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Web - Page 11

  • Météo 2014

    Ras le bol de la pluie et du froid? ça fait la une de toutes les chaînes news... et moi, je rigole car...

    Qui l'a dit en premier? moi de moi-même, encore une fois.... :-)

    Voila la preuve:

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2013/12/26/meteo-2014-5255609.html

     

    Et oui, et l'an prochain, rebelotte!

    comme quoi, les proverbes ont souvent raison!

  • Pour ceux qui ont plus de 2 neurones, là-haut!

    et qui, en arrivant à la fin de la note, auront compris ce qu'elle raconte :-)

    Bien évidemment, j'ai mis en exergue ce qui m'a plut dans l'article!

     

    Médias, propagande et aliénation de l’esprit critique

    Nos médias sont à la masse et ce phénomène s’amplifie à mesure que, la crise aidant, le modèle qu’ils tentent de nous imposer depuis les années Mitterrand prend l’eau de toute part.

    Par Marc Suivre

    Le mercredi 10 septembre prochain, Sophie de Menthon et le mouvement Ethic organisent un colloque sur le thème : « Les médias sont-ils devenus fous ? » À cette occasion, l’Institut Turgot a demandé à Marc Suivre si ce sujet, particulièrement adapté à son humour caustique et à son franc parler, lui inspirait quelque réflexion. Voici sa réponse.

     « Les médias sont-ils devenus fous ? » En creusant le sujet, et notre cervelle par la même occasion, on commence par se demander, avec insistance : pourquoi « devenus » ? Les journalistes, à bien y regarder, ne comptent pas au nombre des personnes les plus saines d’esprit de ce pays. Leurs réflexes sont pavloviens. Ils sont toujours prompts à dénoncer chez les autres ce qui est la règle chez eux : recrutement opaque, copinage, promotion canapé, promiscuité incestueuse avec les politiques, passion pour la stigmatisation… J’en passe et des meilleures.

    Alors oui, nos médias sont à la masse et ce phénomène s’amplifie à mesure que, la crise aidant, le modèle qu’elles tentent de nous imposer depuis les années Mitterrand prend l’eau de toute part.

     De l’ombre à la lumière

    Pour mieux comprendre la folie des journalistes, il faut comprendre deux choses. La première c’est qu’ils sont beaucoup plus à gauche que la population qu’ils sont supposés informer. La seconde qui découle – oh surprise ! –  de la première, c’est l’obsession du politiquement correct qui sert de boussole à tout ce petit monde endogame.

    Tout commence en 1981 avec l’arrivée de « Tonton ». Avant, nous vivions dans l’ombre de la dictature Giscardo-Gaullienne (c’est bien connu) et l’odieuse censure empêchait nos braves Rouletabille de laisser libre cours à leurs penchants progressistes. Tous ceux qui ont vécu cette période savent ce que ce « storytelling » a d’inepte. Une légende (traduction française de l’insert anglo-saxon précédent) a beau être idiote, plus elle est répétée, plus elle prend corps. Surtout, à mesure que disparaissent les témoins susceptibles de l’infirmer, elle tend à devenir une vérité. Le baratin autour de la libération qu’a représenté le 10 mai 1981 n’existe, en réalité, que pour masquer la chasse aux sorcières éhontée entreprise, dans la profession, par les socialistes et leurs affidés dans les années qui ont suivi « le passage de l’ombre à la lumière ». Mais chut ! C’est le secret le mieux gardé de la France soviétique.

    Les journalistes de droite, traités comme de vulgaires collabos, ont été pourchassés jusqu’au fond des toilettes de leurs rédactions respectives (pour reprendre une image russe qui a fait florès). Une dictature de la bien-pensance s’est alors installée, parallèlement à la montée du Front national. Tout ce qui ne pensait pas comme il fallait était accusé de complaisance avec les zheures-les-plus-sombres-de-notre-histoire et, partant, décrété infréquentable, raciste. Aux Zélotes la fortune et la gloire télévisuelle (Canal + est le temple des fidèles), aux mécréants la déchéance, l’opprobre et la ruine (Cinq you la Cinq).

    Car il n’y a pas qu’en matière politique que le conformisme journalistique agit. La relation qu’entretiennent nos médias à l’économie de marché est aussi réaliste que celle qui unit Chavez au progrès social et elle explique très bien pourquoi la droite n’a jamais dépassé son horizon étatiste, malgré l’échec patent de notre « modèle social ».

