Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gens - Page 242

  • Y'a tellement de bêtises sur internet que cela devient navrant!

    Certains préfèrent les microbes à l’eau de Javel

    par Bernard Meunier - SPS n°304, avril 2013

    Depuis une vingtaine d’années, la peur des produits chimiques est devenue une angoisse permanente pour une très grande partie de l’opinion publique, y compris devant des produits de base, anciens, dont les qualités et les défauts sont parfaitement connus. De nombreuses associations ou organisations non gouvernementales se développent en jouant sur cette peur, facile à créer, en laissant penser que toutes les maladies que nous avons à affronter tout au long d’unevie qui s’allonge de plus en plus pourraient être liées en grande partie aux produits chimiques et à la pollution créée par ces mêmes produits chimiques. Ce n’est pas le cas, de nombreuses études épidémiologiques ont montré que les produits chimiques les plus dangereux, à l’origine de nombreux décès, sont les goudrons des cigarettes et l’éthanol des boissons alcoolisées. Il est toujours surprenant de constater que les groupes qui dénoncent les dangers des produits chimiques ont, vis-à-vis des jeunes, un discours sur les drogues et les mélanges de drogues trop souvent bienveillant. Toutes ces drogues qui agissent sur le système nerveux central seraient-elles dépourvues de toxicité ?

    Qu’était le monde sans produits chimiques ?

    Il est toujours possible de rêver à un monde sans produits chimiques : il a existé il y a plus de deux siècles et demi. La chimie n’existait pas en 1750, nous pourrons donc nous servir de cette période comme référence à un monde virginal, ne portant pas les souillures de la chimie et de son industrie. La population humaine est passée de 650 millions en 1750 (époque sans chimie) à 1,6 milliard en 1900, puis à 7 milliards en 2011 et devrait dépasser le chiffre de 9 milliards vers 2050. Cette explosion démographique s’est faite grâce au développement considérable des sciences et des techniques tout au long des XIXe et XXe siècles et aux progrès de l’hygiène, des sciences médicales et de l’éducation.

    Cette augmentation brutale de la population au cours des 150 dernières années ne s’est pas effectuée sans que l’on constate des dégradations importantes sur la flore et la faune et sur la modification des paysages et des espaces. L’urbanisation massive des populations depuis le milieu du siècle dernier amène de plus en plus de personnes à une perte de contacts directs avec la nature, engendrant, en parallèle, une nostalgie et une vision sublimée du bon sauvage vivant en harmonie parfaite avec la nature.

    Dès lors que les besoins fondamentaux sont assurés, l’aversion du risque prend de plus en plus d’importance pour l’homme. Le cueilleur et le chasseur prenaient des risques pour survivre, l’homme des temps modernes en prend beaucoup moins en faisant ses achats dans un supermarché.

    Avec la diffusion rapide, au cours des années 1980-1990, de l’idée d’une nouvelle forme de civilisation dite " société post-industrielle ", de nombreux groupes sont maintenant là pour expliquer que tous nos malheurs viennent de l’industrie et des sciences qui servent à son développement. La physique serait responsable du développement des centrales nucléaires qui produisent l’électricité dont nous avons un besoin croissant, la chimie n’apporterait que la pollution et la biologie moléculaire est à l’origine du développement des OGM, ces organismes génétiquement modifiés dont nous ne voulons pas en Europe. Sur cette base, de nombreux groupes de pression, armés du drapeau vert de l’écologie, désignent toujours l’industrie comme l’ennemi à combattre, sans oublier les scientifiques qui sont maintenant considérés comme étant à la solde des groupes industriels.

    Faudrait-il avoir peur de l’eau de Javel ?

    Dans ce contexte, les marchands de peur aiment bien cibler les produits chimiques, toujours présentés comme des dangers pour l’homme. Dans ce propos, nous nous intéresserons à un " vieux " produit chimique dont il faudrait avoir peur selon certains : l’eau de Javel.

    L’histoire de ce produit commence en France, à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où Lavoisier, Fourcroy, Chaptal et Berthollet écrivent les plus belles pages de la chimie moderne qui est en train de se créer, avec une rigueur scientifique qui l’éloigne définitivement de l’alchimie. C’est l’intégration de la chimie dans les sciences exactes, aux côtés de la physique et des mathématiques.

