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Gens - Page 114

  • Notre nouveau président? ADIEU LA FRANCE!

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    J'étais un bateau gigantesque

    Capable de croiser mille ans.

    J'étais un géant, j'étais presque

    Presqu'aussi fort que l'océan.

    J'étais un bateau gigantesque.

    J'emportais des milliers d'amants.

    J'étais la France. Qu'est-ce qu'il en reste ?

    Un corps-mort pour des cormorans.

    Ne m'appelez plus jamais "France ".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    Michel Sardou

  • Moustique tigre : la lutte recommence en France

    La surveillance estivale du moustique tigre a été activée, lundi 1er mai, en France. 30 départements sont concernés. Toute personne atteinte d'une maladie transmise par ce moustique doit se signaler.

    La France a activé, lundi 1er mai, le dispositif de lutte contre Aedes Albopictus. Ce moustique originaire d'Asie, également appelé moustique tigre, s'est développé en métropole de manière continue depuis 2004. Il est désormais implanté dans 30 départements : l'intégralité du sud de la France, la Vendée, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et le Val-de-Marne.

    Le moustique tigre peut transmettre le virus de la dengue, du chikungunya, de zika ou de la fière jaune. Depuis 2010, des cas autochtones de dengue et de chikungunya ont été déclarés dans les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Hé, ho! on appelle ce coin: Occitanie, cher beauf!

    Particuliers, soyez vigilants

    Le dispositif de lutte a été mis en place en 2006 par le ministère de la Santé, en lien notamment avec les Agences régionales de santé (ARS) et les collectivités. Il est actualisé chaque année.

    À partir de ce lundi, l'activité du moustique Aedes Albopictus est surveillée dans ces zones pour tenter de ralentir sa progression géographique. Toute personne atteinte d'une maladie transmise par ce moustique doit faire l'objet d'un signalement qu'elle ait été contaminée hors-métropole ou localement.

    Si un cas est repéré, des mesures de démoustication seront mises en œuvre à proximité de son domicile. Il est aussi possible de signaler toute présence de ce moustique sur le portail du Centre national d'expertise sur les vecteurs (CNEV), sous la tutelle des ministères de la Santé et de l’Agriculture.

    Enfin, toutes les personnes qui vivent dans les 30 départements où ce moustique est implanté sont invitées à supprimer tous les objets dans lesquels l'eau stagne, ce qui permet la reproduction du moustique, comme les soucoupes d'eau sous les pots de fleurs.

    http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/moustique-tigre-la-lutte-recommence-en-france_2170750.html

    J'AI INSTALLE DES MOUSTIQUAIRES: pas cher et facile à faire

    Les produits chimiques sont dangereux pour la santé. Ma fille ne supporte pas l'odeur de la citronnelle. J'ai dû installer des moustiquaires sur plusieurs fenêtres. En été, c'est bien commode car on peut laisser grand ouverte une fenêtre avec la lumière allumée et se faire un courant d'air… quand il y a de l'air….

    Voici comment j'ai procédé: j'habite une maisonnette neuve dont les cadres de fenêtres sont en plastique. Pas facile pour y visser quoi que ce soit. Mais, j'ai su instantanément comment procéder. Simple et pas cher

    J'ai acheté des voiles de moustiquaire chez Lidl (pour ne pas lui faire de la pub J

    J'ai payé trois francs six sous… me souviens plus.

    J'ai acheté du scratch auto-collant, recto-verso: cela, c'est plus cher mais reste abordable au regard de l'aide apporté… Le seul ennui, c'est que l'on n'utilise que la partie qui a des pics (mâle)… mais, pour la partie femelle, on met de côté… parfois, cela sert.

    Comme j'ai des vases de géranium pour égayer mes fenêtres –ou autres fleurs- j'ai acheté une barre de rideau ronde, en bois léger que j'ai fais couper à la largeur des fenêtres. Vous devez aussi acheter des pastilles scratch.

    Pour mes fenêtres sans pots de fleurs: on pose le côté mâle et collant sur l'embrasure externe de la fenêtre tout autour. Il n'y a plus qu'à poser le voile qui se maintient seul à travers les pics du scratch.

    Pour les fenêtres à pots de fleurs: il faut installer le stractch collant sur une bonne partie de l'embrasure externe mais laisser libre, de chaque côté une hauteur de 30 cm à plus.

    Vous installez le voile de moustiquaire et vous l'appliquez de manière à ce qu'il ait une bonne longueur en bas de la fenêtre.

