Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté - Page 75

  • 8 mai 1945

    Quand le mot partisan avait un sens

    On l'a d'abord chantée comme les bolchéviques,

    Cette chanson d'espoir qui déchire le cœur.

    Elle venait tout droit de l'Union Soviétique

    Et repose au musée de la Légion d'Honneur.

     

    Kessel et son neveu Druon, un soir à Londres,

    Ont traduit en français les vers d'Anna Marly;

    Alors on vit la France à la France répondre,

    Par ce chant réveillant l'Honneur et la Patrie...

     

    A travers les barreaux, comme à travers les murs,

    S'éleva vers le ciel le Chant des Partisans...

    Défiant la gestapo, ses bourreaux, ses tortures,

    Chuchoté, puis chanté, par tous les résistants.

     

    Malraux, au Panthéon, lors du transfert des cendres

    Du Préfet Jean Moulin, sous une pluie à verse,

    L'a entonné pour, lui un matin de Décembre,

    Le citant pour exemple à toute la jeunesse.

     

    La France avait connu des heures effroyables

    Et s'était résignée devant la barbarie,

    Mais certains de ses fils demeuraient indomptables,

    Refusant le destin qu'avait bradé Vichy.

     

    Le sceptre est condamné à céder sous l'archet

    Quand la troupe bottée plie devant la chorale.

    "Descendez au cercueil" dictateurs et valets,

    Le chant des partisans domine la bataille :

     

    " Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

    Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !

    Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. "

     

    J'ai pleuré si souvent en entendant cet air

    Qu'il a gardé pour moi le gout salé des larmes :

    Il est le sacrifice, accepté par nos pères,

    Pour que jamais leurs fils n'aient à prendre les armes.

     

    Portons au Panthéon tous ces soldats de l'ombre :

    Geneviève de Gaulle et Germaine Tillion,

    Brossolette et Jean Zay, héros des années sombres,

    Pour que leur soit rendu l'amour de la nation.

     

    Bernard Reygrobellet

  • 3 ans de malheur!

     

    sans-titre.png

     

     

     

     

     

     

     

    Autrefois Saint-Louis rendait la justice sous un chêne, maintenant elle est rendue par des glands, il y a une certaine continuité.

     

  • Ok, dac: ce n'est pas bien visible... du coup, j'ai mieux

    AHollande.jpg

     

     

     

    Moins de fautes... plus de connerie!

     

    Moralité: laisse tomber twiter si t'a rien à dire

    ou bien

    retourne à l'école apprendre le bon français de France...

    et ça veut être embauché-e par des patrons?

    sont tous au chômage? leur apprendre a bien parler et à bien écrire.... c'est un minimum, non? mais que font les profs de petites et grandes écoles?

     

    Hier: sur TF1, en gros et grand: REDUCATION et en dessous SPORTIFS

    2 fautes en 2 mots, faut'l faire

     

    pour les ignares: on écrit: ré-éducation

    et on mettra: pour les sportifs

    Ou bien, on peut aussi mettre: ré-éducation sportive

    ou encore: ré-éducation dans le sport

    ou bien: ré-éducation pour sportifs, hommes ou femmes, blessés en faisant du sport...

    ou bien, on retourne au C.P. et on laisse la place à d'autres!

    (mais peut-être qu'on ne dit plus: cours primaire... faut plus fâcher les primaires de nos jours, attention à ce que vous dites...

    Mais, que dit-on? Cours d'enseignement de la jeunesse française?

    Cours d'apprentissage de novlang?

    Cours donnés par des ponctionnaires fatigué(es) à la belle jeunesse française, si diversifiée et communautaire mais happy touvabien?)

    Si j'avais appris le latin, je l'aurais perdu depuis longtemps!!!

  • Enfilade de bouffonneries: communication pour se foutre du peuple.

    Aux petits enfants stupides et ignares (c'est pas moi qui le dis!) de passage sur ce blog, v'la ti pas que notre sinistre des Impôts, Michel Sapin pour le nommer, çui qui est du gouvernement des ouvriers, nous invite à déclarer nos impôts.

    C'est le thème de prédilection d’un ministre à la tête d’un pays en faillite, dont les ponctions n’ont pas arrêté d’augmenter sur les 20 dernières années et dont la pression fiscale, ubuesque, ne préoccupe absolument pas le pouvoir en place si ce n’est pour son pendant désagréable: de moindres rentrées.

