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femme - Page 168

  • Questions existentielles contemporaines

    MOTS CLES Cé francé beaucoup de mon site:

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  • cé francé beaucoup!

    Merci à Bescherelle, ta mère!

     

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  • Fonctionnaire, ta mère!

    Rapport de la Cour des comptes: les fonctionnaires doivent travailler plus

    Sur les quelque 2 millions de fonctionnaires à temps plein en France, seuls 500 000 travaillent effectivement 35 heures par semaine, estime un rapport de la Cour des comptes. Plusieurs catégories d’agents, telles que les enseignants (soumis à des obligations réglementaires de service) ou les surveillants de prison (en raison de la pénibilité du travail et d’horaires décalés), bénéficient d’un temps de travail inférieur à la durée légale. En alignant la durée effective de travail des fonctionnaires sur la durée légale, le gouvernement pourrait ainsi économiser 700 millions d’euros par an et 27 000 emplois.

  • Comment le Conseil Général vous ruine!

    En 2005, par malchance d'hérédité familiale, je suis atteinte par une maladie auto-immune qui tente de m'arrêter dans mon élan de vivre.

    Comme j'y ai droit, je demande une allocation d'invalidité partielle qui s'avère totalement peanuts parce que j'avais interrompu 8 ans auparavant mon travail pour m'occuper de ma fille, elle aussi atteinte d'une autre grave maladie auto-immune et qui avait besoin de moi 24h/24.

    Pour toucher l'invalidité, il faut avoir cotisé 10 ans sans interruption; que j'ai déjà cotisé une bonne trentaine d'années avant d'arrêter, ils s'en tapent comme votre première chemise.

    En 2010, j'ai l'horreur de fêter mes 60 ans et donc, comme la loi Fillon les y autorise, ils me foutent à la porte de mon travail d'indépendant et me refile une retraite de 715 euros par mois, royale retraite pour avoir déjà travaillé 46 ans.

    (J'ai travaillé 19 ans chez les patrons et 27 ans à mon compte –et, vous allez rire, je touche plus de retraite pour avoir travaillé chez les patrons en 19 ans que 27 ans à mon compte- chaque caisse s'autorise le droit de n'en faire qu'à sa tête et me sucre tout ce qu'elles veulent et, notamment les deux ans  liés au fait d'avoir élevé un enfant et même le petit pourcentage accordé pour avoir eu un enfant handicapé; on nous appelle les “polypensionnés“ pas parce qu'on touche double mais on touche rien!).

    N'ayant eu qu'une enfant, je n'ai jamais eu d'allocs de quoi que ce soit… ça ne se faisait pas dans les seventies. Le seul “avantage“ de mon statut actuel, c'est que j'ai droit à une aide de l'APA, c'est-à-dire que l'on me fait quelques heures de ménages par semaine et que je ne règle pas trop.

    Jusqu'à maintenant, le montant de l'allocation APA était versé tous les mois sur mon compte bancaire. J'attendais de recevoir la facture de l'association et je réglais par virement bancaire: clair, net, précis et sans bavure. Le Dr de l'assoc m'a dit que j'étais la seule à régler ainsi, les autres familles demandaient que l'argent soit versé directement à l'assoc. Perso, j'ai l'habitude d'avoir une tête qui fonctionne.

    Tout ce qui précède ci-dessus pour vous dire combien coûte ce service: une employé pour mettre sur le logiciel qu'il faut m'envoyer telle somme tous les mois, (petit ajustement en janvier pour l'augmentation) et, peut-être, une autre qui vérifiait auprès de l'assoc qu'en fin d'année, j'avais bien dépensé l'argent comme prévu. Deux fois, seulement, j'ai dû rembourser des sommes non-utilisées… ce qui est normal. Pour faire bonne mesure, rajouter un chef qui vient vérifier si tout va bien dans les bureaux. 3 personnes à tout casser, trois salaires donc.

    Hier, tout à tract je reçois une enveloppe demi-format (timbrée à 2,94 €) avec deux carnets de chèques et une lettre qui me dit ceci: vous devez payer vos aides avec ces chèques, vous ne recevrez sur compte bancaire que les cotisations; il faut vous inscrire à l'URSSAF.

