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On est dans de beaux draps!
pas étonnant quand on voit ça de près!
L'estomac de ce Texan avait la particularité de synthétiser de l'alcool...
Je vous promets monsieur l'agent, je n'avais rien bu! Au Texas, un homme de 61 ans a eu la désagréable surprise de se retrouver aux urgences, se plaignant de vertiges. Les infirmières flairent le coup et font souffler le patient dans l'éthylotest. Le résultat montre un taux d'alcool dans le sang de 0,37%. Soit l'équivalent d'un taux mesuré si l'homme avait bu une pinte de bière une demi-heure plus tôt.
Sauf que le monsieur, qui dit sortir de la messe en ce dimanche matin, affirme n'avoir rien bu, raconte le site de la radio américaine NPR. Le personnel médical, qui peine à le croire, décide alors de l'isoler pendant 24 heures, pour en avoir le coeur net..
Syndrome d’auto-brasserie
Le patient est placé sous un régime stricte. Pas d'alcool et pas de nourriture riches en glucides. Malgré cela, son taux d'alcool continue de grimper pour atteindre 0,12g/l à la fin de la séance.
L'homme, qui disait être incapable, depuis 2004, de boire plus de deux bières sans être saoul, ne mentait donc pas. Son estomac fabrique bien de l'alcool. Tout seul. Un syndrome d'auto-brasserie qui serait dû à une infection causée par une levure de bière, le Saccharomyces cerevisiae.
Un régime alimentaire fort en fibres et en levures pourrait être la cause de l'apparition et de la survie de la bactérie dans l'organisme. L'homme, qui avait donc la possibilité de synthétiser de l'alcool, a donc pu être traité. Quant à sa femme, qui croyait que son mari buvait en cachette, elle a pu jeter les éthylotests qu'elle avait achetés pour traquer ses supposés mensonges.
http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/15/le-pere-accouche-d-un-enfant-sans-sexe_932120
Le père accouche d’un enfant sans sexe
La nouvelle a pris de court l’administration berlinoise : selon l’hebdomadaire Der Spiegel de la semaine dernière, les fonctionnaires de l’état civil ont été confrontés au printemps à un casse-tête administratif. Le 11 avril, ils informent par courrier interne leurs collègues chargés de l’enfance et de la santé publique qu’«un homme vient d’accoucher» à domicile. L’affaire se passe dans le quartier populaire de Neukölln, dans la capitale allemande. L’homme - un transsexuel ayant conservé ses organes sexuels féminins - vient de mettre au monde un enfant après une insémination artificielle. L’accouché exige d’être inscrit comme «père» dans les registres d’état civil et non comme mère, ce qui lui sera accordé. Un enfant sans mère… «Dans toute ma carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une chose pareille, explique Falko Liecke, de la CDU, chargé des affaires sociales de l’arrondissement de Neukölln. A un moment ou à un autre, cet enfant va bien découvrir que son père est en fait sa mère !»
Mais Falko Liecke n’est pas au bout de ses surprises. Le «père» de l’enfant demande aussi à ce que le sexe du bébé ne soit pas déclaré, ce qui lui sera refusé. «Un enfant sans sexe ? Là j’ai eu des doutes…» explique le fonctionnaire inquiet pour le bien-être de l’enfant. La naissance ayant eu lieu à domicile, aucune source médicale ne peut confirmer que le bébé est bien de sexe masculin, comme l’a finalement déclaré son père.
Certes, l’Allemagne autorisera à compter du 1er novembre de déclarer un enfant de «sexe neutre» à la naissance. Mais cette possibilité, une première mondiale, ne concernera que les bébés qui présentent des ambiguïtés sexuelles constitutives. Le cas de l’accouché de Neukölln pointe les lacunes de la législation allemande. Depuis 2008, les tribunaux ont régulièrement renforcé les droits des transsexuels. Cette année-là, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe décide que le changement de sexe d’un des deux époux ne peut être un motif d’annulation d’un mariage. En 2009, la cour d’appel de Cologne juge qu’une transsexuelle peut rester «père» des enfants qu’elle a eu avant sa nouvelle identité sexuelle.
Enfin, depuis 2011, il n’est plus nécessaire de procéder à une opération chirurgicale pour changer de sexe : deux attestations psychologiques suffisent pour un changement de sexe auprès de l’état civil. Et l’on est passé de 444 changements de sexe officiellement reconnus en 2005 à 1 657 cas en 2011. Mais un vide juridique continue de flotter autour d’éventuelles naissances…
Nathalie VERSIEUX