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"Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je suis fier et heureux de vous accueillir ce soir dans cette mythique salle du Théâtre du Châtelet et je déclare ouverte la grande cérémonie de la Connerie d'Or 2016!!!
Tonnerre d'applaudissements.
Nous avons cette année, les plus grands compétiteurs qui se sont affrontés avec grand talent. Il faut reconnaître qu'après quatre années et demie
de gouvernement socialiste, la barre a été placée très haut. Mais cela n'a, à l'évidence, pas découragé nos compétiteurs. On peut même dire que cela les a, ces derniers temps, galvanisés et ils méritent tous vos applaudissements.
Applaudissements nourris.
A cinq mois de la branlée électorale du siècle que les socialos et consorts vont se prendre, le jury a bien senti qu'était venu pour la gauche le temps du bouquet final du feu d'artifice des tweets, propos, confidences, discours et décisions les plus débiles, les plus ridicules, les plus pitoyables et les plus saugrenus.
Je vous rappelle, cher public, les règles de cette compétition de la Connerie d'Or. Il faut avoir prononcé de façon publique, c'est-à-dire de façon à ce que tout le monde puisse en profiter, une énormité inédite, de préférence parfaitement scandaleuse, mais en tous cas, d'une crétinerie absolue et indiscutable.
Alors je sais que le plus difficile a été, pour le jury, de déterminer la qualité inédite des conneries sélectionnées. Car il est vrai que après cinquante quatre mois de règne de Hollande Ouille et de pas moins de soixante quatorze ministres nommés, vous pensez bien que des conneries, il y en a eu un sacré paquet de dites et de faites. Mais pour être nominé aujourd'hui à notre grand prix de la Connerie d'Or 2016, nos compétiteurs ont dû se renouveler et proposer du "jamais entendu" ou du "jamais fait". Et quelque soit le vainqueur ce soir, toutes nos personnalités de gauche doivent être remerciées et félicitées pour leur créativité.
Applaudissements.
Sont ainsi nominées ce soir... j'ouvre mon enveloppe... quel suspens !...
Rires....
et je demanderais à chacune des personnalités appelées de s'avancer sur la scène, afin que vous, public, puissiez saluer nos nominés comme il se doit.
J'appelle notre première nominée, euh pardon, notre premier nominé, Pierre Bergé, appelé "L'Embrayage" (ceux qui ne savent pas pourquoi pourront venir en coulisses pour une explication), actionnaire du Coran gauchiste, j'ai nommé, le Journal Le Monde, subventionné par vos impôts à hauteur de 5,4 millions d'euros par an, qui a tweeté: "Voter Fillon, c'est voter pour la France pétainiste. Quand va-t-on à Vichy?"
On l'applaudit bien fort.
Clap clap clap clap...
Egalement nominée, Ségogo, la folle du Poitou, qui a déclaré, avec l'humour pince-sans-rire qu'on lui connaît, "Il n'y a pas d'atteinte au droit de l'homme à Cuba!". Bravo Ségogo, celle-là, il fallait déjà oser la sortir. Et surtout, chère Ségogo, vous avez su surenchérir en déclarant que si Cuba était une dictature, il n'y aurait pas quatre millions de touristes à y être allés. Bravo encore, mais cependant, nous n'avons retenu que votre premier propos pour notre compétition d'aujourd'hui. Et le jury a considéré qu'il n'était pas directement comparable au bisou qu'avait fait en son temps la cocue de l'infidèle Mitterrand à Fidel. Le principe de l'inédit de la connerie est donc respecté.
Est aussi nominé, sur le même sujet... Juncker, président de la Commission Européenne, qui a déclaré que Castro était un héros. Je vous propose d'ovationner celui qui avoue ainsi, en propulsant ainsi un authentique dictateur au rang de héros, quel projet de société il a pour l'Europe fédérale qu'il promeut jour après jour.
Applaudissements du public.
