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Liberté - Page 32

  • Lutter contre le foutu coronavirus avec des antibiotiques!

     

    Les traitements qui marchent sont :

        Hydroxychloroquine + Azithromicyne : Didier Raoult (France), Steven Smith (USA)

        Hydroxychloroquine + Azithromicyne + Sulfate de zinc : Zev Zelenko (USA).

        Azithromycine + Singulair + Zinc : Médecins de l’Est, Philippe de Joux.

        Chloroquine + Doxycycline : médecin de Long Island (USA).

        Macrolide + C3G : Sabine Palliard-Franco (France).

        Azithromycine + Effizinc + Singulair + Héparine : trois médecins généralistes (France)

        (L’oxyde nitrique inhiberait le cycle de réplication du coronavirus :

        (L’anti-grippal japonais Avigan aurait de bonnes performances :

  • Comment fait-on le mur à 90 ans?

    Photo d'illustration

    >     Une histoire au temps du Covid-19, ou comment fait-on le mur à 90 ans

    Elle fêtera ses 89 ans en mai. Il fête ses 90 ans ce 10 avril. Ils sont épouse et époux depuis bientôt 66 ans. L’Ehpad de leur village les a accueillis, lui en septembre dernier, elle en décembre.

    Les voilà tous les deux en rez-de-jardin, à quelques chambres d’écart. Et paf, un premier confinement : plus de visites extérieures. Et pif, un deuxième confinement : on ne bouge plus de sa chambre.

    Ah oui, mais c’est que lui, il ne veut pas perdre son entraînement à mettre un pied devant l’autre. C’est qu’il était arrivé à enchaîner " huit tours de couloirs sans (s)’arrêter!".

     Il commençait même à lâcher les mains du déambulateur ! Tous ces efforts depuis la mi-novembre, cette incroyable rééducation, le travail exemplaire de la kiné, ces muscles repris. Tout ça pour rester maintenant dans un fauteuil toute la journée ?!

    Pas bouger, alité, ça a duré des mois depuis qu’il s’était fracturé une vertèbre thoracique il y a à peine plus d’un an. Maintenant qu’il a repris goût à la vie, il ne va pas se laisser enfermer. Et puis il veut aller la voir. Donc…

    Donc il fait le mur.

    Les deux-roues avant du déambulateur s’avancent et jettent un coup d’oeil à droite. Puis, celles de derrière jettent un coup d’œil à gauche. C’est bon. Au premier jour du confinement, l’oreille aussi tendue que possible (c’est pas simple, il est un peu (…) sourd), il a écouté s’il y avait du bruit dans le couloir, ouvert la porte. Personne à l’horizon. Alors zou, derrière le guidon, il enclenche la première. Le déambulateur file presqu’aussi vite que sa Clio Williams préférée." Pop pop pop. " Pas assez vite cependant pour échapper à une aide-soignante qui passait par-là. Damned, retour à la case départ. Pas question de se laisser abattre pour autant. Rebelle un jour, rebelle toujours. Il est content de continuer d’écrire sa légende… et laisse s’écouler quelques minutes avant de retenter sa chance. Bingo.

    >     Une histoire au temps du Covid-19, ou comment fait-on le mur à 90 ans

    " Tu sais qui est là ? " me dit-elle au téléphone, un sourire dans la voix. Je ne vois qu’une solution. "Eh oui ! Il est là, avec moi". Je crois qu’elle est contente, voire flattée, qu’il ait bravé les interdits pour venir la voir.

    Lui, cache comme il peut sa fierté, en racontant son escapade de la veille. Il vient donc de la réitérer. Mais en plein récit… Toc toc toc.

    Pétard, c’est l’heure du goûter. Il n’avait pas anticipé. De nouveau pris par la patrouille, qui cette fois-ci est compréhensive, lui propose comme si de rien n’était verre de jus de fruit et petit gâteau, et lui conseille simplement de ne pas rester trop longtemps.

    Dès lors, en vrai sioux adoptif des confins de la Touraine, du Berry et du Poitou, chaque jour il quitte sa chambre avec ses chaussures en daim (dont les semelles couinent quand même un peu), entre la tournée du goûter et celle du dîner, persuadé d’être invisible.