    À la recherche d’un agent de blanchiment efficace pour les toiles de lin, comme alternative au blanchiment sur pré qui monopolisait de grandes surfaces aptes au pâturage, Claude-Louis Berthollet réussit, en 1789, à préparer l’hypochlorite de sodium (NaOCl). Il va mettre en place la production industrielle de ce nouveau produit chimique dans le petit village de Javelle, au bord de la Seine, en aval de Paris. Mais ce produit chimique ne va pas rester longtemps un simple agent de blanchiment des toiles de lin. Très vite, en 1793, le chirurgien Pierre-François Percy utilise ce produit pour lutter contre la " pourriture des hôpitaux " de l’armée du Rhin. L’eau de Javel est effectivement un agent de désinfection puissant, capable de détruire rapidement tous les microorganismes pathogènes (bactéries, virus et parasites). Bien avant l’arrivée des sulfamides et des antibiotiques, ce produit chimique est devenu l’un des bras armés de l’hygiène pasteurienne vers la fin du XIXe siècle. Son utilisation pour la désinfection des eaux, des locaux hospitaliers, des plaies, des instruments... est devenue universelle.

    À partir des années 1970, les choses changent, le dégoût de l’odeur forte de l’eau de Javel commence à s’installer dans un monde protégé des infections bactériennes par l’utilisation massive d’antibiotiques. De la réduction de son utilisation, on passe à son bannissement dans l’espace public : les sols des hôpitaux ne sont plus traités à l’eau de Javel. Pire encore, le produit est maintenant considéré comme dangereux, coupable d’être à l’origine de brûlures, de vapeurs toxiques, de la chloration des méthyl-cétones résiduelles des eaux potables.... La chloration de l’eau reste pourtant le meilleur moyen de la conserver dans les canalisations de distribution, permettant ainsi qu’elle reste potable dès l’ouverture du robinet. Les infections nosocomiales dues à des bactéries très résistantes aux antibiotiques tuent actuellement plus de 4 000 personnes par an dans les hôpitaux français, soit autant que les accidents de la route. Ne serait-il pas temps de réintroduire l’utilisation de l’eau de Javel comme désinfectant dans un hôpital témoin et de regarder l’impact sur le niveau des infections nosocomiales ?

    Internet démultiplie la désinformation

    En moins de trente ans, ce produit est devenu l’archétype du produit chimique dangereux. Sa consommation est en forte régression en Allemagne : 30 millions de litres en 2010, à comparer à 220 millions de litres en France pour la même année. Pour les jeunes générations, la dangerosité de l’eau de Javel est une évidence comme en témoignent les moteurs de recherche de la " toile ". En 2008, Google affichait 720 entrées pour " dangers de l’eau de Javel " contre 2 seulement pour " bienfaits de l’eau de Javel ". En avril 2012, ces chiffres sont respectivement devenus 9 890 et 7, et en janvier 2013 nous passons à 21 700 et 8. Très clairement les marchands de peur ont gagné ! Il est à craindre que la " toile " devienne le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour diffuser toutes les contrevérités, contribuant au développement de toutes les psychoses collectives.

    Dire que les propriétés désinfectantes de l’eau de Javel ont sauvé des millions de personnes depuis plus de 150 ans est devenu tout simplement inaudible, en ce début du XXIe siècle. Deux événements récents ayant conduit à des pertes humaines importantes devraient pourtant nous déciller les yeux sur les vrais dangers du refus d’utilisation de l’eau de Javel.

    Eau de Javel ou bactéries, où est le danger ?

    L’aversion des Allemands pour l’eau de Javel peut conduire, en cas de crise sanitaire, à des erreurs de jugement à l’origine de nombreux décès. Prenons l’exemple d’une épidémie due à un mutant d’une bactérie banale en mai 2011 en Allemagne. Escherichia coli est présente dans tous les intestins des mammifères et ne montre pas de toxicité particulière. Par contre la souche mutante Eceh (pour E. coli entérohémorragique) produit des toxines dévastatrices pour l’organisme humain, les shigatoxines, capables de détruire les cellules des vaisseaux sanguins et des reins. Plus de 40 morts et des milliers de malades ont été à déplorer. Les premiers soupçons sur la source de contamination se sont portés très vite, trop vite, sur des concombres espagnols, avant que des germes de soja venant d’une ferme " biologique " allemande ne soient identifiés. Tout au long de cette crise sanitaire, personne n’a songé à revenir au bon sens de nos grands-parents en matière d’hygiène vis-à-vis de légumes venant de champs ou de jardins amendés avec des matières fécales. Il était d’usage, avant l’époque des antibiotiques, de mettre dans la première eau de lavage des légumes quelques gouttes d’eau de Javel, et de laisser reposer pendant une dizaine de minutes pour tuer les microbes. Cela permettait de manger des crudités en toute tranquillité ! Le rappel d’une telle pratique aurait évité de nombreux décès pendant les trois semaines nécessaires pour identifier la source de la contamination, sans avoir à mettre en difficulté d’innocents producteurs de légumes en Espagne. La " peur du chlore " l’a emporté sur la raison.