    Collez une bande de scratch sur le bâton, enroulez le bas de la moustiquaire. En soulevant le morceau de barre de rideau, vous pouvez lever la moustiquaire pour fermer vos volets ou arroser votre pot de fleurs.

    Le voile de moustiquaire est, en principe plus large que la fenêtre; pour faire plus joli, découpez le voile en prévoyant de laisser 8 cm, à peu près.

    Le long de l'espace des 30 cm, vous collez des pastilles scratch ronde, adhérente sur le plastique. Il n'y a plus qu'appuyer sur le voile de moustiquaire pour bien clore celui-ci après avoir passé votre bras.

    Bien sûr, les 30 cm peuvent être plus grand, cela dépend du besoin d'aisance pour ouvrir et fermer l'espagnolette de votre fenêtre. Il faut alors mettre une peu plus de pastille scratch; il suffit de les installer tous les 12 à 15 cm, c'est suffisant.

    Je laisse mon installation en permanence, je ne retire pas l'hiver. Cela n'a pas bougé sur toutes les fenêtres sauf une: la plus exposée aux intempéries. Seules les pastilles ne collaient plus et je n'ai eu qu'à en mettre de neuves. Depuis, les été toulousains sont sacrément plus vivables!

  • Très important à savoir: dangers des médicaments!!!!!!

    Fraudes en Inde qui fabrique NOS MEDICAMENTS

    Faites passer!

    Suspension des AMM de 11 spécialités génériques et rappel des lots correspondants

    Les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 11 spécialités génériques commercialisées en France sont suspendues par l'ANSM, sur recommandation de l'EMA (Agence européenne du médicament). Il s'agit :

    de 8 spécialités dont le principe actif est l'antihistaminique H1 hydroxyzine en comprimé pelliculé sécable à 25 mg, des marques ARROW, BIOGARAN, CRISTERS, EG LABO, MYLAN, SANDOZ, ZENTIVA et TEVA SANTE ;

    de 3 spécialités associant les antihypertenseurs périndopril et indapamide en comprimé, de la marque ZYDUS FRANCE.

    Pour l'ensemble de ces spécialités, les lots actuellement sur le marché font l'objet d'un rappel en pharmacie, chez les grossistes répartiteurs et dans les établissements de santé (pour les spécialités d'hydroxyzine uniquement).

    S'agissant d'une mesure de précaution, ce rappel ne s'applique pas aux patients.

    Les essais de bioéquivalence de ces spécialités génériques ont tous été réalisés sur les 2 sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research (MTR) Labs. où des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence par les autorités de santé autrichiennes et néerlandaises. Et pendant ce temps-là, les français font les cons avec des élections qui vous encore plus enfoncer la FRANCE !!!

    Sur l'ensemble de l'Union européenne, plus d'une centaine de spécialités génériques est concernée par cette recommandation.

    Les spécialités référentes (ATARAX et BIPRETERAX) et des spécialités génériques d'autres marques (pour l'association périndopril/indapamide) restant disponibles, l'ANSM écarte le risque de rupture de stock.

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence au sein des sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research Labs qui réalise des essais de bioéquivalence (illustration).

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence au sein des sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research Labs qui réalise des essais de bioéquivalence (illustration).

    Suspension des AMM de 11 spécialités

    L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) suspend les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 11 spécialités génériques commercialisées en France :

    8 spécialités d'hydroxyzine 25 mg comprimé pelliculé sécable commercialisées par les laboratoires ARROW, BIOGARAN, CRISTERS, EG LABO, MYLAN, SANDOZ, SANOFI AVENTIS FRANCE (ZENTIVA) et TEVA SANTE (c'est-à-dire l'ensemble des spécialités génériques d'hydroxyzine 25 mg actuellement disponibles en France) ;

    3 spécialités de périndopril/indapamide comprimé de la marque ZYDUS FRANCE.

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques

    La décision française suit la recommandation du CHMP (Comité des médicaments à usage humain) émise en mars 2017 auprès des Etats membres de l'Union européenne.

    Pour les 11 spécialités françaises comme pour une centaine d'autres spécialités génériques commercialisées dans l'Union européenne (liste des spécialités concernées sur l'ensemble du territoire européen), la fiabilité des résultats de biodisponibilité est remise en cause.

    Les essais de bioéquivalence ont été réalisés sur les deux sites indiens (Chennai et Coimbatore) du centre de recherche Micro Therapeutic Research (MTR) Labs.