Je dois ajouter que le jury aurait pu nominer aussi Jean-Luc Méchancon, qui a organisé un rassemblement à la mémoire du dictateur, avec fleurs et bougies. Mais la démarche était trop similaire à celle de Juncker et ce dernier bénéficiait de l'antériorité de la déclaration. C'est pour cela qu'il a été retenu et pas Méchancon. Mais là aussi, on est sûr que les prisonniers politiques à Cuba et leurs familles ont apprécié l'initiative du leader Maximo du Front de Gauche, et on a une vision plus précise de sa conception de la liberté politique. On ne pourra pas dire qu'on n'a pas été prévenu, s'il arrivait au pouvoir.
Le jury a sélectionné comme quatrième nominé, un journaliste de gauche, excusez le pléonasme. C'est vrai qu'il avait l'embarras du choix, car nos journalistes ne sont pas derrière la porte quand il s'agit de proférer une connerie. Il était donc nécessaire que la profession soit représentée dans cette Cérémonie de la Connerie d'Or 2016.
Et ce soir, j'appelle Jean-Michel Apathie, qui quand il faut s'engager à faire une déclaration imbécile ne reste pas ...apathique. Sur France Info, il a avancé, suite à l'élection de Trump aux USA, que: " il faut s'interroger quelquefois sur le suffrage universel". Interrogation qui lui vaut d'être nominé ce soir. On applaudit bien chaleureusement notre grand démocrate de gauche, qui rivalise ainsi avec notre nominé précédent, Juncker, qui a préconisé d'arrêter les référendums sur les sujets européens dans les pays membres. Je vous avais bien dit que la compétition avait été rude!
Rires et applaudissements.
J'appelle le nominé suivant; Le Petit Caudillo, qui, avant de quitter le gouvernement, se hâte de mettre la Cour de Cassation sous l'autorité directe du gouvernement. Bravo, décidément Petit Caudillo aspire à devenir Grand Caudillo en se soulageant ainsi les intestins sur le principe de l'indépendance de la Justice vis à vis du pouvoir politique.
Nos nominés en font toujours un peu plus en marche forcée vers un régime de dictature. J'en veux pour preuve le nominé suivant. J'appelle Cazevide.
Cazevide, vous êtes aujourd'hui premier ministre, en récompense de vos loyaux et si efficaces services comme ministre de l'Intérieur, qui n'a jamais vu autant de victimes de terrorisme pendant son exercice et autant de police en manifestation de mécontentement dans la rue. Vous avez aussi été, dans l'Histoire de France, le premier ministre en charge de la sécurité des Français à être aussi attentif au bon accueil des immigrés clandestins qui bafouent ainsi les règles de droit de l'immigration. Et votre première décision de nouveau Premier Ministre est de nommer pour vous remplacer au ministère de l'Intérieur, Bruno Le Roux, celui-là même qui avait appelé au boycott et à la censure médiatique de Zemmour. Pour toutes ces performances, vous méritez amplement votre nomination de ce soir, à la Grande Cérémonie de la Connerie d'Or 2016.
Public, j'attends vos applaudissements !
Clap clap clap clap...
Notre nominé suivant présente une double originalité. Il s'agit d'abord, non pas d'une personne individuelle mais d'un groupe, d'un corporatisme à savoir celui des féministes représenté ce soir par Caroline Fourest et les Femen.
Bonsoir Caroline! La seconde originalité est que cette nomination vous est accordée non pas pour ce que vous avez dit mais précisément pour votre silence. Celui particulièrement pesant que vous avez laissé planer lors de l'affaire du burkini cet été, et plus récemment suite à ce reportage de France 2 qui démontrait que des femmes étaient interdites de bar, "comme au bled", dans certains quartiers de Sevran. Comme quoi, on peut faire preuve de connerie sans même émettre un son. On salue aussi comme il se doit ces Femen, ces courageuses combattantes de salon qui n'hésitent pas à perturber des rassemblements pacifiques du FN, et regardent pudiquement ailleurs quand la charia se met doucement en place dans des quartiers de banlieue.
Applaudissements.
Notre dernier nominé à la distinction de la Connerie d'Or 2016 est, ce soir, Hollande Ouille pour sa prestation du 1er décembre. Après de longues minutes à exposer à quel point il était fier de ce qu'il avait fait pendant quatre ans et demi, notre grand humoriste s'est même payé le luxe de reconnaître une seule erreur: avoir proposé la déchéance de la nationalité française pour les terroristes de double nationalité.