    304_69-73_2.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Eau de Javel ou choléra ? Une leçon à plus de 5 000 morts

    Les 40 morts du mois de mai 2011 n’ont pas servi de leçon pour le traitement de l’eau potable en Haïti à la même période. Il a fallu attendre plusieurs mois en Haïti avant d’utiliser des produits chlorés pour traiter les eaux des rivières contaminées par le déversement de tinettes de soldats de l’ONU, porteurs sains du choléra, envoyés pour aider les populations locales après le terrible tremblement de terre de janvier 20101. Principe de précaution oblige, de nombreux " responsables ", entourés de bouteilles d’eau importées, ont voulu protéger les populations haïtiennes, qui n’avaient que les rivières contaminées comme seules sources d’eau, des dangers de l’eau de Javel et des produits chlorés. Il aura fallu plus 5 000 morts, oui 5 000 morts, avant que l’on se décide à traiter les eaux avec des produits chlorés.

    Personne ne va assumer la responsabilité de ces décès. Il faut être conscient que la culture de l’irresponsabilité de comités, formés de personnes angoissées par le principe de précaution, ne faisant plus confiance aux scientifiques ni aux médecins et incapables de prendre des décisions, est maintenant à l’origine de nombreux décès, bien plus que les décès potentiels pouvant être attribués à un bon vieux désinfectant.

    La phobie de l’eau de Javel montre que dans les deux cas décrits ci-dessus, les inquiétudes se portent sur la mortalité potentielle ou virtuelle attribuée au produit chimique, sans regarder la mortalité réelle. On préfère regarder de l’autre côté du miroir avant de s’occuper de la réalité. Les activités de minorités agissantes n’augmentent pas la protection du citoyen, par contre, elles l’exposent à des dangers mortels comme nous venons de le voir dans les exemples ci-dessus, en le privant de l’utilisation raisonnable de produits chimiques dont les bienfaits ont été validés par un usage courant pendant près de deux siècles.

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2131

  • Le pire de la drague

     

    Le site internet «Paye ta schnek»propose aux demoiselles de partager les phrases de drague les plus cocasses qui leur sont adréssées.

    Les Toulousaines ne sont pas les dernières à poster sur ce site les solicitations décomplexées de mâles entreprenants.

     «Hey mademoiselle, dommage qu’il n’y ait pas Mickey sur ton T-Shirt, ça t’aurait fait des seins animés !» (dans une boite de nuit)

     «Oh mademoiselle ! Comme t’es belle ! Mais si tu me souris… tu seras encore plus jolie!» (station des Arènes)

     «Hey petite fleur, tu veux faire partie de mon bouquet ?» (dans un pub)

     «Ohlala mais toi quand j’te vois comme ça, j’te fais un conte de fée sexuel tout de suite y’a pas de soucis !» (Place Wilson)

     « J’aime bien les filles comme toi, un peu grosses !» (Au Bikini)

    Ailleurs

    Tu me prête ta copine, je te la ramène avec le plein!

    Nan, mais en fait, t'a des seins vachements ludiques!

    Si t"'étais un sandwich à McDo, tu serais le mac-nifique!

    Yey mademoiselle tu t'appelle google? parce que je trouve en toi tout ce que je recherche!

    Tes yeux marrons sont tellement beaux, qu'ils me font penser à un torrent de boue!

    Je t'applaudi des deux couilles!

    Mademoiselle, s'il te plait, tu aurais pas 2 euros pour que je te paye un café?

    Hé, mademoiselle, vous êtes belle à un point qu'y a pas besoin de virgule!

    Vous êtes charmante, est-ce que je peux vous lécher quelques chose?

    Ton décoletté, c'est comme un paquet de Chocapic: quand on le regarde, on a envie d'y fourrer sa main dedans!

    Hey mademoiselle, ça te dis pas de jouer au hot-dog avec moi? devine qui fait la saucisse!

    Quand je regarde ton cul, j'y vois mon avenir: et franchement, il est radieux!