    Les chèques sont d'un montant de 8,64 €… sauf que mon intervenante, avec son ancienneté et compétences touche 10,14 euros de l'heure. Je vais m'amuser pour les comptes et elle va rigoler en allant les encaisser à sa banque!

    Cependant, j'ai travaillé de 1970 à 1983 inclus, dans des imprimeries toulousaines différentes. Ce qui fait que je connaissais bien le travail des ouvriers de l'imprimerie, à l'époque, même s'il y a eu, bien sûr des progrès technologiques. J'ai comme on dit, “appris sur le tas“ et, durant quelques mois, j'ai travaillé aux Parchemins du Midi en tant que photograveur offset. Les Parchemins (aujourd'hui disparus) faisaient en 1973 les chèques pour les banques du coin.

    Il y avait un atelier des chèques: portes cadenassées, seules 3 personnes, bien surveillées, qui y travaillaient avait le droit d'y pénétrer. Quand elles sortaient le soir, elles étaient fouillées. Chaque bout de papier de l'atelier était mis sous célés, emportés, je ne sais par qui mais sans doute des employés assermentés. Je n'y ai jamais mits les pieds, mais comme je suis curieuse, un des ouvriers spécialisé en question m'a bien expliqué ce que j'écris ici.

    Il y avait une machine “électronique“ (mot de l'époque) qui gravait sur chaque chèque le numéro de compte… bref, tous les chiffres que vous voyez en bas de vos chèques. Et ce poste était encore plus surveillé que les autres.

    Voici comment on faisait l'impression offset dans les années 70: il y avait un monteur-copiste et un photograveur offset (j'ai tenu ces deux postes).

    Quand la copie était terminée, on "insolait, révélait et gommait" la plaque offset que nous ou l'offsettiste venait chercher pour passage en machine. Faisons par ex, des carnets.

    Après le passage en machine, il faut massicoter pour avoir l'imprimé au format puisqu'on tirait plusieurs formats sur le même feuillet offset. On passait ensuite à la machine typo pour tracer un trait à découper si nécessaire. Vous savez, les trou-trous et le dessin du ciseau.

    Le papier une fois coupé, passait au travail de table. Là une ou deux femme mettait les carnets en forme, (feuilles et couvertures, par ex) les passait à la taqueuse (une machine qui vibre et met les feuilles “au taquet“ donc, bien rangées).

    Puis, prenant le paquet de feuillet, elle le passe sous la machine à mettre des agrafes et collait un dos pour faire joli et masquer les agrafes. En l'occurrence, pour des chèques, on colle tout et même, certains carnets on des agraphes.

    Pour les chèques, avant de les mettre en forme, il fallait les passer un à un dans la fameuse machine électronique pour insérer les numéros de comptes, etc.

    Puis, ou le client venait chercher sa commande, ou bien c'était livré.

    D'accord, avec les changements technos, cela a du être bien simplifié de nos jours, il doit y avoir une machine qui fait tout le tintouin du premier coup, depuis l'ordinateur jusqu'au carnet terminé avec les chiffres "électronique" déjà vus plus haut; de même je me dis que les banques doivent avoir leur imprimerie intégrée.

    D’où sortent les chèques que j'ai reçu? Sans doute d'une imprimerie de fonctionnaires… on connait le courage des fonctionnaires. Et puisqu'ils ne font plus les billets de banque, faut leur trouver un boulot ou un autre. Cela se voit trop que les employés de la Banque de France sont grassement payés à ne rien foutre.

    Donc: deux ou trois fonctionnaires d'imprimerie: un offsettiste et un graphiste au minimum

    Et aussi quelqu'un pour réceptionner les carnets au bout de la machine et qui les envoie à une autre qui avait commandé. Peut-être est-ce la même fonctionnaire qui envoie les chèques et dépense des sous pour les timbres? et aussi pour l'enveloppe. Et le temps passé?

    Une autre qui rentre dans le logiciel les cotisations que je reçois sur mon compte et que je vais devoir payer à l'Urssaf où je dois m'inscrire et donc une fonctionnaire de l'Urssaf en ligne pour m'enregistrer, répondre à mes questions….. et surveiller, parce que figurez-vous, tous ceux qui paie avec des CESU, croyez-moi, le compte individuel est scruté sous tous les angles... des fois que vous tenteriez de blanchir de l'argent sale....