En résumé, dans son irrésistible sketch, il se vante d'avoir réussi tout ce qu'il a authentiquement foiré et regrette d'avoir pensé à la seule chose de bien qu'il aurait pu faire dans son quinquennat et qu'il n'a pas faite.
A l'entendre, son bilan est vraiment formidable, et c'est la raison pour laquelle... il ne se représentera pas ! Avec cette chute aussi inattendue qu'hilarante, Hollande Ouille est vraiment le roi de l'absurde et du non-sens qui aurait pu donner des leçons à Raymond Devos!
Et maintenant, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, l'heure de vérité. Parmi ces nominés, un seul va remporter le trophée de la Connerie d'Or 2016: un magnifique bonnet d'âne en or.
Le nom du gagnant est dans cette enveloppe qui a été scellée sous l'autorité de notre huissier de justice, Maître Enfoiros.
Le moment est venu d'ouvrir cette enveloppe....
Roulements de tambour
Et j'ai plaisir à annoncer : le lauréat de la Connerie d'Or 2016 est... Hollande Ouille !!
Toutes nos félicitations à notre grand gagnant, même si ce choix du jury n'est pas vraiment une surprise tant Hollande Ouille a toujours surpassé de la tête et des épaules ses concurrents. Et n'oublions pas que d'une certaine façon, la plupart des nominés sont des poulains de Hollande Ouille, qui n'a pas son pareil pour s'entourer d'authentiques tocards. Tous ont vocation à devenir les futurs lauréats de la Connerie d'Or des années à venir.
Rendez-vous dans un an, cher public, pour le prochain Grand Prix prix de la Connerie d'Or 2017! Ici le Théâtre du Châtelet, à vous les Studios. "
http://saucisson-pinard.blogspot.fr
Communiqué truffé de fautes : sait-on parler français à l'Elysée ?
FIGAROVOX/HUMEUR - Christian Combaz trouvait déjà que les talents d'improvisation verbale de François Hollande étaient assez douteux. Cette fois, il s'insurge contre la pauvreté et l'incorrection des écrits élyséens même (et surtout) après transcription par son équipe.
Christian Combaz est écrivain et essayiste, auteur des Gens de Campagnol (Flammarion). Son prochain livre, Les Ames douces, paraît ces jours-ci aux éditions Télémaque. Lire également ses chroniques sur son blog.
François Hollande ne nous a pas habitués jusqu'ici à une expression particulièrement déliée ni toujours très correcte, mais le communiqué de presse écrit, envoyé à tous les journaux, relatif aux réfugiés de Syrie entrera certainement dans l'histoire. En tout cas je me flatte d'y contribuer. Morceaux choisis et commentés (en italique).
“Palais de l'Elysée
Mesdames, messieurs(sic, sans majuscule), j'ai reçu - et c'était la troisième fois - le Premier ministre d'Irlande Enda Kenny, avec lequel j'ai noué des relations d'amitié, avec des participations au Conseil européen qui nous ont rapprochés sur les grandes questions. Nos deux pays sont liés par l'histoire, et à chaque fois qu'il y a eu des épreuves, l'Irlande et la France ce sont toujours retrouvés. Irlande et France au féminin, donc retrouvées.
[...]
Aujourd'hui il y a une épreuve, celle du drame des réfugiés. Une image fait le tour du monde. Elle suscite une émotion, elle est partagée. Un enfant qui est retrouvé noyé sur une plage en Turquie parce que sa famille voulait rejoindre la Grèce et donc l'Europe. C'est une tragédie, mais c'est aussi une interpellation à l'égard de la conscience européenne. (Ou le Président vient de lire Christine Angot, ou il essaie d'imiter le relâchement général pour se rapprocher du peuple, ce qui est un mauvais calcul parce que même le plus obscur conseiller municipal d'un village de cent habitants aurait écrit "nous sommes témoins d'une situation qui nous serre le cœur" et non "il y a une épreuve". Quant à une "interpellation à l'égard de", c'est une autre langue que le français.)