    Franchement, t'a des yeux magnifique, on dirait un chien de traîneau

    wouahhh vos sourires, ils m'ont époustiflé!

     

  • A méditer tant que nous pouvons tranquillement le faire...

     

    texte de Martin Niemöller (1892-1984)

    Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde  guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. 

    Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une  réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.

    " Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.

    " Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

    Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester."

    Texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

    On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine ...

    " Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. "

    Albert Einstein

     

  • Oh putain!

     

     

    elle a juste oublié de le dire à la toulousaine...

     

    ooooooooh putaingggggg congu'

     

    moi, je trouve que ça a de la gueule, l'injure à la Toulousaine! pas vrai?

     

     

     

  • Le danger dans votre assiette

    Gnocchis à poêler, biscuits apéritifs ... Quels produits sont dangereux pour la santé ?

    Le magazine "60 millions de consommateurs" vient de dévoiler les produits du quotidien dont il vaut mieux se méfier en raison de leur dangerosité potentielle pour notre santé.

    "60 millions de consommateurs", un équivalent français de "Test Achats", dévoile une liste de 100 produits du quotidien potentiellement nocifs pour la santé en raison de leur composition. Cette liste contient bon nombre de produits très appréciés des consommateurs et devrait donc nous inciter à davantage lire les étiquettes de ce que nous achetons.

    C'est bien entendu au niveau des composants chimiques que cela coince. Au rayon salle de bain, pas de grande surprise puisqu'on sait depuis longtemps maintenant que les parabens présents dans la plupart des produits cosmétiques sont des perturbateurs endocriniens potentiels. En revanche, on apprend, et c'est moins connu, que des dentifrices de type Total Expert de Colgate contiennent du triclosan, un agent bactérien pouvant favoriser la résistance aux antibiotiques. Autre substance dangereuse dans les produits de soin : le phénoxyéthanol. Il s'agit d'un conservateur qui perturbe la reproduction et le développement chez les animaux sur lesquels il a été testé. Il est donc franchement conseillé aux enfants et femmes enceintes d'utiliser des produits qui en contiennent. Oui, mais justement, ce produit est notamment présent dans les lingettes Kandoo par exemple.

    Au niveau des produits de nettoyage, on se doutait un peu qu'on y trouve des produits chimiques potentiellement dangereux, mais le magazine pointe du doigt une substance particulièrement allergène : le MIT ou méthylisothiazolinone. Il s'agit d'un conservateur souvent utilisé comme substitut du paraben, mais tout aussi nocif puisqu'il provoque souvent de l'eczéma et on le retrouve, par exemple, dans la lessive liquide aux extraits d'Aloe vera de marque carrefour.

    Très inquiétant aussi : les produits que nous ingérons ... Le caramel E150D est un simple colorant, mais il est potentiellement cancérigène et on le retrouve notamment dans les Carambar, pourtant très appréciés des enfants.

    Les personnes susceptibles de développer des intolérances, et notamment les asthmatiques, devront également se méfier des sulfites et sulfites de sodium (E221) qui se retrouvent dans des produits tels que les gnocchis à poêler Panzani ou les Tuc au bacon de Lu.  Tout aussi cancérigènes et allergisants, les colorants E102, E104, E110, E122, E124, E129 qu'on retrouve généralement dans des produits très colorés, artificiellement ...

    Enfin, le BHA ou E320 est à éviter car cancérogène et perturbateur endocrinien. On le retrouve par exemple dans les barres Kellogs Special K ou encore dans les Hollywood Chewing-gum.

    Bien sûr, c'est sur le long terme qu'il faut craindre des effets néfastes sur notre santé, mais comme le dit l'adage : "dans le doute, il vaut mieux s'abstenir" ... Il faut surtout apprendre à lire les étiquettes afin de faire le bon choix, et bien sûr, éviter au maximum les aliments bourrés d'artifices pour se diriger vers des produits plus naturels.

     

    Si votre santé vous préoccupe, visitez mon site

    www.tradi-cuisine.com

     

     

     

  • Nouveau! faites payer vos impôts -à votre place- par votre patron!

    Juillet 2012 – Les impôts nous font payer les impôts personnels d’un de nos salariés

    Un de nos salariés n’a pas payé ses impôts : 1 Avis à Tiers Détenteur des Impôts nous somme de payer à sa place sous trois jours.