    Un chef par ci-par là qui fait semblant de justifier sa paye, dont un ou deux au conseil général de Haute-Garonne et un autre à l'Urssaf en ligne.

    Peut-être un ou deux pour vérifier le vérificateur!

    Un fonctionnaire de la Trésorerie Générale qui va m'envoyer l'acter à payer les cotisations.

    J'espère que c'est la même qui vérifiera que j'ai payé en son temps pour sortir mon dossier des réclamations prévues par le logiciel et des menaces qui vont avec.

    Et une qui va vérifier en fin d'année si j'ai bien dépensé tous les sous. Qui va m'adresser un courriel pour me dire que je n'ai pas tout utilisé que je dois tant et que je vais recevoir un courrier de la Trésorerie du coin pour rembourser.

    C'est un peu long à lire mais, vous savez maintenant pourquoi vos impôts locaux augmentent exponentiellement d'années en années.

    J'aurai dû partir en Syrie et revenir aujourd'hui tendre la sébile.

     

  • Dégueulasse !

    Pour tout dire, j’ai atteint un tel niveau d’écœurement et de nausée politique, le paroxysme de la nausée politique et de l’écœurement, que ce matin, j’avais envie de me taire.

    De grandes vagues de migrants, composées pour l’essentiel d’hommes en âge de combattre, venus de Syrie et d’Irak,  fuient le chaos et  laissent derrière eux une poignée de femmes, Yézidies, prendre les armes contre Daesh et tenter résister.

     

    Des femmes se battent et des hommes se cassent.

    Bien, hein? Et l’Europe officielle, médiatique, verse des larmes d’émotion en leur ouvrant ses portes. Des faits d’une barbarie épouvantable se produisent là-bas:  marché aux esclaves sexuelles chrétiennes et yézidies et celles qui refusent le viol sont exécutées. Et l’Europe soi-disant humaniste laisse faire en gesticulant. Et ils sont où les féministes? Et ils sont où les défenseurs des droits de l’homme?

    L’Europe suinte d’hypocrisie, de lâcheté, d’aveuglement, à un point qui soulève le cœur. Qu’on laisse faire une chose pareille, une telle barbarie, sans envoyer les armées européennes et occidentales est la honte absolue, une honte criminelle. La politique est morte, la volonté d’agir, de choisir, de décider, totalement morte, crevée comme un vieux pneu, remplacée par un moralisme bien pensant de la pire espèce porté par des pitres de bas étages. La Commission européenne, en autorité morale suprême, le Vatican de Bruxelles, tresse des lauriers à la France pour l’accueil de sa part des quotas et lui distribue des bons points. Merci Madame la Commission, vous êtes trop bonne, merci pour ce bon point. Le premier ministre finlandais donne l’exemple en ouvrant sa résidence secondaire aux réfugiés. Merci Monsieur le Premier ministre.

     

    Hélas, notre président à nous n’a pas de résidence secondaire et ne peut donc pas en faire autant… Nous en sommes navrés, croyez-le bien.  L’Etat demande aux 36 000 commune d’accueillir des migrants. Tout le monde donne des leçons à tout le monde. Le pape François, désolé de le dire, est un pape donneur de leçon quand il demande aux paroisses européennes de s’ouvrir à l’accueil et ne dit pas un mot des chrétiens massacrés, torturés, exterminés au Moyen-Orient, et des chrétiennes surtout, ou bien à peine, inaudible.

    Et d’ailleurs, comment se fait-il que l’immense place Saint-Pierre et la Basilique n’aient pas été transformées en camp d’accueil?

    L’Allemagne de Madame Merkel baigne dans l’hypocrisie: si l’Allemagne est si heureuse d’accueillir un million de demandeurs d’asile, pourquoi se contorsionne-t-elle pour  obtenir l’adoption de quotas et d’un partage avec les autres Etats? Mme Merkel, que nous prenions pour un leader, un vrai leader européen, est en dessous de tout. Le moralisme et l’idéologie font bon ménage. « L’Europe d’en haut » jubile: « nous avons [enfin] fait sauter les frontières! » Les passeurs se frottent les mains. Eux aussi, ils ont gagné: des sommes faramineuses. Silence, on ne parle plus de ce sujet. Mme Merkel s’est pliée à l’air du temps.