    Or, on le sait, le peuple grogne, ploie sous les charges, et les grognements, qu’on entend de-ci, de-là et de façon épisodique, pourraient ralentir la collecte des deniers.

    Ces ronchonnements n’ont pas lieu d’être puisque chacun sait qu’une campagne d’impôts, c’est l’occasion d’une bonne rigolade en famille, même si, il faut le reconnaître, les cerfas d’impôts sont parfois un peu arides. Dès lors, pour notre ministre et son suintant factotum, Christian Eckert, il s’agissait de donner un petit caractère “populaire, accessible et disons-le, plus convivial“ à une campagne de collecte d’habitude pas spécialement ludique. Quand on voit le résultat, on peut dire que c’est réussi:

    Graphisme d’écolier, petits personnages rigolos (?), tout y est pour que l’impôt citoyen, fiscal et vexatoire soit enfin une opération adaptée au QI d’huître dont nous dotent explicitement nos ministres. L’impôt, celui qui détruit les sociétés et crée du chômage, ruine les Français et les entraîne tous les jours plus dans la pauvreté, celui qui n’a jamais été aussi inégalitaire qu’actuellement, se doit d’être convivial, (et probablement aussi festif que citoyen) comme un barbecue entre amis.

    On peut le dire: ces gens qui, je vous le rappelle, sont normalement les valets des Français et vivent de leurs impôts, ont un culot en béton armé. Apparemment, populaire et accessible signifie pour eux “rigolo“, “enfantin“ et “niaiseux“

    Y'a tout un tas de gens dans ce gouvernement qui se croient encore à la récré de la maternelle; ils ont oubliés de grandir. Faut pas trop le faire, sinon on touchera plus nos allocs.

    Notre pays est quasiment en état de guerre (finances exsangues, militaires en armes quadrillant les rues, morts par centaines dans nos eaux territoriales, lois sur le renseignement dignes d’une loi martiale…) et on essaie de rendre l’impôt festif à ceux qui le paient pour financer des pitreries de ces furieux énergumènes.

    Manu Les Bons Tuyaux envisage d’en ajouter une couche en proposant des cours de stand-up et d’improvisations à nos étudiants. Quelque part, ça se comprend: si pour le stand-up comique, il est clair que le gouvernement n’a de leçon a recevoir de personne, en matière d’improvisations, un grand chantier s’impose (pour tout l’Exécutif français) tant le résultat des siennes est calamiteux.

    Le gouvernement est à ce point en manque de buzz et d’idées que toute chimère, même grotesque, surtout grotesque, sera rapidement montée en épingle et, encore mieux, mise en pratique!

    Nous étions au fond du trou, on vient de livrer un tractopelle pour creuser plus profond.

    Comme d’autres, je me fais une certaine idée de mon pays. Manolito et son mentor, Normal 1er, sont profondément, intimement malsains et inaptes à occuper leurs fonctions. Leur malignité, leur art consommé du mensonge de la dissimulation, leur soif de pouvoir, leur idéologie font plus de dégâts à ce pays que toutes les invasions et occupations que ce dernier a connu.

    Ce n’est pas la première fois de son histoire que ce pays tombe dans les mains de médiocres mais il faut chercher longtemps avant de trouver l’équivalence. On va avoir du mal à digérer ceux qui nous dirigent. Avec de tels dirigeants, ce pays est vraiment foutu.

     

     aaa.png

     

     

     

     

    photo, femme, fille, mec, société

     

     

     

     

     

    Petite histoire paysanne: Un fermier avait un âne qui travaillait dur et lui rendait de grands services. Or, l’homme, pingre et avide, trouvait que l’âne lui coûtait trop cher en avoine, foin et litière. Il commença donc à réduire ses rations et son confort pour, disait-il, continuer de faire prospérer la ferme (et son large ventre). Le pauvre âne travaillait dur, mais maigrissait à vue d’œil, sans se plaindre toutefois car il était habitué au traitement difficile du maître.