    Le marché est, en France pour les journalistes, un instrument démoniaque d’aliénation là où, partout ailleurs sur la planète, il est un simple lieu de rencontre entre l’offre et la demande. Chez nous, le présenter ainsi est un péché contre l’esprit des lumières, une preuve de votre affiliation aux puissances de l’argent bref, une pensée déviante. Vous aurez certainement remarqué que, dans nos journaux, les libéraux et le libéralisme n’apparaissent que nantis du préfixe « ultra ». Bien peu nombreux sont, du reste, les lecteurs qui saisissent l’allusion à la Restauration (la période de l’histoire de France, pas le complément à l’hôtellerie) et à la Chambre introuvable (là encore rien à voir avec le guide Michelin). Peu importe la culture, seul compte le résultat et les « ultras » sont plus communément assimilés à l’outrance. Si les trains déraillent ou se rentrent dedans en Grande Bretagne c’est la faute à l’ultralibéralisme alors que chez nous… C’est la faute à pas assez de service public ! Attentifs comme vous l’êtes, vous aurez sûrement remarqué que ce terme d’ultra ne s’applique jamais à l’islamisme qui n’est qu’une version un tout petit peu excessive d’une Religion fondée, par ailleurs, sur la paix et la tolérance… Comme le constatent quotidiennement les Chrétiens d’Orient.

    Si les journalistes ultracisent à qui mieux mieux tout ce qu’ils se sont donnés pour mission de détester et de faire détester, c’est qu’en France, depuis les Jacobins : il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Appliqué à l’économie politique ça donne le discours du Bourget délivré par Pépère, lors de sa campagne présidentielle. Ce tissu d’âneries n’a pas eu d’autre raison d’être que celle de brosser dans le sens du poil tous les résistants en peau de lapin que compte notre classe jactante. La presse française se voit, en effet, pêle-mêle comme héritière et garante :

    ◾de la Révolution

    ◾des Droits de l’Homme

    ◾des acquis sociaux

    ◾du Service Public

    Le tout se résumant dans l’indépassable droit d’en foutre un minimum pour un profit maximum et son corollaire : le droit légitime de l’État à pomper toutes les ressources disponibles afin de garantir que ce bordel ne cesse jamais. Dans ces conditions, il n’y a rien d’étonnant à ce que tout ce que ce milieu compte de buses se soit mis à idolâtrer l’andouille de Tulle quand ce dernier déclara que son ennemi c’était la finance et à ce qu’ils aient applaudi, comme le premier crétin des Alpes venu, devant le projet – forcément génial – de taxer à 75% tous ceux qui touchent plus d’un million par an.

    Internet voilà l’ennemi

    Pareil aveuglement partisan conduit généralement à un réveil brutal car on ne peut pas impunément diverger sans arrêt du quotidien de ses contemporains. Pourtant, comme il est plus doux de rêver, nos médias refusent obstinément de se réveiller et avalent force Temesta pour y parvenir. Sous nos latitudes, ce médicament est prescrit par l’État sous le nom générique d’aides à la presse.

    Les lecteurs d’une presse à sens quasi unique désertent les journaux à mesure que grandit le fossé entre ce qu’ils voient et ce qu’ils lisent. Nous réussissons ce tour de force inouïe d’avoir une presse d’autant plus subventionnée par l’État qu’elle perd des lecteurs par wagons entiers. Au nom de la « liberté d’informer de désinformer », l’État paye grassement des journalistes, avec nos sous, pour nous écrire la légende d’un pays qui n’existe plus.

    Il en va de même sur les radios et à la télévision. À défaut de pluralisme, vous ingurgitez la même soupe faite de bons sentiments, très dans l’air du temps. L’audiovisuel ne vous informe plus qu’à la marge, mais en revanche vous rééduque vigoureusement. Aux spots de pubs de tous les ministères inutiles qui vous somment de manger 5 fruits et légumes par jour, s’ajoutent les campagnes destinées à vous faire accepter votre condition de délinquant de la route en puissance ou votre statut d’exploiteur des rares ressources de la planète. Toutes ces campagnes onéreuses sont autant de subventions publiques glissées dans les poches profondes des « entrepreneurs » du spectacle de l’information et destinées à compenser les pertes dues à l’érosion continue de l’audience, consécutive à la montée en puissance d’Internet.