    Une fois, alors que la baie vitrée avait été laissée entrouverte lors du ménage matinal, il a même tenté le coup en passant dehors. Seulement, vues de l’extérieur, toutes les piaules sont identiques. Laquelle est la bonne. Avec les rideaux, pas moyen de voir qui se trouve à l’intérieur.

    Et bien sûr, personne n’a jamais pensé à mettre les numéros de chambre de ce côté-là de la vie. Pas de bol. Il est rentré bredouille.

    Et puis en ce début de semaine, la psychologue a appelé pour nous prévenir très officiellement qu’ils savaient, qu’ils l’avaient observer, qu’il faisait attention, ne mettait pas ses mains partout dans les couloirs, et que il et elle respectaient les consignes en ne se tenant pas trop près l’un de l’autre. Alors, à la suite de la discussion en équipe, ils avaient décidé de l’autoriser à la rejoindre et qu’ils prennent même en toute légalité le goûter ensemble.

    Fini le cache-cache. Le connaissant, ce petit piment va lui manquer.

    Il et elle sont mes parents. Elle c’est Huguette. Il c’est Yves. (Merci à toutes celles et ceux de l’Ehpad qui font au mieux avec les conditions du moment.)

    >     -CM

  • Bon à savoir

    Non, il n’est pas obligatoire de faire ses courses au plus près de chez soi

    Comment et où faire ses courses? Les autorités françaises ont précisé les choses lors d’une cellule interministérielle de crise.

    Lors d’une cellule interministérielle de crise qui s’est tenue lundi, les autorités françaises ont, notamment, fait un point sur les pratiques autorisées pour faire ses courses.

    Est-on obligé de faire ses courses dans le magasin le plus proche de chez soi? Comment faire quand nos pratiques alimentaires nous obligent à nous rendre dans des magasins spécialisés? Autant de questions dont les réponses restaient floues. "Ce qui est certain, c’est que les consignes ne sont pas suffisamment claires et induisent en erreur même les personnes les plus respectueuses de la loi", confirmait, il y a une dizaine de jours dans nos colonnes, un gradé de la police.

    Plusieurs témoignages, comme celui de ce père de famille de Lanester (56) verbalisé à hauteur de 135 € pour avoir privilégié un supermarché à Lorient plutôt que son hypermarché habituel, suggéraient fortement qu’il fallait faire ses courses dans le magasin le plus proche de son domicile.

    "Aucune obligation de se rendre dans le magasin le plus proche" mais…

    Lundi, une cellule interministérielle de crise a éclairci plusieurs zones d’ombre. La décision finale indique qu’il " convient de rappeler aux préfets et aux forces de l’ordre les éléments suivants: tout achat réalisé dans un commerce dont les activités demeurent autorisées est considéré comme un achat de première nécessité; les forces de l’ordre ne doivent ni analyser, ni contrôler le contenu ou la manière de faire les courses".

    De même, il est souligné qu’il n’existe aucune obligation de regrouper ses courses dans un même commerce, ni de se rendre dans le magasin le plus proche. "Les usagers peuvent continuer à se rendre dans les magasins alimentaires spécialisés (boulangeries, fruits et légumes, chocolatiers, etc.) et confessionnels".

    Néanmoins, le gouvernement rappelle sur son site Internet que "chacun doit faire preuve de responsabilité et que la règle reste le déplacement bref et à proximité du domicile". Et il faut évidemment toujours être muni d’une attestation - papier ou numérique - toujours à jour sur soi.

    https://www.letelegramme.fr

     

    Ce que les policiers et gendarmes ont le droit (ou pas) de faire pendant un contrôle

    Les forces de l’ordre multiplient les contrôles pour veiller au bon respect du confinement. Mais sont-elles autorisées à fouiller vos courses ou à vous demander la raison de votre déplacement chez le médecin? Eléments de réponses.

    Depuis le 17 mars, 100 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour s’assurer que les Français observent bien les mesures de confinement et sortent de chez eux uniquement pour les motifs autorisés. En cas de contrôle, ils peuvent verbaliser pour absence d’attestation dérogatoire de déplacement ou sortie non légitime. Au 1er avril, quelque 5,8 millions de contrôles et 359 000 procès-verbaux ont été dressés par les forces de l’ordre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    Mais sur les réseaux sociaux, des témoignages font état de contrôles abusifs et verbalisations injustifiées. Des femmes racontent par exemple avoir été verbalisées pour être sorties acheter des protections hygiéniques ou un test de grossesse, un internaute pour avoir mal recopié l’attestation à la main ou encore un autre parce qu’il portait un jean pendant sa pratique sportive. Alors jusqu’où peuvent aller les forces de l’ordre lors  d’un contrôle?