    Puis, un matin, le fermier retrouva son âne mort dans le glacial petit carré de terre battue, qu’il lui réservait ces derniers temps, la litière et la paille étant devenus superflus. Il s’écria devant la dépouille de l’animal: “Diantre, ce n’est pas de chance ! Il me lâche au moment où il ne me coûtait plus rien !!"

     

     

  • Zut! j'ai raté cette note quand elle est sortie... mea culpa

    L’orthographe pour les nulles et autres billevesées

    En quelques coupures de presse, on se rend compte qu’il existe un potentiel insoupçonné d’énergie créatrice en Franc

    Hier, je notais avec une joie renouvelée par la montée de sève printanière que notre société s’acheminait, guillerette, vers des lendemains qui chantent, quitte à faire rentrer l’envie de câlins à grand coups de low kicks. Aujourd’hui, je vous offre une brassée de preuves que certains Français ont vraiment trop de temps libre.

    On dit, partout, que la France est le pays de la grande productivité.

    C’est logique, du reste : avec une administration pléthorique et un État qui bouffe 56% du PIB national, on se retrouve dans la position — enviée mais jamais copiée — d’avoir un peu moins de la moitié de la population active qui bosse pour à peu près tout le reste de la population, active, semi-active, au chômage, aux études, en prison, en retraite et en branlette subventionnée.

     

    photo, femme, fille, mec, société

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et on a bien du mal à estimer la proportion réelle de personnes qui sont en roue libre et vivent cette situation avec la plénitude détendue des innocents (ou des électeurs grégaires, je le redis).

    Sans rentrer dans une petite bataille de chiffre et la polémique attenante (Les branleurs sont-ils un ou deux ou plusieurs millions, Sont-ils nécessaires ou pas dans la société, Doit-on réellement chercher à les éradiquer, Est-ce seulement possible, La production de cacas thermomoulés peints en rouge entre-t-elle dans la catégorie Branlette Artistique ou Art Comptant Pour Rien,) je vous propose donc de vous plonger dans quelques uns de ces cas symptomatiques de glandage républicain en mode surmultiplié.

    On pourrait commencer en évoquant rapidement l’impressionnant déchaînement de bien-pensance chimiquement pure obtenu avec l’affaire des soi-disant quotas à la FFF. Je dis rapidement, parce que d’autres en ont déjà parlé, et que franchement, le foute ne me passionne pas.

    Il n’en reste pas moins qu’on peut d’ores et déjà constater le nombre incroyable de secondes, de minutes et d’heures que des journalistes, pas du tout de la presse sportive, ont consacré aux réflexions forcément philosophiques et forcément de haute volée de toute une clique de tapeurs de ballon.

    On pourra noter aussi toute la finesse d’analyse du peloton de zouaves qui forme le gros de ce qu’on peine à appeler une rédaction chez Médiapart, analyse dont la puissance aura permis de faire un grand bon en arrière dans le crime-pensée tout en donnant l’occasion à Pulitzer de faire des salto-arrière carpés dans son cercueil. Le vieux en avait bien besoin : la liberté d’expression s’use décidément très vite lorsqu’on est du mauvais côté du micro d’un journaliste " engagé. "

    En tout cas, maintenant, on sait :

    – que Laurent Blanc est raciste (merci Edwy, trop chou !)

    – grâce à la projection de merde dans le ventilateur médiatique, on a appris que Lilian Thuram est aussi raciste selon la Grille d’Analyse Anti-Racisme Edwypleniapart©™.

    – tous ces gens pensent plein de choses, dont certaines nauséabondes et qui nous rappellent un peu les heures les plus noires colorées de notre histoire, et ont beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps à perdre en chasse aux sorcières.

    Il y en a d’autres, plus discrets, mais qui font aussi un travail de sape branlouille vigoureux ; on pourra noter par exemple cette initiative absolument indispensable dans ce monde pas encore suffisamment lisse bien qu’ayant été aplati par un progressisme rigolo de 15.000.000 de tonnes.

    Pour ceux qui ont cliqué sur le lien, trop tard, pour les autres, contentez-vous de savoir qu’une phalange d’extrêmes-féministes désœuvrées n’a pas trouvé de cours de bricolage ou de place en stand de tir et s’est rabattue sur la mise en ligne d’une pétition pour obtenir l’égalité orthographique.