    Car nos propagandistes ne s’y sont pas trompés. La vraie menace sur leur rente de situation ne vient pas du grand soir hypothétique d’une droite dotée des attributs de virilité nécessaires au nettoyage des écuries d’Augias. Non, de ce côté-là, il n’y a rien à craindre des eunuques du sérail ! Le grand danger vient de cette nébuleuse incontrôlable qu’est l’internet. Pensez, tout un chacun peut prendre la plume et rapporter les faits sans les précautions d’usages œillères réglementaires dont sont dotés les journalistes « professionnels ». Les Français se passionnent pour ces nouveaux médias, moins prompts à leur cacher ces vérités qui ne sont jamais bonnes à dire. Il convient donc, dans la logique liberticide qui préside à la préservation de tout monopole national, de « réguler » Internet. Les plus allants de nos « combattants de la liberté » par le stylo bille vont même jusqu’à louer le gouvernement chinois pour ses aptitudes libérales en matière de contrôle du web.

    C’est ainsi que nous en arrivons à des aberrations qui font qu’une candidate éphémère du Front national, primo délinquante, se voit condamnée à 9 mois de prison fermes pour injure raciale sur internet, pendant que l’on relaxe quantité de dealers, voleurs et violeurs en tous genres. Le tout sous les applaudissements, presque unanimes, des plumitifs qui tiennent enfin leur « bête immonde ».

    Dans la même semaine, les jeunes victimes du racisme intrinsèque de la société française attaquent des synagogues et mettent nos quartiers à feu et à sang aux cris de « mort aux Juifs » (slogan ô combien humaniste et original, on en convient), au nom d’une guerre qui se déroule à plus de 4 000 kilomètres. Pour nos journalistes, la cause est entendue : c’est la faute à Internet.

    Pas un d’entre eux pour s’interroger sur le fait qu’il y a à peine un an, on emprisonnait préventivement des pères de famille qui avaient le mauvais goût d’arborer un pull siglé d’une famille stylisée se tenant par la main. Pas un pour se demander pourquoi le ministre de l’Intérieur de l’époque mobilisait des effectifs démesurés pour encadrer des manifestations pacifistes et pourquoi, le même, devenu Premier ministre s’est montré incapable d’empêcher le déroulement de manifestations propalestiniennes qu’il avait pourtant interdites ?

    Nos journalistes sombrent dans la schizophrénie la plus avancée, à force de ne voir le monde qu’avec le côté gauche de leur cerveau. On ne compte plus les jours sans que nos médias ne nous enfument avec des histoires à dormir debout afin d’être sûr de ne pas parler des sujets qui préoccupent les Français. Il est d’ailleurs cocasse que journaliste soit la profession la plus mal considérée par nos compatriotes, juste après celle de politicien. Dans ces conditions, il n’est plus besoin de s’interroger bien longtemps. Oui nos médias sont fous et ça ne va pas en s’arrangeant.

     

  • Il pleut, il pleut bergère....

    Vous êtes-vous déjà imaginés à quoi ressemblerait votre rue ou votre ville en cas de forte élévation du niveau de la mer ? En exploitant les données de Google Street View, le site worldunderwater.org vous propose de faire l'expérience. Créé par la société américaine Carbon Story, une société de collecte de fonds pour financer des projets écologiques, worldunderwater a pour but de sensibiliser le grand public aux conséquences du changement climatique.

    Bien entendu, cette modélisation ne tient pas compte de l'altitude de votre logement. Elle a simplement un but pédagogique : montrer à quel point les zones côtières pourraient, elles, être réellement affectées dans le monde entier par une élévation du niveau de la mer.

    Entrez votre adresse ou le quartier que vous souhaitez, et découvrez le résultat ... saississant comme ici à Paris, Rome et New York.

  • Dans la série des insolites de Google Street View

    Sur la première photo trouvée sur Google Street View, nous voyons une piste de skate, un skatepark en forme de pénis aux Etats-Unis.

    Sur la deuxième photo de Google Maps, vous pouvez voir un homme coincé entre deux voitures.

    Et enfin, sur la 3ème photo insolite de Google Street View, vous pouvez voir un chat à l’allure très humaine

     

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  • À l’occasion de la journée mondiale sans portable: le grotesque vous est conté

    Le Figaro Etudiant dresse la liste des journées mondiales les plus grotesques.

    Vos pouces vous démangent, les textos vous manquent et vous n’avez plus aucune nouvelle de votre mère pendant 24h. Nous sommes jeudi 6 février et c’est la journée mondiale sans portable. Si celle-ci s’apparente à un supplice pour tout nomophobe qui se respecte -la rédaction du Figaro Etudiant s’y plie aussi -, de nombreuses autres journées mondiales rythment notre année.