    En février 2016, au cours d'une inspection de ces sites, les autorités autrichiennes et néerlandaises ont mis en évidence des manquements aux Bonnes Pratiques Cliniques.

    Il s'agissait d'irrégularités dans des documents associés à des études de bioéquivalence réalisées sur une période comprise entre juin 2012 et juin 2016 ainsi que dans le système de gestion des données.

    Ces révélations ont conduit l'EMA (Agence européenne du médicament) à engager, en décembre 2016, une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque des spécialités pour lesquelles les études cliniques ont été menées sur les deux sites indiens de la société MTR. A l'issue de cette réévaluation, le CHMP a considéré que "les défaillances ôtaient toute validité scientifique aux études de bioéquivalence menées sur ces deux sites entre juin 2012 et juin 2016".

    Cette conclusion se traduit par une remise en cause des AMM attribuées à ces spécialités.

    Il revient à chaque Etat membre de prendre les mesures nationales de suspension des AMM des spécialités concernées.

    Ces suspensions d'AMM pourront être levées si des données alternatives permettant de démontrer la bioéquivalence des différentes spécialités concernées sont fournies.

    La France procède au rappel des lots concernés

    En France, la suspension des AMM des 11 spécialités en question s'accompagne d'un rappel des lots actuellement disponibles sur le marché (Cf. Encadrés 1 et 2).

    Cette mesure s'applique aux officines, au circuit de distribution pharmaceutique, ainsi qu'aux établissements de santé (pour les spécialités d'hydroxyzine uniquement).

    Encadré 1 - Liste des spécialités d'hydroxyzine faisant l'objet d'un rappel de lots

    HYDROXYZINE ARROW 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927899195)

    HYDROXYZINE BIOGARAN 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927898075)

    HYDROXYZINE CRISTERS 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006238)

    HYDROXYZINE EG 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006344)

    HYDROXYZINE MYLAN 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927895814)

    HYDROXYZINE SANDOZ 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927896873)

    HYDROXYZINE ZENTIVA 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927894633)

    HYDROXYZINE TEVA 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006467)

    Encadré 2 - Liste des spécialités de périndopril/indapamide faisant l'objet

    d'un rappel de lots

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 2 mg/0,625 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041093) : lot MS2308 (exp : 01/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044629) : lot MS2308 (exp : 01/2018)

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041123) : lot MS2307 (exp : 01/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044650) : lot MS2307 (exp : 01/2018)

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 8 mg/2,5 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041130) : lot M601518 (exp : 02/2018) et lot M602499 (exp : 04/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044674) : lot M601519 (exp : 02/2018) et lot M602505 (exp : 04/2018)

    L'ANSM écarte un risque de rupture de stock

    L'ANSM souligne qu'il s'agit d'une mesure de précaution, et qu'aucun risque pour la santé humaine ni manque d'efficacité lié à cette défaillance n'a été mis en évidence à ce jour. C'est pourquoi le rappel de lots ne s'applique pas aux patients auxquels ces spécialités ont été délivrées.

    De même, l'ANSM se veut rassurante quant à une éventuelle déstabilisation du marché et écarte le risque de rupture de stock. Les spécialités référentes (ATARAX et BIPRETERAX) et des spécialités génériques d'autres marques (pour l'association périndopril/indapamide) restent disponibles.

     

  • François Hollande effectue une visite d'état en Israël.

    Alors qu'il est à Jérusalem, il meurt d'une crise cardiaque.

    > > Les israéliens disent aux diplomates français qui l'accompagnent :

    > > «Vous pouvez le rapatrier chez vous pour 50.000 €, ou vous pouvez l'enterrer ici pour 100 €.

    > > Les diplomates Français en discutent en aparté pendant quelques minutes.

    > > Ils répondent aux israéliens qu'ils veulent rapatrier François à la maison.

    > > Les israéliens surpris questionnent :

    > > «Pourquoi voulez-vous dépenser 50.000 € pour le rapatrier alors qu'avec seulement 100 € il pourrait être enterré ici en terre sainte ?"

    > > Les diplomates Français répondent:

    "Jadis, un homme est mort ici, a été enterré ici, et trois jours plus tard, il est ressuscité ! Nous ne pouvons pas prendre un tel risque !

  • La vie, quoi!

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    Y'en a plus!!!

  • La vie, quoi!

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  • La vie, quoi!

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  • BON A SAVOIR: retraités, réveillez-vous!!!

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.