    Le montant de l’amende forfaitaire encourue en cas de non-respect du confinement grimpe vite: 135 € en cas de première sanction, 200 € en cas de récidive dans les quinze jours qui suivent, majorée à 450 € si elle n’est pas payée dans les 45 jours. En cas de multi-récidive dans les 30 jours qui suivent la première verbalisation, la violation des règles de confinement devient un délit passible de 3 750 € d’amende et six mois de prison.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles fouiller vos sacs de courses?

    Non, "une inspection visuelle ou une fouille sont des atteintes à votre droit à la vie privée", rappelle l’Observatoire parisien des libertés publiques dans un communiqué. Les forces de l’ordre ne peuvent avoir le droit de procéder à la fouille ou à l’inspection visuelle que dans le cadre d’une réquisition du procureur ou d’une enquête de police judiciaire. Pour contourner cet obstacle, ils peuvent vous demander d’ouvrir vous-même votre sac.

    Vous êtes en droit de refuser mais étant donné les circonstances, "le rapport de force des policiers prévaut et ils risquent de vous emmener en garde à vue ou en vérification d’identité et sans témoin, il va être compliqué de vous défendre, notamment d’accusations de rébellion ou d’outrage".

    Les forces de l’ordre peuvent-elles juger ce qu’est un achat de première nécessité?

    Non, si vos achats sont effectués dans les commerces autorisés à ouvrir, les policiers ne peuvent pas les contester. Le décret du 23 mars ne précise d’ailleurs pas ce qu’est un produit de première nécessité, "de sorte qu’une contravention qui se fonderait sur l’absence de nécessité première du bien acheté pourrait être contestée, pour absence de prévisibilité de l’infraction", précise l’Observatoire parisien des libertés publiques.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous verbaliser pour avoir pris plus d’une heure pour faire vos courses?

    Non, la limite d’une heure de déplacement s’applique uniquement aux sorties de loisirs : promenade, pratique sportive, sortie d’animaux. De même, la distance maximale d’un kilomètre ne concerne pas les déplacements pour aller faire vos courses.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles demander la raison d’un rendez-vous médical?

    Non, le secret médical s’applique.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles demander le paiement d’une amende sur place?

    Non, le paiement en liquide et immédiat d’une contravention sur le lieu du contrôle ne peut être exigé que "si le contrevenant ne dispose pas d’une adresse de domiciliation en France", rappelle la gendarmerie nationale.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous raccompagner chez vous?

    Si rien ne les en empêche, le gouvernement précise sur la page consacrée aux informations sur le coronavirus qu’"on demandera aux personnes de retourner chez elle mais il n’y aura pas de reconduites à domicile".

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous contrôler dans les jardins de votre copropriété?

    Non, les contrôles s’exercent uniquement sur la voie publique.

     

    https://www.dossierfamilial.com

     

  • A ne pas oublier, les idiots qui se plaignent du confinement...

    Pour comprendre combien de peu d'efforts nous sommes appelés à faire: Anne Frank est restée enfermée 25 mois, sans aucun des conforts que nous avons aujourd'hui, en faisant attention à ne pas faire de bruit pour ne pas être découverte.

    Jeune fille ado, connue pour avoir écrit un journal intime. Celui-ci est rapporté dans le livre “Le Journal d'Anne Frank“, écrit pendant les deux années où elle se cachait avec sa famille à Amsterdam, aux Pays-Bas, alors sous occupation allemande, afin d'éviter la Shoah.

    Arrêtée le 4 août 1944 puis déportée le 2 septembre 1944 vers le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen, quelques jours après sa sœur Margot Frank.

    Le camp est libéré par des troupes britanniques le 15 avril 1945, Amsterdam est libérée le 5 mai 1945.

    Juste pour se rappeler que ce que nous faisons, aujourd'hui, n'est pas grand chose.