    Elles visent souvent à sensibiliser le public à des causes et problèmes actuels, mais aussi parfois à rendre hommage à des institutions. Et entre les journées dédiées à la maladie de Parkinson ou à l’action pour la santé des femmes, se plantent la journée mondiale du Nutella ou celle du coloriage, sans qu’on sache comment est arrivé ce jour où elles ont gagné un soupçon de légitimité, poussées par des forces lobbyistes obscures. Le Figaro Etudiant  s’est plongé à la recherche des journées mondiales les plus insignifiantes et étranges. Panorama.

    • 13 janvier: Journée mondiale sans pantalon

    Certes, les filles ont une alternative. Les garçons eux, n’ont qu’à enfiler une bonne polaire et sauter dans leurs plus belles chaussettes de Noël. Au mois de janvier, quoi de plus agréable? Les New-Yorkais s’en fichent et s’y collent avec joie.

    • 24 mars: Journée de la glace artisanale

    A première vue, une glace au mois de mars semble hors sujet. Mais cela n’a pas refroidi le Parlement européen d’instaurer cette journée afin de «promouvoir le développement de la tradition gastronomique de cette branche», comme il l’explique dans un courrier officiel .A quand la journée du boudin blanc des Ardennes ou du gratin dauphinois?

    • 4 mai: Journée Star Wars

    N’hésitez pas à débarquer en Princesse Leia ou Choubaka ce jour-là à la fac. Car vous ne rêvez pas: le 4 mai est bien la journée Star Wars, célébrant la saga de George Lucas et ses personnages.

    • 7 mai: Journée mondiale de sensibilisation aux passages à niveau

    Très très important, les passages à niveau. Espérons que les dos d’âne, démarrages en côte et créneaux trouveront également grâce auprès du calendrier suprême des journées mondiales.

    • 24 mai: Journée mondiale du rangement de bureaux

    Soit le plus beau jour de la vie de votre mère.

    • 25 mai: Journée mondiale de la serviette

    Encore une journée d’hommage indispensable que nous offre le mois de mai. Elle est supposée rendre hommage au livre de Douglas Adams «le guide du voyageur intergalactique», lequel conseille de se munir de cet objet très utile en permanence.

    • 24 août: Nuit de la chauve-souris

    La seule nuit de célébration du calendrier, qui vise à attendrir le public au sujet de cette petite bête laide mais pourtant inoffensive.

    • 19 septembre: Journée mondiale du Langage Pirate

    Créée en 1995, la journée du parler pirate est l’occasion d’user d’un vocabulaire familier en toute impunité.

    • 15 octobre: Journée mondiale du lavage de mains

    Sortez vos savons, ça va sentir la mousse dans les couloirs.

    •26 octobre: Journée mondiale des pâtes

    Les étudiants fauchés apprécieront, les cuisiniers se reposeront.

    Alors que vous notez précieusement les dates de ces moments de réflexion intensive, n’oubliez pas la date du 28 février prochain. C’est la journée sans Facebook, soit une épreuve de force pour 77% des jeunes .

  • Stats janvier 2014

    Merci pour votre fidélité et bienvenue à tous les nouveaux!

    ça progresse beaucoup ce mois-ci!

     

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    autrefois, en France, tout finissait par des chansons...

    désormais, cela commence, continue et finit avec le cul!

     

    Mots-clefs     Pourcentage

    blague porno           15.13%

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  • CECI EST UN ENORME SCANDALE, UNE GRANDE HONTE DE LA GAUCHIASSE

    Je vous demande le service de signer la pétition voir en bas de la note

    Auteure de ce blog, je vous informe que ma seule et unique enfant est atteinte de myopathie... donc, je connais et subis cela depuis des années!

    HONTE A LA FRANCE!

    Je regrette de fêter cette année mes 50 ans de cotisations à la sécurité sociale française! Oui, j'ai commencé à travailler le lendemain de mes 14 ans, soit le 11 août 1964 et je travaille encore à ce jour et je cotise encore!

    je travaille et je cotise alors que depuis 2005, je suis atteinte par une sclérose en plaques progressive primaire!

    Marre de toujours voir que ce sont les mêmes, surtout les ponctionnaires qui prennent leur retraite au Maroc

     

    Faite passer et signez vite, la pétition. Merci!

     

    L’éducation à domicile, c’est seulement bon pour les handicapés, voyons !

    On en parle, un peu, sur les réseaux sociaux ; l’information n’a pas été évoquée dans la presse « grand public » et il y a peu de chances qu’elle l’intéresse jamais mais les faits sont là : un octet de sénateurs vient de déposer une proposition de loi visant, je cite le titre, « à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité ». Oui, vous avez bien lu, ça se passe en France et en 2014.

