partais à vélo. Qu'il vente, grêle ou gèle, fallait aller à la pointeuse.

    A 14 ans, toujours à l'usine et payée à l'heure, je devais travailler 44 heures par semaine, donc le samedi matin. Nous, les mineurs, ont était payés de clopinettes, 0,54 centimes de francs de l'heure. C'était normal de sous-payer les gosses. On devait attendre d'avoir 21 ans pour toucher un salaire entier. Moyennant quoi, au moment de la retraite, si tu n'as pas un contrat d'apprenti à monter à ces ponctionnaires de la nation, ta retraite, de l4 ans 18 ans, elle ne vaut pas un clou. Ce n'est qu'avec les accords de Grenelle qu'on a cessé de nous sous payer. J'ai commencé à toucher le smig (non pas le smic) entier après 68.

    Un quart d'heure de retard et c'était une demi-heure impayée. Plus d'un quart d'heure, on retirait une heure sur la paye, qui était hebdomadaire, en espèces, dans une enveloppe. En ce temps là, les femmes ne pouvait pas ouvrir un compte-bancaire: il fallait l'autorisation du mari. Pour ma mère qui était veuve, ce fut difficile de l'ouvrir. Après, elle faisait trop de chèques, dépassait son écot et bien sûr, elle a eu des problèmes… On pouvait rien lui expliquer… elle était un peu “juste“.

    Moi-même, à vingt ans, maman-célibataire, j'ai eût, heureusement la chance que mon patron d'imprimerie venait d'entrer dans la banque et, quand il a constaté que le guichetier refusait absolument de m'ouvrir un compte, il est intervenu. Ouf! c'était la banque de son entreprise. Mais, les filles, on a été surveillée comme le lait sur le feu.

    Découvert bancaire, tu rêve! les découverts en ce temps-là, c'était cher, plus que très cher!!! Pourtant, depuis peu, 1966 je crois, nous les femmes, pouvions ouvrir un compte bancaire seule, sans l'autorisation du mari, incroyable par vrai? c'est pourtant pas si vieux… quelques crétins derrière leur guichet refusèrent longtemps.

    A la télévision, une seule chaîne, en noir et blanc, on a vu des trucs pas croyables: des jeunes qui tapaient à coups de bâtons et de pavés les policiers! Ils essayèrent d'entraîner les jeunes ouvriers avec eux… d'un côté, les étudiants barbus, chevelus et fumant la marie-jeanne en veux-en voilà, et les ouvriers qui disaient: “on ne comprend pas ce que vous voulez“… eux, ils étaient à l'usine et content d'avoir un travail et de faire quelque chose de leur dix doigts et cette impression de faire avancer la France…. Un boulot, un appart' et le ou la fiancée, c'était ce qu'on voulait.  Moi non plus, je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient ces chicos.

    Sous les pavés la plage? Ah? Ben à Toulouse, il y avait énormément de rue entièrement pavées comme du temps des Romains. Moi, quand j'y passais dessus en vélo, je n'ai jamais vu la plage… que des emmerdements de chaînes qui déraillent, de pneus qui crèvent et surtout, mal au fesses à force de sauter sur la selle. Bon, vous avez compris, la vie des ouvriers et des étudiants, ça pouvait pas être même combat; on ne perdait pas notre temps à user nos jeans sur les bancs des facs en voulant refaire le monde. Le monde, c'est du sang, de la sueur et des larmes. Une fois que tu as compris cela, t'est le Roi du monde.

    Tu le prends comme tu veux, mais, t'est rentier aujourd'hui? tu voyage sans fin en te demandant seulement s'il va faire beau? tu as la santé éternelle? Ben si t'est pas descendant des princes du pétrole, mon pauvre, vaux mieux te lever pour ramener ta paye… et puis, si tu réfléchi, jeans ou costume trois pièces: même combat. C'est la naissance, le mariage, les enfants, la vieillesse et la mort. Tu le tourne comme tu veux, c'est la vie! J'avais envie de leur dire ça… mais, ils étaient trop sûr d'eux pour m'écouter une seconde. Trop sûrs que le monde leur appartenait et qu'ils allaient le changer de force. Ceux, qui ont mon âge aujourd'hui et qui lançaient des pavés, ont-ils obtenu la vie éternelle? et leur pognon -qu'ils ont plus que moi parce qu'ils ont fait des études- ils feront comme les autres, ils ne l'emporteront pas dans l'autre monde. Alors?

    Dans les voitures, plus d'essence. Nous, on était en mobylette: obligées de pédaler durant toute la longueur! Puis, petit à petit, pas de courrier, pas d'électricité, pas de bus, rien dans les épiceries: pas de légumes, pas de lait, pas de farine ni de sucre, RIEN. Tout était fermé. Fallait marcher loin pour trouver un peu de victuailles.

    Mon frère, de 11 mois plus vieux, était lycéen dans un lycée à Saint-Hilaire du Harcourt (la Manche) pour des études spéciales; un seul lycée de ce type en France. Comme tout le monde était en grève et qu'ils n'avaient plus les moyens d'assurer des repas, la direction leur a dit: rentrez chez vous!

    Heu… oui. Comment? pas de bus, pas de train!!! Mon frère est parti en stop… il n'avait pas trop les cheveux longs et était propre sur lui mais, bon en ce temps-là, les gens se méfièrent des auto-stoppeurs à la nuque longue. Alors, il lui a fallu presque trois jours pour revenir à Toulouse (nous habition Rue de la Pépinière, début quartier de la Roseraie). Ma mère s'inquiétait car elle avait essayé de téléphoner au lycée, mais, rien à faire, pas de téléphone.