     

    La parole publique européenne, celle qui traverse le filtre médiatique, est réservée à peu près exclusivement à des lâches et des crétins qui n’ont rien compris, rien à dire, rien à faire, obsédés par les prochaines élections, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Dans le grand vent du conformisme médiatique, ce conformisme méchant, atrabilaire, haineux, les voix de l’intelligence, de l’esprit critique du courage, de la résistance sont interdites d’antenne. Il faut vraiment bien fouiller sur Internet pour les trouver en ce moment (Onfray, Bruckner, Le Goff).

    Moi, je dis qu’une Europe, voire même un monde occidental, qui tolère en laissant faire, à deux pas de ses frontières, par aveuglement, par bêtise et par lâcheté, la résurgence d’un marché aux esclaves sexuelles Yézidies ou chrétiennes – car je suis désolé, on ne fait strictement rien pour l’empêcher –  et qui s’enivre de bons sentiments et de bonne conscience en abolissant soudain de facto ses frontières, est une Europe à la dérive, une Europe qui fuit le réel, une Europe qui baigne dans l’hypocrisie, la tartufferie, les bons sentiments et la bonne conscience, la lâcheté, une Europe qui est en train de se livrer, pieds et poings liés, à une nouvelle forme de soumission et de totalitarisme de la pire espèce, une Europe en fin de course qui se prépare aux pires malheurs pour elle-même.

    Mais j’ai trop parlé. J’avais envie de me taire. Je ferais mieux de me taire, comme tout le monde. Je vais finir par m’attirer des ennuis et me prendre une avalanche de haine.

    Et puis, le silence est plus parlant que bien des révoltes. « Ceux qui se taisent, les seuls dont la parole compte » (Péguy).

     

    Maxime TANDONNET

    A propos MAXIME TANDONNET

    Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...

     

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2015/09/08/au-paroxysme-de-la-nausee/#comments

     

    http://francais.rt.com/international/5340-daesh-escalve-sexe-execution

  • SCANDALE: une assoc pour les animaux trouve certains animaux plus intelligent que des personnes handicapées!

    J'ai lu ceci sur le blog d'une personne autiste….

    "N'est-il pas vrai que les animaux ne soient pas aussi intelligents ou évolués que les humains?"

    Si le fait d'avoir une intelligence supérieure ne donne droit à aucun être humain de malmener un autre être humain pour servir ses propres intérêts, alors pourquoi les humains se donneraient-ils le droit de malmener des êtres non-humains? Certains animaux peuvent se montrer plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs, plus aptes à communiquer et à utiliser un langage que certains êtres humains, par exemple, si l'on compare un chimpanzé avec un nourrisson ou avec une personne souffrant d'une grave déficience intellectuelle. Faudrait-il pour autant priver ces derniers de droits et en attribuer aux animaux plus intelligents? Bien sûr que non. Comme le dirait le philosophe britannique du 19e siècle Jeremy Bentham, " La question n'est pas: peuvent-ils raisonner? ni: peuvent-ils parler? mais : peuvent-ils souffrir? ". La façon de déterminer qui mérite de la protection n'est pas par l'intelligence mais plutôt par la capacité de ressentir la douleur.

    http://www.petafrance.com/faq-general.asp

    La PETA tend la main à Jean-Marie Le Pen

     

    << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

    Si je comprends bien, selon la PETA PETA France, certains êtres humains serraient moins intelligents que des animaux.

    Quel est l'objectif? Tendre la main à Jean-Marie Le Pen?

    Relisez bien la "tirade" de la PETA : << Par ailleurs, certains animaux sont incontestablement plus intelligents, plus créatifs, plus réceptifs, plus démonstratifs et plus aptes à communiquer que certains êtres humains handicapés. >>

    ( PETA )

    __________________________________________

    En tant que personne Autiste, je suis atterré par les propos tenus sur le site de la PETA.

    L'Autisme est un handicap.

    Aucun être humain ne devrait être jugé inférieur à des animaux.

    Se taire, c'est acquiescer

    En tant que citoyen, que militant associatif (Autistes & CO et SATEDI), que blogueur, je ne peux et ne doit pas accepter que des êtres humains soient considérés comme inférieurs à des animaux.