    Avant de revenir sur cette loi et l’intéressante phalange liberticide qui tente de la faire passer, essayons un peu de contextualiser le sujet. Comme vous le savez, le législateur (du XIXème siècle) a, dans sa grande clairvoyance, estimé qu’en France, l’instruction est obligatoire jusqu’à 13 ans. Par la suite, l’instruction obligatoire s’est étendue jusqu’à 14 puis 16 ans. Notez qu’on parle ici d’instruire et non d’éduquer les enfants, même si les deux termes ont été habilement confondus ces dernières décennies dans un mouvement qui n’a rien de fortuit, comme on va le voir.

    Jusqu’à présent cependant, les parents ont toujours conservé la possibilité de placer leurs enfants auprès d’un précepteur ou de s’occuper eux-mêmes de la charge que représente cette obligatoire instruction. Ainsi, en 2013, on comptait environ 40.000 enfants dont l’instruction se déroulait hors du cadre scolaire, soit par des cours particuliers, soit par l’enseignement par correspondance. Les raisons qui expliquent les choix des parents sont multiples ; il peut s’agir d’une obligation technique (cas des enfants malades, handicapés, …), de contraintes familiales (mobilité trop grande des parents, …) ou d’un simple choix réfléchi de leur part de ne pas confronter leurs enfants aux enseignements prodigués par l’Éducation Nationale, soit parce que cette dernière est inadaptée (cas typique des enfants surdoués) ou parce que les parents ont jugé que l’orientation prise par les cours ne leur convient pas.

    Peu importe, finalement, les raisons qui entraînent ces situations : la France impose l’instruction, elle n’impose pas la méthode.

    Enfin, pas encore et c’est là qu’intervient l’ensemble d’instruments à vent du Sénat qui vient de déposer le projet auparavant cité. Le but est simple : mettre fin à cette situation scandaleuse où des parents, conscients du gâchis de plus en plus catastrophique que constitue l’enseignement industriel bas de gamme fourni par l’État, décident de s’occuper eux-mêmes de l’instruction de leurs enfants.

    Comme c’est dommage ! De plus en plus de familles, pas vraiment convaincues de la bonne qualité des cours dispensés, peut-être effarouchées par les scores PISA de plus en plus médiocres, refusent de placer leur progéniture dans les griffes mains généreuses de la République. De plus en plus de parents commencent à comprendre que le but de l’école républicaine n’est absolument pas d’instruire leurs enfants, mais de les élever, comme on élève des animaux domestiques, pour qu’ils sachent ensuite répéter des tours et se tenir tranquille. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est Vincent Peillon, l’actuel patron de l’Éducation Nationale : pour lui, l’école doit même jouer le rôle d’éduquer les bambins, et de les détacher de toutes ces niaiseries que forment le cocon familial, à commencer bien sûr par la religion, la morale et les valeurs traditionnelles, mais sans s’y limiter : « il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel »…

    Ne l’oubliez pas : pour nos petits socialistes en culotte courte, l’enfant est un excellent terrain d’expériences. Pour certains, ce seront les expériences éducationnelles pédagogogiques, pour d’autres, tout est à base de synaptogénétique qui crache bien, pour d’autres encore, la question de la sexualité occupera un champ d’autant plus large que toute la société leur semble structurée sur cette question qui les taraude au plus profond d’eux-mêmes. Dès lors, c’est la porte ouverte à la propagande, qu’elle soit politique, ou sexuelle. D’ailleurs, comme le disait Laurence Rossignol, une sénatrice socialiste surtout connue pour ses médiocres capacités d’auto-défense, l’enfant n’appartient pas à ses parents, mais bien à l’État.

     

    Manque de pot ou mauvaise couverture du radar socialiste, plusieurs dizaines de milliers de bambins échappent encore au moule républicain et cette proposition de loi arrive donc pour combler cette lacune et balayer ces terribles zones d’ombre du phare stroboscopique de la pensée socialiste.

    Et ce n’est même pas caché dans l’exposé des motifs :

    L’un des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Celle-ci nécessite une éducation qui ait une dimension collective, qui lui permette de découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge et de rendre son développement plus harmonieux. (…) L’éducation à domicile ne peut être le prétexte d’une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux.