    Elle courait partout pour demander aux voisins comment faire. Quelqu'un lui a dit: allez à la gendarmerie, eux, vont vous renseigner… Elle a du supplier et pleurer devant un voisin (à qui il restait quelques gouttes d'essence dans la voiture) pour qu'il amène à la gendarmerie; il fallait aller à l'époque à Saint Jean de L'Union (depuis ces deux villages se sont séparés. Il y a Saint Jean et L'Union). Les gendarmes, comme d'habitude, on été serviables: ils sont au service du public. Malgré tout, ma mère et moi avons attendu plus de trois heures trente que la demande parte en Normande et revienne. C'est comme cela que nous avons su pour le frère aîné. Restait plus qu'à attendre qu'il revienne; on le guettait tous les jours. C'était durant la période du blocage de l'usine où on bossait, ma mère et moi.

    A l'usine, donc, 110 filles, communistes voulaient nous empêcher de bosser. Ma mère, au nom de son père, cheminot et cégétiste voulait les suivre. Je lui ai dit qu'on ne s'en sortait pas à deux payes (minables) et que comme on était payées à l'heure, on allait avoir des dettes et de graves problèmes avec les huissiers, la police, etc… On venait de quitter une cité HLM très dangereuse et on habitait un appartement dans une villa: le loyer avait quintuplé!

    Il me fallait “en rajouter“ pour la faire changer d'avis, je pense y être parvenue… le portemonnaie c'est sacré! On forçait un peu pour entrer dans l'usine mais, l'avant-dernière semaine de mai, les 110 fadasses voulaient qu'on soit toutes en grève. Une fille a dit: “faut voter!". Moi, je n'avais pas l'âge... Alors, les grévistes ont été obligées de nous laisser voter. Comme l'usine comptait 450 ouvrières, il y avait tout le matériel qui permettait de voter pour les délégués syndicaux. Alors, on a voté, à bulletin secret: moi, je dis que le vote à bulletin secret devrait être obligatoire dans chaque décision et pas cette guignolerie qu'on voit partout de votes à main levée. Ceux qui ne veulent pas se soumettre aux saints diktats, sont obligés de suivre les autres pour ne pas se faire massacrer ou crever les pneus ou rayer la voiture. Honte aux cons!

     

    Donc, suite à ce vote, on a su qu'il y avait 110 fadasses pour la grève… pas beaucoup sur les plus de 450, vous le concèderez sans peine. Ouf, on allait reprendre le travail et ne pas perdre des heures sur la paye; on se regardait entre-nous, les “bonnes travailleuses“, on était rassurées. On est parties tranquilles car, tout cela avait durée une journée entière on avait tout de même perdu une journée de paye, chacune; ma mère m'a juré qu'elle avait voté pour le travail. Je n'en suis pas très sûre.

    Les 110 abruties ne l'entendirent pas de cette oreille: elles se sont mises en groupe compact, en travers le portail et l'on bloqué. On n'a pas pu pénétrer dans l'usine. Elles ont bloqué la journée entière, en vociférant contre le monde entier; cela faisait peine à voir ces visages tordues de colère et éructant n'importe quoi! Comme font tous les cocos et autres anarchistes; plus la foule hurle, plus elle veut hurler encore et toujours plus fort.

    Le lendemain matin, à 8 heures, elles étaient là. Je ne sais pas à quelle heure elles arrivaient pour nous bloquer le passage, vers les 6 heures sans doute. On est courageux quand on fout la merde… faut ce qu'il faut! Toujours est-il qu'en voyant cela, on devait rentrer en pédalant à vide, en quelque sorte puisqu'on n'avait plus de quoi “nourrir“ d'essence les mobylettes. Au mois de mai, il fait très chaud à Toulouse, croyez-moi. On n'était plus en bonnet et manteaux mais, qu'est-ce qu'on avait l'air cloche à pédaler sur des vélomoteurs (que je pensais, mais bon, imaginez la scène!). Au bout de plus de dix jours, les crétines consanguines ont fini par laisser le passage libre et on a fini par revenir travailler. Mai 68, terminé la chienlit!

     

    Alors, cela a changé quoi, mai 68 pour moi? J'ai continué à bosser et à me lever de bonne heure pour ce faire; ma mère a continué à me piquer ma paye. J'ai remarqué qu'on pouvait, petit à petit, s'habiller en pantalon, entrer dans un café seule…. Il en fallu du temps pour que les mœurs se libèrent chez les gens d'en-bas, croyez-moi.

    Le simg est devenu smic et à bien augmenté. Puis, petit à petit, on a eu plus de congés. Et une caisse de retraite complémentaire. Plus de 38 millions d'ouvriers à engraisser les p(f)onctionnaires, cela n'a pas changé. Té, regarde-les, encore en grève, les égoïstes!

    Et puis quoi encore? rien de mieux. Ya que les bourges qui se sont remplis -mieux- la panse en trouvant des boulots de p(f)onctionnaires; ils ont pu baiser et se droguer comme ils voulaient, ils appelèrent cela: la mode hippie. Ha au fait, Cohn-Bendit a écrit trois ou quatre ans après que les petits garçons aimaient qu'on leur chatouille la quêquête. Oui, je ne mens pas! voilà d'où vient Mai 68 en France. (cela “pétait“ un peu partout dans le monde). Mais chez nous, surtout des bourges et des dépravés. Il y en a encore qui traîne dans les médias… pardon, les merdias.