    Surpris nous appelons le Trésor public et nous étonnons : je ne suis ni un parent, ni le tuteur de cette personne, pourquoi payer ses impôts à sa place. Le fonctionnaire trouve ça « normal » : « si vous ne payez pas vous serez poursuivi. »

    Je demande : « Mais pourquoi ne vous arrangez vous pas avec les banques, vous en avez le pouvoir non ?

    Le fonctionnaire : « C’est plus facile comme ça, c’est plus simple. » En fait, en tant qu’employeur, c’est à moi de prélever des sommes sur les futurs salaires du salarié en retard sur son IRPP et d’envoyer un chèque tous les mois au Trésor public.

    Moi : « Mais cela va me coûter plus cher et me prendre du temps, qui paie cela ? »

    Le fonctionnaire : « Non c’est gratuit, vous nous envoyez un chèque tous les mois et vous prélevez sur les fiches de paie. »

    Moi : « Non, vous n’avez pas l’air au courant mais chaque fiche de paie modifiée nous coûte 15 euros et donc sur 6 mois, et sans compter le temps passé et les timbres, c’est pas neutre. Allez-vous me rembourser tout ça ? »

    Le fonctionnaire : « Non absolument pas ». J’ai pourtant bien envie de leur envoyer une facture pour couvrir le coût réel de cette nouvelle contrainte.

     __________________________________________

    Philippe, lui a été chef d’entreprise pendant 17 ans : un contrôleur du fisc a contesté l’utilisation de son entreprise du Crédit d’impôt recherche. Après un parcours du combattant pour expliquer que les travaux de recherche de sa société, de pointe, sont bien de la recherche innovante, l’administration (experte en nouvelles technologies !) le pousse à bout. Résultat : il liquide sa société qui a compté jusqu’à près de 50 salariés ! Une société de moins..Témoignage de Philippe : « Un inspecteur des impôts décrète que nos investissements ne sont pas innovants ! Il n’y connaît rien, on est en pointe dans notre domaine. A force de me débattre, un chef des impôts mandate un prof de fac, qui n’y connaît pas grand-chose non plus à notre domaine, pour valider nos travaux. Il ne se mouille pas et conclut qu’on est innovant aux 2/3 ! Absurde ! soit on est innovant, soit on l’est pas… J’en ai marre, j’arrête. ».

    édifiant

    déprimant

    http://www.libre-parole.com/plumes/portraits-petits-entrepreneurs-rinces-impots-urssaf/

     

    http://www.libre-parole.com/chronique-harcelement-administratif/

  • Caf-kaïen

    ...(...)

    Une fois reçu le jugement d’adjudication, validant Pierre comme nouveau propriétaire, ce dernier décide de rendre visite aux locataires afin de leur faire connaître leur nouveau propriétaire, et prendre connaissance des contrats locatifs qu’il n’avait pu obtenir avant l’achat.

    La matinée touche à sa fin. Se rendant au premier étage et toquant à la porte, une dame de 35 ans environ, en robe de chambre, lui ouvre la porte. Pierre lui explique l’objet de sa visite : il désire simplement prendre connaissance du bail. Elle le fait entrer, ce qui permet à notre homme de découvrir qu’elle est l’heureuse maman de quatre enfants.

    Les fouilles qu’elle mènera dans les minutes qui suivent dans une paperasse assez peu organisée ne permettront pas de retrouver le document recherché, Pierre lui demande simplement le montant du loyer qu’elle s’acquitte. Petite surprise : elle s’avère incapable de lui dire le montant. Elle n’en paye rien, puisque « c’est la CAF qui gère tout ça ». Pierre insiste : après tout, c’est elle qui à signé le bail, et elle a forcément des courriers de la caisse d’allocations familiales sur le montant versé chaque mois au propriétaire. Malheureusement, les recherches s’avèreront aussi infructueuses que les précédentes. L’allocataire retrouve tout de même son numéro, habilement stocké dans son téléphone portable, ce qui permettra peut-être au nouveau propriétaire de retrouver l’information auprès du payeur réel.

    … Auquel il se rend et apprend que le montant de l’APL de cette dame s’élève à 478€ versé directement au propriétaire. Heureuse surprise : compte-tenu de la localisation du bien, de son étage et des paramètres habituels, Pierre pensait le loyer moins élevé. Quant aux changements de propriétaire, tous les papiers devront être envoyé par courrier, avec le cerfa machin, le coup de tampon bidule et vous signez là et tout sera automatique et merci et bonne journée.