[...]
Certaines [familles] ont été accueillies dans les pays voisins qui souffrent eux même.(Sic)
[...]
J'ai également appelé le Président turc ERDOGAN puisque c'est là que c'est passé le drame. (Sic) Ce drame, c'est aussi celui qui peut se produire, encore au moment où je parle, où des familles cherchent à traverser. (Traverser quoi? Où? "Qui peut se produire" n'appelle donc aucun complément?)
[...]
Et j'ai eu avec la chancelière MERKEL depuis déjà plusieurs jours, la volonté de prendre une initiative. (Observons que le président n'a pas pris une initiative, il en a eu la volonté, et depuis plusieurs jours, donc c'est du sérieux). Cette initiative consiste à saisir le Président de la Commission Européenne, le Président du Conseil européen, tous nos partenaires, pour que nous puissions mettre en œuvre une politique d'immigration et d'accueil qui soit digne de ce que nous représentons lorsqu'il s'agit de personnes qui n'ont pas vocation à venir ici et qui soit humaine pour que les réfugiés puissent être, dans la mesure du possible, lorsqu'il n'ont pas d'autre issue, accueillis en Europe. (Voilà une phrase qui restera dans les annales de la vie publique française et servira sans doute à illustrer la confusion d'esprit qui règne en ce moment à l'Elysée, et qui répond à la terreur de devoir dire quelque chose de ferme et de précis devant une situation qui vous dépasse totalement.)
[...]
Je ne voudrais pas que l'on en reste simplement au registre de l'émotion que nous avons d'un enfant de trois ans, son frère à peine plus âgé et puis d'autres familles, celles que nous ne voyons pas. (Au registre de l'émotion que nous avons? Encore bravo. La France de nos pères nous regarde mais, Dieu merci! elle ne nous entend pas.)
[...]
L'Irlande a montré qu'en quelques années elle était capable, alors qu'elle était ce qu'on appelait "sous programme" de connaitre maintenant une croissance et une stabilité. (Pas de tiret, pas d'explication sur ce qu'est le "sous-programme", pas d'accent à "connaître")
[...]
Nous avons aussi nos deux pays, sur le plan culturel, une volonté commune d'échanger des étudiants (Belle marquise, d'amour vos yeux mourir me font).
[...]
Enfin nous avons abordé trois sujets, je ne serais pas plus long. (Serai, au futur et non au conditionnel)
[...]
J'aurais (idem) l'occasion de m'en entretenir d'ailleurs avec David Cameron.
[...]
Il est donc tout à fait nécessaire d'avoir un mécanisme qui puisse prendre la situation de chaque pays européen et de voir ce qu'il est possible de réserver comme accueil dans ce pays-là, en fonction de ses caractéristiques. (Le président veut sans doute dire "analyser" la situation et non la "prendre", mais que vaut un discours où il est nécessaire d'imaginer, sans cesse, ce que l'orateur veut dire?)
[...]
Enfin, nous avons la responsabilité de régler la question syrienne, et je peux le dire d'autant plus facilement que la France a été toujours à l'initiative. Nous avons la responsabilité de faire en sorte qu'une solution politique puisse être trouvée (Outre la présomption qui consiste à vouloir régler la question syrienne, toujours le style passif de la Présidence, qui consiste à réunir les conditions de l'action sans s'y mêler vraiment. Le lecteur observera qu'il y a dans cette phrase un empilement de trois passivités façon grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf: on jouit d'abord d'un état de responsabilité, en somme on est content d'être aux affaires, mais pour faire quoi? Pour "faire en sorte" qu'une solution "puisse" être trouvée.)
[...]
Nous n'avons pas simplement à tenir des discours, nous avons à prendre des décisions, etc.
(Surtout, pour être franc, des discours comme ceux-là. Le Président nous dit en somme que rien ne vaut les actes, ce qui est sage quand on s'exprime comme cela, mais en politique la parole est un acte aussi, et là, il s'agit en permanence d'un acte manqué.)