    Oui. Vous avez bien lu, et non, ce n’est pas la petite vodka de tout à l’heure qui vous fait halluciner (ce petit alcool ne peut pas faire de mal) : une meute d’adorables féministes a donc trouvé du temps et des moyens pour mettre en place une pétition qui permettra à chacun-e d’accorder l’adjectif en fonction de la proximité des genres.

    Tout ceci est très mignon et permettra enfin que le grenouille et la crapaud soient attirées l’un-e à l’autre et s’entrelacent dans une débauche de tirets et de typos percutant-es qui rendront, soyons en sûrs, la lecture encore plus simple et définitivement à porté-e des petits abrutis que l’EdNat produit dans un grand brassage multiculturel bigarré de réformes orthographiques multiples, mal digérées et mal comprises.

    Youpi. C’était indispensable, ce fut chose faite.

    Enfin, dans ma panoplie de notules d’outre-espace qui placent de nouveaux jalons sur l’échelle de branlosité et des points hauts sur le graphique établi au glandouillomètre Demaerd Corp., on pourra citer le pénible censeur de pensées malsaines et parangon flétri de vertu Patrick Lozès, plus ou moins président du CRAN, qui se lance dans la présidentielle 2012.

    Parce que voyez-vous, être président d’un machin-truc payé par les impôts des autres au travers de subventions juteuses, ça n’occupe pas trop son homme. Il faut, pour l’homme affairé, trouver un ouvrage digne de son envergure, et ce même si celle-ci se doit d’être d’une modestie exemplaire, comme par exemple, se placer dans la lignée de grands hommes comme Gambetta ou de Gaulle.

    Notons au passage qu’il n’a pas pris, dans son humilité dégoulinante, Martin Luther King ou Nelson Mandela. Trop grands, sans doute, et pas assez Français non plus, peut-être. Allez savoir…

    Et mise à part cette envie irrésistible de manger au râtelier républicain, qu’est-ce qui pousse le gars Patrick à partir en campagne, Pour faire totalement nouveau et original, notre zélé néoglandeur se propose comme président pour une France plus égalitaire.

    Aaaah, nous voilà rassurés. Toute cette originalité qui jaillit à gros bouillons est rafraîchissante, tiens.

    À la lecture de ces quelques éléments, une idée m’est venue : de la même façon qu’il existe maintenant en France une journée officielle que les salariés consacrent — via une taxe — à la solidarité républicaine et festive, je propose d’instaurer une Journée d’Alterglandouille où l’on inverserait, pendant 24H, le rôle des branleurs survitaminés et ceux des gens qui bossent pour les nourrir.

    Pendant toute cette Journée d’Alterglandouille, toute la France qui a autre chose à faire de son temps que faire des pétitions pour décider du genre de " grenouille ", se présenter aux présidentielles ou jeter l’anathème raciste sur des tapeurs de ballon, pourrait s’adonner à des activités ludiques comme celles décrites (ou la poterie, le macramé ou les collier de nouilles peintes, je m’en fiche) pendant que l’autre France, la micro-corporation des sodomites à diptères devrait se coltiner le travail réel, sans "oui mais non mais enfin bon et roohhh pfffuu" habituels dans ce cas de figure.

    J’aurais bien monté une pétition pour cette proposition, mais, vous allez rire, j’ai un peu autre chose à faire.

    Contrepoint.org

  • Question de contrepoint.org

    Question à la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin

    Alors que Radio France, dépendante de la redevance TV, est en grève, vous vous êtes permise d’insulter les millions d’auditeurs de RTL en déclarant : "Quand on écoute France Inter, on n’écoute pas RTL".

    Puisque les auditeurs de France Inter sont si supérieurs aux autres, pourquoi ne pas suggérer à cette radio d’élite de vivre des dons de ses auditeurs, ou de la publicité?

    Songez-vous à une privatisation de Radio France qui permettra de vraiment couper les ponts entre les gueux, ces manants de contribuables, et l’élite qui écoute France Inter?

     

     

     

  • Pendant ce temps la, la farce gauchiasse continue….

    Du don du sang à l’hémorragie législative

    Le 3 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté l’amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang. Que faut-il en penser?

    Par Nafy-Nathalie D.