    C’est écrit en toutes lettres : l’école à domicile, c’est une façon d’éviter la socialisation de l’enfant, c’est une méthode pour échapper à la dimension collective (lisez : collectiviste) de l’Éducation Nationale, et elle est à l’évidence utilisée pour un conditionnement psychique, idéologique ou religieux … conditionnement dans lequel les services de l’État ne sombrent absolument pas parce que c’est l’État, et que ça se saurait, enfin voyons, si l’administration, l’État et l’Éducation Nationale endoctrinaient les enfants. Et puis, ce n’est pas comme si, dans le passé, cela avait été tenté ; on sait bien que jamais les institutions républicaines, démocratiques ou étatiques en général, ne se sont lancées dans ce genre de pratiques !

    Conclusion : ce que des parents sont susceptibles de faire pour leurs enfants, jamais un État ne tremperait là-dedans. Et comment imaginer en effet qu’un père ou une mère, aimant leurs enfants, les connaissant plus intimement qu’aucune autre personne, s’investissant pour eux au point de consacrer une partie de leur vie à leur instruction, leur éducation et leur formation psychique, religieuse, morale et citoyenne, parents qui sont directement intéressés au résultat, comment imaginer, dis-je, qu’ils fassent mieux que des fonctionnaires lambdas formés en batterie par une administration qui ne sait même pas combien elle a de salariés en son sein ? Comment imaginer ça ? Impossible !

    Il était donc impératif d’agir et c’est donc ce que Hugues Portelli (UMP, Val d’Oise), Christian Cambon (UMP, Val de Marne), Jacques Gautier (UMP, Hauts-De-Seine), Esther Sittler (UMP, Bas-Rhin), Hélène Masson-Maret (UMP, Alpes Maritimes), Michel Houel (UMP, Seine et Marne), Colette Mélot (UMP, Seine et Marne) et Louis Pinton (UMP, Indre) ont décidé de faire. Vous noterez au passage le beau mouvement d’ensemble : ils sont tous UMP, ce qui les situe, sur le papier, dans l’opposition à l’actuel gouvernement. Du reste, c’est une bonne chose puisqu’on peut raisonnablement penser que leur étron législatif liberticide sera retoqué par leurs collègues du parti officiellement socialiste. Mais la présence d’une telle loi, pondue par de tels sénateurs, d’une telle opposition, permet d’affirmer qu’en réalité, une véritable course au plus-disant collectiviste et liberticide s’est engagée entre les deux factions qui se disputent les rênes du pouvoir en France. La différence entre l’UMP et le PS est maintenant si fine qu’elle est purement symbolique et ne sert plus qu’à occuper le peuple dans des élections qui sont, de facto, truquées non par mécanisme, mais par l’absence totale de choix.

    Il est consternant de constater que la pourriture idéologique s’est à ce point installée confortablement dans les esprits de nos élus qu’ils pensent sain de limiter les capacités d’instruction des parents en légiférant. Il est effrayant de voir avec quelle rapidité ce pays sombre dans un régime global d’interdiction, de restriction et d’encadrement d’absolument tout. En un siècle, la France aura perdu chacune de ses grandes libertés, rongées petit à petit par ces types d’interventions lamentables, qui auront lentement mais inexorablement dissout la cohésion sociale du pays en dépossédant chaque citoyen de ses responsabilités pour n’en faire qu’un animal mal domestiqué.

    Il existe une pétition contre cette loi scandaleuse, je vous encourage à la signer et à la partager autour de vous. Parfois, un petit e-mail bien rédigé aux sénateurs concernés permet de leur faire comprendre que leur base électorale n’est pas d’accord avec leurs conneries.

    Et enfin, je conclurai en notant qu’encore une fois, ce bon vieux sénat poussiéreux fait ici une parfaite démonstration de son passéisme en proposant une loi rétrograde au moment où les MOOC explosent, et fournissent, en direct, gratuitement, une quantité toujours plus grande de ressources et de savoir pour tous (allez voir Ralentir Travaux, – et pourquoi pas, soutenez-le). Ces tristes sénateurs s’inscrivent parfaitement dans la tendance d’un État français qui s’enkyste gentiment dans le pire des conservatismes et s’effondre lentement sous son propre poids législatif, ses vieilles habitudes et ses vieux schémas de pensée surannés.

    http://h16free.com/2014/01/26/28714-leducation-a-domicile-cest-seulement-bon-pour-les-handicapes-voyons

     

    ADRESSE PÉTITION

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/SENAT_Lannulation_de_la_proposition_de_loi_visant_a_limiter_le_droit_de_lief/?tqIbGfb