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Gens - Page 31

  • Incroyable!

    Deux ans de prison et interdiction définitive du territoire français pour une usurpation d’identité qui a duré seize ans

    Ce mercredi 26 mai, le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) a condamné à deux ans de prison et à une interdiction définitive du territoire français un homme à l’identité inconnue. Et pour cause : depuis au moins 2005, cet individu se faisait passer pour un autre, faux papiers à l’appui. Pendant 16 ans, sa malheureuse victime a vécu un interminable calvaire.

    La victime a reçu pendant des années “des factures et des amendes à son nom”, qui faisaient en réalité suite à des infractions commises par l’usurpateur !

    Au delà des fastidieuses et fréquentes démarches administratives auxquelles il a dû se soumettre pour prouver la supercherie, l’homme dont l’identité a été volée a subi des conséquences encore plus néfastes, puisque le site d’actualité locale affirme que “cette situation lui a même fait perdre un travail lorsque son employeur a découvert deux mentions à son casier judiciaire pour des faits de vols qu’il n’a jamais commis

    Insaisissable pendant de longues années, l’usurpateur a donc finalement été arrêté par la police le 21 mai dernier, alors qu’il venait de commettre un nouveau cambriolage dans un pavillon. Selon Actu Hauts-de-Seine, l’individu n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il “était déjà connu pour avoir usurpé douze identités” en 2007 !  […]

    Devant le tribunal, l’accusé a continué de tenter à brouiller les pistes, affirmant qu’il était bien un citoyen français, mais qu’il avait “perdu (sa) carte d’identité et (son) passeport avant les années 2000“. Le  coupable devra également dédommager la victime de son dernier cambriolage, mais aussi l’homme dont il a usurpé l’identité pendant 16 ans, à hauteur de 8000 euros, “pour préjudice moral et financier”.

    Actu.fr

     

  • ... et c'est pareil, partout en France

    oulouse. Vaccins Covid-19 : les déclarations d’effets indésirables explosent

    25 mai 2021 - 17:28

    En raison de l’utilisation de vaccins contre la Covid-19, le Centre régional de pharmacovigilance de Toulouse, qui recueille tous les signalements d’effets indésirables des médicaments, enregistre, depuis janvier, cinq fois plus de déclarations qu’en temps normal.

    4000 signalements pour les quatre premiers mois de l’année 2021… C’est du jamais vu au Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Toulouse, qui recueille les déclarations d’effets indésirables des médicaments, avant de faire remonter ses observations à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).

    “La hausse est considérable, c’est cinq fois plus que l’an passé à la même période. Nous sommes déjà submergés en temps normal. Là, autant dire que nous le sommes encore plus et à moyens constants”, ironise le professeur Jean-Louis Montastruc, directeur du CRPV et membre de l’Académie nationale de médecine.

    Toutes les déclarations enregistrées

    D’ordinaire, la structure rattachée au CHU de Toulouse enregistre en effet 2100 déclarations par an en moyenne. Dont une infime partie liée aux vaccins classiques. C’est bien évidemment la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui est à l’origine de cette spectaculaire hausse. Et même si bon nombre de déclarations concernent des effets indésirables déjà connus, comme d’éventuelles douleurs musculaires, toutes sont prises en compte.

    “Que ce soit les patients ou les professionnels de santé, tout le monde peut signaler des effets indésirables et c’est une très bonne chose que ce chiffre augmente. Ce suivi après la commercialisation permet de mieux préciser encore le rapport bénéfice-risque d’un médicament ou d’un vaccin”, explique le professeur Montastruc.

    Des effets “graves” pour un tiers des déclarations

    Car le Centre régional de pharmacovigilance ne fait pas qu’enregistrer les signalements. Il a aussi la lourde tâche d’authentifier chacun d’entre eux. Étant donné l’afflux depuis le début de l’année, priorité est toutefois donnée aux effets graves et inattendus qui représentent, selon le directeur du CRPV, environ un tiers des déclarations à l’heure actuelle.

    “Ce qui est très difficile dans cette période où l’ensemble de la population se fait vacciner, c’est de faire la part des choses entre les événements qui seraient survenus sans vaccin et ceux dus à l’injection d’une ou deux doses. Des accidents vasculaires cérébraux, par exemple, cela arrive tous les jours”, illustre-t-il.

    De véritables enquêtes pour confirmer ou non le rôle des vaccins dans les effets indésirables

    Pour cela, le CRPV mène donc de véritables enquêtes dites d’imputabilité qui prennent parfois plusieurs heures. “Avec des analyses cliniques ou pharmacologiques et en étudiant la chronologie des événements, nous parvenons toujours à identifier si une déclaration d’effet indésirable est liée au vaccin ou non”, assure Jean-Louis Montastruc.

    Hémophilie, hypertension, paralysie faciale…et bien sûr thromboses

    Parmi les signalements graves, le CRPV a ainsi dû mener des investigations sur des cas d’hémophilie, d’attaques cardiaques, d’hypertension artérielle ou encore de paralysie faciale. “La grande nouveauté spécifique à la campagne de vaccination, ce sont bien sûr les cas de thromboses veineuses qui ont beaucoup fait parler”, ajoute l’expert en pharmacologie.

    Hormis ces cas précis imputés au vaccin AstraZeneca, les déclarations traitées par le centre régional de pharmacovigilance de Toulouse ne font pas état d’un vaccin plus propice à générer des effets secondaires qu’un autre.

    Étant le plus prescrit, le vaccin Pfizer est à l’origine d’une grande majorité des signalements enregistrés, loin devant l’AstraZeneca, puis le Moderna et enfin le Janssen, dernier de des vaccins autorisés en France.

     

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