    Bien évidemment, deux mois plus tard, et malgré l’envoi de tous les papiers nécessaires, la CAF ne parviendra pas à payer directement sur le compte de Pierre, comme prévu. Sur place, on expliquera à Pierre que, faute d’effectifs suffisants, par manque de moyens et parce qu’il n’y a pas assez de gens présents, et tout ça, les courriers ont un mois et demi de retard, et les virements des deux mois précédents ont encore été réalisés sur le compte de l’ancien propriétaire, mais rassurez-vous mon bravmôssieu, les paiement auront bien lieu rapidement, « Charge à nos services de récupérer les sommes indûment perçues par l’ancien propriétaire » (connaissant la situation de ce dernier, on leur souhaite bien du courage pour recouvrer les sommes).

    Les bonnes nouvelles s’enchaînant joyeusement, un coup de téléphone le lendemain permet à la locataire du premier d’indiquer à Pierre qu’elle a retrouvé son bail et les papiers de la CAF. Leur lecture permettra d’établir que le montant du loyer est en réalité de 340€, et que le montant des prestations de cette dame est de 1542€ mensuel hors APL. Pierre profitera d’un nouveau passage à la CAF pour tenter de comprendre le différentiel entre le loyer versé par l’organisme et le bail du loyer. Stupéfaction (confirmée ensuite à la lecture du guide du bailleur) :

    « Non, non, Monsieur, point d’erreur de nos services. Il arrive dans certains cas que le montant versé soit supérieur au loyer. Les droits de cette dame en aide au loyer sont de 478€. Charge à vous de faire le remboursement du trop perçu au locataire. »

     

    Parallèlement à cette histoire CAFkaïenne, Pierre a bien évidemment tenté de rencontrer les locataires du second étage. Rarement là, ils sont difficiles à joindre. Après quelques jours, Pierre tombe en fin d’après-midi sur un garçonnet de neuf ans qui lui ouvre et lui apprend que ses parents travaillent et ne seront là le soir que vers 20H.

    La prise de contact aura donc lieu le soir même. Pierre fait alors connaissance d’un couple dont le mari est artisan boulanger et la femme tient la boutique, qu’ils ont repris depuis quatre ans à quelques 300 mètres de l’appartement. Le bail, présenté rapidement, est de 340€, comme à l’étage inférieur. Mais ici, la CAF n’intervient pas : ils nagent en effet dans l’opulence avec des bénéfices de 19.800€ annuels et leur trop petit nombre d’enfants (un seul, pensez donc !).

    Les histoires de loyer évoquées, la discussion roule gentiment sur les banalités habituelles de la pluie et du beau temps, de la fatigue qu’on peut comprendre pour ceux qui se lèvent à 4H du matin et qui ferment leur boutique à 19H30, et sur les petits soucis d’argent. Eh oui. Le RSI (vous savez, le régime des indépendants si cher à nos artisans) vient d’envoyer un gros rappel (9.200€). Évidemment, aucune explication de ce rappel n’aura été fournie, ni par le comptable, complètement perdu, ni par les services concernés de l’organisme, complètement incompétents. ‘ Manquerait plus que ça ! On est en France, éternelle et merveilleuse, merdalafin.

    Bilan : le papier timbré a été envoyé, et qu’importe si le rappel parait démesuré par rapport à l’activité de la boulangerie. Qu’importe finalement si cette somme, plus que probablement indue, n’est là que pour éponger les dettes d’un système qui s’écroule tous les jours un peu plus sous nos yeux. Qu’importe. C’était payer ou les huissiers. La bourse ou la vie (professionnelle, au début). Le boulanger clora la conversation dans un soupir :

    « Mais rassurez-vous. Nos loyers ont toujours été versés en temps et en heure. »

    Tout va bien, alors.

    Pierre quitte donc l’artisan et sa famille, un peu sonné de la différence si radicale d’un étage à l’autre. Certains, en France, bénéficient plus de l’égalité et de la fraternité que d’autres. En passant par l’arrière-cour le menant à la sortie du bâtiment, il tombe sur deux vélos d’enfant. L’un d’eux est flambant neuf, un BMX 380 prêt à décoller pour de nouvelle aventures. L’autre est un vieux clou qu’on aurait du mal à recycler même à la communauté Emmaüs. Le premier appartient à l’un des fils de la locataire du premier. Pas le second.

     

    C'est celui du fils de l'artisan.

     

  • Le carnaval du tour de France 2013

    apuhr.jpg

     

     

     

     

     

    are.jpg

     

     

     

     

     

    arez.jpg

     

     

     

     

    atre.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    atrjk.jpg