    Je ne me tais pas. C'est une question de dignité.

    Marian Giacomoni

    Autiste fier de l'être

    http://en-quete-de-declics.fr/index.php?declic=quete&autisme=la-peta-tend-la-main-a-jean-marie-le-pen

     

    Moi, j'ai envie de dégueuler quand je lis cela!!!

  • Prendre la place aux personnes handicapées, c'est dégueulasse!

    .... et, si un jour c'était vous!

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    Agression pour une place réservée, incivilité ordinaire !

     

    Résumé : Dans le Nord, règlement de compte entre une auxiliaire de vie et une automobiliste qui s'est garée sur une place réservée aux personnes handicapées. La dispute tourne au pugilat. A quand des mesures drastiques pour dissuader les contrevenants ?

     

    Encore une petite "tragédie" de l'incivilité ordinaire... Une personne se fait agresser par une automobiliste parce qu'elle lui reproche de s'être garée sur une place de stationnement réservée. La routine, me direz-vous, puisque ce type de péripéties semble devoir émailler le quotidien de toutes les personnes concernées. Quelques jours auparavant, c'est un maire qui gare impunément son cabriolet avant de se faire prendre en photo par l'un de ses administrés qui s'empresse de la poster sur les réseaux sociaux (article en lien ci-dessous).

     

    Pourtant fille d'une "invalide"

     

    Mais la nouvelle "affaire" de Villeneuve-d'Ascq (Nord) a la particularité d'avoir tourné à la bagarre. L'histoire, rapportée par La Voix du Nord (article en lien ci-dessous), s'est déroulée le dimanche 9 août 2015 sur le parking d'un supermarché local. Une auxiliaire de vie, en présence de la jeune fille qu'elle accompagne, se plaint auprès de l'accueil de la grande surface que toutes les places réservées sont occupées par des véhicules sur lesquels aucune carte européenne de stationnement n'est apposée. L'agent de sécurité fait alors une annonce qui incite les indélicats à déplacer leur véhicule. Sauf un ! Une en réalité, qui prend tout son temps et à qui l'auxiliaire fait donc remarquer son manque de savoir-vivre. La contrevenante riposte en prétendant qu'elle possède la fameuse carte mais sans être en mesure de la produire. Comble de la mauvaise foi, elle réplique que sa mère est invalide. "Je lui ai répondu que si c'était effectivement le cas elle devrait être d'autant plus consciente de la gêne que peut causer ce genre d'infraction et surtout qu'elle n'a pas le droit d'utiliser cette carte sans la présence de sa mère", explique l'auxiliaire à La Voix du Nord.

     

    Règlement de compte

     

    L'auxiliaire reconnaît avoir lâché un juron ; la conversation tourne au règlement de compte. La contrevenante tente d'emboutir la voiture de l'auxiliaire qui parvient à l'éviter. Puis elle descend et lui assène des coups à la tête et au bras gauche. La victime parvient à composer le numéro de Police secours. Elle souffre de douleurs cervicales, qui la contraignent à un court arrêt de travail. Elle a déposé plainte auprès du commissariat qui pourra se fier au contenu des bandes de vidéo surveillance pour mener son enquête et interpeler la propriétaire du véhicule, d'autant que la jeune femme handicapée a eu le temps de mémoriser la plaque.

     

    L'or bleu du conducteur impatient

    Cette altercation n'est pas sans rappeler celle qui dont a été victime un élu d'une ville du Rhône en 2012, frappé au visage lorsqu'il tente de faire respecter l'usage des places de stationnement pour personnes handicapées. Diagnostic affligeant: triple fracture du plancher orbital, 15 jours d'interruption de travail et une opération. D'autres encore, trop souvent... Pour un rectangle de bitume bleu de quelques mètres carrés qui semble susciter la plus grande des convoitises. Sorte d'"or bleu" du conducteur impatient. Un court-métrage choc intitulé Juste deux minutes aborde sans ménagement l'impact de cet irrespect pour les usagers concernés (article en lien ci-dessous). Il invite à prendre conscience que le stationnement réservé aux personnes handicapées n'est pas un luxe, encore moins un privilège abusif. Il en va de leur confort mais aussi de leur sécurité.