    Depuis le 20 juin 1983, date de la circulaire relative à la prévention de la transmission du sida lors des transfusions sanguines, qui interdit aux populations à risques, à savoir les homosexuels ou les bisexuels avec partenaires multiples, de donner leur sang, la situation n’a pas beaucoup évolué en France.

    Grosso modo, pour avoir le droit de donner votre sang, il vous faut au préalable remplir certains critères qui seront évalués à l’aide d’un questionnaire à remplir. Il est à noter que les réponses que vous faites ne sont ni vérifiées ni vérifiables. Elles permettent cependant d’éliminer du processus de don certaines groupes à risque, qui sont stigmatisés, plus que les donneurs avec des pratiques à risque qui eux sont le réel danger. Ainsi par exemple sont exclues les personnes, même végétariennes, qui ont vécu en Grande-Bretagne entre 1989 et 1996 (vache folle).

    François Hollande, alors candidat du Parti Socialiste, s’était engagé à autoriser les homosexuels à donner leur sang une fois devenu président. François l’a promis, les socialistes l’ont fait avec leur belle efficacité légendaire.

    Et, dans la soirée du 3 avril dernier, l’assemblée nationale a voté dans un bel élan d’unanimité (19 députés présents seulement) un amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang.

    Cela fait les gros titres des journaux depuis le 4 avril au matin. Le Monde par exemple titre: “Les députés adoptent l’amendement contre l’exclusion des homosexuels du don du sang". Promesse de campagne réalisée, avancée pour le droit des homosexuels, me direz-vous? Non ! La proximité du 1er avril aidant, juste une énorme farce.

    Comment qualifier autrement l’adoption d’un amendement inapplicable du fait d’un problème de compétence puisque prendre cette décision résultait d’un arrêté et non d’une loi, ce que tous savaient?

    L’histoire de cette farce commence le 27 mars dernier au moment du dépôt de deux amendements sur l’ouverture du don du sang. Le Comité consultatif national d’éthique saisi par Madame Touraine a rendu son avis le 31 mars 2015 qui indique qu’il y a urgence à ne rien précipiter ou décider pour le moment. En effet, en raison d’“un manque de connaissances, lever la contre-indication pourrait entraîner une augmentation du risque de transmission du VIH pour le receveur". Il recommande de prendre des avis auprès d’experts sur le sujet.

    Les débats ont eu lieu le soir du 3 avril et par curiosité, je suis allée voir leur retranscription. Madame Touraine précise au début des débats que ces amendements proposés " n’apportent rien au droit, tel qu’il peut se décliner : aucune sécurité juridique (…) car tout relève du domaine réglementaire. "En gros notre ministre explique aux députés que l’important est de faire évoluer les questionnaires pour élargir la base des donneurs sans faire prendre de risques aux receveurs. Elle annonce qu’elle souhaite un débat national sur le sujet. Elle demande même le retrait des amendements, qui ne sont que de la poudre aux yeux, afin de ne pas devoir se trouver devant l’obligation d’y donner un avis défavorable pour des raisons juridiques. Selon elle, "l’enjeu essentiel, vous le savez, c’est que le questionnaire évolue : s’il n’évolue pas ou s’il est simplement indiqué une déclaration de principe, certains seront satisfaits mais, au fond, les choses n’auront pas changé".

    Un temps de suspension de séance de 5 minutes est accordé au bout duquel Madame la ministre reprend la parole. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je le devine assez bien. En effet, rien n’est plus pareil. Elle ne s’oppose plus à rien dans un revirement assez surprenant allant jusqu’à indiquer que " la position du Gouvernement qui est bien évidemment favorable à ce que soient levées toutes les discriminations relatives à l’orientation sexuelle. C’est dans cet esprit qu’ont été engagées des concertations avec les différentes agences. Il s’agit de poser un critère de comportement sexuel qui ne concerne pas uniquement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes mais qui s’applique par définition à l’ensemble des donneurs potentiels. Ma demande de retrait était de nature juridique. Dès lors que ces amendements ne sont pas retirés et qu’ils définissent une position de principe sans entrer dans le détail réglementaire du questionnaire, lequel relève du débat avec les agences sanitaires, je rends un avis favorable".