En conclusion on peut s'interroger sur la qualité (ou l'intention) de ceux qui ont à relire ce genre de prose avant de l'envoyer. Ou ils sont carrément nuls, ce qui est une éventualité, ou ils font exprès de laisser passer des bourdes pareilles sans la moindre remise en forme pour accabler leur patron. En ce sens on pourrait parler de véritable coup d'état linguistique, ce qui serait une première.
Christian Combaz
NDLRédactrice: j'ai mis l'url pour que vous lisiez que ce c'est pas un hoax!
Du "Madame votre majesté la juge" au "garde à vous de 48 heures": les paroles décalées prononcées par les prévenus, avocats et juges lors des audiences interpellent. A vous de juger...
"Je ne veux pas retourner en prison. La dernière fois que j'y suis allé, c'était il y a dix ans et je n'ai plus l'habitude moi!"
Passé (dé)composé
à la présidente: "Mais c'est mon passé qui me rattrape. J'ai commis des erreurs de jeunesse!
- C'est un passé très récent alors, puisque la dernière fois, c'était ce week-end."
À l'heure de l'apéro...
Le prévenu à la présidente:
- Je suis apérologue.
- C'est-à-dire?
- Tous les jours, à partir de 18 heures, je fais l'apéro."
Coup de mou
"Notez que j'ai éliminé l'alcool dur."
Avant d'être interpellé, cet homme de 49 ans avait consommé huit bières et une bouteille de vin dans la soirée.
Le parquet grince
Au coin.
Le procureur à propos de voleurs qui ont écoulé le fruit de leurs larcins sur le site Leboncoin: "Nous allons également leur trouver un bon coin. Ce sera la prison de La Farlède."
Mauvais aiguillage.
"Les agents de la SNCF n'ont pas toujours des nerfs en acier, même s'ils passent leur vie sur les rails. Et quand bien même les agents de la SNCF ont des nerfs en acier, au bout d'un moment, ils rouillent." Le ministère public sur la voie (judiciaire) de violences subies par un contrôleur de train.
Bouche cousue.
"Il y a des sottises bien habillées comme il y a des sots très bien vêtus." Le parquetier philosophe.
Fermez-la.
Un mari violent, déjà condamné à trois reprises pour des coups portés à sa femme: "Je l'aime. On vit en osmose. Je garde la porte ouverte à notre relation.
- La porte ouverte, c'est celle des geôles de la prison", résume le représentant du parquet.
Classé X
Le parquetier fait remarquer à un exhibitionniste qu'il se masturbait allongé par terre dans un jardin. L'homme rétorque: "Je ne fais pas cela par plaisir!"
Contorsion. L'avocat d'un exhibitionniste: "Je demande au tribunal de faire preuve de souplesse".
CQFD.
Le procureur: "Il a un casier judiciaire fleuri. Il dit ne plus avoir commis de faits délictueux depuis trois ans. Il faut dire que depuis trois ans, il était en... prison."
Un dernier mot?
Un verre ça va... La femme à son ex-mari jugé pour des violences conjugales: "C'est vrai, tu ne bois pas tous les jours. Tu bois toute la journée!"
Promis, juré... oublié.
"J'ai compris cette fois-ci. Promis, vous ne m'y reprendrez plus. Je jure que j'arrête." Une conductrice arrêtée ivre au volant de son véhicule à Toulon, déjà condamnée quatre fois pour des faits similaires.
Un mis en cause indécis.
Oui mais non. "Je reconnais mais pas vraiment."
Animal.
Quelque chose à dire avant de redescendre dans les geôles? "Oui. Mon chat est seul depuis cinq jours."
Coup de balai. De la présidente du tribunal à la prévenue:
- Exercez-vous une activité professionnelle?
- Je dois passer un CAP ménage."
Ça ne vole pas haut. à la voleuse de vêtements qui invoque l'état de nécessité:
- J'étais désespérée. C'était un moyen de survivre.
- Si vous avez des besoins vitaux majeurs, c'est mieux la nourriture que les jeans et les manteaux."
Parce que Toulon.
Le président à un homme interdit de séjour à Toulon: "Vous aimez beaucoup Toulon, mais Toulon ne vous aime pas."