    Il semblerait que pour masquer l’incompétence des députés de l’UDI qui l’ont présenté, ne pas froisser les susceptibilités de groupes de pression, il ait été choisi en toute connaissance de cause de maintenir au vote un amendement stérile, de l’adopter et de se vanter de l’avoir fait avec une belle unanimité. Le citoyen est encore pris pour un idiot.

    Cette frénésie de légiférer sur tout, de travailler dans l’urgence, sous l’œil des caméras, est une vraie maladie du gouvernement et de l’assemblée actuels. On ne prend plus le temps de proposer une loi qui tienne la route, qui ait fait l’objet de consultation préalable auprès d’experts et d’une bonne réflexion. L’essentiel est de faire vite et tant pis si l’on propose n’importe quoi au vote. Les textes sont inapplicables, de plus en plus longs et de plus en plus nombreux. Les lois deviennent non seulement complexes mais obscures. Et sans complexe des lois défont ce que d’autres viennent de faire. La loi Duflot remaniée en Pinel en est une belle illustration. L’essentiel est de travailler pour sa postérité, de laisser son nom sur un texte. Aucun domaine n’est épargné. Ce que nous mangeons, buvons, fumons ou pas… même notre mort et le devenir de nos organes. Tout est contrôlé par la loi et notre démocratie vire au totalitarisme à peine voilé.

    Il n’y a qu’à voir l’évolution de l’épaisseur du journal officiel. De 15 000 pages par an dans les années 1980, il est passé à plus de 23 000 pages annuelles ces dernières années. Le Recueil des lois de l’Assemblée nationale passait de 433 pages en 1973 à 2 400 pages en 2003 et 3 721 pages en 2004. Je n’ose même pas regarder ce qu’il est devenu aujourd’hui.

    Selon la formule du constitutionnaliste Guy Carcassonne, " tout sujet d’un " vingt heures " est virtuellement une loi ". Il ajoute qu’" il faut mais il suffit, qu’il soit suffisamment excitant, qu’il s’agisse d’exciter la compassion, la passion, ou l’indignation, pour qu’instantanément se mette à l’œuvre un processus, tantôt dans les rangs gouvernementaux, tantôt dans les rangs parlementaires, qui va immanquablement aboutir au dépôt d’un projet ou d’une proposition".

    contrepoint.org

  • Au Capitole de Toulouse, Salle des illustres

    C'est un article que je dépose sur mon blog, www.cuisine-toulousaine.com

    1012392887.JPG

     

     

     

     

     

    La mairie de Toulouse est logée au Palais des Capitouls,

    La Salle des Illustres est immense et magnifique! a voir absolumment!

    d'autres infos sur mon blog indiqué ci-dessus

     

    Salle des illustres, je trouve cette dénomination romantique, pas vous?

    Dans les écoles communales, autrefois à Toulouse, les gosses allaient visiter le Capitole… je ne sais pas trop si cela se fait encore…..

    Il faut dire que la culture, si elle n'est pas de gauche, ne peut plus exister en France.

    Montrer à certains gosses, que les français, autrefois décapitaient les traîtres ou guillotinaient à tout va pendant la Révolution, ça doit les faire ricaner pas mal…

    Surtout si tout un tas de conn…. ont pris les rennes dans certaines entreprises d'état… voir les photo plus bas!

    affiche-ratp-censure.jpg

     

     

     

     

    affi.jpg

     

     

     

     

    Y'en a marre de tout ça.... ça commence à bien faire!

    Les Français sont tous des chiffes molles!

    Pas la peine d'aller sur la Lune pour perdre ses muscles en apesanteur....

    ici, la gauchiasse décérébre fastoche!

    tous des couilles molles les Français....

    y'en a d'autres qui le pensent encore plus fort et qui se frottent les mains!

    bientôt, ce sera tous les jours notre fête, les Français! pas la peine d'attendre le 14-juillet...

    Il faut juste attendre (encore un peu) que l'on se ratatine encore plus et que l'on se couche devant certains....

    jusqu'à se prosterner le cul au vent et acheter des tonnes de glycérine...

    les cervelles sont déjà prêtes!

    Je regrette d'être aussi vieille et malade..... En 68, on a su descendre dans la rue pour exiger le respect de notre liberté!

    Le seul mot d'ordre aujourd'hui c'est: ferme ta gueule et paie tes impôts!

    HONTE A NOUS QUI LAISSONS FAIRE!