Pour le meilleur et le pire.
Le magistrat à un prévenu cleptomane dont le casier judiciaire est noirci de treize condamnations:
"Et vous allez faire quoi maintenant?
- J'envisage de me marier avec mon petit ami.
- Mais je vous parle de votre tendance à voler et à récidiver moi!"
La déclaration.
La présidente à un homme jugé pour trafic de stupéfiants: "Vous cumulez les aides sociales et les ventes de stups. Vous avez pensé à déclarer vos revenus de la drogue à la CAF?"
La publicité.
Deux hommes sont jugés pour un vol à la roulotte. La victime demande réparation pour le bris de vitre. "Ah oui! Et puis il y Carglass répare, Carglass remplace", glisse le président.
Vous êtes prévenus
Le prénom.
Face aux juges, le prévenu indique son mariage imminent avec une mademoiselle Elisabeth. La présidente l'interroge sur le nom de famille de sa dulcinée. "Je ne le connais pas." La procureure intervient.
"Pas plus que le prénom de votre petite amie puisque - si je peux me permettre - elle ne s'appelle pas Elisabeth mais Isabelle."
Non mais allô!
Un voleur de téléphone portable indique le mobile de son méfait. "Je voulais juste contacter Pôle emploi."
Police de la mode.
Lecture du procès-verbal de police mentionnant le fait que l'individu, auteur du délit, portait une veste claire avec un effet cuir.
Intervention: "Je suis mort de rire. C'est quoi cette histoire d'effet cuir?"
Cœur sur la main. Le prévenu: "Je suis prêt à rembourser la victime même si ce n'est pas moi!"
Il a tenté.
Ivre, il grille un feu, percute un véhicule, s'enfuit et se présente au commissariat, situé à quelques centaines de mètres. "Je suis allé déclarer le vol de ma voiture."
Moi Lolita.
La prévenue lance au magistrat: "Je suis une adulte mais je ne suis qu'une enfant.
Parole à la défense: " Elle a 20 ans et elle est enceinte.
La vérité s'il ment.
"Le client teste toujours son mensonge avec la première personne qu'il rencontre: son avocat." L'avocat de la défense lors de sa plaidoirie.
Stupéfiant!
L'avocat de la défense: "En 2016, à Toulon, on place un garçon de 18 ans pour 6 grammes de stups. On n'a plus qu'à enfermer toute la jeunesse!"
Les bornes des limites.
L'avocat à propos de son client: "Celui-ci est un con. Il faut le dire et il ne m'en voudra pas. La connerie, ça existe et je ne pense pas que cela soit condamnable."
Biblique.
L'avocat d'un homme cité pour apologie du terrorisme: "Qui juge-t-on? Quelqu'un de dangereux ou un imbécile? Celui-ci est un ado attardé de 28 ans! Il s'appelle Joseph et son fils s'appelle Jésus."
Shit dans le slip: "Ce n'est pas à moi"
En août dernier, un Toulonnais âgé de 20 ans est arrêté avec, à portée de main, dans un buisson, 31g de résine de cannabis, ainsi que 24g de cannabis dissimulés à proximité de ses parties intimes. A propos de la drogue retrouvée dans son slip, il maintiendra: "Ce n'est pas moi."
Présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, il a été condamné à six mois de prison ferme.
Cachottier jusqu'au bout, le jeune homme n'avait toutefois pas tout livré....
Alors qu'il se trouvait dans les geôles du palais de justice, il a été retrouvé en possession de quelques grammes de cannabis qu'il avait pris le soin de dissimuler, cette fois-ci, dans son anatomie. Une sorte de Gérard Majax des stups.
Bonne santé
Bonne vitalité
Bonne humeur
et touti quanti!
Vive la vie, vive la bonne bouffe, vive le saucisson, vive le cassoulet, vive notre pinard!
Vive Noël (même si je ne crois pas en Dieu ni au Diable)!
Vive la FRANCE! Vive les Français et
MERDE a ceux qui nous veulent du mal pour notre façon de penser, de parler, de vivre, de profiter de la vie, de prier ou de ne pas prier
Que la bête meure!